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By Credac

Le Crédac (Centre d'art contemporain à Ivry) vous propose des entretiens d'artistes, de chercheurs·ses, des interviews, et des œuvres sonores originales
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Caroline Bachmann | Rencontre avec Paul Bernard

Crédac RadioJan 04, 2024

00:00
01:18:20
Caroline Bachmann | Rencontre avec Paul Bernard

Caroline Bachmann | Rencontre avec Paul Bernard

À l'occasion de l'exposition personnelle de Caroline Bachmann au Crédac, Le matin, l'artiste suisse s'entretien avec Paul Bernard, directeur du Kunsthaus centre d'art Pasquart à Bienne.

Vous pouvez suivre le support visuel accompagnant cette présentation en cliquant ici.

Jan 04, 202401:18:20
Le Bureau des publics s’expose ! | Comment intégrer un projet artistique dans le milieu du soin ?

Le Bureau des publics s’expose ! | Comment intégrer un projet artistique dans le milieu du soin ?

Au cœur du projet artistique du Crédac, le Bureau des publics a pour mission de favoriser la rencontre des publics avec les démarches artistiques contemporaines. Dans cet objectif, il développe un programme d'activiés et de projets spécifiques à destination de tous·tes.

À l’automne 2023, le Crédac met à l’honneur trois projets menés par le Bureau des publics, depuis 2021 jusqu’à aujourd'hui.

Cette table ronde « Comment intégrer un projet artistiquedans le milieu du soin ? » se déroule après la projection du film Bouillon Blanc dans le cadre de la programmation Le Bureau des publics s’expose ! et de la Semaine bleue.


Bouillon Blanc est le résultat de plusieurs sessions de travail qui ont mené à la création d’un film choral où des personnages inventés par les résident·es et le personnel de l'Ehpad l'Orangerie à Ivry, interrogent la notion de soin.


À partir de ce projet, cette table ronde propose des pistes de réflexion sur les enjeux de la mise en place de projet artistique en structures médico-sociales.

Nov 14, 202301:17:55
Éric Baudart | Interview avec le collège Danielle Casanova à Vitry-sur-Seine

Éric Baudart | Interview avec le collège Danielle Casanova à Vitry-sur-Seine

Dans le cadre du Projet Inter-Établissement (PIE) Découvrir un centre d'art contemporain, les élèves de 4e du Collège Casanova à Vitry interviewent Éric Baudart, artiste exposant « Ralentir le vent » au Crédac du 21 avril au 02 juillet 2023.

Après avoir participé à une visite de l'exposition en compagnie de Lucia Zapparoli, responsable du Bureau des publics du Crédac, les élèves ont élaboré les questions de l'interview avec Nicolas Melin, professeur de français. L'interview s'insère dans un projet plus large qui se déroule sur toute l'année scolaire et qui vise la réalisation de discours critiques sur les thématiques des expositions du Crédac, mises en perspective avec des textes étudiés en cours de français ainsi qu'avec des questions de société et de culture abordées en cours de langue. Le Crédac remercie les enseignant·es et les élèves ayant participé au projet.


Montage : Selma Robert.

Jul 05, 202313:57
Learning from Renée Gailhoustet | Rencontre avec MBL architectes et Christian Merlhiot

Learning from Renée Gailhoustet | Rencontre avec MBL architectes et Christian Merlhiot

À l’occasion de l'hommage à Renée Gailhoustet (1929-2023) au Crédac, Sébastien Martinez-Barat, Benjamin Lafore (MBL architectes) et Christian Merlhiot (réalisateur) discutent de son héritage architectural, se concentrant principalement sur son travail en tant qu’urbaniste du centre ville d’Ivry-sur-Seine : son architecture brutaliste, son attention à la nature et aux espaces végétaux, ainsi qu'à certains détails de l’architecture comme les poignées de porte, les fenêtres, ou les boîtes aux lettres des immeubles d’habitations. La création de zones de promenades et de lieux de rencontres entre les habitant·es répond à sa conception de la ville en tant qu’« accumulation de subjectivités ».

Il est possible de suivre la présentation accompagnant la rencontre, avec le pdf suivant.


Montage : Selma Robert

Jun 15, 202355:49
Éric Baudart | Michel Gauthier, « Ventiler le temps »

Éric Baudart | Michel Gauthier, « Ventiler le temps »

À l'occasion de l'exposition personnelle d'Éric Baudart, Ralentir le vent, l'artiste s'entretient avec Michel Gauthier (conservateur au Musée national d'art moderne - Centre Georges Pompidou). L'historien de l'art et l'artiste évoquent la carrière et les œuvres phares de ce dernier, situant son travail dans l'ère post-duchampienne de la sculpture.

Ils abordent les objets et les matériaux qui interpellent Éric Baudart, ainsi que ses œuvres conceptuelles qui exaltent paradoxalement la forme, la matière et les sensations.


Il est possible de suivre le support images qui accompagnait cette rencontre avec le lien suivant.

May 24, 202301:38:44
Mathieu Kleyebe Abonnenc | Rencontre avec Alexandre Dimos, éditions B42

Mathieu Kleyebe Abonnenc | Rencontre avec Alexandre Dimos, éditions B42

À l’occasion de l’exposition personnelle de Mathieu Kleyebe Abonnenc au Crédac, Dans ce lieu de déséquilibre occulte, Alexandre Dimos (cofondateur du studio deValence et fondateur de la maison d’édition B42) s’entretient avec Claire Le Restif (directrice du Crédac) et Mathieu Kleyebe Abonnenc (artiste et directeur éditorial de la collection Culture des éditions B42).

Il est question des différentes éditions publiées par B42, du choix des dix titres publiés en cinq ans réunissant des écrits de Michael Taussig, Trinh T. Minh-ha, Paul Gilroy, entre autres. Ces différents titres dont la traduction ou publication est inédite en France peuvent servir comme des outils ou des cartes pour naviguer les différentes problématiques qui habitent le paysage contemporain.


Montage : Selma Robert

May 17, 202354:29
La Fugitive | Interview avec le collège Danielle Casanova à Vitry-sur-Seine
Mar 01, 202325:13
La Fugitive | Vie et œuvre de Djuna Barnes avec Étienne Dobenesque

La Fugitive | Vie et œuvre de Djuna Barnes avec Étienne Dobenesque

Pour cette rencontre entre Étienne Dobenesque et Ana Mendoza Aldana, dans le cadre de l’exposition collective La Fugitive, les deux intervenant·es proposent un parcours de la biographie de Djuna Barnes à travers la lecture de certains de ses romans et de ses poèmes : Nightwood (1936), Ladies Almanack (1928), et Le livre des répulsives (1915). 

La vie et les écrits de Barnes permettent d'aborder en filigrane le Paris-Lesbos des années 1920, ainsi que les raisons pour lesquelles la littérature barnésienne a particulièrement marqué et influencé des personnalités lesbiennes comme Monique Wittig qui écrivait : « Ne serait-ce simplement que l’affirmation à l’existence : combien d’homosexuels ou de lesbiennes ont été avant eux pris pour thème de la littérature en général ? Qu’y-a-til en littérature entre Sapho et Ladies Almanack de Barnes ? Rien. » (Monique Wittig, Avant-note in Djuna Barnes, La Passion (Spillway and Other Stories, 1962 ), traduction de Monique Wittig, ed. Ypsilon, 2015)


Montage : Sebastián Quevedo

Dec 08, 202201:03:32
La Fugitive | Identité et auto-représentation chez Barbara Hammer

La Fugitive | Identité et auto-représentation chez Barbara Hammer

Rencontre avec Martina Panelli, Docteure en études cinématographiques et directrice de la galerie Jocelyn Wolff à Paris, sur la question de l’identité et de l’auto-représentation chez Barbara Hammer et Chantal Akerman.
Pour cette intervention, Martina Panelli part du film La Chambre de Chantal Akerman pour présenter en détail l’œuvre de la réalisatrice américaine Barbara Hammer, figure moins connue et pourtant centrale pour la question de l’auto-représentation lesbienne. En suivant les trois thématiques qui rythment l’exposition
La Fugitive - à savoir La Chambre, Le Miroir, et Hétéropies - Martina Panelli éclaire certains des films majeurs de Barbara Hammer.

Pour cette présentation, Martina Panelli et le Crédac remercient tout particulièrement Alexander Koch et Nikolaus Oberhuber de la galerie KOW ainsi que Julia Stoschek.

Films mentionnés :
CONTRIBUTION TO LIGHT, 1968. 8mm. Couleur, muet. 3’42
I WAS / I AM, 1973. 16mm. Noir & blanc, sonore. 6'30
DYKETACTICTS, 1974. 16 mm. Couleur, sonore. 4’
SYNC TOUCH, 1981. 16mm. Couleur, sonore. 10’
DOUBLE STRENGTH, 1978. 16mm. Couleur, sonore. 15’
X, 1975. 16mm. Couleur, sonore. 8’
SANCTUS, 1990. 16mm. Couleur, sonore. 15’



Montage : Sebastián Quevedo

Nov 30, 202255:33
La Fugitive | Marc Camille Chaimowicz par Marie Canet
Oct 21, 202243:27
Wolfgang Stoerchle | Rencontre avec Alice Dusapin

Wolfgang Stoerchle | Rencontre avec Alice Dusapin

À l’occasion de l’exposition Wolfgang Stoerchle au Crédac et de la parution de la première monographie consacrée à l’artiste décédé, Wolfgang Stoerchle, Success in Failure (ed. Daisy, 2021), nous recevons Alice Dusapin, commissaire de l’exposition et éditrice de la monographie.

Alice Dusapin est éditrice et chercheuse indépendante basée à Lisbonne, elle est co-fondatrice et co-directrice de la revue octopus notes et de la maison d’édition Daisy.
Depuis 2017, elle mène des recherches sur le physicien, éditeur et poète Bern Porter (1911–2004) ainsi que sur le vidéaste et performeur Wolfgang Stoerchle (1944–1976).

Il est question ici de présenter les différentes étapes dans sa recherche sur cinq ans ayant mené à cette publication : des différents entretiens menés auprès des anciens étudiants de Wolfgang Stoerchle à Calarts, de la découverte d’archives inexplorées de l’artiste, et de retracer les œuvres laissées par ce dernier, parmis lesquelles des fake news créées par Stoerchle afin de se construire un personnage artistique dont la figure mythique a marqué les esprits et survit encore.

 [ Nous vous conseillons de suivre cette rencontre avec le pdf suivant ]

Jun 03, 202247:59
Simon Boudvin | Rencontre avec Claire Le Restif et Simon Boudvin

Simon Boudvin | Rencontre avec Claire Le Restif et Simon Boudvin

Dans le cadre de l’exposition GRAIN de Simon Boudvin, nous organisons une discussion entre Simon Boudvin et Claire Le Restif, directrice du Crédac  et commissaire de l’exposition, sur les collaborations artistiques qui  ont marqué ces dernières années la pratique de l’artiste.

Montage : Léa Tran




Apr 01, 202201:04:48
Simon Boudvin | Rencontre avec Tony Côme, historien du design et de l’architecture

Simon Boudvin | Rencontre avec Tony Côme, historien du design et de l’architecture

Dans le cadre de l’exposition GRAIN de Simon Boudvin, l’artiste invite l’historien du design et de l’architecture Tony Côme. Intitulée « Le tamis, le bouton et la béquille », l’intervention de Tony Côme  explore les notions de ressassement, de typologie et de variations. L’historien éclaire ainsi en quoi l’approche formaliste de Simon Boudvin souligne pourtant des questions d’Histoire et des enjeux sociaux.  Enfin, il s’attache en particulier à approfondir ce que l’artiste nous donne à voir à travers les images de poignées de porte des cités ivryiennes imaginées par Renée Gailhoustet et Jean Renaudie : la poignée de porte comme accolade, comme poignée de main, faisant le lien avec tou·te·s les autres habitant·e·s d’un même bâtiment.


Montage : Léa Tran

Mar 23, 202245:56
Simon Boudvin | Rencontre avec Fabienne Lauret, une féministe révolutionnaire à l'atelier

Simon Boudvin | Rencontre avec Fabienne Lauret, une féministe révolutionnaire à l'atelier

Dans le cadre de l’exposition GRAIN de Simon Boudvin, l’artiste invite Fabienne Lauret (syndicaliste, ex-employée chez Renault-Flins et autrice de L’envers de Flins. une féministe révolutionnaire à l’atelier (ed. Syllepse, Paris, 2018). Dans cet entretien, il est question d’établie-ouvrière, des conditions particulières liées au travail à la chaîne, et de l’engagement dans les luttes locales et de l’usine à travers le témoignage à la première personne de Fabienne Lauret. Celle-ci évoque également les luttes des ouvriers étrangers, issus des recrutements dits "cosmopolites" de Renault en Afrique du Nord notamment, ainsi que les difficultés spécifiques des ouvrières, cibles d’harcèlement sexuel et de sexisme.

Bibliographie :

Fabienne Lauret, L’envers de Flins. Une féministe révolutionnaire à l’atelier, ed. Syllepse, Paris, 2018
François Bon, Sortie d’usine, ed. Minuit, Paris, 1982
Anne-Lise Maurice, Le mythe de Flins, film, 2012
Manon Ott, De cendres et de braises, ed. Anamosa, Paris, 2019
Manon Ott, De cendres et de braises, film 1h11, 2018
Jean-Philippe Talbo, La Grève à Flins, ed. Maspero, 1968

Feb 19, 202201:14:17
Derek Jarman | l’alchimiste (peinture, film, plantes, mots)

Derek Jarman | l’alchimiste (peinture, film, plantes, mots)

Dans le cadre de l’exposition Derek Jarman - Dead Souls Whisper (1986-1993), le Centre d’art contemporain d’Ivry - le Crédac propose une rencontre entre Elisabeth Lebovici, docteure en esthétique et critique d’art, et Claire Le Restif, commissaire d’exposition et directrice du Centre d’art contemporain d’Ivry - le Crédac, autour de l’œuvre de Derek Jarman.

Elisabeth Lebovici (auteure de Ce que le sida m’a fait - Art et activisme à la fin du XXe siècle, ed. JRP, 2017) intervient sur le côté non sublimé des peintures de Derek Jarman et sur la possibilité de trouver dans son travail plastique le répulsif tel que théorisé par Georges Bataille. Elle compare également, pour mieux différencier, les peintures de Derek Jarman à celles de Cy Twombly, de Ana Mendieta et de Sigmar Polke. L’historienne de l’art aborde enfin les questions de la postérité et celle du regard, ou plutôt, d’un aveuglement progressif, telles qu’elles ont pu être pensées par l’artiste britannique décédé des suites du sida en 1994.

EXPOSITIONS ET ŒUVRES CITÉES :

- Exposition « Derek Jarman: Protest! », Irish Museum of Modern Art, Dublin, 2019.
- Derek Jarman et Guy Ford, *Sloane Square: A Room of One's Own*, 1974-1976. S8mm, couleur et noir et blanc, 8min19.
- Derek Jarman, *Now we've all been screwed by the cabinet*, 1992. Huile sur toile.
- Derek Jarman, *AIDS Blood*, 1992. Huile sur toile.
- Derek Jarman, *True Blue*, 1992. Huile sur photocopie sur toile.
- Cy Twombly, *Ferragosto III*, 1961.
- Cy Twombly, *Wilder Shores of Love*, 1984-1985.
- Cy Twombly, *Lepanto VIII*, 2001. Acrylique, craie grasse et graphite sur toile.
- Derek Jarman, *Infection*, 1993. Huile sur photocopies sur toile.
- Derek Jarman, *Fuck me blind*, 1993. Huile sur toile.
- Derek Jarman, *T.B. or not T.B.*, 1990. Huile et techniques mixtes sur toile.
- Derek Jarman, *Ataxia - AIDS is fun*, 1993. Huile sur toile.
- Derek Jarman, * Tragedy*, 1992. Huile sur photocopie sur toile.
- Ana Mendieta, *Body Tracks*, 1982. Captation vidéo d'une performance.
- « Martha Wilson à Halifax, 1972–1974 », Centre Pompidou, Paris, 2021.
- Derek Jarman, *Sulphur*, 1973.  S8mm, couleur, 16 min.
- Mark Morrisroe, *Ramsey (Lake Oswego)*, 1986.
- Sigmar Polke, *Mephisto*, 1988. Techniques mixtes sur toile.
- Derek Jarman, *Household God III (Wagner)*, 1989. Techniques mixtes.
- Sigmar Polke, *The Spirits That Lend Strengh Are Invisible II (Meteor Extraterrestrial Material)*, 1988. Granules de météore et résine synthétique sur toile.
- Sigmar Polke, *Athanor*, 1986. Installation, colorant hydrosensible de chlorure de cobalt.
- Derek Jarman, *Blue*, 1993. 35mm, couleur, son surround, 74 min.
- Zoe Leonard, *Mirrors*, 1990. Série de photographies.
- Derek Jarman, *Eyes*, 1986. Huile et techniques mixtes sur toile.

BIBLIOGRAPHIE :

- Elisabeth Lebovici, *Ce que le sida m'a fait - Art et activisme à la fin du XXe siècle*, JRP Ringier, 2017, 320p.
- Catherine Perret, *Le tacite, l'humain - Anthropologie politique de Fernand Deligny*, éd. du Seuil, 2021, pp.94-95.
- Derek Jarman, *Chroma*, éd. de l'Eclat, 2019, 256p.


Nov 22, 202145:39
Derek Jarman | le jardin - « Eden et Gethsémani »

Derek Jarman | le jardin - « Eden et Gethsémani »

Dans le cadre de l’exposition Derek Jarman – Dead Souls Whisper, le Centre d’art contemporain d’Ivry – le Crédac, organise une série de rencontres ouvertes au public.

Claire Le Restif, commissaire de l'exposition et directrice du Crédac reçoit Marco Martella, écrivain, jardinier, et membre de l’Institut européen des jardins et des paysages.

Marco Martella dirige depuis 2010 la revue Jardins aux Éditions du Sandre et, désormais, aux éditions Pommes sauvages. En utilisant des hétéronymes, comme Jorn de Précy ou Teodor Ceric, Martella, il a publié Le Jardin perdu (Jorn de Précy, Actes Sud, 2011), Jardins en temps de guerre (Teodor Cerić, Actes Sud, 2014), ou encore Un petit monde, un monde parfait (Poesis, 2018).

Claire Le Restif et Marco Martella discutent au fil de cette rencontre du jardin Prospect Cottage dans le Kent, créé et cultivé par Derek Jarman de 1987 à sa mort en 1994. Les deux intervenant·e·s évoquent ainsi les raisons derrière la naissance de ce jardin, et explorent les lectures du jardin comme lieu de mémoire, comme espace de résistance, comme projet esthétique, ou encore comme lieu du soin.

Oct 26, 202101:08:05
Kapwani Kiwanga | Table Ronde n°4 avec Emanuele Coccia, Kapwani Kiwanga et Claire Le Restif : Autour de "Cima Cima"

Kapwani Kiwanga | Table Ronde n°4 avec Emanuele Coccia, Kapwani Kiwanga et Claire Le Restif : Autour de "Cima Cima"

Dans le cadre de l’exposition personnelle de Kapwani Kiwanga, Cima Cima, le Crédac organise une série de tables rondes d’avril à juin 2021.

Pour cette TABLE RONDE nº4, Emanuele Coccia, Claire Le Restif et Kapwani Kiwanga s’entretiennent autour de l’exposition de l’artiste au Crédac.

Emanuele Coccia est docteur en philosophie et maître de conférences depuis 2011 à l’Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS). Après des recherches en philosophie médiévale, ses recherches se tournent vers la théorie de l’image et la nature du vivant. Il est l’auteur de La vie des plantes (2017), qui reçoit le Prix des rencontres philosophiques de Monaco, et de Métamorphoses (2020).
En 2020, Emanuele Coccia défend le travail de Kapwani Kiwanga en tant que rapporteur lors du Prix Marcel Duchamp, dont l’artiste est lauréate.

Pour cette table ronde, les intervenants discutent de chaque pièce présentée dans Cima Cima, ainsi que de certaines œuvres clés précédentes de l’artiste. L’exposition est alors abordée comme un parcours, une proposition de progression vers la liberté, un passage de réenchantement esthétique allant d’installations minimales vers l’irruption de la complexité du vivant, de la couleur et de la beauté.

Emanuele Coccia et Claire Le Restif échangent également avec Kapwani Kiwanga sur son rapport à l’archive. En effet, le travail de l’artiste interroge incessamment le caractère immuable qui est souvent attribué aux documents archivistiques et questionne le statut monolithique de l’histoire. L’archive est peut-être alors à être comprise comme un élément animé, instable et périssable pouvant être réactivée ou sombrer dans l’oubli.

Enfin, c’est à la place du vivant, puis à la force de vie, que s’intéresse cette discussion. Cette question est au cœur de Cima Cima, notamment à travers la culture du riz Oryza glaberrima et avec les graines de tomate présentes sur les dessins de Noémie Sauve, qui habitent l’exposition.

Jun 22, 202101:01:06
Kapwani Kiwanga | Table Ronde n°3 avec Zahia Rahmani et Kapwani Kiwanga: Réconcilier par la forme, l’art comme métalangage de nouvelles stratégies de sortie

Kapwani Kiwanga | Table Ronde n°3 avec Zahia Rahmani et Kapwani Kiwanga: Réconcilier par la forme, l’art comme métalangage de nouvelles stratégies de sortie

Dans le cadre de l’exposition personnelle de Kapwani Kiwanga, Cima Cima, le Crédac organise une série de tables rondes d’avril à juin 2021.

Pour cette TABLE RONDE nº3, en collaboration avec le journal AOC, nous avons convié l’historienne de l’art Zahia Rahmani à échanger avec Kapwani Kiwanga sur les stratégies de sortie que peuvent proposer certains gestes esthétiques ou plastiques. Sylvain Bourmeau, directeur d'AOC, anime cette rencontre.

Cette invitation naît de l’intérêt porté par l’artiste aux recherches développées récemment par Zahia Rahmani, lors du séminaire organisé à l’Institut National d’Histoire de l’Art, intitulé « Paradis perdus : Colonisation des paysages et destruction des éco-antroposystèmes ».

Ce séminaire a lieu dans le cadre d’un programme d’une durée de quatre ans, inauguré en 2018. Celui-ci cherche à dépasser le dualisme entre nature et culture et à repenser l’action humaine sur Terre face aux urgences climatiques et écologiques.
Les réflexions développées entendent participer à la poursuite d’une histoire environnementale de la colonisation, à l’élaboration d’une histoire environnementale de l’art, tout juste émergente, et au développement des études sur le paysage dans toutes ses dimensions, à l’échelle globale.

Zahia Rahmani est aussi à l’origine depuis 2015, d’un recensement et d’une numérisation de revues non-européennes, ou produites en situation diasporique, dans la suite des courants révolutionnaires de la fin du XVIIIe siècle et jusqu’aux mouvements de décolonisation qui ont suivi.

Ces recherches collectives, multilingues, décentrées et engagées donnent lieu à l’exposition Sismographie des luttes au Centre Georges Pompidou jusqu’au 28 juin 2021, ainsi qu’au site sismo.inha.fr qui regroupe plus de mille revues aux origines les plus diverses.

Jun 08, 202154:10
Kapwani Kiwanga | Table Ronde n°2 avec Marcos Ávila Forero et Malcom Ferdinand: Comment le colonialisme ou l'impérialisme influencent-ils des questions d'écologie et d'économie ?

Kapwani Kiwanga | Table Ronde n°2 avec Marcos Ávila Forero et Malcom Ferdinand: Comment le colonialisme ou l'impérialisme influencent-ils des questions d'écologie et d'économie ?

Dans le cadre de l’exposition personnelle de Kapwani Kiwanga, « Cima Cima », le Centre d’art contemporain d’Ivry - le Crédac organise une série de tables rondes d’avril à juin 2021.

Pour cette TABLE RONDE nº2 nous avons convié Marcos Ávila Forero et Malcom Ferdinand autour de la question « Comment des histoires de domination, en particulier coloniales ou encore comment l’impérialisme, influencent-il des questions d’écologie et d’économie ? »

Marcos Ávila Forero, est un artiste franco-colombien. Il a exposé entre autres au Crédac lors de l’exposition « tout le monde » en 2015, et lors de la récente exposition, « La vie des tables » en 2020. Il est lauréat du Prix Ricard en 2019. 

Marcos Ávila Forero est l’auteur du documentaire La Luz de las Balas, la Obscuridad del Olvido sur le conflit armé en Colombie avec Léo Raymond.

C’est en tant que vice-président de l’association Ciudadanías pour la Paz, qu’il participe à cette deuxième table ronde. 

Citoyennetés pour la Paix, est une initiative de Colombiens résidant à l’étranger, en faveur du processus de paix en Colombie et œuvrant directement en collaboration avec les populations paysannes vivant dans les zones de conflits dans ce sens.

Malcom Ferdinand, quant à lui, est philosophe, docteur en sciences politiques de l’Université Paris Diderot et chercheur au CNRS. Il est l’auteur d’« Une écologie décoloniale : penser l’écologie depuis le monde caribéen » publié en 2019 aux éditions Seuil, ayant reçu le Prix de la fondation de l’écologie politique. Il y décrit entre autres comment la colonisation et l’imposition du modèle impérialiste dans le monde sont à mettre en rapport direct avec les inégalités sociales, raciales, et la crise environnementale. 

Enfin, Kapwani Kiwanga, également présente à cette table ronde est une artiste-chercheuse franco-canadienne. Son travail s’intéresse aux récits dessinant une asymétrie du pouvoir, et à mettre en lumière les témoins parfois inattendus de ces histoires.

Photo illustrant cet épisode : « Le Marron Inconnu », détail, statue à Port au Prince, réalisée par Amy Nelson, 2009

May 24, 202101:10:44
Le Palais Hermétique de la Mémoire. Episode 2 - L’Extraction Forcée

Le Palais Hermétique de la Mémoire. Episode 2 - L’Extraction Forcée

Une série sonore de "Films Intérieurs" par Flora Bouteille & Victor Villafagne
À écouter de préférence les yeux clos, dans un lieu calme et sans stimulations supplémentaires.
Crédits: Flora Bouteille & Victor Villafagne.
Remerciements à Cyprien Chevillard pour ses voix fantômes et à Première Frappe pour leur morceau "Ripples" extraite des Pookie Farceurs.

Flora Bouteille (1993) et Victor Villafagne (1995) collaborent sur une série de pièces sonores intitulées "Le Palais Hermétique de la Mémoire". Ces "Films intérieurs" proposent à l’auditeur ou à l’auditrice, des architectures immatérielles fictives, intrigantes et inquiétantes, qui s’esquissent au fur et à mesure de l’écoute. Ces espaces de projection qui accueillent nos souvenirs, notre imaginaire, sont autant d’expériences individuelles à être vécues. Le spectateur, la spectatrice est invité.e à pénétrer dans "Le Palais Hermétique de la Mémoire", à s’y mouvoir, à l’habiter, à se l’approprier.

Ponctuée par l’intervention sous la forme d’interrogatoire de Nora Sternfeld (Professeure pour l'éducation artistique à la HFBK Hambourg, commissaire d'exposition et conservatrice), cette balade dystopique, interroge la notion de matérialité en art et propose la création d’espaces mentaux.

Feb 17, 202143:49
Le Palais Hermétique de la Mémoire. Episode 1 - La Mausothèque

Le Palais Hermétique de la Mémoire. Episode 1 - La Mausothèque

Une série sonore de Films Intérieurs par Flora Bouteille & Victor Villafagne
À écouter de préférence les yeux clos, dans un lieu calme et sans stimulations supplémentaires.
Crédits: Flora Bouteille & Victor Villafagne.

Flora Bouteille (1993) et Victor Villafagne (1995) collaborent sur une série de pièces sonores intitulées "Le Palais Hermétique de la Mémoire". Ces Films intérieurs proposent à l’auditeur ou à l’auditrice, des architectures immatérielles fictives, intrigantes et inquiétantes, qui s’esquissent au fur et à mesure de l’écoute. Ces espaces de projection qui accueillent nos souvenirs, notre imaginaire, sont autant d’expériences individuelles à être vécues. Le spectateur, la spectatrice est invité.e à pénétrer dans Le Palais Hermétique de la Mémoire, à s’y mouvoir, à l’habiter, à se l’approprier.

La Mausothèque, où mausolée des mots et maux est la première zone du Palais qui sera traversée, donnant un avant-goût de la variété des voix, sons, et espaces qui seront visités. La Mausothèque se situe dans le lobe temporal du Palais et stocke et traite les informations en fonction de leur capacité à affecter celui qui les consulte. Pour cet épisode, Flora Bouteille et Victor Villafagne invitent Nina M.W Queissner, artiste sonore, à diffuser la pièce "Water Monkey" (3:13), ainsi que Première Frappe (Sabine Teyssonneyre, Victor Villafagne, Jeremy Saintout, Flavio Bagnasco) avec la pièce "Cadavre Exquis Covid" (3:30), Flavio Bagnasco avec son "jingle: windows Os réconciliés" ainsi qu’en duo avec Victor pour la pièce "Incidents"(5:56).

Feb 03, 202146:04
Entretien croisé n°2 - Corentin Canesson & Sarah Tritz

Entretien croisé n°2 - Corentin Canesson & Sarah Tritz

Sur une invitation du Crédac, deux artistes de l'exposition collective « La vie des tables » s’entretiennent dans leurs ateliers respectifs.
Entretien n°2- Corentin Canesson & Sarah Tritz.

Corentin Canesson amorce cet entretien sur la dichotomie « amateur/professionnel » (en référence à l’œuvre d’Ana Jotta présentée dans « La vie des tables » pour inviter Sarah Tritz à évoquer ses influences qui s’étendent au-delà de l’art moderne et contemporain, tels l’art brut, l’art folklorique et populaire, le geste enfantin, et comment elles nourrissent son travail. Elle explicite comment elle tisse un lien entre ces formes en se les appropriant, et souligne son goût pour la liberté et l’insouciance du geste, notamment à travers des œuvres adressées.

Ils évoquent également leur rapport à l’expérience curatoriale qu’ils partagent, et le plaisir qu’ils en tirent, ainsi que la dimension politique de leur travail respectif, qui peut être perçue comme non évidente, mais qu’ils soulignent notamment à travers la transmission et l’enseignement, et en regard du contexte actuel.

Jan 15, 202101:10:12
Entretien croisé n°1 - Sarah Tritz & Corentin Canesson

Entretien croisé n°1 - Sarah Tritz & Corentin Canesson

Sur une invitation du Crédac, deux artistes de l'exposition collective « La vie des tables » s’entretiennent dans leurs ateliers respectifs.
Entretien n°1 - Sarah Tritz & Corentin Canesson

Sarah Tritz mène ce premier Entretien croisé dans l’atelier de Corentin Canesson au DOC

Sarah Tritz interroge Corentin Canesson sur les sources de sa pratique : les raisons qui l’ont amené à s’intéresser à la peinture dès l’enfance, ses influences modernistes (Bram Van Velde, Brice Marden, Alexej von Jawlensky, Pierre Bonnard, James Ensor, Eugène Leroy), et son rapport à l’atelier. Ils évoquent également ensemble la pratique collaborative, notamment à travers la musique et le groupe TNHCH dont fait partie Corentin Canesson, ou son exposition au Crédac, des analogies de gestes et de sujets avec des peintres contemporains (Martin Barré, Nicole Eisenmann, Dana Schutz, Renée Levi, Miriam Cahn, Eric Corne, Benjamin Swaim).

Au fil de l’entretien, Sarah Tritz invite Corentin Canesson à réagir à des questions qui habitent sa propre réflexion, tels que le désir qui anime l’acte artistique, l’érotisme, la place des femmes dans l’art.

Jan 06, 202159:47