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Camera lucida

Camera lucida

By Observatoire du cinéma au Québec

Camera lucida est un balado de l’OCQ conçu, réalisé et animé par Charlotte Dronier, doctorante en études cinématographiques à l’Université de Montréal.
En invitant à ses côtés chercheuses et chercheurs universitaires, professionnels et expertes issus du milieu culturel québécois, il s’agira d’explorer ensemble dans des épisodes thématiques les grands enjeux qui traversent et façonnent des conceptions éclectiques du cinéma. Son parti pris de vulgarisation scientifique et de réflexion tant théorique que pratique vise à mettre en lumière toute la richesse du cinéma québécois contemporain.
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L'atmosphère sonore d'un film

Camera lucidaDec 22, 2021

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01:29:13
L'atmosphère sonore d'un film

L'atmosphère sonore d'un film

Il y a longtemps eu un certain déséquilibre au sein des études cinématographiques entre l’attention portée aux images et celle accordée au son. Néanmoins, cette dernière dizaine d’années, une plus grande considération est en plein essor. Bien loin de ne s’en tenir qu’à sa trame musicale, l’atmosphère sonore possède en effet sa propre plasticité, sa propre densité que l’ingénieur, le monteur et le mixeur dédiés sculptent. Elle peut ainsi être envisagée comme un élément narratif, psychologisant ou environnemental, agissant tel un personnage à part entière, une dynamique intérieure, ou encore un indicateur de genre filmique. La matière sonore peut tout autant être révélatrice d’une lecture plus intériorisée ou élargie de l’image grâce aux multiples jeux de textures, de sensorialités et de spatialisation. Michel Chion parle ainsi de « point d’écoute » comme générateur de subjectivité dans la mesure où « il peut créer à lui seul le point de vue de la scène ». Afin de discuter plus amplement de tous ces paramètres, de la réception spectatorielle et, surtout, de découvrir davantage les métiers liés à la postproduction sonore, Charlotte s’entoure de Robin Cauche, actuellement doctorant en études cinématographiques, spécialiste des chansons illustrées et de l’esthétique des vidéoclips, ainsi que de Bernard Gariépy-Strobl, un prestigieux ingénieur du son québécois, mixeur et responsable des effets sonores œuvrant aussi bien au Canada qu’à l’international depuis 1996.


Les invités :

Bernard Gariépy-Strobl est un mixeur sonore québécois reconnu et estimé, tant dans le cercle canadien qu’à échelle internationale depuis 1996. Il a notamment œuvré pour plusieurs films de Catherine Martin, Claude Miller, François Girard, Philippe Falardeau et Denis Villeneuve, dont Arrival (Premier contact) pour lequel il obtint un BAFTA du meilleur son aux côtés de Sylvain Bellemare et Claude La Haye, ainsi qu’une nomination pour l’Oscar du meilleur mixage sonore en 2017.

Robin Cauche est doctorant en études cinématographiques à l’UdeM en cotutelle avec l’Université Lumière Lyon 2. Sa thèse porte sur l’histoire et l’esthétique des chansons illustrées, de la lanterne magique aux lyrics vidéo sur YouTube. Parallèlement, il anime depuis deux ans C’est un tube sur la radio étudiante CISM, une émission consacrée aux chansons francophones. Plus encore, il est professeur certifié de lettres modernes en France et doctorant-chargé de cours en études cinématographiques à l’UdeM. Sa formation initiale fut celle de monteur vidéo et il a en premier lieu travaillé en tant que responsable de postproduction d’une chaîne de télévision musicale


Crédits :

Conceptrice, réalisatrice et animatrice : Charlotte Dronier

Idéateur, producteur, soutien à la conception et monteur : Joël Lehmann

Dec 22, 202101:29:13
Lorsque le cinéma et la danse entament un pas de deux

Lorsque le cinéma et la danse entament un pas de deux

De Georges Méliès à Wim Wenders, en passant par Maya Deren, tant par la comédie musicale fastueuse que le cinéma expérimental, bon nombre de cinéastes et de chorégraphes ont vu dans la caméra et les innovations technologiques un potentiel infini pour métamorphoser notre perception et nos sensations relatives au mouvement. L’écart entre le corps de l’interprète et sa représentation en images sur nos écrans engendre dès lors une expérience différente de la danse, parfois très éloignée de celle sur scène, en nous proposant d’autres modalités de regards, d’autres corporalités. Afin de discuter de ces nouveaux rapports, à la fois du point de vue introspectif de créatrice et de l’altérité ou de l’alchimie de la caméra, mais aussi des ponts générés entre les langages audiovisuel et chorégraphique comme terrains exploratoires, Charlotte convie Louise Lecavalier, chorégraphe-interprète iconique et fondatrice de la compagnie Fou glorieux ainsi que Priscilla Guy, doctorante en arts, performeuse, chorégraphe, cinéaste, commissaire et fondatrice de l’organisme Mandoline Hybride.


Les invitées : 

Priscilla Guy est doctorante en arts, performeuse, chorégraphe, cinéaste, commissaire et basée à Marsoui, en Gaspésie. Elle fonde Mandoline Hybride en 2007, bannière sous laquelle elle diffuse ses créations scéniques, performances in situ et courts-métrages chorégraphiques aux échelles locale et internationale. Également à l’origine de plusieurs projets de diffusion chapeautés par Mandoline Hybride (Regards Hybrides, Salon58, FURIES – festival de danse contemporaine) et impliquée dans des projets collectifs internationaux (8DAYS, Expanded Hybrids), elle s’intéresse à la force du groupe pour propulser des idées politiques, esthétiques et sociales. Elle siège présentement sur le conseil d’administration du Studio 303 et poursuit des études doctorales à l’Université de Lille (France).

http://www.mandolinehybride.com/

Louise Lecavalier s’associe à Édouard Lock de 1981 à 1999, des années d’une rare intensité jalonnées d’œuvres devenues mythiques, Human Sex, New Demons, Infante, 2, et de rencontres-chocs : David Bowie, Frank Zappa… Elle a incarné avec passion une danse extrême, marquant l’imaginaire de toute une génération. Depuis, avec sa compagnie Fou Glorieux qu’elle fonda en 2006, elle poursuit en solo ou en duo sa recherche sur la puissance et la vulnérabilité du corps, et sur l’intensité de nos luttes et de nos aspirations. Elle collabore avec des artistes tels que Tedd Robinson, Benoît Lachambre, Crystal Pite et Nigel Charnock avant de signer, en 2012, sa première œuvre chorégraphique, So Blue, suivie en 2016 de Mille batailles, puis de Stations (2020). Officière de l’Ordre du Canada, elle est la première Canadienne à recevoir un Bessie Award à New York et la première lauréate du Prix de la danse de Montréal. Elle a également reçu le Prix national Jean A. Chalmers de la danse, le Prix du Syndicat français de la critique et le Prix Léonide Massine de la danseuse contemporaine de l’année en 2013. En 2017, elle obtint le Prix Denise-Pelletier ainsi qu’un Doctorat honoris causa de l’Université du Québec à Montréal.

https://louiselecavalier.com/fr/


Crédits :

Conceptrice, réalisatrice et animatrice : Charlotte Dronier

Idéateur et producteur : Joël Lehmann

Soutien à la conception et monteuse : Gaëlle Lechevallier

Musique du générique : “George Street Shuffle” de Kevin MacLeod (incompetech.com). Licensed under Creative Commons by Attribution 3.0 License. http://creativecommons.org/licenses/by/3.0/


Archives utilisées et œuvres abordées : http://ocq.umontreal.ca/le-balado-camera-lucida/ 


Sep 13, 202101:11:46
Les sens multiples de l'imaginaire cinématographique

Les sens multiples de l'imaginaire cinématographique

Ce tout premier épisode de Camera lucida interroge ce que des chercheuses et chercheurs tels que Cristiane Freitas Gutfreind ou Christian Metz, pour ne nommer qu’eux, désignent par « imaginaire cinématographique ». Derrière cette démarche introspective, il ne se cache cependant pas la volonté d’en établir une définition figée, ni d’alimenter le débat académique sur la présumée mort d’un cinéma canonique liée à l’avènement du numérique. Le parti-pris est plutôt d’explorer les multiples facettes qui sous-tendent nos rapports avec les images animées et les écrans. De cela, peut-être, essayer de faire émerger un possible trait d’union originel dans la mesure où, par essence et historiquement, le cinéma est puissamment intégratif d’autres formes artistiques et de dispositifs médiatiques. Pour nourrir cette réflexion, Charlotte recueille les propos de Philippe Bédard, Docteur en études cinématographiques et chargé de projet pour XN Québec, ainsi que ceux de Marie-Pier Gauthier, productrice au Studio interactif de Montréal à l’Office national du film du Canada (ONF).

Les invité.es :

Philippe Bédard
Suite à l’obtention de son Doctorat en études cinématographiques à l’Université de Montréal en 2021, Philippe est désormais chercheur postdoctoral à l’Université Carleton. Parallèlement, il est également chargé de projet pour Xn Québec, l’association des producteurs numériques. Ses intérêts se portent plus particulièrement sur les techniques de prise de vue à travers l’histoire du cinéma, la réalité virtuelle, les caméras GoPro, ainsi que la phénoménologie.

Marie-Pier Gauthier
En tant que productrice au Studio interactif de Montréal à l’ONF, Marie-Pier Gauthier oriente et supervise la réalisation de projets d’autrices et d’auteurs novateurs à la croisée des disciplines, qu’il s’agisse de créations numériques pour mobiles ou pour le web, d’installations interactives ou d’expériences en réalité virtuelle ou augmentée. Réseaux sociaux, code, design, intelligence artificielle, robots conversationnels sont autant de voies d’expression privilégiées pour raconter les histoires des projets qu’elle produit. Diplômée en journalisme et en production interactive, Marie-Pier Gauthier a collaboré à plus de 100 œuvres interactives (Ennemi, Traque interdite, Jusqu’ici, Motto) récompensées par une centaine de prix au Canada et à l’international.

L’équipe de Camera lucida remercie également chaleureusement Marie-Odile Demay, Simon Laperrière, Samy Benammar, Marie-Ève Hamel et Tica Mikol pour avoir accepté de livrer leurs conceptions respectives de ce qu’est une expérience cinématographique.


Crédits:
Conceptrice, réalisatrice et animatrice : Charlotte Dronier
Idéateur et producteur : Joël Lehmann
Soutien à la conception et monteuse : Gaëlle Lechevallier
Une production de l’Observatoire du Cinéma au Québec de l’Université de Montréal

Musique du générique : “George Street Shuffle” de Kevin MacLeod (incompetech.com). Licensed under Creative Commons by Attribution 3.0 License. http://creativecommons.org/licenses/by/3.0/

Extraits des séances Leçon de cinéma avec Catherine Martin, Guylaine Maroist et Guillaume Lonergan dans le cadre des Mardis OCQ.

May 26, 202101:02:21