C'est dans ta tête | Santé mentale Québec - Chaudière-Appalaches

Qui a dit qu'on était trop petit pour faire une différence? Chaque situation que nous rencontrons dans la vie nous donne une certaine influence ou capacité à agir. En prenant des mesures concrètes, cela nous procure un sentiment de cohérence. Ce sentiment profond d'avoir un sens à sa vie, de comprendre les événements qui nous entourent et de se sentir capable d'y faire face. Lorsque nous avons ce sentiment de cohérence, nous nous sentons plus confiants, plus en contrôle et plus résilients face aux défis de la vie quotidienne. Dans cet épisode, nous en parlons avec Corine Gosselin de l'UQAR, campus de Lévis. Elle nous explique l'importance de ce sentiment de cohérence lorsque nous sommes étudiants. Bonne écoute!

C'est quoi, s'accepter? Découvrez ce que c'est pour l'artiste multidisciplinaire Jonathan Roberge.Découvrez ses conseils pour s'accepter à travers l'âge, l'anxiété et les difficultés de la vie. Il nous partage ses trucs pour devenir une personne plus résiliente et comment il a passé au travers d'une dépression. 

Comment s'adapter adéquatement face aux difficultés normales de la vie? 

Maxim Martin, humoriste, nous parle de son vécu et des différentes stratégies d'adaptation qu'il a utilisées tout au long de sa vie pour surmonter les épreuves auxquelles il a fait face.   

Découvrez comment faire face aux moments plus difficiles et ce qu'est une bonne stratégie d'adaptation. 

Comment créer, maintenir et solidifer ses relations interpersonnelles, même à travers la distance et la vie qui change?

Nous en parlons avec Isabelle Desjardins, animatrice télé, mannequin, hockey wife...

Découvrez comment elle arrive à remplir ses multiples rôles, tout en maintenant de bonnes relations solides autour d'elle. 

Comment survivre aux blues de novembre? Florence K, musicienne et étudiante au doctorat en psychologie à l'UQAM, nous explique pourquoi nous nous sentons plus déprimés au mois de novembre.

Découvrez comment faire pour rendre ce mois plus agréable et quels sont les trucs qu'elle adopte pour se ressourcer pendant ce mois particulièrement plus gris et difficile.

Qu'est-ce-que l'autodétermination? Florence Jauvin, doctorante en psychologie au travail et des organisations à l'UQAM nous l'explique. Elle  présente les multiples facettes de l'autodétermination et ses bienfaits pour la santé mentale.  Découvrez les coulisses de la motivation et ses différentes formes, mais surtout, comment le sentiment d'autodétermination peut changer positivement votre bien-être mental! 

Emmanuelle s'est entretenue avec Dre Liliana Romero, directrice de la santé publique au CISSS-CA, sur le sujet de la connaissance de soi. Elle nous parle, entre autres, de son parcours professionnel, de l'importance de la persévérance et des divers avantages qu'apportent une bonne connaissance de soi. 

Agir, c'est aussi pratiquer quotidiennement la gratitude. Saviez-vous que la gratitude nous permettrait d'avoir un regard plus positif sur nos réalisations et nos succès? Cela a bien du sens lorsqu'on sait que la pratique de la gratitude active les régions du cerveau qui sécrètent la dopamine et la sérotonine stimulant ainsi les sentiments de joie et de motivation. La gratitude serait donc une habitude qui ferait du bien!  

On parle de ses bienfaits avec Madame Nathalie Rondeau, passionnée du développement personnel. 

La curiosité, est-ce une qualité ou un défaut selon vous? En entreprise, ce serait plutôt une qualité! Cette envie d’apprendre, de découvrir et d’expérimenter est un moteur à l’innovation et la création. Il va de soi qu’il faut être capable de prendre le risque de remettre en question ses propres façons de faire et de penser. Il ne faut pas oublier notre slogan de l’astuce Découvrir qui est de voir autrement! Ça demande aussi de l’empathie et d’être capable de tolérer l’ambiguïté.

On en parle avec Madame Anne-Sophie Michel.

Madame Michel est la fondatrice d’ASM consultants, une entreprise de Chaudière-Appalaches. Elle s’est spécialisée en gestion humaine du changement.

CRÉER DES LIENS est essentiel à la santé. Il existe une diversité de liens. Ceux-ci peuvent évoluer tout au long de notre la vie. Développer des liens demande du temps, un véritable défi dans une société où tout va de plus en plus vite. Le temps permet de faire des choses à plusieurs, de mener des projets communs, d’accroitre la confiance, de développer un sens commun et de fixer des objectifs. En relation, ce sont les gestes et les intentions qui comptent le plus.

CRÉER DES LIENS, c’est aussi faire preuve d’empathie, d’écoute, d’affection, c’est développer un sentiment d’appartenance, se sentir en relation avec soi et avec les autres, vivre dans un milieu où règne l’acceptation sociale, et beaucoup plus encore!

On en parle avec Madame Renée Ouimet.Madame Ouimet est la directrice de notre regroupement provincial, le Mouvement Santé mentale Québec.

CRÉER DES LIENS, c'est s'attacher aux autres, à commencer par l'attachement que l'on porte envers nos parents à partir de notre plus jeune âge.

L'attachement se crée surtout durant la première année de vie, mais se renforce tout au long de l’enfance. Ce lien permet à l’enfant de se sentir en sécurité et de bien se développer. On croit souvent qu’attachement et amour sont synonymes. Mais avant d'aimer ses parents, l'enfant s’y attache d’abord.

On en parle avec Monsieur George Tarabulsy.

Monsieur Tarabulsy est professeur titulaire à l'école de psychologie de l'Université Laval. Il est codirecteur de la collection D’Enfance aux Presses de l’Université du Québec et directeur scientifique au Centre de recherche universitaire sur les jeunes et les familles (CRUJeF). Depuis plus de 25 ans, il étudie le développement de l’enfant grandissant dans des conditions de vulnérabilité et de risque social, en collaboration avec les établissements du réseau de la santé et des services sociaux québécois et des organismes communautaires ou gouvernementaux. Ses travaux de recherche portent principalement sur la question de l’attachement parent-enfant, de l’intervention efficace auprès des familles en difficulté et sur le transfert des connaissances vers les milieux d’intervention.

SE RESSOURCER, c’est faire place à ce qui nous fait du bien. Dans cet épisode, on aborde l’importance de prendre soin de soi afin de prévenir la détresse psychologique. On y présente également des actions et des attitudes aidantes, soit le sentiment de sécurité, le retour au calme, la connexion avec les autres, le sentiment d’efficacité et l’espoir.

On en parle avec Monsieur Steve Geoffrion, professeur et chercheur.

Monsieur Geoffrion est professeur à l’École de psychoéducation de l’Université de Montréal et chercheur et co-directeur du Centre d’étude sur le trauma à l’Institut universitaire en santé mentale de Montréal.

RESSENTIR c’est vivre nos émotions. Les émotions sont les porte-paroles de nos besoins. Quand on est attentif à ce que l’on ressent et que l'on fait de la place à nos émotions, on devient alors alerte à nos besoins.

On en parle avec Monsieur Camillo Zacchia, psychologue.

Monsieur Zacchia a été à l'Institut Douglas pendant 32 ans, dont une quinzaine d'années où il y a travaillé à titre de chef de psychologie. Il est également vice-président de Phobie-Zéro. Monsieur Zacchia est désormais vulgarisateur en santé mentale et clinicien privé. 

Découvrir nous amène au-delà des apparences. Derrière ce qui nous semble connu, peut se cacher une autre réalité. L’ouverture d’esprit nous amène à saisir de nouvelles perspectives, de nouveaux points de vue. Nous en discutons avec Madame Joannie Lachance, coach familial. Madame Lachance est éducatrice spécialisée et coach familiale. Elle est également conférencière et formatrice pour l’équipe de SOS Nancy. Madame Lachance a également travaillé dans les écoles auprès des jeunes. 

Le Groupe régional d’intervention sociale (GRIS) est un organisme communautaire sans but lucratif qui œuvre dans la région de Chaudière-Appalaches depuis 1998. Sa mission est de démystifier la diversité sexuelle et la pluralité de genres, ainsi que de prévenir les ITSS par la promotion d’une sexualité saine et responsable.

Dans ce balado, il est question du regard que nous nous donnons envers soi. De plus, nous abordons l’importance de l’écoute et de la bienveillance dans notre découverte de notre sexualité et notre genre.

Nous en parlons avec monsieur Carlo Alberton, directeur général de chez GRIS Chaudière-Appalaches.

Bonne écoute!

Le bénévolat génère de nombreux bienfaits pour la personne qui donne de son temps. On ne le dira jamais assez, le bénévolat rend heureux! Il nous permet de se connecter aux autres et de participer à une réussite. C'est également bon pour le corps et l'esprit! Cela nous permet de s'épanouir et parfois même devenir un tremplin professionnel.

Nous en parlons avec mesdames Colette Couture et Johanne Nicole du Patro de Lévis.

Bonne écoute!

La vie est une succession de choix. Par moment, certains choix peuvent sembler plus difficiles à faire que d'autres. Ne pas choisir a également des conséquences. Parfois, il est plus dommageable de ne pas prendre de décisions que d’en prendre une. Choisir, c’est prendre le risque de renoncer à une chose au détriment de l'autre. Prendre une décision c’est trancher et trancher demande du courage.

Il se peut que nous fassions des choix et que nous restions avec une impression qu’ils ne sont pas en accord avec nos valeurs. Cependant, lorsque cela arrive et que nous réussissons à comprendre le « pourquoi a-t-on fait ces choix-là, qu’est-ce qui nous a motivés à les faire », c’est à ce moment que nous pouvons vivre un certain sentiment de cohérence et de bien-être.

Nous en parlons avec monsieur Éric Couto, travailleur social chercheur et praticien. Il s'intéresse à la condition masculine et à l'intervention auprès des hommes. À titre d'intervenant, il a œuvré auprès de populations masculines, notamment en intervention individuelle et de groupe.

Bonne écoute!

Lancement de la campagne Choisir.

Qu'est-ce que Choisir? En quoi ça consiste? Ça implique quoi?

Nous en parlons avec notre directrice Marie-Philip Dufresne.

Bonne écoute!

La communication…

Lorsque nous sommes un jeune bébé, nous apprenons à communiquer pour faire comprendre nos besoins. En vieillissant, et aussi dans la société que nous vivons, nous avons tendance à les mettre de côté au profit d'autres choses sans nous soucier de son importance vitale.

Il existe plusieurs types d’outils de communication. Nous entendons souvent parler de la Communication Non-Violente. Dans cet épisode, nous vous faisons découvrir la Process Communication Model.

Cette approche thérapeutique aide à améliorer votre habileté à connecter avec les gens, à bâtir des relations plus saines et agréables, à apprendre à mieux vous connaître et à comprendre plus en profondeur les personnes qui vous entourent.

Nous en parlons avec Karine Duperré de Se comprendre.

Bonne écoute!

Quand il est question de grippe ou de gastro, on pense souvent au terme contagion.

Avec l’apparition de la COVID-19, ce terme a pris un sens encore plus négatif. En revanche, il existe un autre type de contagion qui a le pouvoir de changer les choses : la contagion émotionnelle!

On en parle avec Laurence Dubé.

Madame Dubé est présentement en troisième année de baccalauréat en psychologie à l’Université Laval. Elle souhaite poursuivre au Doctorat en psychologie. Elle a également travaillé à la Maison de la famille Rive-Sud, en soutien à domicile avec la Maison des Aînés de Lévis et a été intervenante psychosociale pour Le Contrevent.

Les hommes et les femmes ont toujours été différents. Le thème de la santé mentale ne fait pas exception. Les idées préconçues sur la masculinité et les préjugés auxquels font face les hommes qui demandent de l’aide relativement à un trouble de santé mentale persistent.

Selon une expression répandue, on dit que les femmes pleurent et que les hommes nient. Cette expression illustre bien la tendance masculine à être gêné de leurs problèmes et à les cacher, plutôt que de les pleurer pour exprimer la souffrance qu’ils peuvent causer.

On en parle avec Marc Couture.

Monsieur Couture est technicien en travail social pour le CiSSS de Chaudière-Appalaches. Il est également formateur pour la formation Intervenir auprès des hommes en détresse.

Pour les petits et les grands, la rentrée scolaire peut générer une bonne dose d'anxiété. Après 18 mois de pandémie, toutes les émotions peuvent également être exacerbées.

De prime abord, il est tout à fait normal d'être stressé à l’approche de la rentrée. En revanche, ce stress ne doit pas mener à une anxiété généralisée…

Bien souvent, la rentrée est aussi associée à un petit deuil comme le deuil des vacances d’été. C’est également un moment de transition qui vient perturber l’équilibre et mobilise des ressources pour arriver à une adaptation chez les gens. En vivant une transition de qualité, on développe un sentiment de bien-être et de sécurité, une attitude plus positive face aux apprentissages ainsi qu’un sentiment de confiance face à sa réussite éducative.

On en parle avec Amélie Dion, psychoéducatrice en milieu scolaire.

Mme Dion est également chargée de cours à l’UQAR au certificat en psychoéducation et au certificat en trouble du spectre de l'autisme et a fait son projet de maîtrise sur la fatigue de compassion chez les "aidants naturels" en santé mentale en animant un programme d'intervention de groupe visant, entre autres, à prévenir le stress.

À une certaine époque, chaque moment de la vie était intimement lié aux autres. Tout était affaire de famille : une naissance, un mariage, un choix professionnel, etc. Chaque membre de la famille prenait part aux décisions importantes des autres.

Aujourd’hui, pour certains, la « famille » a perdu de son prestige. La société dans laquelle nous vivons donne plus de valeur à l’individu lui-même. Cela signifie-t-il pour autant que nous sommes capables de vivre sans les autres?

On peut avoir le besoin d’être seul ou le sentiment d’être seul, mais on a besoin des autres. Quelques rares personnes apprécient la vie en solitaire, mais la plupart des individus aiment se sentir entourés, aimés, appréciés car l’être humain est un être social! Et ce fait s'est avéré avec cette pandémie mondiale…

On en parle avec Mme Paule Levesque!

Mme Levesque est éducatrice spécialisée, spécialiste en modification du comportement, conférencière, auteure et chroniqueuse radio. Elle tient également le blog Enfants sages, parents brillants.

L’augmentation fulgurante des recherches scientifiques sur la pleine conscience depuis les 10 dernières années est une des raisons pour laquelle la pleine conscience est devenue une intervention courante pour promouvoir la santé (en plus d’être un mode de vie populaire).

Quelques-uns des résultats les plus intéressants, voire surprenants dans ce domaine de recherche concernent la neuroplasticité du cerveau. Autrement dit, le bien-être et l’équilibre dans notre santé mentale sont des aptitudes que l’on peut développer par la pratique et ainsi apporter des changements de structure dans notre cerveau!

De plus, la concentration que procure la méditation pleine conscience rend les gens plus productifs au travail. Elle aide notamment à se défaire d’une mauvaise habitude : le multitâche!

On en parle avec Dre Marie-Claude Roy qui est chirurgienne dentiste et enseigne le programme MBSR créé par le Dr Jon Kabat Zinn.

La rapidité d’accès à l’information, combinée aux obligations financières, professionnelles ou familiales nous amène souvent à oublier de satisfaire nos besoins fondamentaux. Lorsque ceux-ci sont mis de côté trop longtemps, notre état psychologique s’en ressent. Ces manifestations physiques et psychologiques sont les messagers de notre inconscient qui nous invitent à nous recentrer sur nous-mêmes. Les attitudes de pleine conscience et la méditation de pleine conscience nous fournissent les outils nécessaires pour nous amener à nous fixer dans le moment présent au lieu de toujours nous éparpiller.

On en parle avec : Nadine Bachand, thérapeute, conférencière, professeure de yoga et méditation et auteure du livre « Méditer – La terre de l’intérieur ».

Bonne écoute!

Dans notre société actuelle, la performance et notre quête insatiable de perfection sont très présentes. Elles nous amènent à vouloir contrôler tout ce qui nous entoure. Le constat : elle nous enseigne tout le contraire du lâcher prise. En fait, qu’est-ce que le lâcher prise?

On en parle avec Emmanuelle Pinel, notre nouvelle conseillère en promotion et prévention en santé mentale et la future animatrice du balado.

Emmanuelle détient un Bac en psychologie, elle compte plus d'une dizaine d'années d'expérience en intervention où elle a eu l'occasion de travailler auprès de clientèles diverses dont des hommes judiciarisés, des personnes vivant avec des problématiques de santé mentale dans un contexte de réinsertion en emploi et en soutien aux membres de l'entourage de personnes vivant avec des problématiques de santé mentale. Elle démontre un intérêt marqué pour les approches de promotion et de prévention en santé mentale.

Bonne écoute !

Consacrer sa vie à aider les autres, c'est un métier fabuleux, mais qui n'est pas sans risque pour la personne qui le pratique, surtout en contexte de pandémie.

La santé mentale de nos intervenants psychosociaux est-elle à risque ?

Discussion avec monsieur Sébastien Auger, chargé de cours au Cégep de Victoriaville et conseiller clinique et organisationnel en santé mentale. Sa formation compte un DÉSS en santé mentale et des études en travail social de même qu'en psychologie.

On dit que 90 % de notre temps d’éveil est consacré à ressentir des émotions. Elles peuvent nous stimuler, nous ralentir, nous fatiguer, nous chambouler ou même nous faire perdre la tête!  Mais à quoi servent-elles?

Notre invité :  monsieur Serge Lecours, psychologue clinicien, professeur titulaire au Département de psychologie de la Faculté des arts et des sciences de l’Université de Montréal et directeur du Laboratoire d'étude sur la régulation des affects et la psychopathologie.