Agroécologie Voyageuse

Le GAEC des Co’Pains est situé dans la plaine des Vosges et souhaite transmettre la ferme pour rebondir sur de nouveaux projets. Ils cultivent en biodynamie, transforment l’intégralité de leurs céréales en farine, dont une partie sert à la fabrication de pain au levain commercialisé dans un rayon de 40 kms autour de la ferme. Ils élèvent aussi 450 poules pondeuses.

----------------------

Mickaël Denis a été informaticien avant d'entamer une bifurcation professionnelle pour devenir directeur de France Nature Environnement Ile-de-France. Il est parti 1 mois et demi filmer les paroles de paysan·nes à travers la France.
Le film qu'il a réalisé est une pépite d'ancrage et d'émotions qui, nous l'espérons, ébranlera les coeurs des mangeur·euses et décideur·euses.

~~~~~~ Pour aller plus loin ~~~~~~

Comme promis, chacun des épisodes de cette saison 5 sont connectés entre eux, racontant une histoire.

Dans l’épisode précédent, vous entendiez Noé qui produit du raisin de table à 1 heure en voiture du Domaine de Lorient. En août 2024, juste avant de découvrir les vignes de Noé, j’avais arpenté celles de Laure et Dimitri, qui ont créé depuis 2014 leur ferme vigneronne sur les hauteurs de Saint Peray en Ardèche.

Face au changement climatique et à l’érosion de la biodiversité et des sols, le couple a mis en place les couverts végétaux, l’agroforesterie, l’hospitalité active paysanne à travers des dizaines de nichoirs et de nombreuses mares, des ouvrages castor, etc. Ils ont aussi compris qu’il était important de savoir élever des animaux pour élever un bon vin.... et s'élever tout court !

Je remercie du fond du coeur Victor, Lina, Anthony, Rabah, Alice, Marie-France, Blandine, Camille, Dominique et Elias, vos dons ont permis à cet épisode d’exister !

Voici les sujets abordés dans cet épisode :

🦇 Relation aux animaux d’élevage

🦇 Visite audio à vol d’oiseau de la ferme

🦇 Modèle économique

🦇 Productions et évolution des productions et activités de la ferme

🦇 Définition et pratiques de l’agroécologie dans la ferme

🦇 Comment le réensauvagement a transformé la relation à la ferme

🦇 Evolution de la biodiversité sur la ferme

🦇 Projection à 10 ans …. difficile

🦇 Créer une ferme qui permette de partir en vacances

🦇 Formation et expérience professionnelle avant l’installation

🦇 Conseils pour ceux et celles qui veulent s’installer

~~~~~~ Pour aller plus loin ~~~~~~

Dans la première partie de ce reportage, nous avons cheminé dans la ferme de Noé Guiraud, installé comme producteur de raisin depuis 3 ans dans la Drôme, avec ses collègues et amis Assaf et Pauline.

Mais le premier métier de Noé, c’est chercheur en économie. En parallèle de ses projets de recherche, il oeuvre au sein des Greniers d’Abondance, une association qui s’est fait connaître car sa mission est de diffuser largement les enjeux de la résilience alimentaire, ainsi que des outils pour oeuvrer dans ce sens.

Voici les questions qui rythment notre échange :

🍇 Comment tu te sens aujourd’hui sur ton terrain?

🍇 Comment tu as été amené à oeuvrer au sein des Greniers d’Abondance?

🍇 Est-ce que ta posture a changé du fait de pratiquer l’agriculture au quotidien?

🍇 Qui sont les humains à l’origine des Greniers d’Abondance? Comment est née l’asso?

🍇 Quelles sont les missions de l’asso et quels outils a t’elle produit?

🍇 Si je suis élu, comment je vais pouvoir utiliser les outils proposés par les Greniers d’Abondance pour pouvoir évoluer?

🍇 Quel lien fais-tu entre agroécologie et résilience alimentaire?

🍇 As-tu un conseil à donner, un partage d’expérience, sur comment accueillir les émotions liées à l’état du monde et de notre système alimentaire?

~~~~~~ Pour aller plus loin ~~~~~~

Je réalise ce reportage en août 2024, à l’aube du début de la récolte de raisin pour Noé.

Noé Guiraud est devenu il y a 3 ans producteur de raisin à Cobonne dans la Drôme. En parallèle, il est chercheur indépendant à mi-temps, en tant que géographe et économiste. Après une thèse sur les questions de relocalisation agricole et alimentaire en région PACA, il a mis ses compétences de chercheur au service du défi de la résilience alimentaire.

Dans cette première partie, on se plonge dans les premières années d’installation de Noé et ses 2 compères Assaf et Pauline, leurs compromis, les creusages de tête pour s’installer avec un modèle qui ne rentre pas dans les cases, leurs joies, leurs choix, et évidemment, comment le trio applique l’agroécologie à leur petite production de raisin.

Dans la deuxième partie, Noé expliquera son engagement pour la résilience alimentaire au sein de l’association les Greniers d’Abondance, et comment devenir paysan a permis de changer sa posture de chercheur, pour le meilleur.

Je m’appelle Opaline et le podcast Agroécologie Voyageuse est mon outil pour donner la parole à celles et ceux qui ont choisi de régénérer un petit bout de cette magnifique planète qui a tant besoin d’être aimée. Il y a autant de manières de faire de l’agroécologie que de paysans et paysannes sur terre.

~~~~~~ Pour aller plus loin ~~~~~~

Les 7 et 8 septembre 2024 ont eu lieu les Rencontres Nationales Paysans de Nature en Ille-et-Vilaine. Le projet Paysans de Nature, c'est de faire de l’installation un outil de préservation du Vivant en s’appuyant sur les politiques agricoles et environnementales existantes, avec une gouvernance territoriale et en lien avec les habitantes et habitants des territoires.

Comment les paysan.nes qui prennent soin du Vivant font-ils pour générer un revenu, dans un monde où très peu de fermes peuvent se rémunèrent dignement avec leurs produits? Antoine, Jean-François et Frédéric ont choisi de partager la manière dont ils ont construit le modèle économique de leur ferme.

L’enregistrement a été réalisé dans une yourte. Nous étions une quarantaine, avec quelques enfants, que vous entendrez.

Cet épisode est soutenu par l'association Paysans de Nature.

~~~~~~ Pour aller plus loin ~~~~~~

A l'occasion de la sortie du livre "La Vie en Syntropie" aux éditions Terre Vivante, découvrez quelques extraits du live Youtube avec Ernst Götsch et les auteurs Dayana Andrade et Felipe Pasini, organisé par Le Jardin d'Emerveille et Terre Vivante.

Je vous embarque, durant 3 épisodes, dans un écosystème bien particulier, qui structure nos paysages : celui de l’élevage herbager. Jérôme, de la ferme d’Olivet, Amande, de la Ferme des Trognes et Louis, du GAEC Ty Menez, ont choisi de témoigner de leur expérience pour diffuser les vertus de l’élevage herbager, aussi bien sur la régénération des écosystèmes et la santé des humains, le bien-être animal, la vie dans les campagnes et la capacité nourricière de ces fermes, la qualité du travail, et bien sûr, l’installation des futur·es paysan·nes.

Ils et elles ont fait le choix de remettre les bovins dans leur écosystème naturel : la prairie. Faire manger de l’herbe à des vaches, produire du lait et de la viande, cela coule de source. Pourtant aujourd’hui les éleveurs et éleveuses doivent souvent lutter pour que ce modèle persiste et se déploie, face aux modèles de production intensifs. 

Dans cette troisième partie, nous découvrons avec Louis, éleveur de bovins allaitants, en quoi une ferme pratiquant l’élevage herbager offre un potentiel nourricier et permet de mieux rémunérer le travail des paysan·nes avec un meilleur impact carbone. Louis explique aussi comment ces fermes, si elles étaient mieux soutenues, pourraient se déployer et remettre de la vie dans les campagnes.

Ce podcast a été réalisé en partenariat avec le CIVAM Adage 35, une association d'éleveurs et éleveuses d’Ille-et-Vilaine, qui promeut et accompagne le développement de systèmes herbagers autonome, résilients et transmissibles par les échanges de savoirs entre pairs. L’Adage fait partie du réseau des CIVAM, associations présentes sur tout le territoire Français qui travaillent collectivement à la transition agroécologique et à l'alimentation locale et de qualité.

~~~~~~ Pour aller plus loin ~~~~~~

Je vous embarque, durant 3 épisodes, dans un écosystème bien particulier, qui structure nos paysages : celui de l’élevage herbager. Jérôme, de la ferme d’Olivet, Amande, de la Ferme des Trognes et Louis, du GAEC Ty Menez, ont choisi de témoigner de leur expérience pour diffuser les vertus de l’élevage herbager, aussi bien sur la régénération des écosystèmes et la santé des humains, le bien-être animal, la vie dans les campagnes et la capacité nourricière de ces fermes, la qualité du travail, et bien sûr, l’installation des futur·es paysan·nes.

Ils et elles ont fait le choix de remettre les bovins dans leur écosystème naturel : la prairie. Faire manger de l’herbe à des vaches, produire du lait et de la viande, cela coule de source. Pourtant aujourd’hui les éleveurs et éleveuses doivent souvent lutter pour que ce modèle persiste et se déploie, face aux modèles de production intensifs. 

Amande est installée depuis 2022 à la Ferme des Trognes en élevage bovin allaitant avec son conjoint Damien. Dans cette deuxième partie, elle témoigne de ce qui change dans la qualité et l’organisation du travail des éleveurs et des éleveuses, mais aussi au niveau du bien-être animal et de la consommation énergétique, lorsque l’on s’installe en élevage herbager par rapport à un système conventionnel qui n’est pas basé sur l’herbe.

Ce podcast a été réalisé en partenariat avec le CIVAM Adage 35, une association d'éleveurs et éleveuses d’Ille-et-Vilaine, qui promeut et accompagne le développement de systèmes herbagers autonome, résilients et transmissibles par les échanges de savoirs entre pairs. L’Adage fait partie du réseau des CIVAM, associations présentes sur tout le territoire Français qui travaillent collectivement à la transition agroécologique et à l'alimentation locale et de qualité.

~~~~~~ Pour aller plus loin ~~~~~~

Je vous embarque, durant 3 épisodes, dans un écosystème bien particulier, qui structure nos paysages : celui de l’élevage herbager. Jérôme, de la ferme d’Olivet, Amande, de la Ferme des Trognes et Louis, du GAEC Ty Menez, ont choisi de témoigner de leur expérience pour diffuser les vertus de l’élevage herbager, aussi bien sur la régénération des écosystèmes et la santé des humains, le bien-être animal, la vie dans les campagnes et la capacité nourricière de ces fermes, la qualité du travail, et bien sûr, l’installation des futur·es paysan·nes.

Ils et elles ont fait le choix de remettre les bovins dans leur écosystème naturel : la prairie. Faire manger de l’herbe à des vaches, produire du lait et de la viande, cela coule de source. Pourtant aujourd’hui les éleveurs et éleveuses doivent souvent lutter pour que ce modèle persiste et se déploie, face aux modèles de production intensifs. 

Dans cette première partie, Jérôme, éleveur de vaches laitières, explique qu’être paysan, c’est bien plus que produire de la nourriture. C’est avoir la possibilité de régénérer la biodiversité, et de ramener de la vie dans les villages. Élever des vaches à l’herbe, c’est aussi prendre moins de risques économiques pour qui souhaite s’installer.

Ce podcast a été réalisé en partenariat avec le CIVAM Adage 35, une association d'éleveurs et éleveuses d’Ille-et-Vilaine, qui promeut et accompagne le développement de systèmes herbagers autonome, résilients et transmissibles par les échanges de savoirs entre pairs. L’Adage fait partie du réseau des CIVAM, associations présentes sur tout le territoire Français qui travaillent collectivement à la transition agroécologique et à l'alimentation locale et de qualité.

~~~~~~ Pour aller plus loin ~~~~~~

Quand j’ai rencontré François en 2021, il venait tout juste d’acheter son terrain à Melrand, en Centre-Bretagne, et d’y semer un couvert végétal pour remettre de la vie dans le sol. J’avais beaucoup aimé ce qu’il m’avait dit à l’époque : « le potentiel de ce terrain va sortir de dormance ». Trois ans plus tard, je mesure la vitesse à laquelle son verger multi-étagé - totalement implanté en suivant les principes de la syntropie - s’est développé, en passant d’une parcelle de maïs tristounette, à une jeune agroforêt pleine de vie. Ce que l’on peut voir aujourd’hui - et ce n’est qu’un début très encourageant - est le fruit d’une expérience de vie qui lui a apporté une capacité d’observation et de compréhension du Vivant, et d’un travail passionné et discipliné. François a pour objectif de produire du fruit frais de mai à octobre: baie de mai, framboise, groseille, myrtille, cassis, goyavier du chili, prune, abricot, pêcher, kiwi, kaki, raisin, asiminier, pomme, poire, feijoa, orange, citron, clémentine… avec un goût et une qualité nutritionnelle qu’on peut imaginer explosive.

Pour mieux comprendre ce que François va vous raconter, qui est parfois un peu technique, je vous encourage à aller voir les photos de son projet. Je vous ai mis un lien dans les notes de l’épisode.

Voici les questions qui guident notre entretien :

🫐 Qu’est-ce qui te donne de l’énergie au quotidien?

🫐 Quel est le chemin qui t’a amené jusqu’ici ?

🫐 Quelle est ta définition de l’agroécologie ?

🫐 Peux-tu m’expliquer avec tes mots ce qu’est l’agriculture syntropique?

🫐 Peux-tu nous présenter les grandes zones de plantation?

🫐 Pourquoi avoir semé des couverts végétaux avant plantation?

🫐 Quel est ton modèle économique?

🫐 Comment ce projet t’a t'il transformé?

~~~~~~ Ressources pour approfondir ~~~~~~

En ce début d’automne pluvieux dans le pays d’Auge, situé dans l’Orne, j’ai eu la chance de découvrir le Domaine du Costil, en compagnie d’Eva Bouillard, animatrice de l’association. Eva m’a permis de rencontrer le lieu et ses habitants, humains et plus qu’humains.

Le Domaine Sauvage du Costil s’est donné pour missions de réensauvager 170 hectares, tout en permettant à l’humain de s’y épanouir également, à condition qu’il se fasse discret et qu’il soit au service de la régénération.

Dans cette série de 3 épisodes, vous allez découvrir le Costil avec 3 visions différentes.

J’ai choisi de terminer cette série sur le Domaine du Costil par le témoignage de Rodolphe Landemaine, boulanger, entrepreneur et visionnaire, passionné par les dynamiques de la faune sauvage. Rodolphe a une vision et il y croit très fort : et si les entrepreneurs à succès mettaient leur argent dans la création de centaines de domaines réensauvagés ?

Si vous hésitez encore à acheter quelques hectares dans un élan de préserver la terre, voici un exemple qui vous donnera peut être l’envie de passer le cap !

~~~~~~ Pour aller plus loin ~~~~~~

📚 Réensauvageons la France, plaidoyer pour une nature sauvage et libre, Gilbert Cochet et Stéphane Durand, 2018, éditions Acte Sud.

~~~~~~ Musiques ~~~~~~

🎵 Mose - Mamahey

~~~~~~~~~~

En ce début d’automne pluvieux dans le pays d’Auge, situé dans l’Orne, j’ai eu la chance de découvrir le Domaine du Costil, en compagnie d’Eva Bouillard, animatrice de l’association. Eva m’a permis de rencontrer le lieu et ses habitants, humains et plus qu’humains.

Le Domaine Sauvage du Costil s’est donné pour missions de réensauvager 170 hectares, tout en permettant à l’humain de s’y épanouir également, à condition qu’il se fasse discret et qu’il soit au service de la régénération.

Dans cette série de 3 épisodes, vous allez découvrir le Costil avec 3 visions différentes. Dans cette deuxième partie Guy et Sophie, ornithologues, partagent des anecdotes sur les oiseaux observés sur le domaine, et expliquent comment les populations évoluent dans le processus de réensauvagement.

Si vous hésitez encore à acheter quelques hectares dans un élan de préserver la terre, voici un exemple qui vous donnera peut être l’envie de passer le cap !

~~~~~~ Musiques ~~~~~~

🎵 Mose - Mamahey

~~~~~~~~~~

En ce début d’automne pluvieux dans le pays d’Auge, situé dans l’Orne, j’ai eu la chance de découvrir le Domaine du Costil, en compagnie d’Eva Bouillard, animatrice de l’association. Eva m’a permis de rencontrer le lieu et ses habitants, humains et plus qu’humains.

Le Domaine Sauvage du Costil s’est donné pour missions de réensauvager 170 hectares, tout en permettant à l’humain de s’y épanouir également, à condition qu’il se fasse discret et qu’il soit au service de la régénération.

Dans cette série de 3 épisodes, vous allez découvrir le Costil avec 3 visions différentes. Dans ce premier épisode, le point de vue du naturaliste Peter Stallegger et d’Eva, qui racontent comment, depuis 2019, l’association a enclenché le réensauvagement du domaine, accompagné d’inventaires de la faune, la flore et la fonge, de déploiement de pratiques agroécologiques, et d’évènements pour transmettre au plus grand nombre ce qu’il se passe ici. Dans le second épisode, le point de vue d’ornithologues, Guy et Sophie, sur l’évolution des populations d’oiseaux dans un processus de réensauvagement. Et dans le dernier épisode, le point de vue du fondateur du domaine du Costil Rodolphe Landemaine, boulanger, entrepreneur et visionnaire qui rêve que l’argent des entreprises à succès permette de faire naître des centaines de domaines réensauvagés. Si vous hésitez encore à acheter quelques hectares dans un élan de préserver la terre, voici un exemple qui vous donnera peut être l’envie de passer le cap !

~~~~~~ Musiques ~~~~~~

🎵 Mose - Mamahey

~~~~~~~~~~

Droits dans leurs bottes, c’est l’histoire de cinq jeunes paysans, éleveuses et éleveurs de vaches, de moutons, de chèvres, de poules et de cochons en plein air, passionnés par leur métier, engagés auprès de leurs animaux et soucieux de prendre soin de la terre qui les accueille. 

À leurs côtés, la chercheuse Jocelyne Porcher, inlassable défenseure du monde agricole, s’associe à leurs témoignages pour aiguiser notre compréhension sur les enjeux de l’élevage paysan. 

A l’heure où nous enregistrons cet épisode, il reste 13 jours pour soutenir le film. Je suis aujourd’hui avec Nathalie Lay, réalisatrice.

Qu’est-ce qu’une relation juste avec un animal d’élevage? Est-ce qu’un élevage « juste » est un élevage ou la chèvre « reçoit autant » que l’éleveur? Est-ce que la liberté pour l’animal c’est l’absence de contraintes?

J’ai choisi de vous partager une partie des échanges qui ont eu lieu lors des rencontres de Minemeur à ce sujet, en lien avec les épisodes 119, 120 et 121. Le format est brut, sans aucun montage.

~~~~~~~~~~

Quand on s’installe dans un mode d’élevage alternatif comme celui de Jean-Yves Ruelloux, comment communiquer ? Comment déployer un élevage alternatif dans un monde où il y a une manière de faire massive, dans un système économique qui l’entretient? Finalement, comment exister ?

Nous échangeons dans cet épisode de :

- la santé des chèvres et notamment leur système immunitaire et l'effet des vermifuges sur le microbiote

- la hiérarchie dans le troupeau, essentielle à comprendre pour avoir un troupeau calme.

- l’intervention de Maria Mélanie Chauveau, chercheuse ayant étudié les Bishnoï, éleveurs et végétariens en Inde.

- la posture que l’on peut adopter vis à vis des mangeurs et mangeuses quand on devient paysan.ne avec un système alternatif.

~~~~~~ Pour aller plus loin ~~~~~~

Bienvenue dans cette deuxième partie de mon reportage aux Rencontres de Minemeur, où des échanges très fertiles ont eu lieu entre éleveuses et éleveurs, porteurs, porteuses de projet et humains simplement curieux du Vivant comme moi, autour de la pratique de la lactation continue et plus largement de comment élever des chèvres dans le respect de la physiologie de l’animal, de l’éleveur, du Vivant, en limitant les souffrances et abattages inutiles.

Je pense que cet épisode va faire bouger des choses sur votre conception de l’élevage. On va parler de la gestion des tiques, de la puissance de la lactation humaine et des parallèles avec la lactation chez les ruminants, des cas de lactation sans mise bas, et surtout, de la place des mâles dans l’élevage : est-ce que c’est « naturel » de ne pas faire naître de petits ? Quand un petit mâle naît, peut on lui trouver une place dans le troupeau ? Je rappelle que dans la grande majorité des élevages caprins classiques, les chevreaux mâles sont abattus car ils sont très mal valorisés par la filière. C’est souvent pour cette raison que des éleveurs se tournent vers la lactation continue.

~~~~~~ Pour aller plus loin ~~~~~~

Le 17 mai a eu lieu une journée dédiée à l’agroécologie, initiée par Valentine De Ganay, une des propriétaires du Domaine de Courance où se tenait l’évènement, 2000 hectares d’un seul tenant de champs et de forêts en région parisienne, en cours de transition vers l’agroécologie. Si vous avez écouté l’épisode 105 sur EUfarms, réseau de fermes européennes pionnières en agroecologie, vous reconnaîtrez dans cet épisode 2 de ses fondatrices : Valentine, et Emilie Rousselou.

L’appel du 17 mai a été organisé dans un contexte de crise agricole intense. Un moment sociétal unique, où l’envie de retour à la terre est là, où nous savons que l’agriculture intensive abîme le Vivant, nous avons toutes les solutions pour faire mieux et pourtant il n’y a aucune volonté politique à soutenir massivement l’installation de jeunes paysans et paysannes pour compenser le mouvement massif de départs en retraite.

Voici donc quelques extraits des prises de parole des invités que Valentine - que vous entendrez en premier - a choisi pour porter leur message sur l’avenir de l’agriculture. Les vidéos complètes sont disponibles sur Youtube.

~~~~~~~~~~

La lactation continue répond à un besoin d’élever des animaux dans le plus grand respect de leur physiologie et en limitant l’abattage des chevreaux mâles, pratique inhérente aux élevages laitiers classiques. La pratique consiste à continuer de traire les chèvres et ainsi avoir du lait sans faire naître de nouveau petit. Cette pratique se déploie tout doucement en France, sur des fermes avec des petits troupeaux (15-30 animaux). La 3ème édition des Rencontres de Minemeur, qui ont eu lieu en mai chez Jean-Yves Ruelloux, chévrier enforesté pionnier de la lactation continue en centre Bretagne, a permis d’échanger sur la lactation continue et bien plus. Comment élever des ruminants dans le respect du Vivant, avec un modèle à petite échelle, et en vivre? Quelles conditions doivent être réunies pour que cela fonctionne?

Dans cette première partie, les éleveurs et éleveuses présentent leur système, nous abordons les spécificités de la lactation continue et ce que cela implique en termes d’alimentation des chèvres.

~~~~~~ Pour aller plus loin ~~~~~~

Dans les précédents épisodes, vous rencontriez Sylvain, paysan-écologue cultivant l’Arnica dans la petite région des Combrailles en Auvergne. Nous échangions sous le tilleul de 400 ans, un ancêtre qui a généré en Sylvain l’élan d’entamer une démarche pour classer le site. Nous visitions aussi la pépinière où naissent les arnica.

Dans cet épisode nous nous promenons dans les différents espaces de la ferme : les mares, les autres vieux ancêtres, les parcelles d’Arnica, les pelouses calcaires, les noisetiers recépés et rajeunis, autant de milieux qui contribuent à la richesse faunes tique et floristique de la ferme. Si vous avez envie de racheter des terres arborées pour les préserver de manière paysanne, l’expérience de Sylvain vous inspirera, c’est sûr !

J’ai découvert Sylvain et sa ferme, le Soleil des P’tits Bleus, parce que le tilleul dont il est le gardien a gagné en 2023 le prix du jury du concours Arbres Remarquables. La mise sous les projecteurs d’un ancêtre âgé selon les estimations, de 400 à 500 ans, a mis dans la lumière sa ferme, où il cultive depuis 2023 des petits soleils : l’arnica des Combrailles, région où Sylvain a choisi de poser ses valises avec sa famille. En devenant paysan après une carrière de 14 ans en tant qu’écologue au Conservatoire des Espaces Naturels, il ancre dans la matière ses convictions naturalistes.

~~~~~~ Musiques ~~~~~~

🎵 Mose - Mamahey

~~~~~~ Pour aller plus loin ~~~~~~

Dans le précédent épisode, j’enregistrais pour la première fois un podcast sous un tilleul de 400 ans. Peut-être l’avez vous senti? J’ai beaucoup de gratitude pour Sylvain, paysan-écologue dans la magnifique région des combrailles en Auvergne, de m’avoir ouvert les portes de ce site magnifique dont il est le gardien et où il cultive des petits soleils : l’arnica.

Dans cet épisode, nous nous rendons au commencement : la pépinière, le lieu où naît l’arnica. Sylvain partage ses choix techniques, pourquoi il a choisi de cultiver l’arnica dans ce petit coin d’Auvergne, les besoins de cette plante, ses déboires de débutant…dans l’épisode final, nous découvrons les multiples écosystèmes de ce site de 6 hectares.

J’ai découvert Sylvain et sa ferme, le Soleil des P’tits Bleus, parce que le tilleul dont il est le gardien a gagné en 2023 le prix du jury du concours Arbres Remarquables. La mise sous les projecteurs d’un ancêtre âgé selon les estimations, de 400 à 500 ans, a mis dans la lumière sa ferme, où il cultive depuis 2023 des petits soleils : l’arnica des Combrailles, région où Sylvain a choisi de poser ses valises avec sa famille. En devenant paysan après une carrière de 14 ans en tant qu’écologue au Conservatoire des Espaces Naturels, il ancre dans la matière ses convictions naturalistes.

~~~~~~ Musiques ~~~~~~

🎵 Mose - Mamahey

💦 Hirondelles rustiques

~~~~~~ Pour aller plus loin ~~~~~~

J’ai découvert Sylvain et sa ferme, le Soleil des P’tits Bleus, parce que le tilleul dont il est le gardien a gagné en 2023 le prix du jury du concours Arbres Remarquables. La mise sous les projecteurs d’un ancêtre âgé selon les estimations, de 400 à 500 ans, a mis dans la lumière sa ferme, où il cultive depuis 2023 des petits soleils : l’arnica des Combrailles, région où Sylvain a choisi de poser ses valises avec sa famille. En devenant paysan après une carrière de 14 ans en tant qu’écologue au Conservatoire des Espaces Naturels, il ancre dans la matière ses convictions naturalistes. Dans ce premier épisode, assis à l’abris des quelques gouttes de pluie au pied du vieux tilleul, Sylvain partage son parcours, ses choix, sa vie de paysan - paysan de Nature - ses projets pour ce lieu, son modèle économique, et bien d’autres choses. Dans les épisodes suivants, nous iront découvrir le lieu où les petits arnicas naissent, la pépinière, et nous irons visiter le tilleul et l’ensemble du site ainsi que la production d’arnica, nichée dans des espaces bocagers.

Pour cette dernière partie de cette série Réensauvager la Ferme, nous sortons justement de la ferme. Car le réensauvagement ne peut avoir lieu dans notre ferme si nous n’agissons pas à une autre échelle : celle du territoire qu’hydrate la rivière. Je vous propose d’écouter Baptiste Morizot et Brice Le Maire sur le terrain, sur la Véore, rivière choisie pour être régénérée en mimant les forces naturelles.

Cet épisode vous permettra de comprendre

💦 Les 3 symptômes de maladie de la rivière

💦 L'approche castor pour guérir la rivière

💦 Comment aborder les propriétaires des terrains où coulent les rivières pour démarrer ce genre de projet

💦 L'état d'esprit d'un chantier de régénération low tech de rivière

~~~~~~ Musiques ~~~~~~

🎵 Mose - Mamahey

💦 Le ruisseau réensauvagé de la ferme du Grand Laval

~~~~~~ Pour aller plus loin ~~~~~~

« On a besoin des naturalistes pour voir comment le monde vivant répond à ce que nous mettons en place sur les fermes » nous dit le philosophe Baptiste Morizot. Chaque week-end d’exploration du Vivant à la Ferme du Grand Laval est aussi l’occasion de donner la parole, lors de mini conférences, à celles et ceux qui nourrissent un nouveau récit de notre lien au vivant, et notamment, de ce que cela veut dire, être paysan. Les mots de Baptiste Morizot, captés lors des 3ème rencontres Réensauvager la Ferme, vous permettront de mettre en perspective le contenu des 4 épisodes précédents. Ne manquez pas l’épisode suivant, où nous allons sur le terrain, pour découvrir, en vrai, comment on fait pour se déguiser en castor.

~~~~~~ Musiques ~~~~~~

🎵 Mose - Mamahey

~~~~~~ Pour aller plus loin ~~~~~~

Pour ce 4ème mini épisode de la série Réensauvager La Ferme, on va parler des 3P au Verger : Papillons, Poules et Punaises. Une grande partie des explorations et visites se sont déroulées au verger, où la biodiversité sauvage et domestiquée (et tout ce qui se trouve entre les deux) se concentre. Dans la nuit de samedi à dimanche, je suis restée 1h30 autour d’un dispositif lumineux qui attire une grande diversité de lépidoptères et notamment les papillons de nuit… Certains passionnés y sont restés jusqu’à 2h du matin. Un naturaliste, Nicolas, a déterminé 169 espèces en une nuit à la ferme ! Devant les lumières hypnotisantes bleu, vertes et violettes, un viticulteur me raconte comment différencier les papillons de jour et papillons de nuit et Philippe Francoz, aussi appelé "Mr Papillon" nous donne quelques éléments sur le régime alimentaire des papillons. Samuel, que j’avais interviewé dans l’épisode 111, nous explique pourquoi les libellules courbent leur abdomen.

~~~~~~ Musiques ~~~~~~

🎵 Mose - Mamahey

🪺 Les orthoptères, poules, dindons, coq et l'eau du Grand Laval

~~~~~~ Pour aller plus loin ~~~~~~

On continue l’exploration du Vivant avec cette fois-ci un voyage au coeur de la bouse. Dans le précédent épisode, pendant les 3ème Rencontres Réensauvager la Ferme, on voyageait à travers les différents milieux aquatiques de la Ferme du Grand Laval. Vous le savez : tout comme l’eau, le caca est source de vie. J’ai choisi de partir avec Laurène Demange et Valentin Speckers ainsi que d’autres naturalistes et des non naturalistes très intéressés par le sujet, observer les coléoptères coprophages (dont font partie les bousiers) dans les bouses et crottes fraîches, et prélever des excréments pour réaliser un piège.

Avant l’arrivée du groupe, j'ai pu observer d’autres familles d’insectes avec Laurène, naturaliste ayant un projet d’installation agricole, salariée à la LPO et passionnée par une grande diversité d’animaux. Je m’excuse pour le vent : le journée était extrêmement chaude et venteuse et la prise de son en extérieur était un défi. En écoutant l’épisode sur votre téléphone, sans casque, cela sera plus agréable.

~~~~~~ Musiques ~~~~~~

🎵 Mose - Mamahey

🪺 Les oiseaux de la ferme du Grand Laval et d'ailleurs

~~~~~~ Pour aller plus loin ~~~~~~

Naturalistes et paysans, paysannes, ont un rapport intime au vivant et à la terre. Alors que l’un est partisan du “ne pas toucher”, pour l’autre, c’est la transformation du milieu qui est sa raison d’être. Lors du 3ème week-end Réensauvager la Ferme à la Ferme du Grand Laval en août, j’ai compris à quel point la rencontre de ces deux rapports au milieu pouvait être fertile, et permettre le retour de la vie dans une ferme… à en faire rougir les réserves naturelles.

Ce week-end était un peu plus naturaliste que paysan : l’idée était surtout de réaliser des inventaires de diverses espèces par des naturalistes professionnels, mais aussi amateurs, et des non naturalistes, comme moi, qui pouvaient tenter de faire quelques déterminations, mais surtout apprendre, apprendre, apprendre.

J’ai écrit un article sur ces rencontres, que vous pouvez lire sur mon blog Medium (voir ci-dessous), et je vous ai concocté une série de mini podcasts qui vous permettront de revivre un tout petit peu de ce week-end extrêmement riche et puissant… même si rien ne remplace l’expérience. Dans cette mini-série, on voyagera dans les mares et dans les bouses - bien fraîches s’il vous plaît - on parlera de guérison de la rivière, de poules un peu sauvages, de castor et des résultats des inventaires naturalistes 2024.

Dans cet épisode on va parler de l’eau, qui elle, occupe une certaine place… On a oublié qu’elle était beaucoup plus présente sur nos terres jusqu’à l’avènement de l’ère du drainage, où l’objectif était de cultiver, et donc de faire partir l’eau vers les grands fleuves le plus vite possible. Tout en la récupérant l’été quand on en a besoin. Une ferme qui se réensauvage va forcément dédier certaines surfaces, toute l’année ou à certains moments, à l’eau et toute la vie qui va avec. Vous allez entendre dans cet épisode Samuel Jolivet, naturaliste passionné par les insectes qui vivent dans l’eau, Sébastien Blache et Elsa Gärtner, paysans au Grand Laval.

Je vous propose de vous plonger et vous laisser hydrater par la découverte de la vie d’une mare avec Samuel Jolivet. La ferme du Grand Laval en a creusé en tout 17, et la biodiversité de libellules et d’autres insectes dont une partie du cycle s’effectue dans l’eau, a explosé depuis la création de la plupart des mares en 2023. On ne soupçonne pas à quel point les animaux, comme les oiseaux, profitent à leur tour de la présence de ces insectes.

~~~~~~ Musiques ~~~~~~

🎵 Mose - Mamahey

🪺 Le ruisseau de la ferme du Grand Laval

~~~~~~ Pour aller plus loin ~~~~~~

Naturalistes et paysans, paysannes, ont un rapport intime au vivant et à la terre. Alors que l’un est partisan du “ne pas toucher”, pour l’autre, c’est la transformation du milieu qui est sa raison d’être. Lors du 3ème week-end Réensauvager la Ferme à la Ferme du Grand Laval en août, j’ai compris à quel point la rencontre de ces deux rapports au milieu pouvait être fertile, et permettre le retour de la vie dans une ferme… à en faire rougir les réserves naturelles.

Ce week-end était un peu plus naturaliste que paysan : l’idée était surtout de réaliser des inventaires de diverses espèces par des naturalistes professionnels, mais aussi amateurs, et des non naturalistes, comme moi, qui pouvaient tenter de faire quelques déterminations, mais surtout apprendre, apprendre, apprendre.

J’ai écrit un article sur ces rencontres, que vous pouvez lire sur mon blog Medium (voir ci-dessous), et je vous ai concocté une série de mini podcasts qui vous permettront de revivre un tout petit peu de ce week-end extremement riche et puissant… même si rien ne remplace l’expérience. Dans cette mini-série, on voyagera dans les mares et dans les bouses - bien fraîches s’il vous plaît - on parlera de guérison de la rivière, de poules un peu sauvages, de castor et des résultats des inventaires naturalistes 2024. En arrivant sur la ferme, la première chose que j’ai vu, et on ne peut pas les rater, ce sont les mâts d’hospitalité. J’ai donc choisi de commencer par l’interview de Brice Le Maire, nichoiriste, cofondateur de Réensauvager la Ferme, qui nous explique ce que sont ces mâts installés un peu partout sur la ferme du Grand Laval.

~~~~~~ Musiques ~~~~~~

🎵 Mose - Mamahey

🪺 Les oiseaux de la ferme du Grand Laval et d'ailleurs

~~~~~~ Pour aller plus loin ~~~~~~

Dans l’épisode précédent, je vous invitais à rencontrer Ondine Filippi Codaccioni, paysanne herboriste en Gironde, dans son milieu naturel : son champ de 500 m2, où le sauvage a toute sa place. Dans cette deuxième partie, assises à l’ombre du figuier, nous discutons de sa reconversion - Ondine a un passé de chercheur-naturaliste, elle a réalisé une thèse sur l’impact des pratiques agricoles sur les oiseaux. Elle nous partage ce qui a fait germer sa passion pour la sagesse des plantes pour en arriver à créer son entreprise la Fleur aux Dents. Elle nous explique comment elle s'est formée et continue d'apprendre, des anecdotes parfumées sur les plantes, et la présentation de sa gamme où vous comprendrez que la transformation et la diversité de sa gamme est clé dans son modèle économique.

~~~~~~ Musiques ~~~~~~

🎵 Mose - Mamahey 🎵 Ancestral Elephants - Oubaitori

🪺 La cisticole des joncs

~~~~~~ Pour aller plus loin ~~~~~~

Ondine est une onde d’énergie, qui cultive, cueille en nature, et transforme les plantes aromatiques, médicinales et à parfum en Gironde, dans le petit village de Barie situé près de la Garonne. Si les plantes renferment toutes une médecine en soi, Ondine concentre leur magie dans des produits de soin.

Dans le premier épisode, Ondine nous présente son terrain de jeu de 500 m2, où le sauvage a toutes ses places parmi les plantes cultivées. Son expérience de naturaliste a aiguisé ses sens pour repérer les oiseaux qui ont élu domicile chez elle.

Mauve de Mauritanie, Calendula, Hibiscus, Citronnelle de Java Tea Tree, Patchouli, Rose de Damas, Lavande Officinale, Estragon de Russie… toutes les plantes ont des propriétés médicinales, nous dit Ondine.

Dans la deuxième partie (épisode 109), assises à l’ombre du figuier, nous discutons de sa reconversion - Ondine a un passé de chercheur naturaliste, elle a réalisé une thèse sur l’impact des pratiques agricoles sur les oiseaux. Elle nous partage ce qui a fait germer sa passion pour la sagesse des plantes pour en arriver à créer son entreprise la Fleur aux Dents.

~~~~~~ Musiques ~~~~~~

🎵 Mose - Mamahey 🎵 Ancestral Elephants - Mama Africa

~~~~~~ Pour aller plus loin ~~~~~~

J'ai découvert la ferme de Cagnolle à travers la vidéo des patates douces géantes sur la chaîne Youtube. Quand j’ai rencontré Benoît dans sa maison à la ferme de Cagnolle, je me suis dit, une nouvelle fois, qu’il y a la version Youtube de la personne, et la version « real life ». Je résumerai cet échange par le mot « humilité » autour d’un verre de kéfir maison, où l’on parle du cheminement d’un être humain à travers 14 ans de l’histoire de la ferme, de production de semences paysannes adaptées à la sécheresse, de l’appel à expérimenter autour du la capacité des fermes à capter massivement du carbone. Benoît est un paysan chercheur qui inspire des milliers de maraîchers et jardiniers en France. —> Comment tu te sens quand tu voies tout le chemin parcouru? —> Question Antisava : dans quels moments de la journée es tu le plus créatif ? —> Quel être Vivant es tu ? —> Que fais tu pour être présent à ce que tu fais ? —> C’est quoi pour toi l’agroécologie? —> Peux tu nous faire une visiter (imaginaire) en drone de la ferme ? —> Comment vois-tu ta place dans la ferme ? —> Quel lien as tu avec les arbres ? —> Pourquoi avoir démarré la production de semences? —> Comment en es tu arriver à expérimenter l’apport massive de matière organique sur la ferme ? —> Comment tu te sens quand on te dis que tu pourrais gagner 10000€ par an sur ta ferme grâce au carbone stocké ? —> Vas tu continuer à apporter énormément de matière sur tes parcelles? —> Que conseilles-tu à des jeunes qui souhaitent devenir paysan.ne.s ? —> Comment tu te sens quand tu transmet tes savoirs lors de formations à la ferme? —> As-tu une dernière chose à partager à nos auditeur.rice.s ? —> Qui as tu envie de remercier aujourd’hui ?

Episode enregistré en 2022.

Je réalise ce podcast au bord de la rivière, à une centaine de mètres de la ferme des Mawagits, où œuvrent Grégoire Servan et Guillaume Touzet sur 4 hectares environ (épisode enregistré en 2021, depuis, Antoine et Barth ont rejoint l'aventure !). Grégoire est l’une de mes plus grandes sources d’inspiration, par la manière dont il explique les relations entre les plantes, et par la manière dont ses voyages l’ont nourri. Il a vécu au Brésil pendant 2 ans et est « tombé » dans l’agriculture syntropique comme Obélix dans la potion magique. Il développe aujourd’hui cette technique en climat tempéré en étant maraîcher-agroforestier. Nous cheminons dans cette interview à travers ces questions: 

🌻 Est-ce que tu pourrais me dire quelle est ta source d’énergie ?

🌻 Qu’est-ce que tu ressens quand tu te promènes au milieu des arbres ? 

🌻 En agriculture syntropique on parle beaucoup d’abondance.  Est-ce qu’on peut dire aujourd’hui que ta ferme est abondante ? 

🌻 Comment créer de l’abondance dans une ferme et quels sont les indicateurs de l’abondance ? 

🌻 Tu plantes beaucoup d’arbres. Comment te projettes-tu dans la gestion du temps de travail d’ici quelques années ? 

🌻 Comment rationnaliser un système aussi diversifié et complexe que l’agriculture syntropique ?

🌻 Est-ce que tu as ton mot à dire sur la manière dont former les futurs paysans ? 

🌻 Les voyages ne te manquent pas ?

- - - - - - - - - - -

Gaëlle Bonnieux a fondé, avec Claire Diquet,  la ferme des Gonnegirls en Normandie. Une ferme où on produit légumes et oeufs en agriculture régénératrice. Cet interview nous emmène dans l’histoire de l’installation, depuis les valeurs fortes qui assurent la résilience d’une ferme agroécologique, aux défis de la construction d’un poulailler mobile ! 

🐝 Quel est le ressenti en regardant le chemin parcouru depuis l’installation agricole ?

🐝 Quelles sont les valeurs qui vont ont permis d’avancer ? 

🐝 Pourquoi avoir inclus des animaux dans un projet maraîcher à la base ? 

🐝 C’est quoi une ferme en agriculture régénératrice pour toi ? 

🐝 Quand tu te réveilles le matin, comment tu te sens ? 

🐝 Quelles ont été les étapes, défis, apprentissages de la mise en place du poulailler mobile ?

🐝 Quelles sont les 3 postures à adopter quand on apprend par l’expérience dans une ferme ? 

🐝 Quel conseil souhaites-tu donner aux personnes qui souhaitent s’installer ? 

Anaëlle Thery expérimente l’agroforesterie syntropique pour les maraîchers et pour les particuliers qui souhaitent créer leur potager résilient, leur espace nourricier, en invitant les participant.e.s de ses formations à retrouver un processus de pensée et une posture intérieure juste et bénéfique pour le Vivant. L’abondance et la résilience personnelle, alimentaire et sociétale qui en découle se répercute à tous les niveaux. Voici les questions qui guident notre échange :  —> Si tu étais un animal lequel serais-tu et pourquoi ?  —> Peux-tu nous faire une visite audio de ta pépinière et de tes expérimentations en agriculture syntropique ?  —> As-tu observé un changement en toi, en parallèle du changement de tes sols ?  —> Pourquoi t’es tu mise à faire des formations?  —> Quelles sont les autres expérimentations en cours dans ta pépinière ?  —> Comment tu te sens quand tu voies les changements climatiques en cours et à venir et l’impact qu’ils ont ?  —> Quel parallèle fais-tu entre l’organisation d’une forêt et nos cheminements Humains ?  —> La perturbation est une fonction clé dans le Vivant. Comment bien vivre ces perturbations aux champs et dans nos vies ?  —> Quel est le triptyque que tu mets en place sur ton terrain pour répondre à ta philosophie ?  —> A qui as-tu envie de dire merci ?  —> Quelle question souhaites-tu me poser ? 

Episode enregistré en 2022.

- - - - - - - - - 🌿 Vidéo : le potager Syntropique d’Anaëlle  🌿 Les formations d’Anaëlle : GAIA Formation et Joala - - - - - - - - -

En quoi une association qui sauve des poules est en lien à l’agroécologie? Prenez le temps d’y réfléchir un peu.

Nous sommes dans un monde où le paradigme économique amène les « éleveurs » à gérer un très grand nombre d’animaux. Cela leur impose de laisser de côté leur sensibilité. Les humains, eux, sont parfois si éloignés de la terre, de l’agriculture, qu’ils en oublient que leur tube de mayonnaise ou la part quiche qu’ils achètent à la boulangerie du coin est faite avec des oeufs produits par des poules qui ne voient jamais la lumière.

L’association Champs Libres aux Poules retisse des liens. Elle offre aux éleveurs qui gardent leurs poules seulement 1 an (car ensuite elle ne sont plus rentables) la possibilité de leur donner une seconde vie… Ces poules iront chez des gens, dans des familles, où elles pourront à la fois vivre en extérieur et tisser des liens avec des humains qui en ont souvent bien besoin. Permettant par exemple à des enfants de créer un lien avec un animal d’élevage, et d’intégrer cette dimension du LIEN dans ses choix alimentaires et plus globalement, choix de vie, quand il grandira.

Près de 78 000 poules, et même quelques oies, ont été sauvées de l’abattoir par les bénévoles de Champs Libres aux Poules à l’heure où je publie cet épisode.

Je vous laisse en compagnie d’Heidi, pétillante créatrice de l’association Champs Libres Aux poules, qui vit avec ces dinosaures au quotidien. On ne les entendra pas, car nous avons enregistré cet échange à distance.

J’espère que cet épisode vous donnera envie de vérifier d’où viennent les oeufs de vos produits transformés et boycotter ces produits, à en parler autour de vous, et peut-être, plutôt que d’acheter de belles poules jeunes, offrir une vraie vie à des poules sauvées de l’abattoir et qui ont besoin de se retaper ? Belle écoute ! (cot cot cot)

Voici les questions qui guident notre échange :

🐓 Comment te décris-tu en tant qu’être humain?

🐓 Comment est né Champs Libres aux Poules ?

🐓 Quel est ton lien avec l’animal poule?

🐓 Qu’est-ce qu’on ne dit pas sur la vie des poules dans les différents types « d’élevage » ?

🐓 Selon toi quel changement dans le monde est généré par le fait de permettre des adoptions de poules dans des « élevages » industriels?

🐓 Est-ce que Champs Libres Aux Poules a aussi un impact sur chez les exploitants qui font appel à vous pour récupérer leurs poules?

🐓 Combien de personnes sont impliquées dans l’association?

🐓 Tu mets beaucoup de temps et d’énergie dans le projet. Où trouves-tu cette énergie?

🐓 Peux-tu me raconter quelques anecdotes d’adoptions?

🐓 Comment peut-on s’impliquer à vos côtés ?

🐓 Comment est organisé logistiquement le fait de faire adopter 3000 poules à potentiellement 300 familles?

~~~~~~ Pour aller plus loin ~~~~~~

J’ai eu la joie de faire la rencontre de Perrine Bulgheroni, que l’on ne présente plus dans le monde de l’agroécologie. Perrine a été juriste internationale, a co-fondé la ferme du Bec Hellouin. Elle a été agricultrice pendant 18 ans et se consacre aujourd’hui à l’accompagnement de porteurs de projets agricole, elle est aussi conférencière, auteure et formatrice… Mais si j’ai eu la chance que nos chemins se croisent, c’est parce qu’elle fait partie des co-fondatrices d’EUfarms, un réseau de fermes agroécologiques en Europe auquel est consacré l’épisode 105.

Dans cet épisode-ci, Perrine nous parle de ce projet et également de son projet de coeur du moment : développer des « systèmes agraires solidaires », c’est à dire des fermes coopératives, productives, vivrières et écosystémiques, qui remettent l’agriculture au coeur du village et redonnent à la société sa résilience. Elle cherche aujourd’hui des terres pour démarrer un projet pilote.

Prenez une tisane, un café, ce qui vous fait du bien, et je vous laisse profiter ce moment avec une paysanne passionnée !

Voici les questions qui guident notre échange :

🍐 Quand as tu mis les mains dans la terre pour la dernière fois?

🍐 Peux-tu te présenter en tant qu’être humain? Qu’est-ce qui t’anime profondément au quotidien?

🍐 En ce moment à quels projets consacres-tu beaucoup d’énergie?

~~~~~~ Pour aller plus loin ~~~~~~

Matthias Faeh est arboriculteur, penseur, et depuis quelques temps, il accompagne le changement des individus et des entreprises. Dans le premier épisode, il nous partageait son regard sur la crise agricole et sociétale qui arrive à son paroxysme, et quelques conseils tirés de sa propre expérience, pour pouvoir garder notre alignement en cultivant notre santé mentale et physique, notre bon sens et notre lien au Vivant.

Deux ans et demi après mon premier épisode avec Matthias Faeh, je vous propose un reportage en 2 épisodes. Dans ce premier épisode, notre arboriculteur-penseur vous partage son regard sur une crise agricole et sociétale qui arrive à son paroxysme et en quoi cela est dû à une volonté de contrôle technocratique de quelques uns, et comment nous pouvons garder notre alignement en cultivant notre santé mentale et physique, notre bon sens et notre lien au Vivant.

Dans la deuxième partie, Matthias vous emmène dans une balade au Domaine de la Pêcherie, premier producteur de kiwi suisse. En tant qu’ingénieur, il doit y faire des choix dans un contexte complexe, à la fois au niveau au niveau climatique, économique, agronomique… bref sociétal.

~~~~~~ Musiques ~~~~~~

🎵 Mose, Mamahey

🪺 Les oiseaux de Saint-André-des-Eaux

~~~~~~ Pour aller plus loin ~~~~~~

📣 Nouvelle rubrique petites annonces agroécologiques !

✍️ Diffuser votre petite annonce auprès d’une communauté animée par le vivant et l’agroécologie : opaline@agroecologievoyageuse.com

- - - - - - - - - -

Dans l’épisode précédent, Jigmé vous emmenait dans un tour de son terrain, les différentes zones potagères, le poulailler, les multiples zones de plantation d’arbres fruitiers en succession naturelle, les grands arbres, les expérimentations à venir…

Dans cet épisode, on échange plus en profondeur sur le parcours de Jigmé de la vidéo humoristique sur Youtube à la cuisine puis à l’envie de cultiver sur un lieu. On parlera de ce qui l’anime, de comment il a peu à peu mis en place ses expérimentations potagères teintées de syntropie, ce qui rythme son quotidien. Enfin, on parle d’alignement intérieur, de valeurs, de comment choisir d’où vient l’argent qui nous finance, et même du bien et du mal. Cet épisode vous plaira si vous avez besoin d’entendre des histoires de transition de vie. Il vous fera, je pense, vous questionner sur ce qui vous anime véritablement à chaque moment de votre vie, pour vous autoriser au changement.

Cet échange authentique et simple m’a beaucoup inspiré sur mes choix de vie.

Vous entendrez que nos échanges sont un peu perturbés et j’ai décidé de laisser ces perturbations au montage… Perturbations qui m’inviteront à mettre mon téléphone, qui me sert de bloc notes, en mode avion et pas juste en silencieux !!

~~~~~~ Musiques ~~~~~~

🎵 Mose, Mamahey

🪺 Les oiseaux de Nostang

~~~~~~ Pour aller plus loin ~~~~~~

Fin mai, j’ai pu me rendre chez Jigmé en Dordogne et découvrir son grand jardin. Il y a 2 ans, j’ai été impressionnée et intriguée par les photos de sa première année de potager que Jigmé partageait sur son compte Instagram. Qui était donc cet homme de 35 ans, suivi par plus de 700 000 personnes sur Instagram, qui posait, tablettes de chocolat et machette bien en vue, avec des tournesols géants et une récolte de légumes abondante?

De fil en aiguille, je comprend qu’il a fait une formation en agriculture syntropique avec mon amie Anaëlle Thery. Et je décide de le rencontrer. Lors de mes 2 visites, j’ai été extrêmement bien nourrie, avec les produits du jardin. Car Jigmé a un amour pour la cuisine, surtout quand elle est faite avec les produits issus de ses multiples expériences au jardin. Sur son lieu, il expérimente et collectionne des dizaines d’espèces végétales qu’il utilise ensuite pour la création culinaire.

C’est impossible de décrire en une phrase ce que fait Jigmé, car sa vie d’aujourd’hui pousse sur la biomasse taillée de ses vies précédentes. Il s’est fait connaître par ses vidéos humoristiques sur Youtube, puis ses vidéos de cuisine. Aujourd’hui, ce qui m’inspire énormément chez lui, c’est que cette communauté bâtie autour de l’humour et de la cuisine, a suivi sa transition de vie vers la campagne et la quête d’autonomie. Une aubaine pour transmettre, auprès d’une communauté souvent non initiée, des messages en lien avec l’agroécologie… sans en parler.

Dans cette première partie, on fait le tour du lieu de Jigmé: les différentes zones potagères avec différentes modalités d’enrichissement du sol - BRF, compost, couverts végétaux, pratique de la syntropie - le poulailler, les multiples zones de plantation d’arbres fruitiers en succession naturelle, les grands arbres, la truffière.

Dans le 2ème épisode, on échange plus en profondeur sur le parcours de Jigmé, son fonctionnement au quotidien, ce qui l’anime, ses choix de partenariat en tant qu’influenceur, les apprentissages de ses expérimentations jardinières.

J’ai conscience qu’une visite audio de jardin n’est pas très pratique. Aussi, vous pourrez découvrir quelques photos de son lieu dans un article dont vous trouverez le lien en description de l’épisode. Dernière chose : je suis désolée pour la débroussailleuse que le voisin a décidé de mettre en route ce jour là !

~~~~~~ Musiques ~~~~~~

🎵 Mose, Mamahey

🪺 Les oiseaux de Larmor-Plage

~~~~~~ Pour aller plus loin ~~~~~~

Dans cet épisode, vous allez pouvoir (ré)écouter tous les humains que j’ai rencontré depuis août dernier.

Pour la saison 4, j’ai prévu de publier environ 6 épisodes par saison : été, automne, hiver, printemps, et de m’imprégner pleinement de l’énergie saisonnière pour réaliser cet épisode.

1/3 des épisodes seront réalisés en Bretagne, mon territoire d’ancrage. Il se peut que je réalise quelques épisodes en Europe.

J’aimerai célébrer les 4 ans du podcast en réalisant des épisodes ouverts au public dans des fermes.

Ce podcast me passionne et j’aimerai développer un modèle économique basé sur les partenariats et vos dons.

J’aimerai, enfin, tester un numéro papier de ma lettre le MycéLien

Qui vais-je rencontrer pour cette saison 4?

Matthias Faeh, arboriculteur-penseur, gérant de la première ferme productrice de kiwi bio en Suisse

L’association Champ Libre aux Poules qui sauve les poules de gros élevages de l'abattage pour les redistribuer chez les particuliers et faire naître une passion pour l’élevage de ce petit dinosaure.

Jigmé, néopaysan, jardinier, cuisinier, influenceur, en Dordogne

J’ai rencontré les fondateurs d’EU Farms, un réseau de fermes pionnières en agroécologie en Europe

Ondine, paysanne herboriste en Gironde avec une énergie de dingue, elle a fondé sa ferme, La Fleur aux Dents.

Je vous ferai le compte rendu audio des rencontres de Minemeur autour de la pratique de la lactation continue, rencontres qui ont réuni des éleveurs ou futurs éleveurs et éleveuses de chèvres et autres ruminants qui souhaitent élever en respectant au mieux les cycles animaux.

Je continuerai la série « Le coeur dans l’étable » à la rencontre de femmes paysannes interviewées par Axelle Moser.

Je vais rencontrer la Happy Farm, un projet d’agriculture biologique au sein de la communauté de pratique de la pleine conscience, le village des pruniers.

En août, j’irai au Domaine de Lorient une ferme vigneronne qui se diversifie en co-produisant , avec une vie sauvage de plus en plus présente sur la ferme, du raisin et du vin, mais aussi de l’huile d’olive, des châtaignes, en co-élevant de nombreux animaux.

Je ferai un épisode sur Les Greniers d’Abondance, association qui vulgarise les questions de résilience alimentaire, avec Noé, administrateur de l’asso et producteur de raisin de table dans la Drôme.

~~~~~~~~~~