
Confluents
By Mission chez nous
L'émission Confluents est coanimée par Mathieu Lavigne, directeur de Mission chez nous, et Catherine Ego, traductrice d’ouvrages portant sur les questions et les enjeux touchant les peuples autochtones. La musique est signée par Arturo Parra. L'émission Confluents est également diffusée sur les ondes de Radio VM et de Radio Galilée.


EP 126 : Waseskinokwe Eva Ottawa
Confluents rencontre Waseskinokwe Eva Ottawa, Atikamekw nehirowiskwew : une femme qui vit en harmonie avec le territoire.
Originaire de Manawan, notre invitée est chercheuse et professeure de droit à l’Université d’Ottawa. Titulaire d’un baccalauréat en sociologie, d’un baccalauréat en droit et d’une maîtrise en droit, elle a fait paraître en 2023 aux Presses de l’Université Laval « L’adoption coutumière chez les Atikamekw Nehirowisiwok de Manawan ».
Par une méthode empirique et ethnographique, grâce à des entretiens réalisés auprès de sa communauté dans sa langue maternelle, l’atikamekw nehiromowin, Waseskinokwe Eva Ottawa recueille et explique dans cet ouvrage les concepts fondateurs et les règles de droit qui encadrent le régime de l’adoption coutumière chez les Atikamekw.
Waseskinokwe Eva Ottawa a été la première femme à accéder aux responsabilités de Grand chef de la nation Atikamekw, qui regroupe les communautés de Manawan, Opitciwan et Wemotaci. Elle a également été commissaire à la Commission des droits de la personne et de la jeunesse du Québec (2015) et présidente du Conseil du statut de la femme (2016).
Au micro de Catherine Ego, Waseskinokwe Eva Ottawa évoque son parcours ainsi que l’importance de sa langue dans sa vision du monde et dans son propre enracinement. Elle nous présente également le résultat de ses recherches sur l’adoption coutumière, officiellement reconnue dans le Code civil du Québec depuis 2018.
Une rencontre passionnante avec une femme de savoir, de convictions et de territoire.
Conception et réalisation de Confluents : Catherine Ego et Mathieu Lavigne
Entrevue et montage : Catherine Ego
Musique : Arturo Parra
La production de cette émission est possible grâce au soutien financier des Oblates Franciscaines de Saint-Joseph, du Fonds Roland-Leclerc et de la Fondation Lucien-Labelle.
Photo : Université d'Ottawa

EP 125 : Marilou Maisonneuve
Cette semaine, nous allons à la rencontre de Marilou Maisonneuve, qui nous reçoit dans les bureaux du Programme Maison ronde de l’organisme communautaire L'Itinéraire, organisme bien connu pour le magazine du même nom.
Titulaire d’un baccalauréat avec une majeure en Études autochtones à l’Université d’Ottawa (2012) et d’une maîtrise en sciences des religions à l’Université du Québec à Montréal (2021), Marilou Maisonneuve a consacré son mémoire de maîtrise aux femmes innues impliquées dans l’Église évangélique baptiste Aiamieu Mamuitun, située à Uashat, Église que la chercheure a elle-même fréquentée dans sa jeunesse, avec sa famille. En 2025, Marilou Maisonneuve a publié un article reprenant les grandes lignes de cette recherche dans l’ouvrage collectif Étudier les christianismes dans un contexte de postchrétienté, publié aux Presses de l’Université Laval.
Depuis 2020, Marilou Maisonneuve travaille pour l’organisme communautaire L’Itinéraire comme chargée de projets pour le Programme et le Café de la Maison ronde, un café d’économie sociale offrant des possibilités d’emploi aux personnes autochtones marginalisées ou en situation d’itinérance à Montréal.
Au micro de Mathieu Lavigne, Marilou Maisonneuve évoque son enfance et son adolescence entre Sept-Îles et Uashat, ses recherches académiques sur l’Église évangélique baptiste innue Aiamieu Mamuitun, et son travail auprès de personnes autochtones aux multiples parcours et vivant en milieu urbain.
Photo : L'Itinéraire

EP 124 : Véronique Vincent
Confluents reçoit cette semaine Véronique Vincent.
La communauté kanien’kehá:ka (mohawk) de Kanesatake se dresse au confluent de la rivière des Outaouais et du lac des Deux-Montagnes, à une soixantaine de kilomètres seulement au nord-ouest de Montréal. En dépit de cette proximité géographique, Kanesatake reste relativement méconnue de la population allochtone.
Pour en savoir un peu plus sur cette communauté sur laquelle pèsent encore de nombreux préjugés, nous recevons cette semaine Véronique Vincent. De père Wendat et de mère Kanien’kehá:ka, notre invitée est responsable du tourisme à Kanesatake.
Pour Véronique Vincent, le tourisme constitue une voie privilégiée pour rencontrer l’autre, se raconter, mais aussi guérir. Dans cette optique, la mise en place d’activités et d’infrastructures touristiques exige le déploiement d’une approche graduelle et concertée afin que la communauté s’exprime sur la pertinence des stratégies envisagées, contribue à leur conception et à leur implantation, et participe pleinement aux programmes choisis.
Au microphone de Catherine Ego, Véronique Vincent nous présente sa vision du tourisme, ses défis et ses espoirs. Mais surtout, elle nous invite à faire plus amplement connaissance avec Kanesatake, communauté kanien’kehá:ka à la fois si proche et si lointaine.
Conception et réalisation de Confluents : Catherine Ego et Mathieu Lavigne
Entrevue et montage : Catherine Ego
Musique : Arturo Parra
La production de cette émission est possible grâce au soutien financier des Oblates Franciscaines de Saint-Joseph, du Fonds Roland-Leclerc et de la Fondation Lucien-Labelle.
Photo : Véronique Vincent

EP 123 : Laure Morali
Cette semaine, nous accueillons en studio l’écrivaine, poète et réalisatrice Laure Morali, grande amie du peuple innu et de sa poésie.
Née en France d’un père venu d’Afrique du Nord et d’une mère bretonne, Laure Morali étudie les lettres dans son pays d’origine. Elle prend ensuite la direction de Montréal, au début des années 1990, pour y faire des études en création littéraire. Elle se rend en Minganie, où elle découvre d’abord un territoire, le Nitassinan, puis une famille, celle de Shimun et ses deux filles, avec qui elle ira dans l’intérieur des terres. Cette expérience et cette amitié constituent le cœur de son livre En suivant Shimun, paru en 2021 aux Éditions du Boréal.
Chez Laure Morali, la force des rencontres s'incarne à travers les spiritualités du vivant. Ses multiples lieux d’enracinement sont à l’origine de la plupart des projets littéraires qu’elle mène en vue de créer des ponts entre les cultures pour permettre une meilleure connaissance des uns et des autres. Par exemple, l’anthologie de correspondances littéraires Aimititau ! Parlons-nous ! (Mémoire d’encrier) qu’elle a initiée et dirigée en 2008 a renforcé les liens entre auteurs allochtones et autochtones du Québec.
Au micro de Mathieu Lavigne, Laure Morali nous explique pourquoi les enfants sont ses maîtres en poésie, et comment s’est développée son amitié profonde et durable avec l’aîné innu Shimun et ses filles. Elle nous raconte comment elle a convaincu Joséphine Bacon, grande poétesse innue, de publier ses écrits. Laure Morali évoque également l'adaptation théâtrale du roman Kukum, de Michel Jean, qu’elle a signée en collaboration avec Joséphine Bacon. Cette pièce a été présentée un peu partout au Québec en 2024-2025, dans une mise en scène d’Émilie Monnet, et une coproduction du Théâtre du Nouveau Monde et d’Onishka.
Conception et réalisation de Confluents : Catherine Ego et Mathieu Lavigne
Entrevue : Mathieu Lavigne
Montage : Antonin Wyss
Musique : Arturo Parra
La production de cette émission est possible grâce au soutien financier des Oblates Franciscaines de Saint-Joseph, du Fonds Roland-Leclerc et de la Fondation Lucien-Labelle.
Photo : Marjorie Guindon
Source : http://www.lauremorali.net/p/bio.html

EP 122 : Marjolaine Tshernish
Confluents rencontre Marjolaine Tshernish, directrice générale de l’Institut Tshakapesh de Uashat.
Innue de la Côte-Nord, profondément attachée à ses racines, Marjolaine Tshernish conserve des souvenirs chaleureux et précis de son enfance auprès de sa mère et de sa grand-mère, qui lui ont transmis l’amour de sa culture et de sa langue. Dans cette entrevue, elle évoque son parcours scolaire, universitaire et professionnel qui l’a amenée à vivre à Montréal pendant quelques années… jusqu’à ce qu’elle ressente l’impérieux besoin de rentrer s’établir chez elle, à Uashat.
Marjolaine Tshernish est aujourd’hui directrice générale de l’Institut Tshakapesh de Uashat. Depuis plus de 40 ans, cet organisme se consacre à la préservation et à la promotion de l’innu-aitun (la culture innue) et de l’innu-aimun (la langue innue), mais aussi à la conservation du patrimoine culturel des Innus. L’Institut Tshakapesh joue également un rôle essentiel en éducation, notamment pour ce qui concerne la réussite éducative et le développement identitaire de la jeunesse innue.
Au microphone de Catherine Ego, Marjolaine Tshernish évoque son amour de sa culture innue, et nous décrit certaines des interventions mises en œuvre par l’équipe de l’Institut Tshakapesh pour favoriser sa préservation et son essor.
Conception et réalisation de Confluents : Catherine Ego et Mathieu Lavigne
Entrevue et montage : Catherine Ego
Musique : Arturo Parra
La production de cette émission est possible grâce au soutien financier des Oblates Franciscaines de Saint-Joseph, du Fonds Roland-Leclerc et de la Fondation Lucien-Labelle.
Source photo : Site Web de l’Institut Tshakapesh, https://www.tshakapesh.ca/institut/equipe/

EP 121 : Jean Désy

EP 120 : Konrad Sioui
Au restaurant Sagamité de Wendake, Confluents rencontre le Wendat Konrad Sioui, qui faisait récemment paraître aux Éditions de l'Homme son autobiographie intitulée La traversée des quatre cercles.
Dès la fin du secondaire, Konrad Sioui étudie les sciences politiques à Montréal et suit avec passion les débats et les audiences entourant la contestation du projet hydroélectrique de la baie James. Après un baccalauréat en anthropologie, il obtient une maîtrise en administration publique. Il entreprendra par la suite un doctorat consacré à la citoyenneté autochtone.
Grand chef de la nation huronne-wendat de 2008 à 2020, Konrad Sioui a notamment orchestré l’agrandissement territorial de sa communauté.
En tant que Chef régional de l’Assemblée des Premières Nations du Québec, il a en particulier intégré à cet organisme les Innus du Labrador, dont il a porté jusqu’au Vatican le combat contre les vols à basse altitude.
En 1990, au bout de dix années de procédures, Konrad Sioui et ses frères remportent une victoire juridique historique : en confirmant la validité d’un document signé par le général James Murray et le chef des Hurons-Wendats en 1760, l’arrêt Sioui déterminera l’interprétation que les tribunaux canadiens feront désormais des traités autochtones.
Au microphone de Catherine Ego, Konrad Sioui évoque son attachement profond à sa communauté, les liens étroits qu’il entretient avec les autres nations autochtones, et sa volonté constante de maintenir un dialogue fructueux avec les allochtones.
Conception et réalisation de Confluents : Catherine Ego et Mathieu Lavigne
Entrevue et montage : Catherine Ego
Musique : Arturo Parra
La production de cette émission est possible grâce au soutien financier des Oblates Franciscaines de Saint-Joseph, du Fonds Roland-Leclerc et de la Fondation Lucien-Labelle.
Photo : Alma Kimsic
Source : Site de l’ENAP

EP 119 : James Daschuk
Confluents va à la rencontre de James Daschuk, professeur associé à la Faculté de kinésiologie et d'études sur la santé de l'Université de Regina, en Saskatchewan. Ses recherches portent sur la médecine, les changements climatiques et la santé des populations, notamment autochtones.
James Daschuk est entre autres l'auteur de La destruction des Indiens des Plaines. Maladies, famines organisées, disparition du mode de vie autochtone, une traduction signée Catherine Ego et parue aux Presses de l'Université Laval en 2015. Cet ouvrage de James Daschuk a remporté plusieurs distinctions prestigieuses dans sa version originale anglaise, notamment trois prix de la Société historique du Canada ainsi que le Prix d'histoire du Gouverneur général pour la recherche savante, le Prix Sir-John-A.-Macdonald.
Dans le livre La destruction des Indiens des Plaines, James Daschuk décrit les multiples incidences des épidémies, du commerce mondial, des changements environnementaux et des politiques gouvernementales sur la vie des Autochtones des Plaines du Canada entre le début du XVIIIe siècle et la fin du XIXe siècle.
Qui sont les Indiens des Plaines ? Quelles ont été les conséquences du chemin de fer sur leur mode de vie et sur leur terrible déclin démographique? Que sont les traités numérotés ? Comment le Canada alors naissant a-t-il utilisé la privation de nourriture, voire la famine, pour favoriser ses visées coloniales? Voilà quelques-unes des questions auxquelles répond ici l’historien James Daschuk au micro de Mathieu Lavigne.
Conception et réalisation de Confluents : Catherine Ego et Mathieu Lavigne
Entrevue : Mathieu Lavigne
Montage : Antonin Wyss
Musique : Arturo Parra
La production de cette émission est possible grâce au soutien financier des Oblates Franciscaines de Saint-Joseph, du Fonds Roland-Leclerc et de la Fondation Lucien-Labelle.
Photo : Université de Regina

EP 118 : Manon Jeannotte
Nous rencontrons cette semaine l’honorable Manon Jeannotte, lieutenante-gouverneure du Québec depuis le 25 février 2024, deuxième femme et première Autochtone à occuper cette prestigieuse fonction.
Mi’gmaq de la communauté de Gespeg, en Gaspésie, madame Jeannotte a grandi… en banlieue de Montréal, dans un milieu familial très proche de ses racines autochtones.
Titulaire d’un EMBA McGill-HEC Montréal, notre invitée cumule plus de 20 ans d’expérience auprès des Premières Nations dans les domaines de la politique, de la gouvernance et de la défense des droits.
L’honorable Manon Jeannotte a ainsi été conseillère de la communauté mi’gmaq de Gespeg de 2003 à 2008, puis de 2011 à 2015, puis a occupé la fonction de Cheffe de 2015 à 2019.
Elle a également été la co-initiatrice de l’École des dirigeant·e·s des Premières Nations. Elle en a d’ailleurs été la directrice de février 2022 jusqu’à sa nomination comme lieutenante-gouverneure du Québec.
Au microphone de Confluents, l’honorable Manon Jeannotte évoque ses racines, son parcours professionnel, ses fonctions de lieutenante-gouverneure du Québec et ses aspirations, notamment en ce qui concerne la réconciliation.
Entrevue : Catherine Ego et Mathieu Lavigne
Montage : Catherine Ego
Musique : Arturo Parra
La production de cette émission est possible grâce au soutien financier des Oblates Franciscaines de Saint-Joseph, du Fonds Roland-Leclerc et de la Fondation Lucien-Labelle.
Photo : Geneviève Trudel - Cabinet de la Lieutenante-gouverneure du Québec

EP 117 : Kathy Bellefleur
Cette semaine, nous allons à la rencontre de Kathy Bellefleur, professeure adjointe en droit civil à la Faculté de droit de l’Université Laval depuis l'automne 2023 et titulaire de la Chaire de leadership en enseignement René-Dussault sur l’inclusion des traditions autochtones dans les programmes de formation en droit.
Kathy Bellefleur est originaire de la communauté innue de Nutashkuan. Sa thèse de doctorat, soutenue à la Faculté de droit de l’Université McGill, s’intitule «La notion de propriété comme lieu de rencontre. Étude comparative de la tradition innue et du droit civil québécois». Cette recherche, que Kathy Bellefleur continue d’approfondir, vise à tisser des ponts conceptuels entre la tradition juridique innue et le droit civil. Son approche se fonde sur le dialogue entre les différentes conceptions du droit dans une perspective respectueuse de la cohérence interne de chacune.
Originale et créative, la démarche de Kathy Bellefleur utilise la force de l’image en appui à ses propos, ce qui constitue une première dans la recherche juridique au Québec. Pour l’excellence de ses travaux, notre invitée a remporté la prestigieuse Bourse d’études supérieures du Canada Joseph-Armand Bombardier du Conseil de recherche en sciences humaines.
Au micro de Mathieu Lavigne, Kathy Bellefleur évoque notamment son parcours académique, nous explique comment la notion de propriété est conçue en milieu innu, et souligne l’importance d’intégrer les traditions autochtones aux programmes de formation en droit.
Conception et réalisation de Confluents : Catherine Ego et Mathieu Lavigne
Entrevue : Mathieu Lavigne
Montage : Antonin Wyss
Musique : Arturo Parra
La production de cette émission est possible grâce au soutien financier des Oblates Franciscaines de Saint-Joseph, du Fonds Roland-Leclerc et de la Fondation Lucien-Labelle.
Photo par Kathy Bellefleur

EP 116 : Marie-Ève Bradette
Nous rencontrons cette semaine Marie-Ève Bradette. Détentrice d’un doctorat en littérature comparée de l’Université de Montréal, Marie-Ève Bradette est professeure adjointe au Département de littérature, théâtre et cinéma de l’Université Laval et titulaire de la Chaire de leadership en enseignement des littératures autochtones au Québec-Maurice-Lemire.
Sa thèse de doctorat, pour laquelle elle a obtenu la médaille d’or académique de la Gouverneure générale du Canada en 2021, s’intéressait aux littératures autochtones écrites en français et en anglais au Québec et au Canada. Cette thèse a fait l’objet d’une publication sous le titre «Langue(s) en portage : résurgence littéraire et langagière dans les littératures autochtones féminines», aux Presses de l'Université de Montréal en 2024.
Au microphone de Catherine Ego, Marie-Ève Bradette évoque sa rencontre éblouie avec les littératures autochtones, notamment féminines. Elle aborde aussi l’articulation entre littérature, langue et identité et dresse un parallèle entre la littérature et les tikinagans, les porte-bébés traditionnels autochtones, autour de la notion de portage.
Conception et réalisation de Confluents : Catherine Ego et Mathieu Lavigne
Entrevue et montage : Catherine Ego
Musique : Arturo Parra
La production de cette émission est possible grâce au soutien financier des Oblates Franciscaines de Saint-Joseph, de la Fondation Lucien-Labelle et du Fonds Roland-Leclerc.
Photo : Dany Vachon

EP 115 : Dan l'initié
Confluents se déplace sur le Nionwentsïo, le territoire traditionnel wendat, afin d’y rencontrer Dany Proulx, mieux connu sous son nom de scène : Dan L'initié.
Wendat, membre du clan du loup, Dan l’initié se découvre très vite une passion pour l'écriture et la musique, dans lesquelles – et ce sont ses mots – il trouvera son salut. Il commence le rap à l'âge de 16 ans. Avec bientôt 5 albums au compteur, il développe patiemment son style en hybridant les genres et les thèmes : la parentalité, l’espoir, l’amour, le succès et la résilience. Dans sa musique, Dan l’initié parle également, avec force et franchise, de son identité wendat et de sa quête spirituelle.
Dan l’Initié donne également des conférences et des ateliers d’écriture aux jeunes confiés à la Protection de la jeunesse, des adolescents dont il se sent particulièrement proche, et dont le parcours résonne avec le sien.
Au micro de Mathieu Lavigne, Dan l’initié parle des aspects essentiels de ses créations artistiques : la rencontre, le dialogue et ce vif besoin de sens et de vérité qui l’anime.
Conception et réalisation de Confluents : Catherine Ego et Mathieu Lavigne
Entrevue : Mathieu Lavigne
Montage : Antonin Wyss
Musique : Arturo Parra, avec des extraits des pièces L’accomplissement et En toi de Dan l'initié.
La production de cette émission est possible grâce au soutien financier des Oblates Franciscaines de Saint-Joseph, du Fonds Roland-Leclerc et de la Fondation Lucien-Labelle.
Photo fournie par Dan l'initié.

EP 114 : Richard Compton
Le recensement de 2021 dénombrait environ 70 000 Inuits au Canada. Pour mieux connaître leur réalité linguistique, Confluents rencontre Richard Compton, professeur au Département de linguistique de l’Université du Québec à Montréal et titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur la transmission et la connaissance de la langue inuite.
Détenteur d’un doctorat en linguistique de l’Université de Toronto (2012), notre invité s’intéresse à la grammaire de l’inuktitut et de l’inuinnaqtun. En collaboration avec Emily Kudlak, il a publié en 2018 un dictionnaire de l’inuinnaqtun.
Au microphone de Catherine Ego, Richard Compton précise certaines réalités méconnues, nous présente différentes particularités de la langue des Inuits et décrit quelques-uns de ses outils et défis pour le présent et pour l’avenir.
Nakurmiik [Merci!]…
Conception et réalisation de Confluents : Catherine Ego et Mathieu Lavigne
Entrevue et montage : Catherine Ego
Musique : Arturo Parra
La production de cette émission est coordonnée par l'organisme Mission chez nous et est possible grâce au soutien financier des Oblates Franciscaines de Saint-Joseph, de la Fondation Lucien-Labelle et du Fonds Roland-Leclerc.
Photo : John Kennedy

EP 113 : Mélanie Vincent
Confluents reçoit Mélanie Vincent. C'est attablés au magnifique restaurant La Traite, à Wendake, que nous discutons avec cette leader inspirante qui travaille depuis plus de 25 ans au service des Premières Nations au Québec et au Canada.
Mélanie Vincent possède une vaste expérience en politique et en communications. Conseillère stratégique et entrepreneure, elle est la directrice générale du festival KWE ! À la rencontre des peuples autochtones, qu’elle a fondé en 2017. Le festival KWE ! vise le rapprochement entre la population québécoise et les peuples autochtones. Organisé annuellement à Québec, il attire plus de 20 000 visiteurs à chacune de ses éditions.
Membre de la Nation huronne-wendat, détentrice d’un baccalauréat multidisciplinaire de l’Université Laval, d’une maîtrise en administration de la justice et de la sécurité de l’Université de Phoenix et boursière du Haut-Commissariat des droits de l’homme de l’ONU à Genève et de l’UNESCO à Paris, Mélanie Vincent a été adjointe exécutive du Chef de l'Assemblée des Premières Nations Québec-Labrador de 2007 à 2021.
De 2012 à 2019, elle a par ailleurs été chargée de déployer des campagnes sur les processus de réclamation à la suite de différents recours collectifs, notamment celui qui concerne la Rafle des années 60.
Mélanie Vincent est également formatrice pour l'École des dirigeant·e·s des Premières Nations, présidente du conseil d’administration de Kwahiatonhk !, et membre du conseil d’administration du Musée national des beaux-arts du Québec.
Conception et réalisation de Confluents : Catherine Ego et Mathieu Lavigne
Entrevue : Mathieu Lavigne
Montage : Antonin Wyss
Musique : Arturo Parra
La production de cette émission est possible grâce au soutien financier des Oblates Franciscaines de Saint-Joseph, du Fonds Roland-Leclerc et de la Fondation Lucien-Labelle.
Tiawenhk, merci au restaurant La Traite pour son accueil !

EP 112 : Leticia-Uasheiau Bacon
Confluents reçoit cette semaine Leticia-Uasheiau Bacon.
Innue de Mashteuiatsh, Leticia-Uasheiau a grandi dans sa communauté. Elle a ensuite vécu dans la région du Saguenay, puis s’est établie à Montréal. Elle est titulaire d’un baccalauréat en psychologie de l’Université de Montréal et a travaillé comme intervenante psychosociale dans le milieu communautaire pendant ses études.
Leticia-Uasheiau Bacon est maintenant coordonnatrice à la sécurisation culturelle au Vice-rectorat à la planification et à la communication stratégiques de l’Université de Montréal. Sa mission consiste à coordonner l’initiative Leadership autochtone récemment mise en place à l’UdeM et à promouvoir la sécurisation culturelle et l’employabilité des étudiants et étudiantes autochtones.
Au microphone de Catherine Ego, Leticia-Uasheiau Bacon évoque d’abord son propre parcours, puis les défis particuliers que rencontrent les populations étudiantes autochtones, ainsi que les programmes implantés à l’Université de Montréal pour les aider à les relever.
Conception et réalisation de Confluents : Catherine Ego et Mathieu Lavigne
Entrevue et montage : Catherine Ego
Musique : Arturo Parra
La production de cette émission est coordonnée par l'organisme Mission chez nous et est possible grâce au soutien financier des Oblates Franciscaines de Saint-Joseph, de la Fondation Lucien-Labelle et du Fonds Roland-Leclerc.
Photo : Amélie Philibert, Université de Montréal

EP 111 : Serge Rock
Cet épisode de Confluents donne la parole à Serge Rock. Entrepreneur innu spécialisé dans la vente d’articles promotionnels et dans l’événementiel, Serge Rock a également été coordonnateur régional jeunesse à l'Assemblée des Premières Nations du Québec et du Labrador.
Né d’un père allochtone et d’une mère innue de Pessamit, Serge Rock a grandi avec la communauté wendate de Wendake. La mère de Serge faisait partie de cette première vague d’Innu.e.s qui, dans les années 1970, sortaient des communautés pour voir le monde.
Loin de Pessamit et du Nitassinan, Serge s’est longtemps senti trop autochtone pour sa ville natale et trop «blanc» pour la communauté innue où l’attachent pourtant ses racines familiales. C’est vers l’âge de 14 ans que Serge a fait son choix : dès lors, il s’assumera pleinement comme Innu mais restera un pont entre les peuples et les cultures.
Au micro de Mathieu Lavigne, Serge Rock nous parle de sa quête identitaire, de l’impact de la crise d’Oka sur son parcours, de sa vision des relations entre autochtones et non autochtones et de son rapport au territoire.
La production de cette émission est possible grâce au soutien financier des Oblates Franciscaines de Saint-Joseph, du Fonds Roland-Leclerc et de la Fondation Lucien-Labelle.
Illustration : Judith Renauld/Le Verbe

EP 110 : Jacques Kurtness
Confluents reçoit cette semaine Jacques Kurtness, intellectuel et homme politique ilnu de Mashteuiatsh, où nous l’avons rencontré.
Jacques Kurtness a grandi en partie avec ses grands-parents, ce qui lui a permis de se familiariser avec la langue innue et avec le territoire.
Étudiant doué, il obtenait en 1983 un doctorat en psychologie de l’Université Laval et devenait ainsi l’un des tout premiers Autochtones du Québec à faire carrière dans l’enseignement et dans la recherche universitaires. Il a été professeur et chercheur à l’Université du Québec à Chicoutimi de 1979 à 1999.
Dans le cadre de ses recherches en psychologie, Jacques Kurtness a été un pionnier de la psychologie interculturelle et de l’adaptation des outils d’évaluation psychologique aux Autochtones. Il a aussi été négociateur en chef pour le Conseil Attikamek-Montagnais (CAM) puis pour le Conseil tribal Mamuitun de 1991 à 1997.
Au microphone de Catherine Ego, Jacques Kurtness évoque ses jeunes années, le latin, la psychologie interculturelle et la politique.
Homme profondément engagé, il exprime également son inébranlable optimisme à l’égard de l’avenir des Premières Nations.
Conception et réalisation de Confluents : Catherine Ego et Mathieu Lavigne
Entrevue : Catherine Ego
Musique : Arturo Parra
La production de cette émission est possible grâce au soutien financier des Oblates Franciscaines de Saint-Joseph, de la Fondation Lucien-Labelle et du Fonds Roland-Leclerc.

EP 109 : Natshin Rousselot

EP 108 : Maurizio Gatti
Confluents reçoit cette semaine Maurizio Gatti... et une invitée surprise!
Vingt ans après sa première édition, Maurizio Gatti vient de faire paraître une version entièrement remaniée de sa célèbre anthologie des littératures autochtones francophones au Québec, aux éditions Bibliothèque québécoise.
Né à Rome, en Italie, notre invité obtient d’abord des diplômes universitaires en Langues et littératures étrangères et en Langue et culture tibétaines dans son pays d’origine.
En 1998, Maurizio Gatti s’établit au Québec, où il réalise un doctorat en littérature québécoise puis un postdoctorat sur les littératures des Premières Nations – à une époque où le sujet suscite peu d’intérêt dans les cercles universitaires comme dans le grand public.
En plus de son anthologie des auteurs et autrices autochtones du Québec, on lui doit notamment Être écrivain amérindien au Québec en 2006, et Mots de neige, de sable et d’océan en 2008.
Maurizio Gatti est aujourd’hui chercheur indépendant, traducteur et interprète.
Au micro de Catherine Ego, il évoque l’évolution des littératures autochtones francophones au Québec et leur extraordinaire foisonnement depuis plus de 20 ans.
… Et comme un bonheur n’arrive jamais seul, Maurizio Gatti nous a fait le grand plaisir d’arriver à l’entrevue en compagnie de son amie Maya Cousineau Mollen, poète innue également amie de l’émission, et qui nous offre à son tour un magnifique cadeau : un texte inédit pour les auditeurs et auditrices de Confluents !
Conception et réalisation de Confluents : Catherine Ego et Mathieu Lavigne
Entrevue et montage : Catherine Ego
Musique : Arturo Parra
La production de cette émission est portée par l'organisme Mission chez nous et est possible grâce au soutien financier des Oblates Franciscaines de Saint-Joseph, de la Fondation Lucien-Labelle et du Fonds Roland-Leclerc.
Photo : Catherine Ego

EP 107 : Gérard Boudreault
Confluents fait un saut à Richelieu pour y rencontrer le père oblat Gérard Boudreault, qui travaille en territoire innu depuis les années 1980.
De Uashat mak Mani-utenam à Matimekush – Lac John, d’Unamen Shipu à Pessamit, où il est établi aujourd’hui, le père Gérard Boudreault marche depuis de longues années avec le peuple innu. S’intéressant à la résurgence de la spiritualité traditionnelle, fasciné par l’histoire de ce peuple et son vaste territoire, le père Gérard Boudreault est très attaché au peuple innu et continue chaque jour d’apprendre à ses côtés.
Véritable mentor pour les jeunes pères Oblats qui arrivent sur le Nitassinan en provenance notamment d’Afrique, le père Gérard Boudreault se place au service d’une manière innue de faire Église.
Au micro de Mathieu Lavigne, le père Gérard Boudreault évoque l’histoire de la présence oblate sur la Côte-Nord et ses propres débuts en territoire innu, nous indique comment la foi se vit actuellement dans la communauté de Pessamit et comment se déploient les relations entre l’Église catholique et le peuple innu.
Conception et réalisation de Confluents : Catherine Ego et Mathieu Lavigne
Entrevue : Mathieu Lavigne
Montage : Antonin Wyss
Musique : Arturo Parra
La production de cette émission est portée par l'organisme Mission chez nous et est possible grâce au soutien financier des Oblates Franciscaines de Saint-Joseph, de la Fondation Lucien-Labelle et du Fonds Roland-Leclerc.
Photo : Mathieu Lavigne

EP 106 : Bibiane Courtois
Confluents s’envole vers les rives du lac Pekuakami pour y rencontrer Bibiane Courtois. Ilnue originaire de Mashteuiatsh, notre invitée a passé sa vie à soigner, mais aussi à lutter contre l’injustice.
En dépit du racisme qu’elle a subi à l’école, puis dans le milieu hospitalier, cette infirmière de profession a toujours défendu avec force les groupes les plus vulnérables. Elle a également réussi à implanter une vision communautaire de la santé – une approche qui mise sur la culture et le lien social pour favoriser le bien-être physique et psychologique des patients.
En plus de sa longue carrière d’infirmière, Bibiane Courtois est devenue en 1983 la présidente de Femmes Autochtones du Québec. Elle sera ensuite la première femme autochtone nommée à la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse et au Conseil du statut de la femme du Québec.
Notre invitée s’est notamment investie dans la lutte pour l’abolition des dispositions de la Loi sur les Indiens qui dépossédaient de leur statut les femmes autochtones qui épousaient un allochtone, un combat finalement remporté en 1985.
Très attachée à la culture, qu’elle considère comme un outil puissant de guérison, Bibiane Courtois a dirigé le Musée ilnu de Mashteuiatsh de 2003 à 2007. Dans le cadre de cet engagement, elle s’est notamment investie dans le rapatriement d’artefacts innus disséminés aux quatre coins du monde.
En 2023, l’indéfectible engagement de Bibiane Courtois a été récompensé du prestigieux Prix Égalité Thérèse-Casgrain, catégorie Hommage.
Au microphone de Catherine Ego, Bibiane Courtois évoque ici son long et fructueux parcours de compassion et de lutte…
Conception et réalisation de Confluents : Catherine Ego et Mathieu Lavigne
Entrevue et montage : Catherine Ego
Musique : Arturo Parra
La production de cette émission est possible grâce au soutien financier des Oblates Franciscaines de Saint-Joseph, de la Fondation Lucien-Labelle et du Fonds Roland-Leclerc.
Source de la photo : Page Facebook de Bibiane Courtois

EP 105 : Jacques T. Watso
Confluents retourne à Odanak pour y rencontrer Jacques T. Watso, un dynamique homme politique et entrepreneur abénakis.
Charpentier-menuisier de formation et membre élu du conseil des Abénakis d’Odanak depuis plusieurs années, Jacques T. Watso a également porté les couleurs de Québec solidaire lors des élections provinciales de 2022. À l’orée de la cinquantaine, il se présente à la fois comme un « jeune aîné » et un « vieux guerrier ». Mais Jacques T. Watso est surtout un grand protecteur du territoire abénaki et de la culture de son peuple. Il s’est même rendu jusqu’à l’ONU, à Genève, pour y défendre l’identité abénakise.
Jacques T. Watso est aussi homme d’affaires. En 2021, il lance la Sagamité Watso, une soupe qui plonge ses racines dans la culture abénakise et dans son histoire familiale. En 2023, il ouvre le Café Masko , à Odanak, où l'on peut savourer la fameuse sagamité ainsi que différents plats traditionnels abénakis.
Au micro de Mathieu Lavigne, Jacques T. Watso évoque pour nous l’histoire des Abénakis d’Odanak, ses projets entrepreneuriaux, la défense de l’identité de son peuple et ses engagements politiques.
Conception et réalisation de Confluents : Catherine Ego et Mathieu Lavigne
Entrevue : Mathieu Lavigne
Montage : Antonin Wyss
Musique : Arturo Parra
La production de cette émission est possible grâce au soutien financier des Oblates Franciscaines de Saint-Joseph et de la Fondation Lucien-Labelle.

EP 104 : Lysanne O’Bomsawin
Catherine Ego nous propose cette semaine une entrevue tout à fait… succulente avec Lysanne O’Bomsawin!
Fière de sa double ascendance, notre invitée est à la tête du Traiteur Québénakis, une entreprise de services de traiteur et de chef à domicile qui offre des plats originaires du terroir québécois et de la cuisine autochtone, ou inspirés de ces traditions. Au fil de ses délices de bouche, Lysanne O’Bomsawin contribue aussi à faire mieux connaître son histoire et ses racines.
De sagamité en crème de gourganes au myrique baumier, en passant par les cœurs de quenouille marinés, notre invitée nous entraîne ici sur les traces de son parcours de gastronome, elle qui dit être «tombée dans la marmite de la cuisine» dès l’âge de quatre ans.
Lysanne O’Bomsawin vient par ailleurs de faire paraître un livre splendide aux Éditions de l'Homme : Cuisine autochtone. Saveurs et savoir-faire d’hier à aujourd’hui.
Dans cette entrevue, elle évoque avec fougue sa cuisine audacieuse, mais toujours enracinée dans la tradition, ainsi que son amour du territoire et de son opulence. Une ode à la bonne chère et à la transmission des savoirs…
Conception et réalisation de Confluents : Catherine Ego et Mathieu Lavigne
Entrevue et montage : Catherine Ego
Musique : Arturo Parra
La production de cette émission est portée par l'organisme Mission chez nous et est possible grâce au soutien financier des Oblates Franciscaines de Saint-Joseph et de la Fondation Lucien-Labelle.
Photo : Site Web des Éditions de l’Homme

EP 103 : Stacy Bossum
Confluents retourne à Mashteuiatsh pour y rencontrer Stacy Bossum, membre de la Première Nation des Pekuakamiulnuatsh, les Ilnus de Mashteuiatsh.
Détenteur d’une Technique en comptabilité-gestion, Stacy Bossum fait partie d’une famille d’origine crie qui s’est installée à Mashteuiatsh il y a plusieurs décennies. Stacy Bossum a été conseiller politique pendant quatre ans au Conseil des élus de Mashteuiatsh. Il a ensuite fondé l’entreprise Uitshiten, qui propose des services de consultation en développement culturel et de transmission des savoirs ancestraux.
Ayant appris auprès de ses grands-parents l’ilnu-aitun, le mode de vie et la culture ilnus, Stacy Bossum enseigne ainsi les savoir-faire traditionnels de la vie en forêt aux membres de sa communauté et aux allochtones.
Au micro de Mathieu Lavigne, Stacy Bossum évoque pour nous son parcours de réappropriation de la culture ilnue, l’état de la langue ilnue, le nehlueun, et son rôle de passeur entre le mode de vie traditionnel ilnu et la vie moderne.
Conception et réalisation de Confluents : Catherine Ego et Mathieu Lavigne
Entrevue : Mathieu Lavigne
Montage : Antonin Wyss
Musique : Arturo Parra
La production de cette émission est portée par l'organisme Mission chez nous et est possible grâce au soutien financier des Oblates Franciscaines de Saint-Joseph et de la Fondation Lucien-Labelle.
Photo : Jean Gagné/Diocèse de Chicoutimi

EP 102 : Serge Jauvin
Catherine Ego reçoit cette semaine Serge Jauvin, auteur d’un document d’exception composé de photographies et de textes enfin rassemblés dans un même volume : Aitnanipan. C’est ainsi que nous vivions, publié aux éditions du Septentrion en 2024.
Dans les années 1980, Serge Jauvin a vécu pendant plusieurs mois chez des Innus d’Unamen Shipu (La Romaine, sur la Côte-Nord) : la famille d’Hélène et William-Mathieu Mark, qui l’avait d’ailleurs adopté… Chaque jour, il a pris des notes très précises et a photographié ses hôtes dans leur quotidien.
Loin de relayer une vision romantique de la vie nomade en nature, les textes et les photos de Serge Jauvin racontent un quotidien familial ponctué par les saisons et le travail : la pêche, la chasse, le tannage, la fabrication des vêtements…
Aitnanipan raconte ainsi, en mots et en images, un moment absolument crucial dans l’histoire des peuples autochtones : l’abandon du nomadisme au profit de la sédentarisation. En accueillant Serge Jauvin pour qu’il documente leur vie jour après jour, Hélène et William-Mathieu Mark voulaient aussi témoigner, pour les générations futures, d’un mode de vie millénaire qui ne serait plus le leur.
Conception et réalisation de Confluents : Catherine Ego et Mathieu Lavigne
Entrevue et montage : Catherine Ego
Musique : Arturo Parra
Photo : Éditions du Septentrion
La production de cette émission est portée par l'organisme Mission chez nous et est possible grâce au soutien financier des Œuvres Marie-Anne-Lavallée et de la Fondation Lucien-Labelle.

EP 101 : Hélène Boivin
Nous prenons la route de Mashteuiatsh pour y rencontrer Hélène Boivin, membre de la Première Nation des Pekuakamiulnuatsh, les Ilnus de Mashteuiatsh.
Diplômée en sciences sociales à l’UQAC, Hélène Boivin a développé une riche expertise sur les questions sociales, politiques, culturelles et économiques concernant sa nation. Très engagée dans son milieu, Hélène Boivin a été à l’emploi de Pekuakamiulnuatsh Takuhikan, l’organisation politique et administrative de la communauté de Mashteuiatsh, de 1997 à 2022. Elle s’est notamment investie durant 27 ans dans le dossier des négociations territoriales globales avec les gouvernements fédéral et provincial, afin de faire reconnaître les droits de sa Première Nation dans le cadre d’un traité.
Depuis le 25 mai 2019, Hélène Boivin est présidente de la Commission Tipelimitishun, terme nehlueun qui signifie : se gouverner soi-même. Cette commission est chargée de consulter les Pekuakamiulnuatsh sur le contenu d’une éventuelle constitution, de rédiger un projet et de le soumettre en référendum, dans le cadre d’une démarche d’autodétermination de la Première Nation des Pekuakamiulnuatsh.
Hélène Boivin fait partie de plusieurs associations, dont l’Association du Parc sacré. C’est d’ailleurs dans la droite ligne de cet engagement qu’elle a contribué à la publication du recueil : Savoirs des Pekuakamiulnuatsh sur les plantes médicinales, paru en 2015.
Au micro de Mathieu Lavigne, Hélène Boivin évoque pour nous cette longue marche de la nation des Pekuakamilnuatsh vers l’autodétermination, l’équilibre à trouver entre développement et respect du territoire, et les savoirs à transmettre aux jeunes générations.
Conception et réalisation de Confluents : Catherine Ego et Mathieu Lavigne
Entrevue : Mathieu Lavigne
Montage : Antonin Wyss
Musique de Confluents : Arturo Parra
La production de cette émission est possible grâce au soutien financier des Oblates Franciscaines de Saint-Joseph et de la Fondation Lucien-Labelle.
Photo : René Lacroix

EP 100 : Michel Jean
Pour son 100e épisode, Confluents reçoit un homme de grands espaces et de parole : Michel Jean. Né d’une mère ilnue de Mashteuiatsh et d’un père allochtone, historien de formation, Michel Jean a longtemps été journaliste, puis chef d’antenne. Il a ainsi traqué l’information aux quatre coins du monde pour Radio-Canada, RDI et TVA. Mais à l’écart des caméras et des micros, Michel Jean a aussi toujours écrit. Il est aujourd’hui l’écrivain le plus lu du Québec!
Notre invité a d’abord témoigné de son métier de reporter dans Envoyé spécial en 2008, puis Un monde mort comme la lune en 2009. Michel Jean a aussi beaucoup contribué à faire mieux connaître les réalités autochtones dans ses livres : Atuk, elle et nous est publié en 2012; en 2013, Le vent en parle encore évoque la dure réalité des pensionnats. C’est toutefois en 2019 que Michel Jean remporte un succès planétaire avec Kukum et son héroïne, Almanda Siméon, l’arrière-grand-mère de l’auteur.
Ce romancier prolifique a signé depuis plusieurs titres qui éclairent différents aspects de la vie des Autochtones au Québec et au Canada, notamment Tiohtiá:ke, en 2021, qui porte sur l’itinérance autochtone en ville, et Qimmik, en 2023, qui relate le massacre des chiens nordiques au Nunavik.
Entre autres distinctions, Michel Jean a été élevé au rang de Compagnon de l’Ordre des arts et des lettres du Québec en 2022 et Compagnon de l’Ordre de la Pléiade en 2024. Il a fait son entrée dans les dictionnaires Le Robert édition 2025… en même temps que le terme «décolonialisme»!
En plein cœur du tumulte de la ville, Catherine Ego s’entretient ici avec un homme franc et calme, amoureux de la montagne et des forêts.
Conception et réalisation de Confluents : Catherine Ego et Mathieu Lavigne
Entrevue et montage : Catherine Ego
Musique de Confluents : Arturo Parra
La production de cette émission est possible grâce au soutien financier des Oblates Franciscaines de Saint-Joseph et de la Fondation Lucien-Labelle.
Photo par Julien Faugère

EP 99 : Pierre Lepage
Confluents rencontre l'anthropologue Pierre Lepage, un homme qui a fait beaucoup pour rapprocher la société québécoise et les membres des Premiers Peuples.
Pierre Lepage a œuvré pendant 33 ans au sein de la direction de l’Éducation et de la Coopération de la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse du Québec. Il y a acquis une longue expérience de terrain dans les relations entre autochtones et non-autochtones.
Entre 1998 et 2008, en partenariat avec l’Institut Tshakapesh, il a mis sur pied et coordonné un programme de sensibilisation aux réalités autochtones en milieu scolaire québécois ayant pour thème : La rencontre Québécois-Autochtones : Sous le shaputuan. C’est dans le cadre de ce programme que Pierre Lepage a réalisé un outil pédagogique maintenant considéré comme un incontournable, outil intitulé Mythes et réalités sur les peuples autochtones et publié pour la première fois en 2002. En juin dernier, une version numérique de ce livre a d'ailleurs été lancée.
Depuis son départ à la retraite en 2009, Pierre Lepage se consacre principalement à la sensibilisation du public aux réalités des peuples autochtones, s’affairant ainsi, comme il le dit lui-même, «à faire primer le bonheur d’apprendre sur la gêne de ne pas savoir».
Dans cette entrevue, l'anthropologue Pierre Lepage revient sur son parcours et sur certains mandats effectués pour la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse du Québec dont un passage à Listuguj en pleine guerre du saumon. Il cible également quelques mythes concernant les peuples autochtones qui perdurent et nous dit quel est le principal enseignement qu'il retire de cette amitié de plus de 40 ans avec les communautés autochtones du Québec.
Conception et réalisation de Confluents : Catherine Ego et Mathieu Lavigne
Entrevue : Mathieu Lavigne
Montage : Antonin Wyss
Musique de Confluents : Arturo Parra
La production de cette émission est possible grâce au soutien financier des Oblates Franciscaines de Saint-Joseph et de la Fondation Lucien-Labelle.
Photo : Courtoisie

EP 98 : Thérèse Quitich
Confluents rencontre cette semaine Thérèse Quitich, aînée atikamekw de Manawan. Ayant grandi auprès de sa grand-mère sur une île du Nitaskinan, notre invitée a développé dès l’enfance une connaissance profonde de cet immense et splendide territoire traditionnel atikamekw. Aujourd’hui, elle transmet fièrement cet amour et ces savoirs aux jeunes de sa communauté. Pour cette kokom de tous les enfants de Manawan, le territoire est à la fois garde-manger, église et pharmacie.
Diplômée de l’Université du Québec à Chicoutimi en travail social, Thérèse Quitich a enrichi sa formation auprès de l’anthropologue Serge Bouchard. Elle a beaucoup travaillé avec les aînés et avec la génération montante de sa communauté. Elle s’est également investie dans l’accompagnement des femmes autochtones en milieu carcéral.
Dans cette entrevue captée à la maison des aînés de Manawan, Thérèse Quitich évoque les grands moteurs de son action : la transmission de la culture et des savoirs, l’importance de cultiver les liens entre les générations, l’amour du territoire et la spiritualité.
Conception et réalisation de Confluents : Catherine Ego et Mathieu Lavigne
Entrevue : Catherine Ego et Mathieu Lavigne
Montage : Antonin Wyss
Musique de Confluents : Arturo Parra
La production de cette émission est portée par l'organisme Mission chez nous et est possible grâce au soutien financier des Oblates Franciscaines de Saint-Joseph et de la Fondation Lucien-Labelle.
Photo : Mathieu Lavigne, avec une oeuvre en arrière-plan de Marie-Claude Nequado

EP 97 : Patrice Groulx
Confluents plonge dans le mythe de Dollard des Ormeaux avec Patrice Groulx, historien, enseignant et auteur. Il vient de publier aux Éditions du Boréal : Pour en finir avec Dollard. Wendats, Anichinabés et Français au pied du Kinodjiwan.
Dans cet ouvrage, Patrice Groulx examine le mythe de Dollard et s’intéresse notamment au point de vue des Autochtones sur ce personnage aujourd’hui contesté et sur la bataille du Long-Sault – le Kinodjiwan, en langue anicinabe – bataille qui l'a rendu célèbre.
Que sait-on véritablement de Dollard des Ormeaux, cette figure historique à laquelle un jour férié a été consacré jusqu'au début des années 2000?
Au microphone de Mathieu Lavigne, l’historien Patrice Groulx analyse les angles morts du grand récit épique qui a été fait de la bataille du Long-Sault. Il nous explique aussi en quoi l’exaltation des faits d’armes de ce personnage historique peut entraver les efforts déployés actuellement par la société québécoise pour favoriser la réconciliation avec les Premiers Peuples.
Conception et réalisation de Confluents : Catherine Ego et Mathieu Lavigne
Entrevue : Mathieu Lavigne
Montage : Antonin Wyss
Musique de Confluents : Arturo Parra
La production de cette émission est possible grâce au soutien financier des Oblates Franciscaines de Saint-Joseph et de la Fondation Lucien-Labelle.

EP 96 : J.D. Kurtness
Confluents rencontre cette semaine une femme de micro-organismes, de technologie et de mots : Julie Kurtness… qui publie sous le nom de « J. D. Kurtness ».
Née à Chicoutimi d’une mère québécoise et d’un père ilnu de Mashteuiatsh, J. D. Kurtness s’installe à Montréal pour étudier les microbes, mais bifurque rapidement vers la littérature et l’informatique. Notre invitée a fait paraître à ce jour une dizaine de nouvelles et trois romans.
En 2017, De vengeance, son premier roman, raconte l’histoire glaçante d’une jeune femme apparemment banale, et s’attire immédiatement les éloges de la critique autant que du public.
Deux ans plus tard, Aquariums témoigne d’une étonnante clairvoyance, puisque l’autrice y décrit, bien avant l’émergence de la COVID 19, une épidémie mondiale sans précédent.
En 2023, avec La vallée de l’étrange, J. D. Kurtness signe un roman futuriste profondément enraciné dans notre présent, inquiétant mais riche aussi d’humanité, d’espoir et de tendresse.
Traduite en plusieurs langues, notamment l’anglais et l’allemand, l’œuvre de Julie Kurtness a été récompensée de plusieurs distinctions littéraires, en particulier le Prix Voix autochtones, le Prix Découverte du Salon du livre du Saguenay-Lac-Saint-Jean et le Prix Coup de cœur des amis du polar.
Au microphone de Catherine Ego, l’autrice J. D. Kurtness nous parle d’écriture, de technologie et d’émotion, de conscience et d’avenir.
Conception et réalisation de Confluents : Catherine Ego et Mathieu Lavigne
Entrevue et montage : Catherine Ego
Musique de Confluents : Arturo Parra
Photo : Seb Lozé
La production de cette émission est possible grâce au soutien financier des Oblates Franciscaines de Saint-Joseph et de la Fondation Lucien-Labelle.

EP 95 : Catherine Boivin
Pour ce premier épisode de notre 4e saison, Confluents discute avec Catherine Boivin, une talentueuse artiste multidisciplinaire atikamekw.
Originaire de la communauté atikamekw de Wemotaci, Catherine Boivin vit actuellement à Odanak, en territoire abénakis. Détentrice d’un diplôme en Arts Visuels et Médiatiques de l'Université du Québec à Montréal (UQAM), Catherine Boivin est cinéaste, performeuse, danseuse de fancy shawl, une danse que l’on peut observer lors des pow-wow, mais aussi marathonienne, Tiktokeuse et conférencière.
Dans ses recherches artistiques, notre invitée explore notamment les anciens critères de beauté atikamekw, la langue de son peuple, la réappropriation de l'image des Premiers Peuples et le vécu des femmes autochtones.
À travers ses diverses activités et performances, Catherine Boivin aspire à créer des espaces d’expression pour la nouvelle génération autochtone, et à inciter les jeunes à poursuivre leurs rêves et à valoriser leur culture et leurs traditions.
Dans cette entrevue captée chez elle, à Odanak, Catherine Boivin nous parle notamment de ses participations au Festival de Cannes, de transmission, de réseaux sociaux, et de la différence entre appréciation culturelle et appropriation culturelle.
Conception et réalisation de Confluents : Catherine Ego et Mathieu Lavigne
Entrevue : Mathieu Lavigne
Montage : Antonin Wyss
Musique de Confluents : Arturo Parra
Musique additionnelle pour cet épisode : extrait de la pièce Soundtrack de Catherine Boivin, disponible sur la plateforme Nikamowin : https://nikamowin.com/fr/track/soundtrack
La production de cette émission est portée par l'organisme Mission chez nous et est possible grâce au soutien financier des Oblates Franciscaines de Saint-Joseph et de la Fondation Lucien-Labelle.
Photo : Nikamowin

EP 94 : Pako
Originaire de Manawan, l’auteur-compositeur-interprète atikamekw Pascal Ottawa, alias «Pako», propose un folk-rock assumé qui l’amène régulièrement sur des scènes prestigieuses au Québec, mais aussi en Suisse et en Australie.
Avec sa voix puissante riche de ses diverses expériences de vie, Pako aborde dans ses chansons des sujets essentiels qui lui tiennent à cœur : la préservation de la langue, les valeurs et l’histoire de sa communauté, l’identité, l’environnement, les relations humaines, l’espérance d’une vie meilleure.
Après Ni matisiwin (en 2018), Pako faisait récemment paraître son deuxième album studio, Nanto, enregistré au légendaire studio Makusham fondé par Florent Vollant dans la communauté innue de Maliotenam, sur la Côte-Nord.
Dans cette entrevue, Pako nous parle de plusieurs des grands amours de sa vie – la guitare, la langue atikamekw, sa communauté – mais aussi de certaines épreuves qu’il a dû affronter et de ses espoirs pour le rayonnement des musiques et des cultures autochtones.
Conception et réalisation de Confluents : Catherine Ego et Mathieu Lavigne
Entrevue : Catherine Ego et Mathieu Lavigne, à Manawan
Montage : Catherine Ego
Musique de Confluents : Arturo Parra
Musiques additionnelles pour cet épisode : extraits des chansons Awacak et Notawi, de l’album de Pako intitulé Nanto, avec l’aimable autorisation de Makusham Musique, 2023.
Portée par Mission chez nous, la production de cette émission est possible grâce au soutien financier des Oblates Franciscaines de Saint-Joseph et de la Fondation Lucien-Labelle.
Photo : Catherine Ego
Toile : Marie-Claude Néquado, artiste multidisciplinaire

EP 93 : Sophie-Claude Miller
Cette semaine, Confluents rencontre la communicatrice Sophie-Claude Miller. Née d’une mère allochtone et d’un père cri, et portant fièrement cette double ascendance, Sophie-Claude Miller est membre de la communauté crie de Waswanipi. Elle vit à Montréal et a également passé plusieurs années en Eeyou Istchee – la région de la baie James, la terre des Cris. Sophie-Claude Miller a travaillé notamment dans l’enseignement et comme intervenante psychosociale auprès des clientèles itinérantes, particulièrement autochtones. C’est dans ce contexte qu’elle a participé à la création du refuge de Projets autochtones du Québec.
Depuis plusieurs années, Sophie-Claude Miller s’investit avant tout en communication. Elle a été gestionnaire de l’unité Crie de CBC North de 2020 à 2023 et est maintenant co-animatrice de l’émission de radio Kwé, Bonjour, dont elle assure aussi la sélection musicale.
Au fil de cette rencontre, notre invitée s’exprime en toute sincérité sur son parcours singulier. Elle raconte sans détour sa rencontre, à l’âge adulte, avec son père cri, un ancien pensionnaire du Mohawk Institute de Brantford, en Ontario.
À notre micro, Sophie-Claude Miller dénonce également plusieurs clichés, parfois cocasses, qu’elle entend encore sur les Autochtones et nous expose son point de vue sur le journalisme autochtone : s’adresse-t-on de la même façon aux Autochtones et aux Allochtones? Aborde-t-on les mêmes sujets? Peut-on tout dire aux uns et aux autres?
Conception et réalisation de Confluents : Catherine Ego et Mathieu Lavigne
Entrevue et montage : Catherine Ego
Musique : Arturo Parra
Portée par Mission chez nous, la production de cette émission est possible grâce au soutien financier des Oblates Franciscaines de Saint-Joseph et de la Fondation Lucien-Labelle.

EP 92 : Manon Ottawa
Confluents se rend à Manawan afin de rencontrer Manon Ottawa, une dynamique arrière-grand-mère qui a consacré une grande partie de sa carrière à l’enseignement. Toujours entourée d’enfants, elle-même garde de ses propres jeunes années le souvenir ébloui d’une immense liberté.
Bien plus tard, en 2010, son père lui demande de retrouver la trace de son petit frère – l’oncle de Manon, disparu dans les années 1950. Encore bébé, le petit Maxime avait été retiré de la communauté pour être hospitalisé et n’est jamais revenu parmi les siens. Au terme de longues années de recherches, Manon a fini par localiser sa dépouille et espère maintenant faire rapatrier le petit Maxime chez lui, à Manawan.
Manon Ottawa évoque aussi la mémoire de sa nièce, Joyce Echaquan, décédée dans des conditions effroyables à l’hôpital de Joliette il y a maintenant près de quatre ans.
Ayant vécu ces deux épreuves, notre invitée comprend bien la méfiance que le système hospitalier peut inspirer à certains Autochtones. Elle choisit cependant de ne pas sombrer dans la colère, et s’appuie sur sa spiritualité pour continuer de défendre les causes qui lui tiennent à cœur.
Conception et réalisation de Confluents : Catherine Ego et Mathieu Lavigne
Entrevue : Catherine Ego et Mathieu Lavigne
Musique : Arturo Parra
Montage : Catherine Ego
La production de cette émission est portée par l'organisme Mission chez nous et est possible grâce au soutien financier des Oblates Franciscaines de Saint-Joseph et de la Fondation Lucien-Labelle.

EP 91 : Nnaemeka Ali
Confluents rencontre le père oblat Nnaemeka Ali, lui qui, 10 mois après son ordination au Nigeria, se rendait sur la Côte-Nord, par un très froid 23 décembre 2014, juste à temps pour les célébrations de Noël. Le père Nnaemeka a passé 8 années chez les Innus, peuple auquel il demeure très lié, puisqu’il se rend encore fréquemment dans les communautés d’Ekuanitshit et de Matimekush – Lac-John.
Issu du peuple igbo, situé au sud-est du Nigéria, le père Nnaemeka avait à peine 11 ans quand il a senti l’appel de la mission et de la vie à l’étranger pour œuvrer auprès des personnes marginalisées. Diplômé en philosophie et en théologie, des études qui l’ont amené au Cameroun et en Italie, le père Nnaemeka a décidé en 2022 de retourner sur les bancs de l’université, cette fois à l’Université St-Paul d’Ottawa, afin de faire une maîtrise en théologie pratique sur les spiritualités autochtones.
Dans cette entrevue, Nnaemeka Ali témoigne de la manière dont le peuple innu l’a transformé et nous invite à améliorer notre compréhension des spiritualités autochtones.
Conception et réalisation de Confluents : Catherine Ego et Mathieu Lavigne
Entrevue : Mathieu Lavigne
Musique : Arturo Parra
Montage : Antonin Wyss
La production de cette émission est portée par l'organisme Mission chez nous et est possible grâce au soutien financier des Oblates Franciscaines de Saint-Joseph et de la Fondation Lucien-Labelle.
Photo : Pascal Huot/MCN

EP 90 : Renée Dupuis
Confluents rencontre Renée Dupuis, avocate spécialiste des droits de la personne et du droit relatif aux Autochtones. Profondément attachée au droit à l’égalité pour tous et toutes, Renée Dupuis a lutté notamment pour la parité homme-femme, la justice sociale et la reconnaissance des droits des Autochtones, qu’elle a défendus dès le début des années 1970 en tant qu’avocate, consultante auprès d’instances provinciales et fédérales et conseillère juridique auprès de différents groupes autochtones.
Renée Dupuis a été notamment commissaire à la Commission canadienne des droits de la personne (1989-1995), présidente de la Commission des revendications particulières des Indiens (2003-2009) et vice-présidente de la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse du Québec (2011-2016). Elle a également participé aux travaux de la Commission royale sur les peuples autochtones mise sur pied à la suite de la crise d’Oka (1992-1995) et a été nommée témoin honoraire par la Commission de vérité et réconciliation du Canada (avril 2013). Membre de l’Ordre du Canada depuis 2005, elle a été nommée sénatrice indépendante au Sénat du Canada en novembre 2016.
Renée Dupuis faisait récemment paraître deux titres majeurs aux Éditions du Boréal. Son autobiographie intitulée Ce chemin sous mes pas relate des événements et des rencontres qui ont marqué son parcours professionnel, et qui dessinent en filigrane l’histoire des luttes des Autochtones pour leurs droits. Dans La Question des Premières Nations au Canada, l’autrice rappelle les jalons historiques qui ont façonné au fil des siècles les relations entre Allochtones et Autochtones, dresse le portrait des Premières Nations aujourd’hui et récapitule leurs principales revendications.
Conception et réalisation de Confluents : Catherine Ego et Mathieu Lavigne
Entrevue et montage : Catherine Ego
Musique des génériques : Arturo Parra
Portée par Mission chez nous, la production de cette émission est possible grâce au soutien financier des Oblates Franciscaines de Saint-Joseph et de la Fondation Lucien-Labelle.

EP 89 : Linda Sioui
Confluents reçoit Linda Sioui, membre de la Première Nation huronne-wendat de Wendake, près de Québec. Linda Sioui détient une maîtrise en anthropologie de l’Université Laval (2011). Elle a notamment travaillé dans le tourisme, l’éducation, la culture et le patrimoine, par exemple au Conseil de la nation huronne-wendat, au Musée canadien de l’Histoire et au Musée du Quai Branly à Paris.
Déterminée à faire mieux connaître l’histoire et la culture des Wendats, notre invitée est conférencière, consultante, chercheuse, professeure au Cégep de Rivière-du-Loup… et traductrice depuis plus de 30 ans. Elle faisait d’ailleurs paraître récemment aux Presses de l’Université Laval sa traduction du livre de Kathryn Magee Labelle intitulé Les filles d’Aataentsic : histoires de vie de sept générations.
Dans cette entrevue, Linda Sioui nous explique qui sont les Wendats et les Wyandots et relate leur dispersion au 17e siècle. Décimés notamment par la variole et la grippe, ils ont alors dû quitter la baie géorgienne, dans la région des Grands Lacs, pour aller s’établir près de Québec ou aux États-Unis. Notre invitée évoque également les liens qu’ils retissent actuellement pour revitaliser leur culture et leur langue commune.
Linda Sioui s’attache aussi à décrire le processus collaboratif qui a permis de sélectionner les sept personnages féminins wendats/wyandots dont Kathryn Magee Labelle rappelle le parcours singulier dans Les filles d’Aataentsic. Elle trace par ailleurs pour nous le portrait de quelques-unes de ces femmes remarquables.
Conception et réalisation de Confluents : Catherine Ego et Mathieu Lavigne
Entrevue et montage : Catherine Ego
Musique des génériques : Arturo Parra
Portée par Mission chez nous, la production de cette émission est possible grâce au soutien financier des Oblates Franciscaines de Saint-Joseph et de la Fondation Lucien-Labelle.

EP 88 : Jean-Jacques Nattiez
Musicologue et ethnomusicologue, Jean-Jacques Nattiez s’intéresse depuis le début des années 1970 à la musique inuite. Il publiait récemment, aux Presses de l’Université de Montréal, un ouvrage colossal intitulé La musique qui vient du froid. Arts, chants et danses des Inuit, et qui synthétise presque un demi-siècle de travaux sur le célèbre chant de gorge et sur les danses à tambour ainsi que les chants qui leur sont associés.
Fruit d’un long et patient travail de recherche, mais aussi d’édition, cet ouvrage érudit et passionné s’accompagne de nombreuses ressources en ligne constituées d’enregistrements sonores, de vidéos et de documents d’archives. Le livre compte pas moins de 200 illustrations présentant notamment de splendides œuvres d’art inuites – sculptures, dessins, estampes.
Dans cette entrevue, Jean-Jacques Nattiez partage avec nous sa passion pour les arts du cercle circumpolaire, qu’il relie à la vision du monde singulière des Inuits. Il exprime aussi sa profonde admiration envers l’inventivité, la virtuosité et la persévérance des hommes et femmes inuits qui ont su enrichir, transmettre et constamment renouveler leur fabuleux patrimoine musical au fil des siècles.
Jean-Jacques Nattiez est membre de l’Ordre national du Québec (2001), de l’Ordre du Canada (1990) et de la Société royale du Canada (1988).
Avec La musique qui vient du froid. Arts, chants et danses des Inuit, il a notamment remporté le Prix de l’Académie Charles Cros, le Prix du livre France Musique–Claude Samuel et le prix Opus du meilleur livre sur la musique – 2023.
Les extraits musicaux cités dans l’émission proviennent de la section «Extraits sonores, vidéos et autres contenus» du site des Presses de l’Université de Montréal accompagnant le livre : https://bit.ly/3PBIjqk
Extrait 1 (07min07sec) – Disque 41, pièce 52_Niaquinaq [Catégorie : jeux dits narratifs] CD «Canada. Jeux vocaux des Inuit (Inuit du Caribou, Netsilik et Igloolik)», Ocora/Radio France et Faculté de musique de l’Université de Montréal, 1989, C559071 et HM 83.
Extrait 2 (15min37sec) – Disque 15, pièce 02_SongOfDrumDances-Pisit-ThreePisiitLinkedTogether [Catégorie : Chants de danse à tambour (pisiit)] CD «Canada - Inuit Iglulik», Museum für Völkerkunde Berlin (Abteilung Musikethnologie), Music Collection Berlin CD 19, 1983.
Extrait 3 (23min29sec) – Disque 41, pièce 63_Quanaqtuq [Catégorie : jeux dits narratifs]
Sélection des extraits musicaux : Arturo Parra
On trouvera ici : https://pum.umontreal.ca/catalogue/la_musique_qui_vient_du_froid/contenusupplementaire, dans le fichier Discographie.pdf, la liste complète des disques recensés dans l’ouvrage, avec une description détaillée pour chacun d’eux.
Conception et réalisation de Confluents : Catherine Ego et Mathieu Lavigne
Entrevue et montage : Catherine Ego
Musique des génériques : Arturo Parra
La production de cette émission est portée par Mission chez nous et possible grâce au soutien financier des Oblates Franciscaines de Saint-Joseph et de la Fondation Lucien-Labelle.

EP 87 : MC Snow
Confluents prend la direction de la communauté Kanien’kehá:ka (mohawk) de Kahnawake, afin de rencontrer l'artiste multidisciplinaire MC Snow, qui nous accueille chez lui, à deux pas du fleuve Saint-Laurent.
Né à Detroit en 1965, MC Snow a également vécu à Sherbrooke, où il a appris le français, en Caroline du Nord et à Ottawa, où il a étudié les beaux-arts. À l’âge de 26 ans, il s’est établi à Kahnawake, communauté d'origine de son père.
Depuis les années 1990, MC Snow aborde dans son art différents enjeux contemporains en s’inspirant de pratiques et de matériaux culturels traditionnels kanien’kehá:ka afin de défendre sa culture et à en favoriser la transmission.
MC Snow a été invité en 2023 à la Biennale des Métiers d’Arts de Paris, qui mettait en lumière des artistes et créateurs autochtones du Québec. Il a également participé récemment à l'ambitieux projet d'art urbain Parcours Peel : nos récits, notre voie et présente actuellement au Musée McCord Stewart, et jusqu'en août 2024, l'exposition Présence du passé. Il sera justement question, dans cette entrevue, de ces deux réalisations majeures qui ont valu une belle reconnaissance critique et publique à l’artiste.
Conception et réalisation de Confluents : Catherine Ego et Mathieu Lavigne
Musique : Arturo Parra
Montage : Antonin Wyss
La production de cette émission est portée par Mission chez nous et est possible grâce au soutien financier des Oblates Franciscaines de Saint-Joseph et de la Fondation Lucien-Labelle.

EP 86 : Tania Rock-Picard
Confluents rencontre Tania Rock-Picard, Innue de Pessamit. Cette femme de communications dynamique et rassembleuse a parcouru tout le Québec et connaît bien ses différentes communautés autochtones.
Titulaire d’un Diplôme en administration et gestion publique en contexte autochtone de l’École nationale d’administration publique (ENAP), notre invitée a été journaliste à la Société de communication Atikamekw-Montagnais, puis à Radio-Canada. Ces mandats lui ont permis de prendre le pouls des réalités des nations autochtones, mais surtout, de constater la diversité et la beauté de leurs cultures.
Tania Rock-Picard est maintenant directrice générale adjointe de La Boîte Rouge VIF, un organisme autochtone sans but lucratif fondé à Chicoutimi en 1998 pour faire mieux connaître le patrimoine culturel et le quotidien des Premiers Peuples, notamment au moyen de productions multidisciplinaires.
Après avoir longtemps travaillé en communications, Tania Rock-Picard s’est tournée vers l’étude du droit allochtone et autochtone pour bien comprendre le contexte juridique dans lequel évoluent les communautés autochtones ainsi que leurs propres traditions dans ce domaine. Envisagerait-elle une réorientation de carrière en politique?... Affaire à suivre!
Conception et réalisation de Confluents : Catherine Ego et Mathieu Lavigne
Musique : Arturo Parra
La production de cette émission est portée par Mission chez nous et est possible grâce au soutien financier des Oblates Franciscaines de Saint-Joseph et de la Fondation Lucien-Labelle.
Photo : La Boîte Rouge VIF, https://www.laboiterougevif.com/equipe/

EP 85 : Elisapie Lamoureux
Cette semaine Confluents rencontre Elisapie Lamoureux. Dans cette entrevue réalisée en mars 2023 à Ivujivik (Nunavik), cette jeune orthopédagogue à l’école Nuvviti évoque notamment les Rencontres Action Jeunesse, un événement qui permet à des jeunes de sensibiliser les décideurs québécois à leurs réalités, possibilités et défis. Elle nous parle aussi de ses responsabilités comme membre du Conseil des jeunes Qarjuit, avec lequel elle a participé à une semaine de simulation de négociation de traités, un exercice formateur qui lui a permis notamment de rencontrer certains des négociateurs de la Convention de la baie James et du Nord québécois.
En 2022, Elisapie Lamoureux a participé à la COP27 pour attirer l’attention de la communauté internationale sur les enjeux particuliers du réchauffement climatique dans le Nord et tisser des liens avec d’autres jeunes Autochtones du monde.
Très proche des jeunes du Nunavik, notre invitée exprime leurs principales préoccupations actuelles et s’investit dans le programme «Nurrait - Jeunes Karibus», qui favorise la persévérance et l’estime de soi par les activités de plein air.
Au fil de cette rencontre, Elisapie Lamoureux nous transmet de manière sobre et lumineuse son immense attachement à sa langue maternelle, à sa famille et sa communauté… et ne manque pas de nous mettre en garde contre les ours polaires qui rôdent parfois dans son village d’Ivujivik !
Conception et réalisation de Confluents : Catherine Ego et Mathieu Lavigne
Musique : Arturo Parra
Chants de gorge entendus dans cet épisode : Louisa Kanarjuak et Velesie Adams (captation sonore : Catherine Ego, Ivujivik, 2023)
La production de cette émission est portée par Mission chez nous et est possible grâce au soutien financier des Oblates Franciscaines de Saint-Joseph et de la Fondation Lucien-Labelle.
Photo : Page Facebook d’Elisapie Lamoureux

EP 84 : Marie-Odile Junker
Confluents reçoit la linguiste Marie-Odile Junker. Professeure à l’Université Carleton d’Ottawa, linguiste éprise de diversité linguistique, notre invitée travaille depuis de longues années à la préservation et à la revitalisation des langues autochtones du Canada, particulièrement algonquiennes. Pour ce faire, elle fait notamment appel à la particip-action, un modèle de recherche collaboratif aux antipodes d’une approche «extractiviste» de l’information.
Marie-Odile Junker met également à contribution les technologies de l’information : elle a ainsi développé plusieurs sites Web et dictionnaires en ligne pour les langues algonquiennes (cri, innu, atikamekw) et orchestre la co-création de l’Atlas linguistique algonquien.
Cependant, notre invitée nous met également en garde contre une autre forme d’extractivisme : l’intelligence artificielle et le «pillage», par certains sites ou applications, de l’information linguistique patiemment recueillie par les équipes de recherches et les locuteurs et locutrices dans les communautés.
Au microphone de Catherine Ego, la chercheuse insiste aussi sur la nécessité de pérenniser les résultats des recherches, en particulier l’Atlas linguistique algonquien, qui continue d’être porté à bout de bras par des équipes de recherches dynamiques, mais essoufflées
Soulignant l’importance et l’audace de ses travaux, le Prix du gouverneur général pour l’innovation a été décerné à Marie-Odile Junker en 2017.
Les sites mentionnés au fil de l’entrevue par Marie-Odile Junker sont les suivants :
- https://www.eastcree.org/cree/en/ (Ressources linguistiques sur le cri de l’Est; en anglais et en cri)
- https://atlas-ling.ca/ (Atlas linguistique algonquien, en français, en anglais et dans les langues algonquiennes répertoriées).
Conception et réalisation de Confluents : Catherine Ego et Mathieu Lavigne
Musique : Arturo Parra
La production de cette émission est portée par l'organisme Mission chez nous et est possible grâce au soutien financier des Oblates Franciscaines de Saint-Joseph et de la Fondation Lucien-Labelle.

EP 83 : Lauréanne Fontaine
Confluents rencontre Lauréanne Fontaine, commissaire aux relations avec les peuples autochtones à la Ville de Montréal depuis juin 2023.
Originaire de la communauté innue de Uashat mak Mani-utenam, Lauréanne Fontaine est montréalaise depuis l’âge de 18 ans. Avant de travailler pour la Ville de Montréal, elle a notamment été coordonnatrice aux affaires autochtones du Canadien National et responsable des communications chez Femmes Autochtones du Québec. Plus récemment, Lauréanne Fontaine a occupé le poste de conseillère politique au cabinet du ministre responsable des Relations avec les Premières Nations et les Inuit du gouvernement du Québec, M. Ian Lafrenière, un poste qui a été le sien durant 4 ans. Mme Fontaine dispose donc d’une solide expérience dans le domaine des relations avec les communautés autochtones, expérience dont elle fait bénéficier aujourd’hui la Ville de Montréal, sa communauté d’adoption.
Dans cette entrevue, Lauréanne Fontaine revient sur son parcours, nous parle de sa relation avec la métropole québécoise, de ses premiers mois comme commissaire aux relations avec les peuples autochtones à la Ville de Montréal, et nous présente la Stratégie montréalaise de réconciliation avec les peuples autochtones.
Conception et réalisation de Confluents : Catherine Ego et Mathieu Lavigne
Musique : Arturo Parra
Montage : Antonin Wyss
La production de cette émission est portée par l'organisme Mission chez nous et est possible grâce au soutien financier des Oblates Franciscaines de Saint-Joseph et de la Fondation Lucien-Labelle.
Photo : Guillaume Rivest - Ville de Montréal

EP 82 : Véronique Rankin
Confluents rencontre Véronique Rankin, directrice générale du célèbre Wapikoni mobile. Véronique Rankin a grandi dans la communauté de Pikogan, celle de la Première Nation Abitibiwinni, une communauté anicinabe située à trois kilomètres de la ville d’Amos.
Notre invitée a d’abord occupé divers postes dans la fonction publique fédérale, puis elle a contribué à la création de l’organisme Puamun Meshkenu au côté du Dr Stanley Vollant. Véronique Rankin possède une maîtrise et un diplôme de 3e cycle de l’École nationale d’administration publique (ENAP). Elle s'investit également dans la gouvernance de plusieurs organismes liés au milieu des arts et de la culture, dont la Place des Arts de Montréal.
Dans cette entrevue, Véronique Rankin nous parle de son lien avec sa communauté d’origine, de son parcours professionnel, de sa carrière de gestionnaire, et surtout, du Wapikoni mobile. Cet organisme qu’elle dirige depuis octobre 2021 a permis à des membres des Premiers Peuples de produire au fil des ans 1 400 courts-métrages, autant d’occasions pour ces participantes et participants de se réapproprier leurs propres récits et de faire ainsi mieux connaître leur histoire et leur culture au grand public.
Conception et réalisation de Confluents : Catherine Ego et Mathieu Lavigne
Musique : Arturo Parra
Montage : Antonin Wyss
La production de cette émission est portée par l'organisme Mission chez nous et est possible grâce au soutien financier des Oblates Franciscaines de Saint-Joseph et de la Fondation Lucien-Labelle.

EP 81 : Annie Chachai
Confluents reprend la route d’Opitciwan! Nous y allons à la rencontre d’Annie Chachai, qui est née en forêt dans le Nitaskinan, le territoire traditionnel atikamekw. De ses années d’enfance en famille, elle garde un souvenir ébloui qui continue de la réconforter aujourd’hui encore.
Dès que leurs enfants sont en âge d’être scolarisés, les parents d’Annie Chachai installent leur petite famille à Opitciwan – un premier bouleversement dans la jeune vie de notre invitée. Quelques années plus tard, l’entrée au pensionnat Saint-Marc-de-Figuery, près d’Amos, constituera pour elle un choc encore plus déterminant dans sa jeune vie.
Au fil de cette entrevue, Annie Chachai évoque avec franchise et pudeur les premières années difficiles de son âge adulte ainsi que les rencontres qui l’ont aidée à guérir. Elle nous parle aussi de sa spiritualité, à la fois chrétienne et traditionnelle, et de la force qu’elle lui donne jour après jour.
Annie Chachai nous livre également ses espoirs et nous transmet sa passion pour l’enseignement et pour la transmission de la langue et des valeurs atikamekw.
Conception et réalisation de Confluents : Catherine Ego et Mathieu Lavigne
Musique : Arturo Parra
La production de cette émission est portée par l'organisme Mission chez nous et est possible grâce au soutien financier des Oblates Franciscaines de Saint-Joseph et de la Fondation Lucien-Labelle.
Photo : Catherine Ego

EP 80 : Normand Junior Thirnish-Pilot
Confluents retourne à Mani-utenam pour y rencontrer Normand Junior Thirnish-Pilot, jeune innu aux multiples talents qui coordonne le Festival Innu Nikamu, l’un des plus grands festivals de musique autochtone du continent, qui fête cette année ses 40 ans.
Policier de formation, également scénariste de court-métrage, Normand Junior Thirnish-Pilot voit le Festival Innu Nikamu comme un lieu de réconciliation, de rencontre entre les peuples. Il souligne aussi que cet événement constitue un tremplin majeur pour les auteurs-compositeurs-interprètes et musiciens autochtones ainsi qu’une immense source de fierté pour la région et pour la jeunesse innue.
Dans cette entrevue, Normand Junior Thirnish-Pilot nous raconte son propre parcours de policier à organisateur événementiel, l’histoire du Festival Innu Nikamu et l’importance de ce grand rassemblement, y compris le lieu sur lequel il est implanté, pour l’expression culturelle et la guérison du peuple innu.
Conception et réalisation de Confluents : Catherine Ego et Mathieu Lavigne
Musique : Arturo Parra
Montage : Antonin Wyss
La production de cette émission est portée par l'organisme Mission chez nous et est possible grâce au soutien financier des Oblates Franciscaines de Saint-Joseph et de la Fondation Lucien-Labelle.

EP 79 : Nicole Petiquay
Confluents rencontre la gardienne de la langue atikamekw, Nicole Petiquay. Coordonnatrice des services linguistiques au Conseil de la Nation Atikamekw, à La Tuque, la linguiste Nicole Petiquay nous fait ici partager l’amour profond qu’elle porte à sa langue maternelle et aux liens inextricables qui l’unissent à la forêt, au mode de vie traditionnel et au territoire. Elle nous en enseigne au passage quelques mots et nous explique la manière dont sont forgés les néologismes.
Nicole Petiquay nous présente également des outils de référence qu’elle a créés avec l’équipe des services linguistiques atikamekw et différents spécialistes, notamment les incontournables dictionnaire atikamekw-français et dictionnaire français-atikamekw, ainsi que le guide de conversation en ligne à consulter à cette adresse : https://www.atlas-ling.ca/?locale=fra
Le 22 juin 2022, son inlassable travail a été récompensé du Prix de la valorisation des langues autochtones décerné par l’Université de Montréal. Nicole Petiquay a un objectif bien clair en tête : qu’un jour, toute la planète parle l’atikamekw !
Conception et réalisation de Confluents : Catherine Ego et Mathieu Lavigne
Musique : Arturo Parra
Photo : Amélie Philibert / UDM
La production de cette émission est portée par l'organisme Mission chez nous et est possible grâce au soutien financier des Oblates Franciscaines de Saint-Joseph et de la Fondation Lucien-Labelle.

EP 78 : Francine Gagnon Awashish
Confluents reprend la route d’Opitciwan pour y rencontrer Francine Gagnon Awashish, une enseignante allochtone qui partage depuis plus de 45 ans le quotidien de cette communauté atikamekw.
Originaire de la région montréalaise, Francine Gagnon Awashish passe les premières années de sa vie d’adulte dans différents milieux artistiques, puis, retour à la terre oblige, elle part pour Saint-Athanase, dans le Bas-St-Laurent, où elle débute à temps partiel sa carrière d’enseignement. Elle travaille alors dans plusieurs communautés autochtones et pose finalement ses valises à Opitciwan. Elle épouse un homme de cette communauté et fonde une famille. Depuis, elle vit et enseigne à Opitciwan.
Dans cette entrevue, Francine Gagnon Awashish évoque pour nous l’accueil extraordinairement chaleureux que lui ont réservé les Atikamekw d’Opiticiwan, son attachement au Nitaskinan, sa spiritualité et son amour pour les aînés de sa communauté d’adoption.
Conception et réalisation de Confluents : Catherine Ego et Mathieu Lavigne
Musique : Arturo Parra
La production de cette émission est portée par l'organisme Mission chez nous et est possible grâce au soutien financier des Oblates Franciscaines de Saint-Joseph et de la Fondation Lucien-Labelle.
Photo : Jean Gagné/Diocèse de Chicoutimi

EP 77 : Mélodie Jourdain Michel
Confluents rencontre Mélodie Jourdain Michel dans sa communauté innue de Uashat mak Mani-utenam. D’abord formée en sexologie, notre invitée a étudié plusieurs années à l’extérieur de sa communauté, pour ensuite y retourner à titre d’intervenante.
Dans cette entrevue, Mélodie évoque tout d’abord le colloque Pakatakan, qui rassemble à Uashat mak Mani-utenam des dizaines d’intervenants autour de problématiques difficiles, notamment : prévention du suicide, toxicomanie, santé mentale et identité culturelle. Cependant, loin d’être défaitiste, Mélodie Jourdain Michel tient à souligner la résilience des communautés.
Pour aider les jeunes à relever les défis qui sont les leurs, Mélodie organise des ateliers sur la sexualité dans l’optique de briser les tabous, ainsi que des séjours en territoire qui permettent aux participants et participantes de renouer avec les valeurs innues et de mieux prendre conscience de leurs forces.
Ardente défenseure de la résilience par le territoire, mais aussi par la culture, Mélodie Jourdain Michel a également réalisé le film Kupanishkueu, avec l'aide du Wapikoni mobile, et mis sur pied un camp musical pour les jeunes!
Conception et réalisation de Confluents : Catherine Ego et Mathieu Lavigne
Musique : Arturo Parra
La production de cette émission est portée par Mission chez nous et est possible grâce au soutien financier des Oblates Franciscaines de Saint-Joseph et de la Fondation Lucien-Labelle.