Les pieds dans demain

J’aime bien les dizaines, j’ai donc décidé d’aller un peu plus loin dans le côté personnel de ce projet puisque j’ai souhaité interviewer une personne très particulière : ma grand-mère. J’en profite pour dédier cet épisode à ma petite sœur adorée qui écoute religieusement chaque épisode et m’envoie un débrief aussi fouillé qu’argumenté. Je ne sais pas si j’arriverai à répondre à toutes ses remarques mais que son aide rigoureuse et précise me permet d’avancer plus vite et mieux. Merci la sœur !

Allez, je vous parle un peu plus du phénomène Maguy. C’est étonnant qu’il n’y ait pas encore eu une tornade qui porte son nom.

Ma grand-mère, sa philosophie, c'est un peu la sobriété heureuse chère à Pierre Rabhi. Avec ses doutes, ses craintes, ses envies, ses choix, ma grand-mère est fière du chemin parcouru et se dit très heureuse. Cet épisode me permet de marquer le coup et de la remercier pour ces heures de discussion hélas non enregistrées, synthétisées en un épisode. Le numéro 30. Déjà.

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2021 sera l’année de la reconnaissance. Je tiens donc à remercier chaleureusement Camille et Simon qui écoutent avec attention (et me le prouvent avec une très sympathique photo de leur tableau de bord à chaque fois 😉) Les Pieds dans Demain quand ils roulent voir leur famille. Je suis très touchée de savoir que la voix de mes invités et la mienne les accompagnent tout au long de la route. Je suis ravie de leur faire cette dédicace pour cet épisode pour les remercier de leur fidélité.

Ludovic est passionné de la vie, de Disney et de son métier. Il a une mission qu’il compte bien mener jusqu’à la fin de sa vie : la propreté de la planète avec son balai magique comme il le dit très poétiquement.

Vous vous souvenez quand, dans l’épisode 28, Amély parle des chemins de traverse pour arriver à ce qui nous fait vraiment vibrer sur cette planète ? et bien cela est parfaitement bien illustré par le parcours de Ludovic. Sa vocation, il l’a trouvée très jeune : dès 7-8 ans, il nettoyait autour de lui : il ramassait les papiers et les mégots en disant à sa mère qu’il savait que c’était dégoutant mais qu’il le faisait pour la planète. Il a travaillé pendant 6 ans et demi dans la santé afin d’aider les personnes en phase terminale de cancer. Rien que ça. Mais vous entendrez comme la propreté n’était jamais loin. Il a toujours gardé dans un coin de sa tête qu’il avait une autre mission sur cette Terre.

Il a longtemps cru que le métier d’éboueur était inaccessible. Puis, un ami lui a dit qu’il pouvait passer le concours pour devenir éboueur (où  7000 personnes postulent en région parisienne pour en prendre 300). Et son rêve a pu donc enfin se réaliser.

Vous aurez potentiellement la chance de le croiser dans le secteur des Halles ou… sur Tiktok où il fait des vidéos juste géniales pour montrer tous les bienfaits de son action pour notre chère Terre. Comme Ludovic le dit très bien « son métier ne fait que du bien » même si, hélas, peu en ont conscience. Mais Ludovic montre qu’il fait partie d’un projet plus grand que lui et qu’il apportera sa pierre à l’édifice sans rien attendre en retour. Notre discussion m’a permis de mieux comprendre son métier et à quel point, avant même de parler de recyclage, il était primordial de jeter à la poubelle !

Beaucoup de rires, beaucoup d’émotions dans cet épisode, bref, un épisode vivant comme je les adore.

Allez venez, on va mettre les pieds dans demain avec Ludovic.

Pour aller plus loin :

Ripeur : Le ripeur effectue la collecte des ordures ménagères en les chargeant dans la benne du camion.

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Nouvel épisode, nouvelle personnalité. Je suis ravie de vous présenter brièvement la vie d’Amély afin de mieux comprendre sa vision de demain.

Côté académique, Amély a fait des études de droit, a vécu un peu à Annecy et en Espagne pour mieux revenir dans sa ville de cœur, Paris.

Côté pro, Elle a travaillé pour des associations pour le droit des étrangers puis le droit des femmes. Parce qu’elle voulait avoir un impact plus important, Amély a fait le choix d’aller travailler dans des ministères, au parlement, puis au cœur du réacteur, au sénat. Amély est quelqu’un de très engagé mais toujours avec bienveillance et respect de l’autre. Il est donc passionnant de pouvoir échanger avec elle. Le droit des femmes, la culture et le mieux manger sont les 3 thèmes qui sont beaucoup revenus et qui m’ont encore bien donné envie de goûter au monde d’après.

Il y a un autre sujet qui m’a aussi bien marqué pendant notre conversation : l’art de se poser les bonnes questions plutôt que d’avoir les bonnes réponses. Cela fait écho à un article rédigé par Jean-Charles Kurdali  que je venais juste de lire : Savoir (se) poser les bonnes questions est plus important qu’avoir les bonnes réponses. Cependant, je considère que dans la vie pro et perso, savoir (se) poser de bonnes questions est un pouvoir incroyable qui permet de prendre des décisions difficiles, de voir des situations sous des angles très différents, de ne pas se cacher la vérité et bien plus. La qualité d’une vie dépend sans doute de la qualité de nos questions.

Allez, avant de répondre à cette question (bien posée évidemment) venez, on va mettre les pieds dans demain avec Amély !

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Matthieu a été journaliste en presse écrite pendant 20 ans.

En 2019, il a décidé de changer de métier pour se réinventer professionnellement. Pendant ses années en journalisme, sa mission consistait à aider le grand public à comprendre le monde de l’entreprise. Lors de sa reconversion, Matthieu a donc décidé de changer de prisme : aider désormais les entreprises à se faire mieux comprendre de leurs différents publics. Matthieu est très curieux et s’intéresse à de nombreux sujets : cinéma, littérature, entrepreneuriat, nouvelles technologies, gastronomie… vous comprendrez donc pourquoi nous avons abordé autant de thématiques.

Quand on parle de demain à Matthieu, il a une approche très claire : il ne se projette pas à 10 ans mais à 2h et demie maximum. Ce qui lui permet d’agir vite sur son présent pour aller chercher un meilleur futur. Un futur où l’économie est libérale, où les inégalités se réduisent tout en gardant à l’esprit d’être plus tourné vers un développement plus durable à plein de niveaux. Son pragmatisme n’a d’égal que son talent en jeux de mots. Je vous laisserai le constater par vous-même.

Allez, sans plus attendre, venez, on va mettre les pieds dans demain avec Matthieu !

Notes :

Brand content : terme anglais qui désigne les contenus produits plus ou moins directement par une marque dans une logique de marketing des contenus. Le terme français équivalent au brand content est le contenu de marque

« Rewriter » : réécrire

Outplacement : prestation de conseil et d’accompagnement à la mobilité professionnelle réalisée par un cabinet en ressources humaines

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Loubna est née à Alger et est arrivée en France il y a 8 ans, juste après le bac. Elle a étudié le droit et les sciences politiques et sociales puis la communication. Son projet à terme ? Lier sa passion pour les sciences politiques et la communication afin de faire changer la perception sur la politique en général. Comme elle le dit très bien, Loubna a été conditionnée avec ses sœurs pour aller étudier à Paris. Mais le pays lui manque. Et des vacances ne suffiront pas. Loubna pense à retourner dans son pays et (r)apporter tout ce qu’elle a appris pour faire rayonner son pays qu’elle aime tant. Elle se pose beaucoup de questions quant à sa place dans la société et comment elle peut apporter sa pierre à l'édifice. Elle veut prendre le temps de réfléchir à un meilleur demain et en gardant toujours à l'esprit l'aspect collectif.

Que de sujets abordés : la place de la femme, la politique, les médias, l’envie de prendre le temps, se reconnecter à soi et à la nature, agir pour soi sans jamais oublier les autres. Vous allez voir comme cette discussion a pu être riche et toucher à tant de sujets qui façonnent notre société ! je suis certaine que cela vous permettra de prendre du recul et de, vous aussi, vous poser les bonnes questions pour profiter d'un demain qui en vaille la peine.

Allez, venez, on va mettre les pieds dans demain avec Loubna !

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Vous l’aurez compris, un des moteurs de ce podcast, c’est l’humain. Et quel plaisir de voir que vous êtes sans cesse plus nombreux et engagés ! Cette fois-ci, c’est Léa que je veux remercier car elle a pris le temps de me rassurer sur la valeur et l’apport de ce podcast en me disant à quel point elle appréciait s’attacher à ces personnes et que c’était un plaisir de les découvrir à travers leur vision de demain.

Et justement, Les pieds dans demain, Betty ça la connait. Les pieds dans le présent d’abord. Ses pieds l’ont d’ailleurs mené partout, même au Danemark où elle a travaillé pendant 8 ans. Avec une osteo podologue de formation, j’aurais dû me douter que beaucoup de choses tourneraient autour des pieds. Et bien on a bien mis les pieds dedans croyez-moi !

Betty est en mouvement. Tout le temps. Depuis sa plus tendre enfance à Strasbourg où elle a fait de l’athlétisme à haut niveau jusqu’à aujourd’hui. Betty a plein d’envies, de rêves mais manque de temps. Comme beaucoup d’entre nous. Alors, ce temps, elle le prend autrement, en se documentant, en s’interrogeant, en discutant. Cela lui permet de créer du lien entre sa profession en rapport avec le soin et son envie d’aider les autres. Elle est capable de lier tout cela et remercie la vie de le lui permettre. Ce sont ces personnes qui me font vibrer et me donnent envie de me lever le matin. Elles cherchent toujours des solutions aux problèmes et jamais l’inverse. Alors, même si son envie d’aider est parfois compliquée à allier avec ses horaires professionnels, Betty trouve d’autres moyens d’aider à son niveau. Vous allez voir qu’écouter Betty va vous aussi vous donner envie de vous mettre en mouvement et vous aurez du mal à vous arrêter tant son énergie est communicative.

Allez, venez, placez-vous dans les startings blocks, on va mettre les pieds dans demain avec Betty !

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Avant de commencer cet épisode, j’aimerais mettre en avant une auditrice qui suit le podcast depuis le début et m’a énormément aidée à le faire évoluer dans le bon sens : Estelle. Un GRAND MERCI ma « bonne fée » de prendre le temps de me faire des retours aussi précis et détaillés après chaque épisode. Et merci d’en parler autant autour de toi avec cet enthousiasme que tout le monde te connaît ;) #ConnectingPeople

Et si, en effet, le podcast était surtout une histoire de rencontres ? Des gens qui ont su tendre la main au moment où on en avait le plus besoin ? Des gens qui dansent la vie, qui chantent la vie, qui ne sont qu’amour…

Et justement, une personne qui la danse bien la vie, c’est Samtou. Et même depuis le ventre de sa maman en fait puisqu’elle donnait des coups de pieds au rythme de la musique. Il y a des passions comme ça… Elle est aussi passionnée par le cheveu (sous toutes ses formes). Elle a commencé la danse classique à l’âge de 8 ans, le modern jazz à 10 et le piano dans la foulée. Elle a débuté le hip hop en même temps qu’elle arrêtait le classique à 22 ans. Vous l’aurez compris, la danse fait vibrer Samtou des cheveux aux pieds. Après avoir rassuré ses parents en allant jusqu’en master dans le milieu du tourisme puis du commerce international, Samtou est prête à revenir brûler les planches. Elle se lance en tant que danseuse professionnelle mais se rend compte qu’elle ne veut pas vraiment danser derrière un artiste mais véritablement créer. Elle envoie (presque) tout valser et, pendant 3 ans, elle prend le temps de se poser la question de ce qu’elle veut faire de sa vie. Samtou n’est pas du genre à couper les chveux en quatre, alors elle suit alors une formation en communication et renoue avec le monde de l’entreprise. Et alors qu’elle retourne dans un mode de vie plus classique avec moins de cadence, la danse revient frapper à sa porte. Changement de pied. Il est temps qu’elle fasse corps avec son destin…. Mais là, c’est une toute autre Samtou qui rerentre dans la danse de la vie : Elle se lance dans la création artistique et monte son entreprise autour de l’art du cheveu (sujet qui la fascine depuis sa plus tendre enfance) avec une volonté qui lie tout cela : le partage et la transmission. Elle pratique le waacking (je l’explique dans les notes plus bas), l’afro, le hip-hop et elle prend un réel plaisir à mélanger toutes ces danses. Pour l’avoir vue sur scène, je peux vous dire qu’elle est époustouflante !

Avec Samtou, ça flip, ça jump, ça twist, ça splash, et tout cela pour mon -et j’espère votre- plus grand bonheur.

Allez, laissez-vous emporter par le rythme et venez mettre les pieds dans demain avec Samtou.

Pour danser plus fort :

Waacking :  forme afro-américaine de la danse de rue. Le waacking est apparu dans les années 1970 à Los Angeles, s'inspirant de la musique funk et disco

Ikigai : philosophie de vie japonaise qui consiste à trouver un sens à notre vie

Art thérapie : méthode de travail en psychothérapie utilisant l’ensemble des outils d’expression artistique dans le but de renouer le dialogue avec soi-même et avec autrui

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Avant de commencer cet épisode, j’aimerais remercier chaleureusement Damien, auditeur de la première heure et aussi un de mes meilleurs ambassadeurs (encore dernièrement sur ClubHouse ;) ). Je suis ravie d’accompagner son sport et que mes invités l’inspirent entre 2 squats. Damien, ton soutien bienveillant m’est précieux et me donne envie de faire toujours mieux. Encore un grand merci ! Tu verras, cet épisode devrait t’intéresser. Je suis en tout cas certaine que tu comprendras tous les mots du vocabulaire des start-ups ce qui sera clairement moins le cas de ma grand-mère ;) Et maintenant justement, que nous réserve cet épisode 21 ?

Liberté, égalité, fraternité. Des mots qui résonnent, pour nous, Françaises et Français. Pourtant, ces notions paraissent bien théoriques en ce moment. Heureusement que certaines personnes font de leur vie une mission pour leur redonner leurs couleurs bleu blanc rouge !

Dans ce nouvel épisode, nous allons nous concentrer sur cette notion d’égalité. D’un premier type d’égalité dirons-nous : l’égalité femme-homme. Vaste sujet qui m’a valu plus d’une fois d’être « traitée » de « féministe » comme si cela permettait de clore le sujet et de passer à autre chose. Si par « féministe » on entend défendre la cause des femmes pour leur redonner une place au cœur de la société, les rendre visibles et créer plus de complémentarité et non d’opposition avec le genre masculin alors, oui, j’accepte ce qualificatif. C’est aussi pour cette raison que j’ai souhaité discuter avec Caroline.

Caroline est animée par le désir d’avoir plus de parité, plus de diversité en général dans notre société. Elle se bat au quotidien pour cela avec l’entreprise qu’elle a créée. Elle a d’abord travaillé en politique, dans des start-ups innovantes…Elle a aussi géré un incubateur prônant la mixité avant de se lancer dans le monde merveilleux de l’entrepreneuriat. Elle veut mettre un grand coup de pied dans la fourmilière du monde d’avant pour paver le terrain d’un demain, plus inclusif, résolument tourné vers une croissance plus durable et où chacun trouve sa place. Elle ne mâche pas ses mots et ça fait du bien.

Allez, venez, on va mettre les pieds dans demain avec Caroline.

Pour aller plus loin :

Tech : le monde de la tech = le monde des entreprises technologiques

Shortcuts : raccourcis en français

Scale-up : entreprise qui, grâce à une stratégie de croissance, change d’échelle

IPO (Initial Public Offering) : introduction en bourse

Board : conseil

LP (Limited Partner) : Investisseur en capital d'un fonds

Co-founders : co-fondateurs

« qui me Drive » : qui me motive

Patterns : modèles

Speaker : conférencier

AI : Artificial Intelligence : Intelligence artificielle

Kick-off : coup d’envoi

Event : événement

Online : en ligne

FinTech : entrerprises innovantes dans la finance

FemTech : entrerprises innovantes pour les femmes

Travailler en remote : travailler à distance

Business angel : investisseur particulier

SISTA : collectif de femmes

Mindset : état d’esprit

BP : Business Plan : Plan de développement

Asset : atout

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A quelques jours de mon anniversaire, j'ai décidé de m'offrir un cadeau pour ce 20ème épisode. J’ai décidé de m’offrir un studio radio pour interviewer 2 invités exceptionnels. 2 personnes, qui me permettent de comprendre enfin parfaitement le mot (tant (trop ?) utilisé ces derniers temps et surtout à tort et à travers) et de lui donner toute sa puissance : résilience.

Le 13 novembre 2015, Pierre est touché à la moelle épinière lors des attentats du Bataclan. Myriam, sa compagne depuis 5 mois, n’aura aucune nouvelle avant le lendemain. Pierre est vivant mais désormais en fauteuil roulant.

Alors que nombre d’entre nous se seraient laissés sombrer et seraient passés en pilote automatique, Pierre décide de vivre plus fort. Et Myriam décide de l’accompagner dans cette aventure et de former ainsi LE duo parfait. Ils ne font pas que se marier, ils vont plus loin encore en créant une association pour faire de leurs difficultés une autre réalité.

Une autre réalité qui donne envie d’y croire, de se battre, d’aller plus loin.

Une autre réalité, pour aider celles et ceux qui sont dans la difficulté.

Une autre réalité pour se faire kiffer.

(Vous ai-je dit à quel point j’étais fan d’anaphores ?)

Une fois n’est pas coutume, cet épisode est entièrement filmé.

Vous pourrez ainsi voir les coulisses du podcast sur la chaîne YouTube Les Pieds dans Demain. Il fallait bien mettre les moyens pour cet épisode 20 😉

ET maintenant, les remerciements :

Un énorme merci à Esther de l’épisode 1 d’avoir accepté de prêter sa délicieuse voix pour faire l’introduction de cet épisode 20. Pour celles et ceux qui me connaissent, vous savez à quel point j’aime créer des connexions entre les personnes. Mission accomplie ! Si vous voulez profiter encore plus de la voix d’Esther, foncez découvrir son podcast « Et en même temps, Fuck ! » Vous ne serez pas déçu.e.s !

Un grand merci à l’ECITV de m’avoir donné accès à leur studio radio. Comment remercier encore à Sophie et Rémy de s’être si bien occupés de mes invités et moi ? Pour ma part, j’ai vécu un moment hors du temps tant tout le monde s’est si bien entendu et a vraiment passé un bon moment. Vous savez, ces moments où vous ne connaissez pas les gens mais la connexion se fait avec une facilité déconcertante, comme si vous vous étiez toujours connus ? Voilà, c’était un de ces moments.

Big up à Karl mon monteur son qui a tout fait pour réduire les bugs de son qui gêneront probablement votre écoute. Je vous prie de m’en excuser. Ce sont les joies du direct.

Je mets un genou à terre et une rose entre les dents pour exprimer toute ma gratitude à Sophie qui a pris tant de son temps pour monter la vidéo et caler le son. Sans toi, cet épisode ne serait pas aussi fort ! MERCI ! #SuperMonteuseMêmeA3Grammes

Ces rencontres privilégiées sont encore une raison pour laquelle ce projet de podcast me fait tant vibrer.

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Avant de commencer cet épisode, j’aimerais mettre en avant 1 auditrice qui suit le podcast depuis le début et m’a énormément aidée à le faire tenir sur la durée : Fabienne. Alors un GRAND MERCI fabuleuse Fabienne de prendre le temps de me faire des retours et de me soutenir autant. Ta fidélité et ton écoute attentive sont un vrai cadeau pour moi.

Parlons maintenant de mon prochain invité pour cet épisode 19 (#CorrèzeReprésente)

« Il est gentil », « c’est un gentil gars ». « Gentil ». Vous le connaissez cet adjectif, trop ou mal utilisé pour décrire quelqu’un avec un bon fond mais pas grand-chose de plus a priori et qui donc perd, selon moi, de sa profondeur et de sa grandeur. Pourtant, le terme « gentil », Guillaume lui redonne ses lettres de noblesse et me permet de croire en un monde meilleur et bienveillant. Je vais me permettre de prédire l’avenir : Je sais d’avance que vous allez vous laisser envelopper par sa gentillesse et que vous ressortirez de cet épisode avec l’envie d’aller boire un verre avec lui pour le connaître encore mieux. Voire que vous aurez carrément envie de changer le monde et de commencer tout de suite. Guillaume fait partie de ce club très prisé de personnes qui nous donnent envie de nous dépasser, de tout donner avec plaisir et sans limites. Guillaume croit en demain. Il veut le façonner de la meilleure manière qui soit. Son engagement et la passion qu’il met dans chaque chose qu’il entreprend sont une source sans fin d’inspiration pour ma part. Guillaume, comme Estelle dans l’épisode 10, a décidé de faire de son travail une mission, et emmène toujours plus de personnes avec lui pour accomplir cette lourde tâche que de rendre l’entreprise durable et socialement responsable. Sa ténacité couplée à sa douceur lui permettent d’atteindre ses objectifs et de transformer en profondeur les mentalités que ça ait été dans un grand magasin ou actuellement dans une maison de mode ;) et ce n’est que le début. Guillaume croit en l’humain et fait tout pour révéler le meilleur de chacune et chacun d’entre nous.

Alors oui, la sensibilité, la gentillesse sont des qualités clés pour parler d’un demain qui me donne envie de me lever le matin. Venez, on va mettre les pieds dedans justement !

Pour aller plus loin :

Encore beaucoup de mots en anglais mamie, pardon ;) :

Storytelling : méthode de communication fondée sur une structure narrative du discours qui s'apparente à celle des contes, des récits

Greenwashing :  procédé de marketing utilisé par une organisation dans le but de se donner une image de responsabilité écologique trompeuse

Virades de l’espoir : événement national pour lever des fonds pour la recherche pour Vaincre la Mucoviscidose

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Priscilla est née et a grandi à Rome avant de la quitter à 33 ans pour rejoindre le bureau de représentation des chemins de fer italiens à Paris. Une fois cette expérience terminée, afin de rester en France (où elle a rencontré son mari) elle a enseigné l’italien dans une école de commerce qui a fermé en 2008 suite à la crise financière. Elle a donc cherché à revenir à ses premières amours, l’art. L’histoire de l’art plus particulièrement où elle a soutenu une thèse sur le sujet que je vous partage car je suis toujours bluffée par le niveau de détail : l’influence de la Méditerranée dans la peinture allemande au XIXème siècle. Rien que ça.

Elle est actuellement agent d’accueil et d’information au Centre Pompidou.

Je pensais donc qu’on allait parler de l’avenir de l’art, de la culture, car c’est un sujet qui anime fortement Priscilla mais c’est bel et bien l’aspect « citoyenne du monde » qui est finalement beaucoup plus ressorti. C’est ça, les joies de la conversation : je sais qu’on aurait pu parler de mille autres choses si on avait enregistré à un autre moment. Mais, là, ce sont ces sujets qui ont éclos.

Priscilla lit énormément, que ce soit des romans ou encore la presse. Sa chance ? Parler italien, français, anglais et allemand et pouvoir ainsi lire dans de nombreuses langues et récupérer différents points de vue quant à l’information diffusée. Cela lui permet d’avoir un regard approfondi de l’actualité et d’encore mieux appréhender notre société et ses défis. Dans la continuité de l’épisode de Cécilia, Priscilla veut repenser l’équilibre ville-campagne mais aussi mettre plus de collectif dans nos vies, un peu ce « vivre ensemble » cher à Alix dans son épisode.

Allez, venez, on va mettre les pieds dans demain avec Priscilla !

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Parfois, il faut voir le confinement comme une opportunité. Une opportunité d’aller regarder du côté de chez ses voisins (sans pour autant que cela ne devienne « J’irai dormir chez vous », bien que ce soit tendance en ce moment avec le couvre feu 😉 ). Et de découvrir qu’en fait, il y a une (mille ?) vie(s) au-delà de son pas de porte. C’est bel et bien le cas de Cécilia.

Née en Allemagne de l’Est d’un père colombien et d’une mère allemande, Cécilia a grandi au Venezuela (avouez qu’on dirait le début d’un documentaire historique). A 23 ans, elle quitte l’Amérique du Sud pour l’Europe et doit refaire des études car son diplôme n’est pas reconnu. Comme elle le dit très bien, elle a fait 2 fois médecine. Et comme si cela ne suffisait pas, elle a en plus passé une spécialisation en neurologie. Elle a vécu successivement en Allemagne, en France, en République Tchèque pour enfin revenir en France. C’est une vraie chance pour moi de discuter avec quelqu’un qui a découvert tant de cultures différentes, qui a pris le temps de les observer et de les analyser. Cela m’a fait beaucoup réfléchir et voir certaines choses avec un autre prisme. Je trouve extrêmement intéressante sa vision d’une personne qui aime autant la France mais ne se considère pas comme Française pour autant mais bel et bien Sud-Américaine. Son attache à son continent de naissance surpasse chaque pays où elle a vécu (même si elle semble avoir adoré chacun). Je trouve que cela questionne bien la notion de nationalité, d’appartenance à un peuple, sujets qui, encore aujourd’hui, divisent.

Son humanité, sa franchise, sa douceur et son bon sens sont juste parfaits pour commencer 2021, alors, venez, on va mettre les pieds dans demain avec Cécilia !

Pour aller plus loin :

Serment d’Hippocrate : Serment traditionnellement prêté par les médecins en Occident avant de commencer à exercer.

Papagayo (espagnol) : perroquet

Psychosomatique : désigne les troubles physiques occasionnés ou aggravés par des facteurs psychiques. On parle aussi en ce sens de somatisation. Plus généralement, ce terme désigne tout ce qui concerne les effets de l'esprit sur le corps humain.

Quelqu’un m’a dit un jour : « le travail, c’est la dignité d’un être humain ». J’ai beaucoup réfléchi à cette phrase et je suis encore partagée entre la trouver trop péremptoire (voire d’un autre temps) et motivante pour trouver un emploi (ou le garder) ou en tout cas un métier qui nous permet de nous épanouir.

Je me souviens d’un épisode où mon invitée regrettait qu’on soit trop défini par notre emploi et que cela influence tout le reste de la conversation et de notre vie en société en général. Elle voulait que l’on se définisse par nos passions, nos savoir-être et plus uniquement nos savoir-faire. Le travail, le rapport au temps, la carrière, voilà autant de sujets phares qui pavent le terrain de demain. Si la génération X a échoué, que la génération Y tente tant bien que mal de trouver ce difficile équilibre vie pro/perso, la génération Z a-t-elle un début de solution ?

Pourquoi attendre pour profiter de la vie ? Pourquoi accepter de faire un travail qui ne nous plait pas pendant X années en attendant de trouver quelque chose qui nous fait vibrer ?

Après son école de commerce à Grenoble, Samuel en est arrivé à la conclusion suivante : « si le monde du travail d’aujourd’hui ne me fait pas rêver, pourquoi ne créerai-je pas le monde du travail de demain ? » Vous avez vu tous les mots clés en une phrase ? Clairement, je n’avais pas le choix, il fallait ABSOLUMENT que j’interviewe Samuel sur ce sujet qui fait couler beaucoup d’encre et qui reste, à mon sens, encore trop anxiogène et pas assez porteur d’infinies possibilités.

Allez, venez, on va mettre les pieds dans demain avec Samuel !

Pour aller plus loin :

(Ca c’est pour toi mamie #PassionAnglais) 

Learning expedition : ou voyage apprenant (amis québécois bonsoir)est un voyage en groupe de un à plusieurs jours, voire semaines, le plus souvent à l'étranger pour découvrir d'autres entreprises, cultures, univers ou façons de faire, de penser, de travailler, de vivre.

Césure : La césure est un dispositif facultatif, qui vous permet de suspendre votre formation pendant une année universitaire au maximum afin de vouspermettre d'enrichir votre parcours universitaire et/ou personnel

Small talk : brève discussion officieuse qui permet de  prendre contact ou de briser la glace entre 2 personnes qui ne se connaissent pas (bien).

Scale-up : Ce terme anglo-saxon indique un changement d'échelle d’une entreprise, grâce à une stratégie d'accélération de la croissance, en particulier à l'international. En règle générale, il s'applique aux jeunes pousses déjà sorties du statut de start-up mais qui n’ont pas encore atteint celui de licorne.

Alix a tout quitté pour se lancer dans l’entrepreneuriat il y a déjà plus de 3 ans. Elle travaillait avant dans le marketing et c’est au moment de sa première grossesse qu’elle a cherché à trouver une voie en véritable accord avec elle-même. Depuis, elle est maman de 2 petites filles. Et est très épanouie 😉 Comme dirait Piaf : « non, elle ne regrette rien » et vous pourrez le constater pendant notre conversation.

Pour la petite histoire, elle s’est associée avec une amie de longue date afin de réaliser ce rêve d’avoir sa propre entreprise. Une entreprise alignée avec ses valeurs, ses idéaux et ses projets pour demain.

En ces temps un peu sombres, elle se bat pour faire vivre sa biscuiterie (Life is tellement meilleure avec des biscuits) et les gens qu’elle emploie. Les Pieds dans Demain sans ces personnes qui se battent avec enthousiasme et ténacité pour leurs choix de vie, leurs convictions, leur raison d’être et de faire, ne seraient pas tout à fait les Pieds dans Demain. Et je veux donner la parole à ces personnes justement, parce que comment parler du futur sans se battre pour son présent ?

Les questions quant à son demain, Alix se les est déjà posées au moment de sa reconversion (et, croyez-moi ce n’est pas terminé). Elle n’a pas attendu le confinement pour trouver du sens à sa vie personnelle et professionnelle. Malgré la situation qui chamboule pas mal de choses, Alix, garde le cap et en profite même pour opérer des changements pour améliorer sa vie.

Je suis donc ravie d’avoir pu trouver un prétexte pour parler de sa vision de demain tout en me goinfrant de délicieux biscuits Made in France, bien sûr.

Allez, venez, on va mettre les pieds dans demain avec Alix.

Après le bac, Géraldine hésitait entre devenir comédienne ou orthophoniste. Vous l’aurez compris, elle a aura pris le second choix car elle appréciait l’idée de pouvoir lier le théâtre au soin.

J’ai voulu interviewer Géraldine car elle parle avec passion et douceur de son métier et son parcours l’amène à se questionner sur demain. Un sujet qui m’anime beaucoup comme vous le savez 😉

J’en profite pour vous donner rapidement quelques détails pour mieux appréhender l’orthophonie et comment et quand elle est suivie.

Une orthophoniste est une thérapeute spécialisée dans les troubles de la communication, lesquels peuvent être en lien avec la voix, la parole et le langage. Les troubles les plus connus sont : le bégaiement, les problèmes de prononciation ou encore, la dyslexie, les difficultés de calcul et d'écriture. Mais ce n’est évidemment pas tout, et Géraldine se fera une joie de le développer.

Elle exerce dans un CMPP (Centre Médico-Psycho-Pédagogique) qui accueille des enfants de 0 à 20 ans et en IMP (Institut Médico-Professionnel) afin de suivre des jeunes qui ne peuvent pas suivre un cursus ordinaire où des soins et un enseignement adapté sont dispensés.

En parallèle, elle suit une psychanalyse pour aller plus loin dans la connaissance d’elle-même et donc de pouvoir exercer son métier dans de meilleures conditions et prodiguer des soins encore plus adaptés. Charité bien ordonnée commence par soi-même comme on dit. ET pour couronner le tout, elle termine sa 4ème et dernière année de formation au shiatsu, une discipline japonaise vieille de plusieurs millénaires qui s'inspire de la médecine traditionnelle chinoise. Il s’agit d’une technique de massothérapie dont l'objectif est de permettre le bien-être physique et psychologique. Toutes ces formations lui ont permis d’évoluer sa vision de la vie mais aussi du soin qu’elle prodigue à ses patients. Géraldine fait les choses en accord avec elle-même et je trouve qu’elle peut être un exemple pour beaucoup qui se perdent entre le être, le faire et le avoir.

Allez, venez, on va mettre les pieds dans demain avec Géraldine !

Christiane est fière d’être surnommée par ses voisins « la mère allemande à vélo ». Fière de penser différemment des Français. Fière d’apporter ce que sa culture lui a enseigné. Fière de pouvoir participer à ce multiculturalisme. Choisir, c’est renoncer et ça Christiane a su le faire dans des moments clés de sa vie. Sans regretter. Christiane a aussi et surtout une énergie de folie à revendre. Le sourire jusqu’aux oreilles et des envies dans tous les sens. Elle positive tout et fait en sorte que chaque minute compte. Clairement, Christiane est là pour vivre (au maximum) et pas survivre.

Son parcours de vie l’explique peut-être : Elle a fait un an de jeune fille au pair à Paris où elle gardait deux enfants dont une en situation de handicap avant d’entrer dans son école d’infirmière en Allemagne. Pour pouvoir aller travailler à Genève où elle avait vécu pendant son enfance, elle devait passer un diplôme en langue française. LE deuxième jour de son arrivée à Paris où elle allait pour décrocher son sésame, elle a rencontré son futur mari (hispano-marocain) et son avenir. Elle a fait le choix de chambouler son destin. Son demain. Elle a décidé de rester en France et d’y fonder une famille (4 enfants en 4 ans et demi pour être plus précise).

En parallèle de son métier d’infirmière en service gériatrie, elle a décidé de suivre une formation d’éducatrice. Elle a toujours été certaine qu’elle était venue sur Terre pour éduquer. Que ce soit ses enfants ou les enfants des autres.

Vous allez voir, enfourcher le vélo de la vie, ne jamais regarder en arrière, et tout mettre en œuvre pour que ça roule, c’est ça mettre les pieds dans demain avec Christiane.

Notes pour aller plus loin :

Coliving : Né dans les années 2000, sur la côte ouest des États-Unis, le coliving est un nouveau mode de vie en collectivité. Le terme coliving vient de l’anglais « co » (ensemble) et « living » (vivre). L’habitation, meublée, se décompose en espaces privatifs (chambre d’une superficie de 20 à 30m2, salle de bain, petite cuisine) et partagés (salon, salle de sport, bibliothèque, SPA, espace de coworking, terrasse…). A cela s’ajoute un large panel de services mutualisés. Le coliving permettrait également de réaliser des économies et de lutter contre la solitude, dont un nombre croissant de personnes souffrent dans les grandes villes. Il vise également à fluidifier l'accès au logement.

Intergénérationnel : L'intergénérationnel se définit comme la transmission d'expérience et de savoirs entre personnes d'âges différents, au bénéfice de l'entreprise, de la famille et de la société dans son ensemble. L’intergénérationnel, c’est le maintien avec l’extérieur : une stimulation pour les uns et une découverte pour les autres. Les plus jeunes entraînant leurs aînés en les sortant de leur routine et les plus âgés partageant leurs expériences et connaissances.

"Traduire, c’est trahir" : vient de l’italien (Traduttore, traditore : Traducteur, traître) mais semble avoir été inspirée par Joachim du Bellay

Wax : mot anglais signifiant " cire ". Tissu recouvert d'une cire végétale protectrice, résistant ainsi aux agressions naturelles, la poussière et les liquides salissants notamment.

Si vous appréciez le podcast Les Pieds dans Demain, ce qui m'aide le plus pour le faire connaître au plus grand nombre, c'est que vous preniez un peu de votre précieux temps pour me laisser une note sur Apple Podcasts, sur Castbox ou sur Podcast addict.

Mathieu est né et a grandi à Cergy dans le Val d’Oise (95). D’une famille modeste, il a fait une classe préparatoire (où nous nous sommes rencontrés), a réussi à entrer dans une école de commerce du Top 10 (parce les classes prépa adooooorent les classements d’écoles). Il s’est spécialisé dans la finance d’entreprise et a travaillé pendant 3 ans dans le conseil pour des banques et des assurances. Il a ensuite travaillé 2 ans au siège de La République en Marche (LREM) afin de piloter les projets citoyens et favoriser l’engagement des Français sur des projets près de chez eux. Ça, c’est pour la partie « CV officiel ». Mais Mathieu fait beaucoup plus que ça et vous allez comprendre qu’en fait, tout est assez lié et logique dans son parcours. Dès l’âge de 18 ans il crée sa propre association « Les enfants de la réussite » qui fait du soutien scolaire auprès de jeunes collégiens ou lycéens et organise des sorties pour les enfants de familles défavorisées.  "La réussite scolaire, c’est avoir le choix". Voilà une phrase qui m'a fait réfléchir quand Mathieu l'a dite pendant notre conversation.  Cela peut faire du bien de changer de prisme pour aider autrement les écoliers et étudiants à voir autrement le succès par exemple. Il crée ensuite une association de quartier afin de défendre les intérêts des habitants vis-à-vis des bailleurs sociaux mais aussi pour créer du lien social et de l’entraide au sein des quartiers. Selon Mathieu, la politique, c’est la vie de la cité. Il était donc logique que cet engagement associatif le mène à s’inscrire sur une liste électorale pour les municipales de 2014 puis à être lui-même candidat en 2020. Vous allez entendre comme son engagement et son enthousiasme se ressentent bien dans l’interview et, qui sait, dans 10 ans, si vous habitez à Cergy, vous voterez pour lui.

Allez, venez, on va mettre les pieds dans demain avec Mathieu !

Victoire fait partie de ces personnes qui choisissent leur destin. Elle a décidé de ne pas suivre la voie toute tracée après son école de commerce. Après quelques années en tant que commerciale dans différents groupes, elle est allée chercher le sens ailleurs. Le sens pour elle et au service des autres. Le sens du aller mieux. Elle s’est donc dirigée vers une carrière de naturopathe afin de prendre soin d’elle en premier lieu pour ensuite mieux s’occuper des autres.

Et c’est là que l’envie d’entreprendre est venue frapper à sa porte. Elle s’est lancée dans la création d’une marque de cosmétiques qui réduit le nombre de composants pour se concentrer sur l’essentiel et donc suivre un rituel beauté qui maximise les effets sur la peau. Victoire vit à Marseille et ouvre d’ailleurs son showroom là-bas. C’est impressionnant de voir tout le chemin qu’elle a parcouru depuis notre rencontre, il y a … 10 ans.

J’ai voulu interroger Victoire sur demain car elle, son demain, elle y a pensé maintes et maintes fois. Elle l’a choisi. Quitte à tout quitter et prendre de vrais risques. Tout ce que j’admire et apprécie. Sa vision holistique du corps, de la vie en général sont autant d’éclairages utiles pour penser demain. Et ça fait du bien d’avoir quelqu’un qui vous dit de ralentir, de prendre le temps, de profiter du présent pour apprécier encore mieux demain. Le tout avec respect et… bienveillance. Oui, je l’ai dit. Mais vous verrez, avec Victoire, ce mot prend tout son sens 😉

Etirez-vous (c’est Victoire qui le recommande pour une meilleure vie), installez-vous confortablement et c’est parti pour un nouvel épisode des Pieds dans Demain.

Je vous souhaite à toutes et à tous une excellente écoute !

Pour celles et ceux qui veulent en savoir plus sur la belle aventure que l'on souhaite jalonnée de succès de Victoire : @jalon_rituels

Estelle est une passionnée de tout : de la vie, de sa vie, de son travail, de ses amis, des idées, des humains… Estelle ne fait rien à moitié. En plus de son rythme de vie effréné, elle a une idée à la minute et un gâteau dans chaque main. Elle a commencé à travailler à l’âge de 20 ans et aime toujours autant apprendre et créer.

Il y a quelque chose qui me frappe chez Estelle, c’est sa capacité à toujours voir le verre à ¾ plein, à rebondir en toute situation et à ne JAMAIS perdre espoir. Tout cela en restant positive, souriante et enthousiaste. Estelle fait partie de ces personnes jamais blasée même quand la vie semble s’acharner. C’est pour moi une vraie leçon de vie. Combien d’entre nous avons déjà pensé à tout envoyer bouler, raccrocher les gants, les laisser se débrouiller. Estelle, jamais. En tout cas, pas que je sache. Et c’est une des raisons pour lesquelles je voulais l’interroger dans le podcast.

Je souhaite moi aussi vous donner accès à son enthousiasme communicatif, sa passion, ses convictions, je suis certaine que vous en ressortirez galvanisé-e. Je serai même capable de vous dire de garder cet épisode pour un lundi matin afin de vous donner de la force. #MondayMotivation.

On a parlé Sharon Stone, apprivoisement du temps, Jean-Pierre Pernault, télépathie… Vous allez voir, les sujets ne manquent pas et la fougue d’Estelle est fortement communicative ! Mettre les pieds dans demain avec Estelle, je peux vous assurer que vous n’allez pas vous ennuyer 😉

Pour aller plus loin dans ce qui a été évoqué avec Estelle :

Zaza a 88 ans, est une femme retraitée et surtout pétillante comme on en voit peu. Son parcours, son expérience, sa vision de la vie m’ont grandement donné envie de les partager avec vous. Cette introduction sera plus longue que les autres car j’estime qu’il est important de parler d’histoire avant de parler de demain.

Zaza fait partie de ces témoins d’une période sombre de notre histoire et il est important de garder une trace. De se servir de la sagesse et du vécu de nos aînés pour ne pas réitérer les erreurs et avancer vers une meilleure société. Utopiste me direz-vous ? Ceux qui ne font rien sont priés de laisser tranquilles ceux qui y croient et qui essaient. C’est aussi ça Les Pieds dans Demain, savoir regarder en arrière pour mieux comprendre notre présent et orienter du mieux que l’on peut notre futur. Le monde d’après ne peut pas être qu’une réaction au monde d’avant.

Une femme qui a connu la guerre étant petite ne peut être que pleine de bons conseils quant à demain afin que cela ne se reproduise pas. Car, elle, l’enfer, elle l’a déjà vécu.

Née à Levallois-Perret en mars 1932, bretonne dans le sang, « petite fille de guerre » comme elle se surnomme, Zaza avait 7 ans quand la guerre a été déclarée en 1939. Elle a perdu son père 1 mois après la mobilisation. En tant qu’enfant, vivant à Paris, elle s’est adaptée à la vie de l’époque. Quand je lui ai demandé ce qui l’avait le plus marqué pendant cette période, elle m’a répondu du tac au tac : « le froid : j’ai eu plus froid que faim. Et, petite, je me suis toujours demandé pourquoi c’était pendant les guerres que l’on avait aussi froid. »

Elle voulait être architecte mais a fait le choix d’être toujours là pour sa mère et de s’en occuper toute sa vie du fait de l’absence de son père. Elle a donc bifurqué vers des études de commerce. Elle a commencé à travailler à 16 ans comme sténo-dactylographe. De nature vendeuse, on lui a toujours dit qu’elle pourrait même vendre sa mère et elle répondait à chaque fois : « ça se voit que vous ne la connaissez pas ! ». Elle a fait une carrière dans le commerce international et a beaucoup voyagé (Québec, Yémen, Japon, Inde, Chine…). Elle a refusé de faire des enfants car elle ne se sentait pas capable d’élever un enfant, mener une carrière professionnelle et gérer sa mère. Elle a une grande passion pour l’Asie et vous comprendrez pourquoi dans l’épisode.

Enfin, cerise sur le gâteau d’une vie déjà bien remplie, elle a géré une librairie de cinéma quelques années avant sa retraite.

Depuis sa retraite, elle fait du bénévolat pour s’occuper des enfants des autres et apprendre à lire et parler aux migrants. En parallèle, elle a décidé de visiter la France, son pays, qu’elle n’estime pas encore assez bien connaître. Elle vit à Marly le Roi dans les Yvelines (78).

Sa hantise ? le fauteuil roulant et le déambulateur. Alors, elle fait tout pour s’entretenir afin de ne « pas trop mal vieillir »

Vous allez voir, son entrée en matière est tranchée mais cela fait du bien d’avoir des personnes capables d’assumer leurs idées et convictions. J’espère que vous aimerez autant que moi cette discussion convaincue saupoudrée d’espièglerie et de malice.

François a 60 ans, il vit à Paris et est, comme il le dit, toujours entrepreneur. Et en effet, vous allez vous rendre compte qu’il mène plusieurs vies de front en même temps et c’est une des raisons pour lesquelles je voulais l’inviter dans le podcast. Il peut parler de n’importe quel sujet et y apporte toujours une note singulière ce qui fait que, même si vous n’êtes pas toujours d’accord avec lui, il invite toujours au débat et à la réflexion. Un vrai bonheur. Du fond des mers au plus haut dans le ciel, François a hâte de découvrir demain et le transmet très bien.

Nous avons discuté de nombreux sujets et j’ai moi-même beaucoup progressé dans ma réflexion. Il propose des pistes que je vais prendre le temps d’explorer de mon côté et apporter ma part à ce monde de demain en construction. Je vous laisse découvrir cette discussion pleine d’idées inspirantes et ouvrir un peu plus vos chakras 😊

Vous trouverez dans les notes tous les notions abordées par François et qui ne sont pas toujours très connues ou encore les termes anglais que ma grand-mère aime tant mais qu’elle comprend rarement. Tu seras bilingue d’ici 10 épisodes promis 😉 ) :

Board : conseil d’administration Mindset : état d’esprit Sérendipité : (serendipity en anglais) : Capacité, aptitude à faire par hasard une découverte inattendue et à en saisir l'utilité

« fixed mindset » : à opposer à "growth minset": Les « fixed mindset » pensent que nos facultés sont inscrites dans le marbre une fois pour toute, alors que les « growth mindset » pensent que ces mêmes facultés peuvent être cultivées et croître.

Julie a 32 ans bientôt 33, elle est notaire, mais pas que comme elle aime le souligner. ET en effet, même si beaucoup s’amusent à l’appeler JLN (Julie La Notaire) du fait de son amour pour son métier et son envie de le transmettre, Julie a de nombreuses facettes que j’ai voulu explorer à travers la découverte de son demain. Julie réfléchit à de nombreux sujets notamment au moyen de mieux apprendre à se connaître elle-même et comment elle peut changer la vision que les personnes ont de son métier. Pour le moment, c’est la seule à m’avoir parlé de fiscalité et de finance pour rendre demain plus transparent et accessible, et c’est aussi ça que j’aime dans les Pieds dans Demain : explorer des sujets qui, de prime abord, ne nous intéressent pas voire nous font peur et profiter de l’expertise de certains pour commencer à y réfléchir et à se les approprier. J’ai, pour ma part, eu droit pendant cette conversation à un cours offert de notariat et de fiscalité et cela m’a beaucoup apporté. Après tout, tout sujet est intéressant à discuter tant que c’est fait avec bienveillance et pédagogie. Exactement la manière dont Julie voit son métier et sa vie. Je vous laisse découvrir cette discussion riche en notions trop peu abordées mais passionnantes (et qui font partie de notre quotidien aujourd’hui) mais aussi découvrir aussi toute l’humanité de Julie en une seule personne 😉 Bonne écoute.

Maria a 57 ans et est employée de maison. Je la connais depuis ma naissance et elle me rappelle souvent cette phrase que j’aurais dite alors que j’avais 4 ans et que je faisais du repassage avec mon fer et ma table à repasser en plastique à côté d’elle : « un jour Maria, je ferai le même métier que toi ». Si elle savait à quoi ressemble mon appartement aujourd’hui…

J’ai voulu faire parler Maria sur un podcast car j’ai toujours été frappée par son bon sens, sa positivité et ténacité en toute situation et son réalisme.

Maria est arrivée en France à l’âge de 19 ans sans parler un mot de français et sans métier et, aujourd’hui, elle est fière de tout le chemin qu’elle a parcouru et elle a raison. Elle a eu 2 filles qui sont épanouies dans leur vie et cela fait partie des choses les plus importantes pour Maria. Son sens de la famille et de la loyauté sont des piliers pour elle.

Je tiens à préciser que cet épisode a été réalisé 3 jours après le début du déconfinement d’où peut-être la crainte très présente de Maria qui a mal vécu cette période (comme vous avez pu le ressentir). J’ai été frappée de voir à quel point elle avait peur de demain. Je dois avouer que je ne m’y attendais pas. Comme quoi, même les gens qui ont vécu des choses difficiles dans leurs vies, qui sont toujours positifs en toutes situations ont leurs limites. La limite de Maria, c’est de penser à demain. Penser à aujourd’hui est déjà un défi selon elle.

Je vous laisse découvrir le parcours de Maria et comment ce dernier a influencé sa vision de demain.

Charlotte a 32 ans et est cheffe d’entreprise. Veillez bien à l’écrire avec 2 f e car elle y tient. J’ai rencontré Charlotte sur les bancs de l’école quand nous nous formions à la communication. Après avoir travaillé dans des entreprises de plus ou moins grande taille et dans des associations, Charlotte a décidé de monter sa propre entreprise en 2015. Je me souviens de la fierté que j’ai eue quand j’ai vu qu’elle menait sa barque comme une cheffe avec une ténacité impressionnante. Aujourd’hui, Charlotte est maman et a décidé de quitter Paris pour partir vivre à Bordeaux rejoindre son associée Cécile et s’offrir une meilleure qualité de vie. De par son entreprise spécialiste en conseil RH, elle a la capacité de prendre du recul par rapport au sujet du travail de l’entreprise libérée et de l’équilibre vie pro et vie perso. Aussi, depuis quelques temps déjà, son engagement pour défendre et valoriser la cause des femmes s’est amplifié. Elle aborde aussi désormais la vie autrement depuis qu’elle est maman et réfléchit à ce que ses actions soutiennent la société qu’elle laissera à sa fille.

Et oui, les « mumpreneures » comme on les appelle (contraction de mum et entrepreneurs) existent bel et bien et ont plein de choses très intéressantes à nous partager. Je vous laisse découvrir la discussion que j’ai eu avec Charlotte pour le confirmer. Je vous souhaite une très bonne écoute.

Florence, 55 ans est professeure des écoles en école primaire. Elle explique sa vision de demain à travers son quotidien d'enseignante et comment, à son niveau, elle transmet à ses élèves des valeurs pour qu'ils et elles puissent être des adultes respectueux et épanouis demain. Elle estime que le "tout numérique" peut être un chance (et l'a été pour garder la continuité pédagogique et le lien avec ses élèves) mais ne souhaite pas que cela devienne une norme. Pour ma part, j'adore toujours autant entendre des personnes employer le terme "à brûle-pourpoint" avec un si grand naturel. Si vous aussi vous aimez les personnes qui utilisent des mots de plus de trois syllabes, aiment le français et sont adeptes d'une vie simple, alors cet épisode est fait pour vous !

Afin d'aller plus loin sur les thématiques abordées pendant la discussion :

Définition de la "classe inversée" selon wikipedia (Bien joué Florence, tu as bien compris le concept) : La classe inversée (ou « renversée », en anglais : « flipped classroom ») est une approche pédagogique qui inverse la nature des activités d'apprentissage en classe et à la maison. Les rôles traditionnels d'apprentissage sont modifiés selon l'expression « les cours à la maison et les devoirs en classe ».

Autrement dit, les élèves doivent impérativement étudier leurs cours chez eux, pour que les activités en classe deviennent plus concrètes pour eux. Durant les heures d' « apprentissages », ces derniers ne feront que des exercices d’applications et de découvertes. Ce n'est plus l'enseignant qui apporte des connaissances d’un nouveau chapitre, mais il aidera l’élève pour la compréhension des notions importantes et aura plus de temps pour suivre l’élève au cas par cas. L'enseignant jouera donc le rôle de guide dans les apprentissages de l'élève.

Définition de précepteur (selon Larousse) :  Personne chargée de l'éducation d'un enfant ou d'un adolescent à domicile.

Esther a 46 ans, presque 47,  productrice de contenus, formatrice et podcasteuse nous parle de son rapport au temps qui a complètement été bouleversé du fait du confinement. Le temps devient son luxe et elle réfléchit justement à le mettre à profit en formant les enfants à devenir des adultes respectueux et tous avec la même chance. Dans cet épisode, Esther nous parle de sa vision de l'éducation, d'aujourd'hui versus demain, de son envie d'apporter patte au mammouth. Je vous laisse découvrir ce témoignage d'une femme énergique et touche à tout qui a bien envie de botter les fesses de demain ;)

Bonne écoute !

Musique : Timeless - cjbeards - Mixage par Filipe Goncalves

Montage son : Karl Moreaux

Je m’appelle Alexia Lefeuvre et vous souhaite la bienvenue dans « Les pieds dans demain », le podcast où nous découvrirons à quoi pourrait ressembler demain dans notre quotidien.

Les pieds dans demain sont des conversations avec des personnes de tous horizons afin de décrire comment elles envisagent concrètement demain. L’objectif de ce podcast ? Donner la parole à des personnes pleines de bon sens, que l’on a trop peu l’habitude d’entendre afin de penser l’après de manière réaliste et authentique.

Allez, venez, on va mettre les pieds dans demain.

Musique : Timeless - cjbeards - Mixage par Filipe Goncalves

Montage son : Karl Moreaux