Yaané ? Aux confins des identités
By Agenda Culturel
En 2021, Ella Morand et Leslie Saliba ont créé et hosté la première série intitulée "Yaané ? Précise ta pensée", le podcast qui va à la rencontre des jeunes artistes au Liban.
En 2022, Sarah Younan crée la seconde série quant à elle intitulée "Yaané ? Aux confins des identités" : cinq fragments de vie, cinq voix s’élèvent et nous entraînent aux confins des identités, là où se dévoile et se tisse le Liban de chaque Libanais.
Yaané ? Aux confins des identitésMay 23, 2022
#4 - Sur les voies de l'émancipation
Fort de ses pluralités, le Liban arrive difficilement à surmonter les différences sur lesquelles il repose pourtant. En 2019, la révolution ou thawra s’était érigée en trait d’union entre les citoyens de tous les horizons. Mais les nombreuses épreuves et la quasi-faillite que le pays subit depuis ont ralenti le mouvement.
Le Liban s’est à nouveau divisé pour mal régner. Pour rompre le mauvais sort, une majorité de Libanais, arrimés comme souvent à leur espoir, misait gros sur les élections législatives. Ces dernières s’étant tenues, elles ouvrent les portes d’un changement et l’espoir d’un nouvel élan sociétal. En cela, il est plus que jamais nécessaire d’ausculter sous toutes ses coutures la nation libanaise et comprendre pourquoi il semble si difficile pour elle de faire société.
Cette semaine, l'Agenda Culturel tend son micro à Sara Thebian, étudiante en droit à l’Université St Joseph de Beyrouth. Son Liban a elle n’est certainement pas le même que celui de ses camarades de fac. Originaire du Chouf, cette jeune druze de 21 ans n’a pas eu besoin de quitter le pays pour ne plus se sentir chez elle. En posant le pied à Beyrouth, c'est un tout autre monde qui s’ouvrait à elle, avec la drôle sensation d’être étrangère dans son propre pays.
#3 - La révolution des consciences
Fort de ses pluralités, le Liban arrive difficilement à surmonter les différences sur lesquelles il repose pourtant. En 2019, la révolution ou thawra s’était érigée en trait d’union entre les citoyens de tous les horizons. Mais les nombreuses épreuves et la quasi-faillite que le pays subit depuis ont ralenti le mouvement.
Le Liban s’est à nouveau divisé pour mal régner. Pour rompre le mauvais sort, une majorité de Libanais, arrimés comme souvent à leur espoir, misait gros sur les élections législatives. Ces dernières s’étant tenues, elles ouvrent les portes d’un changement et l’espoir d’un nouvel élan sociétal. En cela, il est plus que jamais nécessaire d’ausculter sous toutes ses coutures la nation libanaise et comprendre pourquoi il semble si difficile pour elle de faire société.
Cette semaine, l'Agenda Culturel tend son micro à Suzanne Abdul-Reda, professeur et chercheuse en science de l’éducation à l’Université publique de la Pédagogie de Beyrouth. Issue d’une famille bi-confessionnelle, chiite et chrétienne, elle a tout de suite su s’affranchir des diktats politico-religieux et se forger un esprit libre et indépendant. La révolution fut un véritable moment de grâce où les barrières sont devenues des ponts et où pour une fois “l’espace public est devenu nôtre”. C’est dans cette action sociale qu’elle puise son énergie pour fonder une société libanaise égalitaire et horizontale.
#2 - Dis-moi comment tu parles, je te dirai qui tu es
Cette semaine, l'Agenda Culturel tend son micro à Amin Jules Iskandar, architecte et président de l’association Tur Levnon qui promeut la langue syriaque. Pour lui nul doute, en oubliant notre langue originelle, nous avons abandonné notre identité. “Quand un peuple n’ose plus défendre sa langue, il est mûr pour l’esclavage”, Rémy de Gourmont.
À la fois fort de ses pluralités, le Liban ne semble pas arriver à surmonter les différences sur lesquelles il repose pourtant. En 2019, la révolution ou thawra s’était érigée un bref instant en trait d’union entre les citoyens de tout horizon. Mais le naturel est revenu au galop et avec lui les dissensions. Chacun est retourné dans son carcan familier, protégé de l'altérité. Le Liban s’est à nouveau divisé pour mal régner. À l’approche des élections législatives de mai, il est plus que jamais nécessaire d’ausculter sous toutes ses coutures la nation libanaise et comprendre pourquoi il est si difficile pour elle de faire société.
#1 - Les tabous forgent l'identité
Cette semaine, l'Agenda Culturel tend son micro à Christelle Younes, cofondatrice de la boîte de production Bee On Set productions et productrice exécutive du long métrage Aa Amal Tiji de George Barabi. Sa participation au film a déclenché pour la trentenaire une prise de conscience inédite qui a profondément et irrémédiablement transformé sa vision d'elle-même et de la société libanaise. Un vent de liberté qu’elle veut répandre sur toute la société libanaise.
À la fois fort de ses pluralités, le Liban ne semble pas arriver à surmonter les différences sur lesquelles il repose pourtant. En 2019, la révolution ou thawra s’était érigée un bref instant en trait d’union entre les citoyens de tout horizon. Mais le naturel est revenu au galop et avec lui les dissensions. Chacun est retourné dans son carcan familier, protégé de l'altérité. Le Liban s’est à nouveau divisé pour mal régner. C'est pourquoi, à l’approche des élections législatives de mai, il est plus que jamais nécessaire d’ausculter sous toutes ses coutures la nation libanaise et comprendre pourquoi il est si difficile pour elle de faire société.
#7 - John Achkar, humoriste
On a bien rigolé cette semaine en compagnie de John Achkar, humoriste et entrepreneur. Il revient sur ses premières scènes, ses premiers flops, ses meilleurs sketchs mais également sur son processus de création et ses projets parallèles à la scène.
#6 - Aurélien Zouki, co-fondateur du Collectif Kahraba
#5 - Florient Zwein, photographe
Installé à Beyrouth depuis août 2020, Florient, jeune photographe franco-libanais, dévoile les dessous de la thawra grâce à ses clichés intenses et frappants.
En pleine préparation de son premier livre photo, il revient avec nous sur ses nombreux voyages et ses différents projets au Liban.
#4 - SS.HH.A.N.A, chanteuse
À l’occasion de la sortie de son titre 'Deeper Me’, la pétillante SS.HH.A.N.A nous plonge dans son univers artistique. Elle concocte avec son label son tout premier album qui devrait sortir cet été… stay tuned !
#3 - D'Joseph, DJ
D’Joseph, DJ résident de Frozen Cherry, nous ouvre les portes de son studio de musique et revient sur son parcours au cœur de la nightlife libanaise et internationale : des petites soirées entre amis aux platines du Biel et de bars parisiens.
#2 - Aline Deschamps, photographe
À travers son objectif, Aline Deschamps, jeune photographe française basée à Beyrouth, pose un regard nouveau sur le Liban. Entre les chantiers de reconstruction de Karantina et les employées de maison du Sierra Leone, Aline dépeint le pays avec bienveillance et authenticité.
#1 - EpS, graffeur
À l'origine de la fresque "Hope" à Downtown et des milliers de singes qui peuplent les murs de Beyrouth, le graffeur EpS nous dévoile les coulisses de son métier.