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African Voice for Health

African Voice for Health

By African Voice for Health

Welcome to the AFRICAN VOICE for Health, A podcast of the African Constituency Bureau for The Global Fund.
AFRICAN VOICE for Health it’s a platform where we will discuss health issues with various stakeholders in Africa. What are the emerging issues ? What is the position of African Constituencies? What are the solutions we are bringing on table? Take a seat and let’s talk frankly…
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Ep 2: Café virtuel sur le VIH pédiatrique

African Voice for HealthJun 17, 2022

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01:09:55
Ep 4 : L'intégration du genre dans les programmes de lutte contre le Sida, la tuberculose et le paludisme

Ep 4 : L'intégration du genre dans les programmes de lutte contre le Sida, la tuberculose et le paludisme

Les données disponibles montrent que les différences entre les sexes constituent un facteur qui détermine quelles sont les personnes les plus infectées et affectées par les trois épidémies que sont le VIH, la tuberculose et le paludisme. Très souvent, les femmes et les filles sont affectées de manière disproportionnée.

En Afrique subsaharienne, l'inégalité des sexes alimente l'épidémie de VIH et accentue son impact. Il est préoccupant de constater que les adolescentes et les jeunes femmes (âgées de 15 à 24 ans) sont trois fois plus susceptibles de contracter le VIH que les adolescents et les jeunes hommes de la même tranche d'âge. En fait, les affections liées au sida constituent l'une des principales causes de décès chez les adolescentes et les femmes âgées de 15 à 49 ans.[1]

En ce qui concerne la tuberculose, en raison de la co-infection VIH- TB et du fait que les taux d’infections à VIH sont plus élevés chez les femmes que chez les hommes dans la région africaine, un plus grand nombre de cas de tuberculose a été signalé récemment chez les femmes (en particulier celles de la tranche 15-24 ans).[2]

Dans le cas du paludisme, la vulnérabilité et l'accès aux services de prise en charge sont souvent différents pour les femmes et les hommes, et sont influencés par les rôles ainsi que les questions de genre. Les femmes, en particulier les femmes enceintes, courent le plus grand risque de contracter le paludisme et d'en mourir, que ce soit dans les zones de forte ou de faible endémie. L'accès inéquitable aux soins de santé accentue la vulnérabilité des femmes au paludisme et affecte leur capacité à accéder de manière appropriée aux services de prévention et de traitement.

Selon les rapports du Fonds mondial, l'intégration du genre dans les programmes VIH,TB, paludisme n'a pas été optimale et ne s'améliore pas au fil du temps. Plus précisément, le rapport d'observation 2020-2022 du Comité d'examen technique (TRP) du Fonds mondial a noté que les " points les plus faibles des demandes de financement étaient l'égalité des sexes et les droits humains, avec seulement 55 % des demandes traitant des obstacles aux services liés au genre et 62 % axées sur les droits humains". La session de café planifiée permettra donc aux circonscriptions de l'AEA et de l'AOC de discuter et d'échanger des points de vue sur l'intégration des questions de genre dans les programmes VIH,TB, paludisme.

Objectifs

Le café virtuel sur l'intégration du genre dans les programmes VIH,TB, paludisme a pour but:

· de lancer les discussions sur les actions mises en œuvre en vue de lever les obstacles liés au genre dans l'accès aux services VIH,TB, paludisme

·  de partager les meilleures pratiques, en particulier les programmes transformateurs relatifs au genre qui se sont avérés efficaces pour générer un impact sociétal, et

· d’identifier les défis et les lacunes en matière d'intégration du genre dans les programmes VIH,TB, paludisme, et formuler des recommandations visant à intensifier les interventions programmatiques en matière d'égalité des sexes.

[1] 2021 Rapport mondial sur le sida 2021

[2] Stratégie du Fonds mondial pour l'égalité des sexes


Dans cet épisode, Mme Aminate Diouf nous explique comment le Sénégal gère les données désagregées par genre et nous en dit plus sur les difficultés auxquelles le pays fait face...

Oct 19, 202211:25
Ep 3 : Mainstreaming gender in HTM programs

Ep 3 : Mainstreaming gender in HTM programs

Evidence has shown that gender differences play a role in who is infected and affected by the three epidemics and that  women and girls continue to be disproportionately affected by HIV, TB and Malaria (HTM).

In sub-Saharan Africa gender inequality fuels the HIV epidemic and intensifies its impact. A worrying fact is that  Adolescent Girls and Young Women (aged 15 to 24 years) are three times more likely to acquire HIV than adolescent boys and young men of the same age group and AIDS related causes are a leading cause of death among adolescent girls and women aged 15-49 years[1].

With regards to TB, due to the co-epidemic of HIV and TB and because rates of HIV are higher in women than in men in this region, more TB cases among women have been reported recently (especially in those aged 15–24)[2].

In the case of Malaria vulnerability to malaria and access to treatment is often different for women and men, and is influenced by gender roles and issues. Women – in particular pregnant women – are at the greatest risk of contracting and dying of malaria in both high- and low-malaria endemic areas. Inequitable access to health care both intensifies a woman’s vulnerability to malaria and affects her ability to access prevention and treatment services appropriately.

Global Fund reports have flagged that Gender mainstreaming in HTM programs has not been optimal and is not improving over time. Specifically the  2020-2022 Global Fund Technical Review Panel (TRP) Observations Report noted that funding  ‘’’requests were weakest at addressing gender equality and human rights, with only 55% addressing gender-related barriers  to services and 62% focusing on human rights’’. This session will therefore create a platform for ESA/WCA constituencies to exchange views on gender mainstreaming in HTM programs.

Oct 14, 202212:18
Ep 2: Café virtuel sur le VIH pédiatrique

Ep 2: Café virtuel sur le VIH pédiatrique

L'Afrique de l'Ouest et du Centre compte 6,1 millions de personnes vivant avec le VIH. Comparé à l'Afrique de l'Est et australe, les pays d'Afrique de l'Ouest et du Centre ont un faible taux de prévalence du VIH. Cependant, les pays de la région ont enregistré, en moyenne, une réduction plus lente des infections par le VIH que les autres pays du continent et la prévalence du VIH chez les femmes est nettement plus élevée que chez les hommes. En 2020, 73 % des personnes vivant avec le VIH ont bénéficié de l'accès au dépistage et au traitement, contre 38 % en 2015, mais ce résultat reste inférieur à l'objectif de 81 % fixé pour 2020. La région compte le plus grand nombre de femmes enceintes séropositives au monde toujours en attente d'un traitement, et seuls 24 % des enfants vivant avec le VIH avaient atteint une suppression de la charge virale.1 La couverture de la région en matière de thérapie antirétrovirale vitale chez les enfants vivant avec le VIH est la plus faible au monde, car de nombreux pays n'ont qu'une capacité limitée à réaliser les tests nécessaires au diagnostic précoce du VIH chez les nourrissons.

En 2016, pour accélérer les efforts visant à mettre fin au sida parallèlement à l'initiative Start Free, Stay Free, AIDS Free, l'ONUSIDA et ses partenaires avaient lancé un "plan de rattrapage" pour aider les pays de la région de l'Afrique de l'Ouest et du Centre à faire tripler le taux d'utilisation de la thérapie antirétrovirale d'ici 2020. Un certain nombre de pays de cette région ont mis en oeuvre divers éléments de leur plan de rattrapage.

Récemment, le sommet de Dakar, qui s'est tenu du 31 octobre au 1er novembre 2021, a débouché sur un appel à réinventer la réponse à la pandémie de VIH en Afrique de l'Ouest et du Centre. Cet appel traduisait l'engagement des dirigeants de la région à se rapprocher de l'objectif mondial de 2025, notamment: 95 % des personnes connaissent leur statut sérologique VIH, 95 % des personnes connaissant leur statut sérologique ont accès à un traitement et 95 % des personnes sous traitement ont une charge virale indétectablee (objectifs 95-95-95). Malgré les progrès et le fort engagement politique en faveur de la lutte contre le VIH pédiatrique, la couverture de la thérapie antirétrovirale chez les enfants en Afrique de l'Ouest et du Centre reste faible. Trop peu d'enfants sont diagnostiqués dans la région, avec seulement 27 % des nourrissons exposés au VIH qui ont subi un test de dépistage de l'infection à VIH dans les huit semaines suivant leur naissance en 2018.

La session de café virtuel sur le VIH pédiatrique qui sera organisée dans le cadre de la journée de l'enfant africain constitue donc une occasion de procéder à un suivi des initiatives et des engagements freinant la réalisation des objectifs 95-95-95 et l'élimination du SIDA chez les enfants. 

Objectifs La session de café virtuel sur le SIDA pédiatrique vise à: 

• Relancer les discussions sur les actions mises en oeuvre, notamment l'allocation des ressources dans les pays pour lutter contre le VIH pédiatrique. 

• Partager les meilleures pratiques, notamment en matière de diagnostic précoce chez le nourrisson et de traitement du VIH pédiatrique. 

• Identifier les goulots d'étranglement qui empêchent la réalisation de l'objectif 95-95-95. 

• Identifier les politiques qui pourraient être mises en avant au sein du Fonds mondial et d'autres forums mondiaux sur les politiques de santé.

Jun 17, 202201:09:55
Ep 1 : Celebrating World Tb Day

Ep 1 : Celebrating World Tb Day

In 2020, approximately 2 460 000 TB profile (shinyapps.io) were diagnosed with TB in the the WHO African region. Data from the WHO global lists of high burden countries for tuberculosis (TB), included in the TB/HIV and multidrug/rifampicin-resistant TB (MDR/RR-TB), 2021–2025 report showcases that 17 of the 30 high TB burden countries are in Africa and 14 out of 20 countries with high TB/HIV co-infection are in Africa.

The COVID-19 pandemic which exacerbated the situation has reversed years of global progress in tackling tuberculosis and for the first time in over a decade, TB deaths have increased, according to the World Health Organization’s 2021 Global TB report. The increase in the number of TB deaths occurred mainly in the 30 countries with the highest burden of TB. Challenges include disruption in access to TB services and a reduction in resources. In many countries, human, financial and other resources have been reallocated from tackling TB to the COVID-19 response, limiting the availability of essential services. In addition, People have struggled to seek care in the context of lockdowns. It has also been troubling to note that , the number of people treated for the worst cases of drug-resistant TB strains declined by 37%.

In terms of TB financing, the 2021 Global TB report also notes a fall in global spending on TB diagnostic, treatment and prevention services, from US$ 5.8 billion to US$ 5.3 billion, which is less than half of the global target for fully funding the TB response of US$ 13 billion annually by 2022.  Meanwhile, although there is progress in the development of new TB diagnostics, drugs and vaccines, this is constrained by the overall level of R&D investment,  which at US$ 0.9 billion in 2019 falls far short of the global target of US$ 2 billion per year.  Concerning domestic funding for TB In the WHO Afro region, as shown in the below matrix only 22% of the national budget is allocated to TB with a concerning funding gap of 44% .

Objectives

Cognizant of the current TB performance landscape, the 2022 World TB day (which theme is : “ Invest to End TB. Save Lives” ) presents an opportunity to reflect on the prevailing challenges and opportunities with respect to TB in the continent in order to get performance back on track . Specifically, the session aims :

· To share knowledge on the current trends, challenges and identify ways forward with regards to TB in the continent

· To identify key policy priorities that Africa needs to advance  in light of the new Global Fund Strategy (2023-2028)

Mar 25, 202259:16