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By Dialna

Jamais Sans Mon Livre, Paroles de Femmes, ou encore les Conversations Dialna sont les podcasts réalisés par l'équipe du magazine culturel en ligne, Dialna.fr, dédié aux personnes issues de l'immigration post-coloniale.
Tous les mois, des lecteurs et lectrices nous parlent de leur rapport à la lecture, des femmes d'origine nord -africaine échangent sur leurs expériences.
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Jamais sans mon livre, épisode 30, sur Dialna.fr

DialnaJan 10, 2019

00:00
17:58
Jamais sans mon livre, avec Diaty Diallo

Jamais sans mon livre, avec Diaty Diallo

Apr 11, 202401:16:35
Les Conversations Dialna #16 : « L'écriture, acte créatif ou militant ? »

Les Conversations Dialna #16 : « L'écriture, acte créatif ou militant ? »

Bienvenue dans les Conversations Dialna #16 !

Aujourd'hui, nous allons parler d'écriture. Pour une femme racisée, est ce un acte purement créatif, complètement militant ou les deux ? Peut on s’inventer des utopies dans cet imaginaire créé par l'écriture et également dans nos vies ? 

Pour en parler, nous avons rendez vous avec trois autrices qui ont pour particularité d’être en résidence d’écriture dans des structures parisiennes, avec l’aide de la région Ile de France, partenaire de cette résidence.

Cet épisode est enregistré en public, au FGO-Barbara, dans le cadre d’un partenariat avec notre première invitée, Nawel Ben Kraïem, elle-même en résidence au FGO-Barbara.

  • Nous avons souvent parlé de Nawel Ben Kraïem sur Dialna, essentiellement pour sa formidable musique. Elle y aborde une poésie intime qui interroge son monde intérieur ainsi que le monde qui l’entoure, nourrie de sa double culture française et tunisienne. Son premier recueil de poésie, J’abrite un secret, paru en 2021 et porté par Les Éditions Bruno Doucey, est un itinéraire intime et géographique, un passage de l’enfance à l’âge adulte. 
  • Fatima Daas est une autrice française d’origine algérienne. Elle grandit à Clichy-sous-Bois. Au collège, elle commence à écrire ses premiers textes. Elle est diplômée d'une licence de lettres modernes et d'un master en création littéraire. La Petite Dernière, son premier roman, est publié en 2020 chez Notabilia. Il est désormais traduit en neuf langues.
  • Grace Ly est écrivaine et podcasteuse. Elle co-anime le podcast Kiffe ta race avec Rokhaya Diallo qui plonge dans les questions raciales en France. En 2018, elle publie chez Fayard son premier roman, Jeune fille modèle. Elle est également l’autrice du livre pour enfants Est-ce que tu as faim ?, illustré par Mélody Ung aux éditions On ne compte pas pour du beurre. L’ouvrage évoque les langages de l’amour entre une petite fille et sa grand-mère qui ne dit jamais "je t’aime" mais commence toujours par demander "est-ce que tu as faim ?".

A la fin de la conversation, nos invitées et nous-mêmes avons proposé des recommandations de travaux culturels faits par des femmes racisées :

  • Nawel Ben Kraïem : La discrétion de Faiza Guene
  • Fatima Daas : L’amour de nous-mêmes d’Erika Nomeni
  • Grace Ly : le travail de l’illustratrice Julie Daravan Chea et surtout son documentaire Ton français est parfait
  • Nora Noor : White tears and brown scars de Ruby Ahmed
  • Nadia : L’impasse de Bab El Saha, de Sahar Khalifa

On vous conseille aussi d'écouter notre Conversation #2 avec Faiza Guène et Kaoutar Harchi ("Ecrit-on pour soi ou pour les autres ?")


Podcast enregistré par les équipes du FGO-BARBARA

Produit par Nadia Bouchenni et Nora Noor

Montage réalisé par Nadia Bouchenni

Musique : Ahwach amazigh traditionnel

 

Mar 14, 202401:12:08
Jamais sans mon livre, avec Jadd Hilal

Jamais sans mon livre, avec Jadd Hilal

Bienvenue dans Jamais sans mon livre, sur Dialna, le podcast qui parle de littérature du point de vue des racisé.e.s. Aujourd’hui nous recevons un auteur qui a sorti son 3e roman, lors de la rentrée littéraire 2023, "Le caprice de vivre", aux éditions Elyzad. Il s’agit de Jadd Hilal. Après "Des ailes au loin" et "Une baignoire dans le désert", Jadd Hilal revient donc avec ce troisième roman, dans lequel il est question d'amour, d'amitié, de désir, et d'identité, arabe en particulier. On y suit donc les relations entre trois amis, colocataires, trentenaires à Paris, tous d'origine arabe : Souleymane, Warda et Houmam. Références : "Le petit Nicolas", "Marcellin Caillou" de Sempé, les séries "Max et Lili" de Dominique de Saint-Mars et Serge Bloch, ou encore "TomTom et Nana" de Bernadette Després et Jacqueline Cohen, pour les souvenirs d'enfance. Les écrits de Diderot ou Montesquieu, comme "Lettres persanes", pour les souvenirs de lectures universitaires. Il cite également "Syllogismes de l’amertume" d'Emile Cioran. Jadd Hilal était en train de lire deux ouvrages en même temps. L'un en sciences humaines et l'autre en fiction, comme il aime alterner : l'essai "La géographie, ça sert, d'abord, à faire la guerre", d'Yves Lacoste et le roman "Crétin des Alpes !" de Dominique Fabre.

Ses livres de prédilection : - "Pauvre petit blanc" de Sylvie Laurent - "L’orientalisme" d’Edward Saïd - "Le milieu de l’horizon" de Roland Buti - "Marcellin Caillou" de Sempé - "Le passeur" de Lois Lowry Merci à C.O.Z.Y. de nous accueillir pour l'enregistrement de ce podcast ! On vous en parle bientôt....


Enregistrement (chez C.O.Z.Y.) et montage réalisé par Nadia Bouchenni pour Dialna.fr

Visuel : Dialna.fr

Photos : Nadia Bouchenni pour Dialna.fr

Musique d’illustration : "Pelagic" par Density & Time

Feb 22, 202455:07
Hors Série : Rencontre littéraire avec Erika Nomeni et Marie Hermann

Hors Série : Rencontre littéraire avec Erika Nomeni et Marie Hermann

Toujours dans le cadre du festival Hébé de l'association Team.Sama, ayant eu lieu à Mont-de-Marsan, en septembre 2023, Dialna a animé une rencontre littéraire autour du roman L'amour de nous-mêmes avec l'autrice Erika Noméni et son éditrice, Marie Hermann.

Marie Hermann est donc éditrice et fondatrice des éditions Hors d’atteinte qui publie de nombreux romans et essais notamment féministes. Erika Nomeni est autrice et  artiste pluri disciplinaire : compositrice, rappeuse et DJ. 

Aloé est une femme noire, lesbienne, en surpoids, précaire. Elle est la définition même de l'intersectionnalité. Et elle se pose de nombreuses questions, notamment sur sa place et sa valeur dans le marché de l'amour. Dans une forme de roman épistolaire, l'autrice tente de comprendre ses relations amoureuses, amicales, familiale. Un texte percutant sur l'amour de soi, et le rapport à la race en amour, au regard de l'autre.

"J'avais le sentiment d'avoir trop d'amour à vendre sur le marché de l'amour - et je l'ai encore aujourd'hui. Mais petit à petit, je commence à comprendre que si j'en ai autant pour les autres, c'est que je n'en ai pas suffisamment pour moi-même."

Nous avons évoqué les thématiques du roman, l'amour de soi bien entendu, le blacklove, les relations amoureuses, mais aussi ce fameux regard féminin, la thématique de ce festival, sous un prisme lesbien et racial comme il est présent dans l'ouvrage.


Enregistrement réalisé par Team.Sama

Montage fait par Dialna.fr

Visuel : Dialna.fr

Photos : Gabrielle - Terramna

Musique d'illustration : Lockdown par Baribal & Pold

Source: https://soundcloud.com/pold-music


Feb 15, 202449:26
Les Conversations Dialna #15 : "Quel rapport de domination dans le white female gaze ?"

Les Conversations Dialna #15 : "Quel rapport de domination dans le white female gaze ?"

Bienvenue dans Les Conversations Dialna #15 !

Cet épisode a été enregistré en public lors du Festival Hébé, organisé par l'association féministe Team.Sama, à Mont-de-Marsan, dans les Landes, en septembre 2023. La thématique de ce festival était le "female gaze". Alors chez Dialna, nous l'avons adaptée à notre sauce pour discuter du "white female gaze"et du rapport de domination qu'il implique entre femmes blanches et racisées.

Le "female gaze" est avant tout un outil d'empouvoirement, dans la lutte pour l'égalité des genres, de l'émancipation des femmes, dans un système patriarcal. Dans l'art, il s'agit de renverser le déséquilibre de la mauvaise représentation des femmes pour plaire aux désirs des hommes.

Néanmoins, très souvent dans le milieu féministe, l'angle mort de la race est nié. Ce "female gaze" est trop souvent un regard pauvre, intrusif et porteur d'oppressions de la part des femmes blanches sur les femmes racisées. C'est de ce "white female gaze" que nous allons parler avec nos invitées.

  • Myriam Le Nahelec est en reconversion professionnelle dans le développement web et s'est investie dans le passé auprès de l'association Team.Sama. Elle n'a de cesse de s'interroger et s'éduquer au quotidien sur les questions de discrimination. Togolaise par sa mère et Bretonne par son père, elle a grandi entre ces deux mondes qui font partie intégrante de son identité.
  • Pulandevii est artiste et analyste culturelle, avec une formation de sociologue. Originaire d'Inde, elle crée du contenu autour de ses expériences en France. Pulandevii créé le dialogue sur les idées préconçues sur les communautés sud asiatiques et questionne l'appropriation culturelle, notamment sur des sujets comme le Yoga.
  • Fatima Khemilat est Docteure en sociologie. Elle a travaillé sur le traitement des minorités musulmanes en France et leur représentation. Fatima est également spécialisée sur des questions sociales comme la lutte contre les discriminations raciales, de genre et les violences sexistes et sexuelles.

Avec nos invitées, nous avons évoqué les intrusions dans nos vies intimes, notre rapport au corps, à l'apparence, nos vies personnelles et les obstacles et bien entendu le vol de savoir.

 

Feb 06, 202401:27:58
Jamais sans mon livre, avec Soufiane Khaloua, sur Dialna.fr

Jamais sans mon livre, avec Soufiane Khaloua, sur Dialna.fr

Jamais sans mon livre avec Soufiane Khaloua.

Bienvenue dans Jamais sans mon livre, sur Dialna, le podcast qui parle de littérature du point de vue des racisés.  Aujourd’hui, nous recevons l’auteur d’un premier roman, Soufiane Khaloua. Professeur de français dans le secondaire, il a sorti La vallée des Lazahars en début d'année 2023, aux éditions Agullo.

Dans ce premier roman, Soufiane raconte une saga familiale, une guerre des clans, avec des frères ennemis, mais aussi une histoire d’amour. Le tout, sous fond de question d’identité, d’appartenance à un lieu, à une terre avec ce lien invisible qui nous y unit. 

Avec Soufiane, nous avons parlé de son roman, de son processus d’écriture, mais aussi des lectures qui l’ont marqué et de ses habitudes de lecteur.

Références : Honoré de Balzac et son talent pour les descriptions. Solal, Belle du seigneur d'Albert Cohen, mais aussi Marcel Proust pour le style. Edmond Dantes, le personnage de fiction du roman Le Comte de Monte-Cristo d'Alexandre Dumas comme référence romanesque pour son personnage d'Haroun. La saga Harry Potter de J. K. Rowling avec laquelle il a grandi, ainsi que les romans jeunesse de Philip Pullman. Son coup de coeur pour les romans d'Amine Maalouf, notamment Samarcande, avec lequel il a découvert le poète Omar Khayyam. Parmi les rares auteurs maghrébins qu'il a lus, Mohamed Choukri, avec Le pain nu l'a particulièrement touché. Il relit souvent Donna Tartt qui a gagné le Prix Pullitzer en 2014 avec Le Chardonneret. C'est son premier roman, Le maître des illusions qui l'a particulièrement marqué qu'il relit. Il a aimé lire Annie Ernaux, ainsi qu'Elena Ferrante, notamment pour mieux écrire les personnages féminins.

Soufiane Khaloua était en train de lire l'un des romans préférés d'un de ses amis, Mémoires d'Hadrien de Marguerite Yourcenar.

Ses livres de prédilection :

  • Tous les tomes de A la recherche du temps perdu de Marcel Proust
  • Solal d'Albert Cohen : solal
  • l'oeuvre de Fiodor Dostoïevski qui a bcp inspiré Cohen
  • Le maître des illusions de Donna Tartt
  • Les romans d'heroic fantasy de Robin Hobb

Merci à FGO Barbara de nous accueillir dans leurs studios pour enregistrer ce podcast !

Jun 08, 202341:10
Jamais sans mon livre, avec Emilie Tôn, sur Dialna.fr

Jamais sans mon livre, avec Emilie Tôn, sur Dialna.fr

Jamais sans mon livre avec Emilie Tôn

Bienvenue dans Jamais sans mon livre, sur Dialna, le podcast qui parle de littérature du point de vue des racisés. Aujourd’hui nous recevons Emilie Tôn, une journaliste mais aussi autrice d’un superbe premier roman, "Des rêves d’or et d’acier", sorti en 2022, chez l’excellente maison d’édition Hors d’atteinte.

Dans ce roman, Emilie raconte l’histoire de son père, Liem, vietnamien, d’une minorité musulmane, entremêlée de ses souvenirs d’enfance avec sa famille. On y lit son enfance, sa vie entre le Vietnam, le Cambodge, la Thaïlande et finalement la France. Mais on y apprend surtout une histoire coloniale peu connue, les guerres, les déracinement, la perte de proches..

Nous avons bien entendu discuté de son roman, son processus d'écriture, mais aussi des lectures qui l'ont marquée.

Les lectures du moment d'Emilie sont :

  • "Vivre à ta lumière" d'Abdellah Taïa
  • "Comme nous existons" de Kaoutar Harchi

Quelques lectures qui l'ont marquée :

  • "Ce que le jour doit à la nuit" de Yasmina Khadra
  • "Leurs enfants après eux" de Nicolas Mathieu
  • "L'art de perdre" d'Alice Zeniter
  • Des lectures jeunesse comme la collection Souris noire, "Le petit Nicolas" ou encore "L'herbe bleue".
  • Des lectures d'adolescence comme les oeuvres de Virginie Despentes ou d'Amélie Nothomb

Ses livres de prédilection sont :

  • "L'art de perdre" d'Alice Zeniter
  • "Un homme, ça ne pleure pas" de Faïza Guène
  • Les oeuvres de Ocean Vuong
  • "Tokyo Vice" de Jake Adelstein

Merci à FGO Barbara de nous accueillir dans leurs studios pour enregistrer ce podcast !

May 25, 202346:23
Hors-Série : Rencontre autour du recueil "Nos Algérie(s) intimes"
Apr 28, 202354:30
Les Conversations Dialna #14 : La mode, outil de pouvoir ou d'oppression pour les femmes racisées ?

Les Conversations Dialna #14 : La mode, outil de pouvoir ou d'oppression pour les femmes racisées ?

Bienvenue dans Les Conversations Dialna #14 ! Au programme de cette nouvelle conversation, la mode. Est-elle un outil de pouvoir ou d'oppression pour les femmes racisées ?

Pour tenter de répondre à cette question, on a transformé l'idée d'un article en podcast, enregistré en public en novembre 2022, au FGO-Barbara ! Et pour cela on a fait venir deux femmes aussi brillantes que drôles, et bien entendu expertes en la matière, Marie Dasylva et Amal Chakor.

Marie Dasylva est coach stratégique contre les violences dans le monde du travail et a créé son agence, Nkali Works. Avant d’être coach, Marie était manager dans le monde du luxe pendant 10 ans, et est une grande amoureuse de la mode.

Amal Chakor est spécialiste du vintage de luxe. Via son compte Instagram, elle vend des pièces rares et belles dans son Shoppe la story, mais elle coach aussi les personnes qui auraient besoin de renouveler leurs image.

Avec nos invitées, nous avons donc évoqué l'amour du vêtement mais aussi la haine qu'il peut nous procurer quand le corps ou le milieu social ne correspond pas à ce qu'attend la société. On a parlé de nos outfits, de nos habitudes vestimentaires ..

On vous laisse découvrir cette longue mais passionnante conversation.

Et vous, quel est votre rapport au vêtement et à la mode ?


Mar 02, 202301:37:15
Les Conversations Dialna #13 : Yennayer, célébrations et transmissions

Les Conversations Dialna #13 : Yennayer, célébrations et transmissions

Bonjour et bienvenue dans Les Conversations Dialna #13 ! A l'occasion de la 3e édition du Comptoir Amazigh, organisé à la Bellevilloise, le 14 janvier dernier, nous avons enregistré une nouvelle Conversation autour de Yennayer, ses célébrations et ses transmissions.

Mais Yennayer, c'est quoi ?

Yennayer, c'est le nouvel an amazigh. Il correspond au premier jour du calendrier agraire utilisé par les Imazighen depuis plusieurs siècles, et est fêté entre le 12 et le 14 janvier. Les dates varient selon les régions/ pays. Il est souvent précédé d'un dîner (Imensi Yennayer). Yennayer serait composé de deux mots berbères : yan, qui signifie « le numéro un », et ayyur, qui signifie « mois », « yennayer » signifiant donc le premier mois.

Dans les années 80, l'Académie berbère, créée par des militants imazighen soucieux de faire survivre les cultures de Tamazgha s'est basée sur cette date pour le décréter comme "nouvel an amazigh".

Nous entrons donc en l'an 2973.

Avec nos invitées, nous avons évoqué nos souvenirs, les trous mémoriels, les recherches mais aussi leurs célébrations actuelles...

  • Nawal Ibtissam Benali est une journaliste franco-tunisienne en presse écrite, web et podcasteuse. Elle questionne ce qui l'entoure avec un regard politique. En 2021, elle lance le projet "Y'a ça chez nous ?", visant à déconstruire le racisme anti-noir en Afrique du Nord et dans la diaspora.
  • Raïssa Leï est une "artiviste" amazighe originaire de l’Est du Maroc de l'Est. Danseuse, chorégraphe et directrice de la compagnie de danses alternatives d'Afrique du Nord et du Liban, Kif-Kif Bledi, Leila a créé plusieurs projets autour de la déconstruction de l’image coloniale de la femme Amazighe.
  • Farah Keram aurait du se joindre à nous mais elle a eu un empêchement. Elle nous a envoyé un message que l'on a diffusé pendant la discussion. Journaliste franco-algérienne avec un pied à Tunis, Farah a une appétence particulière pour les mythologies qui entourent l'alimentation nord-africaine. Son terrain de prédilection ? Le pain.

L'enregistrement du podcast est assuré par Bul Studio, que l'on vous recommande !

Bonne écoute !

Feb 16, 202301:01:37
Les Conversations Dialna #12 : Quelles cuisines en Afrique du nord ?

Les Conversations Dialna #12 : Quelles cuisines en Afrique du nord ?

Bonjour et bienvenue dans les Conversations Dialna #12 !

Retour au Studio la Poudre de la Cité Audacieuse pour ce nouvel épisode de notre podcast ! Et en cette période de fêtes de fin d'années, c'était le meilleur moment pour vous offrir une nouvelle Conversation autour des cuisines d'Afrique du nord. Elles ne se résument d'ailleurs pas au couscous, qui nécessiterait une émission rien que pour lui, tant les recettes sont multiples et diverses !

Ces cuisines sont tout aussi multiples, complexes, mal connues, voire même moquées. Comment transmet-on ces savoirs, comment les honorer ?

Pour ce nouvel épisode, deux invitées, expertes en la matière ! Tout d'abord Katia Barek, fondatrice du restaurant Majouja dont on vous a déjà parlé sur Dialna, restaurant de spécialités kabyles. Et puis, Mariam Ahnan, française d’origine marocaine, qui a déjà écrit quelques articles pour Dialna, sur le film Soumaya et également sur le film d'animation Le Château ambulantMariam a repris des études de psychologie, et se spécialise sur la psychologie sociale du travail. La cuisine marocaine a toujours fait partie de sa vie en tant que fille, soeur, mais aussi maman puisqu'elle a deux garçons de 8 et 10 ans.

Ensemble nous allons partager nos expériences culinaires, nos souvenirs, et nos plats favoris.

Bon appétit, c'est parti !

Dec 29, 202201:21:11
Jamais sans mon livre, avec Mabrouck Rachedi, sur Dialna.fr

Jamais sans mon livre, avec Mabrouck Rachedi, sur Dialna.fr

Jamais sans mon livre avec Mabrouck Rachedi

Bienvenue dans Jamais sans mon livre, sur Dialna, le podcast qui parle de littérature du point de vue des racisés. Nous recevons aujourd'hui Mabrouck Rachedi, un journaliste, mais aussi un auteur confirmé, notamment des romans et des livres jeunesse.

En début d’année 2022, il a sorti un très beau roman, Tous les mots qu’on ne s’est pas dits chez Grasset. Un roman semi autobiographique, ou une histoire de famille romancée qui raconte l’histoire d’une famille franco-algérienne, kabyle plus particulièrement, qui se réunit pour l’anniversaire de Fatima, la mère, mais qui raconte aussi l’histoire de l’Algérie, de l’indépendance à l’immigration, ainsi qu'une histoire d’amour entre les parents. Mabrouck anime aussi régulièrement des ateliers d’écriture, notamment auprès d’un public plus jeune.

Nous avons bien entendu discuté de son roman, son processus d'écriture, mais aussi de sa lecture du moment et de son rapport au livre.

Au moment de l'enregistrement, Mabrouck lisait le roman Au coeur de la révolte de Maïa Brami, sur la jeunesse de Gisèle Halimi.

Pendant la discussion, Mabrouck Rachedi a cité Le Père Goriot d'Honoré de Balzac, comme déclic pour l'écriture dans sa jeunesse. Il a aussi parlé de Germinal d'Emile Zola, comme source littéraire pour mieux comprendre l'Histoire. Il conseille bien entendu la maison d'édition Faces Cachées !

Son activité de chroniqueur littéraire pour le magazine Jeune Afrique le pousse à lire des auteurs et des romans qu'il n'aurait pas découverts sans cela, comme le roman Dieu est un garçon noir à lunettes de Kayo Mpoyi.

Il a aussi parlé des comics qu'il adorait lire dans son enfance et de l'impact que voir un auteur comme Rachid Djaïdani chez Bernard Pivot a eu sur lui.

Les livres de prédilection de Mabrouck Rachedi sont :

  • Le Père Goriot d'Honoré de Balzac
  • Si c’était un homme de Primo Levi
  • Un dieu un l’animal de Jérôme Ferrari
  • Dans le ventre du Congo de Blaise Ndala
  • Au coeur de la révolte de Maïa Brami
  • Matin brun de Franck Pavloff
  • Les liens sacrés de Manu Key
  • la trilogie de Mehdi Charef (Rue des pâquerettes, Vivants, La cité de mon père)


Merci à FGO Barbara de nous accueillir dans leurs studios pour enregistrer ce podcast !

Dec 08, 202241:18
Jamais sans mon livre, avec Sarah Ghoula, sur Dialna.fr

Jamais sans mon livre, avec Sarah Ghoula, sur Dialna.fr

Bienvenue dans Jamais sans mon livre, sur Dialna, le podcast qui parle de littérature du point de vue des racisés. L'invitée du jour est une  jeune auteure, qui a sorti son tout premier roman en mai dernier, chez la meilleure maison d’éditions, Faces Cachées. Il s’agit de Sarah Ghoula, qui a sorti en mai dernier son tout premier livre, un très beau roman, “Nos silences sont immenses”.

Elle y raconte l’histoire de Zohra, que l’on découvre vieille femme vivant à Paris au début du livre, pour ensuite aller en Algérie, sous l’ère coloniale, dans un petit village de l'est algérien, pour suivre la naissance et l’enfance de Zohra, petite fille très mystérieuse. Sans trop en dire, son livre aborde un peu sous la forme d’un conte, la question de l’héritage spirituel, traditionnel, la transition entre deux mondes, deux âges, deux visions du monde à travers le parcours de Zohra.

On va bien entendu discuter de ce roman, de son processus d’écriture, mais aussi de sa lecture du moment, et de son rapport au livre.

Sarah vient de finir Au vent mauvais de Kaouther Adimi, elle est en train de lire La vérité sur l'affaire Harry Quebert de Joël Dicker, ainsi que Contes curieux des quatre coins du monde de Praline Gay-Para.

Elle cite parmi les ouvrages et auteurs qui ont répondu à son besoin de représentation L'aventure ambiguë de Cheikh Hamidou Kane, mais aussi les écrits de Amadou Hampâté Bâ, voire ceux d'Aimé Césaire.

Ses livres de prédilection sont : les romans de Jacqueline Wilson qu'elle a lus très jeune, Le père Goriot d'Honoré de Balzac et l'oeuvre du poète palestinien Mahmoud Darwich.

Merci à FGO Barbara de nous accueillir dans leurs studios pour enregistrer ce podcast !

Nov 10, 202257:52
Hors-Série : Rencontre - Indépendance algérienne, les femmes oubliées de l'histoire ?

Hors-Série : Rencontre - Indépendance algérienne, les femmes oubliées de l'histoire ?

A l'occasion des soixante ans de l'indépendance algérienne, Dialna s'est associé à Sawt Enssa pour organiser un événement autour de la place des femmes, le 10 juillet 2022, au FGO-Barbara. Officiellement, 10949 femmes ont participé à la guerre. Il y a celles qui ont pris le maquis, celles qui ont participé aux actions en ville. Si certains noms sont connus, la majorité sont restées dans l'anonymat.

Nous avons donc organisé la projection du film 10949 femmes, de Nassima Guessoum, dont nous vous avions déjà parlé sur Dialna.

Dans ce documentaire, la réalisatrice part à la rencontre d’une ancienne combattante, Nassima Hablal, qui nous raconte son engagement, son combat. Mais le documentaire montre aussi l’oubli et l’effacement de ces femmes.

S'en est suivie une discussion en présence de Nassima Guessoum, de l'illustratrice et architecte algérienne Yousra Boutheina, avec des interventions vidéos de la sociologue algérienne Feriel Lalami. La photographe Nadja Makhlouf aurait dû être parmi nous ce jour là. Elle a fait un travail photographique extraordinaire sur les anciennes moudjahidates. Certaines de ses photos ont été projetées et commentées durant la discussion.

En cette première semaine de novembre, en souvenir du 1er novembre 1954, voici le podcast de cette brillante discussion.

Nov 03, 202253:39
Les Conversations Dialna #11 : Les identités queer et racisées dans le secteur culturel
Oct 20, 202201:17:14
HORS SÉRIE : Rencontre avec Asma Lamrabet autour de son livre "Islam et femmes" - Dialna x Sawt Enssa

HORS SÉRIE : Rencontre avec Asma Lamrabet autour de son livre "Islam et femmes" - Dialna x Sawt Enssa

L'association Sawt Enssa (la voix des femmes en arabe) a été créée face au constat du manque de représentation des minorités dans le milieu de la culture et plus particulièrement de la littérature. Elle a notamment pour objectif de promouvoir la culture et les artistes d'Afrique du Nord, du Moyen Orient et leurs diasporas.

Une fois par mois, le book club des Affranchies se réunit pour échanger autour d'ouvrages de femmes racisées. En début d'année, en collaboration avec Dialna, un cycle autour des féminismes islamiques a été organisé. Il nous semblait important d'échanger sur ce sujet dans un contexte français où l'islamophobie est plus présente que jamais. Les femmes font face à une double injonction à la fois de personnes islamophobes et de musulman.e.s leur répétant qu'elles ne peuvent être féministes et musulmanes.

Au travers des trois ouvrages choisis dans ce cycle (Féminismes islamiques de Zahra Ali, Islam et femmes d'Asma Lamrabet et Le harem politique de Fatima Mernissi), nous avons pu échanger sur ces problématiques et (re)découvrir que l'islam a toujours laissé une grande place aux droits des femmes.

Organiser une rencontre en ligne avec Asma Lamrabet était une évidence pour creuser ces sujets.

Jul 08, 202201:01:52
Jamais sans mon livre #56, avec Nadia Henni-Moulaï, sur Dialna.fr

Jamais sans mon livre #56, avec Nadia Henni-Moulaï, sur Dialna.fr

Bienvenue dans « Jamais sans mon livre », sur Dialna, le podcast qui parle de littérature du point de vue des racisés. L’invitée du jour est journaliste, éditrice et autrice, au prénom parfait, Nadia Henni-Moulaï. Nadia a publié en 2021 un livre très personnel qui parle de l’histoire de sa famille, de son père et de l’Algérie, "Un rêve, deux rives", aux éditions Slatkine et Cie. Elle y aborde son enfance, mais aussi les silences, les colères d’un père plutôt taiseux, caractériel, avec un passé très particulier qu'elle découvre au fil des années.

Nadia Henni-Moulaï a aussi parlé de sa lecture du moment, "La ferme des animaux" de George Orwell, et aussi de sa lecture précédente, toujours par Orwell, "Pourquoi j’écris et autres textes politiques". Nous avons aussi discuté des livres qu'elle a lus enfants, ceux qui l'ont marquée, les classiques qui l'attendent encore : "La Petite Fadette", de George Sand, "Lullaby" de JMG Le Clézio, toute la saga d'Elena Ferrante, "Demande à la poussière" de John Fante, "La conjuration des imbéciles" de John Kennedy Toole, "L'orientalisme" et "Culture et impérialisme" d'Edward Saïd, les ouvrages de Kateb Yacine, Mouloud Feraoun, Achille Mbembe, "Leurs enfants après eux" de Nicolas Mathieu, les romans de Romain Gary, de Jack Kerouac, notamment "Sur la route", "L'art de perdre" d'Alice Zeniter, "Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur" d'Harper Lee, "Eugénie Grandet" d'Honoré de Balzac qu'elle a voulu lire, enfant, les livres Harlequins que sa grande soeur lisait.

Nadia a aussi mentionné des ouvrages qu'elle a écrit : "Portraits croisés : la guerre d'Algérie", "Petit précis de l'islamophobie ordinaire", mais aussi du média qu'elle a créé, Melting Book et de la musique de Sade qu'elle écoutait en écrivant.


Les livres de prédilection de Nadia Henni-Moulaï sont :

  • "La conjuration des imbéciles" de John Kennedy Toole
  • "Pourquoi j'écris et autres textes politiques" de George Orwell
  • La saga d'Elena Ferrante
  • "Le fils du pauvre" de Mouloud Feraoun
  • toute la bibliographie d'Edward Saïd
  • "Berbères juifs: L'émergence du monothéisme en Afrique du Nord" de Julien Lacassagne Cohen
Jun 24, 202201:06:37
Jamais sans mon livre #55, avec Mouloud-J, sur Dialna.fr

Jamais sans mon livre #55, avec Mouloud-J, sur Dialna.fr

Bienvenue dans "Jamais sans mon livre", sur Dialna, le podcast qui parle de littérature du point de vue des racisés. L'invité du jour est un musicien, slammeur et auteur dont nous vous avons déjà parlé sur Dialna, Mouloud-J.

Après un premier album, Du jazz partout sorti en 2018, un EP, Rythmiques de l’asphalte en 2021, il a sorti en mars 2022 un nouvel EP , L’épaisseur de nos peaux, dont il va nous parler. Il avait également déjà participé à Jamais sans mon livre, épisode 17, à l'époque où ce n'était qu'une rubrique photo. Grand lecteur, il était l'un des collaborateurs du blog Ça part en livres.

Mouloud-J va également nous parler de sa lecture de chevet, le recueil de textes de Léo Ferré, Les champs de la fureur. Il a aussi mentionné les auteurs qui lui sont chers : Assia Djebar, Kamel Daoud, Kateb Yacine. Albert Camus, Bernard-Marie Koltès, Jean Genet, Joseph Ponthus.

Ses livres de prédilection sont :

  • "La vie devant soi" de Romain Gary
  • "Le prophète" de Khalil Gibran
  • "À la ligne" de Joseph Ponthus

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Jun 02, 202232:16
Jamais sans mon livre #54, avec Walid Hajar Rachedi, sur Dialna.fr

Jamais sans mon livre #54, avec Walid Hajar Rachedi, sur Dialna.fr

Bonjour, et bienvenue dans Jamais sans mon livre, sur Dialna, le podcast qui parle de littérature du point de vue des racisés. 

Aujourd’hui pour le 54è épisode, nous recevons un journaliste et auteur, Walid Hajar Rachedi. Co-fondateur et directeur de la publication du média en ligne Frictions, qui traite des sujets de société, de l'intime, sous forme d'écrits ou de podcast, le tout réalisé par des auteurs partout dans le monde, il a également sorti son premier roman, début 2022, Qu’est-ce que j’irais faire au paradis ?, paru aux Éditions Emmanuelle Collas. C'est un roman qui fait la part belle au voyage initiatique, à l’introspection, à la spiritualité et à l’amour. Il fait partie des finalistes pour le prix Goncourt. 

Cet épisode est enregistré à distance, puisque Walid est en résidence d'écriture aux États-Unis.

Il nous a parlé de son roman, mais aussi de ses habitudes de lecture, de son rapport au livre, et de sa lecture du moment, Radiant fugitives de Nawaaz Ahmed.

Walid nous a parlé de références littéraires, musicales et même télévisuelles. Nas, Le poisson rouge de Disiz La Peste, Quelques gouttes suffisent d'Ärsenik, NTM pour le rap. Les chevaliers du Zodiaque et DBZ pour les mangas à la télévision. Les livres et auteurs qui l'ont marqué sont nombreux. Il cite Kiffe kiffe demain de Faïza Guène, Boumkoeur de Rachid Djaïdani, Sourires de Loup de Zadie Smith, Meursault, contre-enquête de Kamel Daoud, L'été et L'étranger d'Albert Camus, William Faulkner, Changer : Méthode d'Édouard Louis, Je n'ai qu'une langue et ce n'est pas la mienne de Kaoutar Harchi, Bleu, blanc, vert de Maïssa Bey, Passé Simple de Driss Chraïbi, mais aussi W. E. B. Du Bois, Milan Kundera, Amélie Nothomb, et La promesse de l'aube de Romain Gary, dont il a parlé en off :-)

Enfin, Walid Hajar Rachedi nous fait la liste de ses livres de prédilection :

  • Les Sauvages de Sabri Louatah
  • La trêve Mario Benedetti
  • L'art du roman de Milan Kundera

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Apr 21, 202201:13:50
Jamais sans mon livre #53, avec Nihed El Baroudi, sur Dialna.fr

Jamais sans mon livre #53, avec Nihed El Baroudi, sur Dialna.fr

Bonjour, et bienvenue dans jamais sans mon livre, sur Dialna, le podcast qui parle de littérature du point de vue des racisés. C’est enfin le retour de ce podcast et on l’espère, pour longtemps ! C'est grâce au centre culturel FGO Barbara, en plein quartier de la Goutte d’or, à Paris et à leurs studios qu’on a pu préparer notre retour. Merci à l'équipe !

Dans ce podcast, une personne racisée va nous parler des livres qu'elle a écrit, qu'elle lit, qu'elle a aimés, mais aussi de son rapport au livre, à la littérature, et à la représentation.

Et pour donc ce 53e épisode, nous recevons une jeune femme juriste et autrice, Nihed El Baroudi. En décembre 2020, elle sort son premier livre, "Maroc, où vas-tu ?",  aux éditions Harmattan, un recueil à-mi chemin entre la chronique et le carnet de voyages, qui met en avant les chauffeurs de taxis marocains, essentiellement casablancais, et les discussions parfois improbables qu’on peut avoir avec eu

Elle va nous parler de son livre, mais aussi de ses lectures du moment : "Les croisades vues par les Arabes" d'Amin Maalouf, et un roman graphique, "Martin Scorsese", d'Amazing Ameziane.

En plus de ces oeuvres, Nihed nous a parlé de son amour pour "Le prophète" de Khalil Gibran, mais aussi des romans d'Annie Arnaux ou encore de sa découverte des romans graphiques comme "Famille nombreuse" de Chadia Loueslati.

Enfin, elle nous a fait une liste de ses romans indispensables :

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Apr 07, 202250:10
Les Conversations Dialna #10 : La pression de l'excellence

Les Conversations Dialna #10 : La pression de l'excellence

Bienvenue dans les Conversations Dialna #10 !

On est vraiment ravies de se réunir à nouveau pour parler de pression de l’excellence que l'on impose aux femmes nord-africaines, dès le plus jeune âge.

Travaille bien à l’école. Assieds-toi correctement. Ne parle pas aux garçons. Maries-toi avec un homme bien avant tes 25 ans. Fais le ménage au lieu de rester allongée. Fais à manger sans brûler les plats. Habille-toi comme ça. Ne ne parle pas fort. Je ne veux pas entendre de rumeurs à ton sujet. Ne me réponds pas et baisse les yeux. Bref, sois une fille bien !

Ces injonctions, nous les avons toutes entendues un moment dans nos vies de femmes nord-africaines ! Nous allons ensemble comprendre si cette pression sociale, supposée nous pousser vers l'excellence.

À nos côtés, deux invitées exceptionnelles. Toutefine, aka Zoulikha Tahar est une slammeuse dont nous vous avions déjà parlé sur Dialna, mais aussi une écrivaine et une vidéaste. En 2021, elle a réalisé le documentaire Kol Youm sur la charge mentale. Selma Sardouk est coach décoloniale. Dans ses vidéos Instagram, elle aborde les questions de racisme et sexisme sous le prisme colonial. Elle est aussi la créatrice du podcast Mäli Mäli.

Avec nos invitées, nous avons donc essayer de déconstruire ces injonctions et leurs conséquences sur nos vies.

En fin d'émission, nous avons donné des conseils et des recommandations culturelles. Les voici :

  • Zoulikha : "Je souhaite à toures les femmes nord-africaines de bien s’entourer. Les amies peuvent être une seconde famille pour se confier". Elle nous recommande le superbe essai Beauté fatale de Mona Chollet.
  • Selma : "Il faut essayer de trouver sa sororité, de se créer des espaces safes dans lesquels on peut- être à 100% soi-même". Elle recommande le compte Instagram de Maya Sanaa qui met en avant l'identité Amazigh et le livre d'Attika TrabelsiÀ quoi ressemblerait l'islam si toutes ces femmes musulmanes n'avaient pas été oubliées ?
  • Nora : "Si vous pensez avoir déçu la famille, dites-vous, que eux aussi vous ont déçu, et que cela n'empêche pas l'amour".  Elle recommande le roman Sépharade d'Eliette Abécassis.
  • Nadia : "Entourez-vous bien, trouvez-vous votre Nora. Et surtout commencez par faire la paix avec vous-même, avant tout". Elle recommande le compte Instagram du Zazémistan, ce pays utopique, imaginé par Zazem (Elsa Miské), dans lequel les oppressions sont déconstruites pour ne pas y exister.
Feb 24, 202201:14:26
Les Conversations Dialna #9 : Les musiques nord-africaines

Les Conversations Dialna #9 : Les musiques nord-africaines

Bienvenue dans les Conversations Dialna #9 !

Cela faisait un bon moment qu'on avait envie de parler de musiques nord-africaines dans notre podcast. Pour cela il nous fallait réunir les plus grandes expertes sur le sujet... C'est chose faite !

Naïma Yahi est historienne, spécialiste de l'histoire culturelle des Maghrébins en France, et de l'immigration. Elle est commissaire d'exposition de la magnifique expo "Douce France" au Conservatoire national des arts et métiers, à Paris, que l'on vous conseille vivement.

Hajer Ben Boubakeur est chercheuse indépendante qui travaille sur les luttes de l'immigration et les musiques arabes. Elle a créé un superbe podcast, Vintage Arab pour y parler de musique. 

Avec nos invitées nous avons parcouru nos souvenirs familiaux autour des musiques écoutées, liés parfois à l'exil, à la condition ouvrière, ou même à un régionalisme nostalgique...

Comme les références sont multiples, il était impossible de juste lister toutes les références dont on a parlé et qui ont bien débordé des frontières de l'Afrique du Nord ! Voici donc une playlist spéciale Musiques Nord-africaines - Conversation Dialna #9 !

En fin d'émission, nous avons donné nos références ultimes de chanteuses nord-africaines. Les voici :

  • Naïma : la chanteuse algérienne Leila Mazouz, ainsi que la chanson "Algérie mon beau pays" de Slimane Azem
  • Hajer : la chanteuse tunisienne Saliha, mais elle avoue être particulièrement touchée par la voix de Dahmane El Harrachi
  • Nora : les marocaines Hajja el Hamdaouia, et Raymonde Bidaouia
  • Nadia : la diva algérienne (du 92 ! ) Warda, et la chanteuse marocaine amazigh Fatima Tabaamrant
Jan 13, 202201:07:48
HORS SÉRIE : Rencontre autour du film "Leur Algérie", avec Lina Soualem, Faïza Guene, Dorothée Myriam Kellou

HORS SÉRIE : Rencontre autour du film "Leur Algérie", avec Lina Soualem, Faïza Guene, Dorothée Myriam Kellou

Nous vous proposons aujourd'hui la rencontre cinématographique autour du documentaire de Lina Soualem, Leur Algérie, en compagnie de la réalisatrice, de la romancière Faïza Guene et de la journaliste et réalisatrice Dorothée Myriam Kellou, lors de la sortie du film, le 13 octobre dernier.

Lors de cette rencontre, nos trois invitées ont parlé de leurs œuvres, mais aussi de ce besoin de se raconter, de raconter leur histoire familiale. Toutes les trois ont eu à cœur de raconter une histoire intime pour parler de l'histoire collective, et combler ainsi les manques mémoriels.

Lina Soualem a donc réalisé le documentaire Leur Algérie pour raconter l'histoire de ses grands-parents, Aïcha et Mabrouk, qui se séparent après 62 ans de mariage, Avec cette histoire individuelle, elle tend à raconter l'histoire collective des immigrés algériens.

Le sixième roman de Faïza Guene, La discrétion, sorti en 2020 raconte la vie de Yamina, femme immigrée algérienne discrète, dans un pays qui n'est pas le sien. Avec beaucoup d'émotion et d'humanité, la romancière rend hommage à sa mère et à toutes ces femmes.

Le documentaire de Dorothée Myriam Kellou, À Mansourah tu nous as séparés aborde la douloureuse histoire des camps de regroupements pendant la guerre d'Algérie. Elle y accompagne son père, Malek Kellou pour collecter des souvenirs enfouis et remonter le fil de l'histoire. Elle a également réalisé une série de podcast, l'Algérie des camps, pour aller plus loin dans cette histoire.

Nov 11, 202155:13
Les Conversations Dialna #8 : L'engagement politique au sein d'un parti

Les Conversations Dialna #8 : L'engagement politique au sein d'un parti

Bienvenue dans les conversations Dialna #8 !

On voulait quand même revenir avec une dernière conversation pour cette saison. Nous avions envie depuis longtemps d'aborder une question bien particulière, celle de l'engagement politique au sein d'un parti, quand on est une femme nord-africaine, en France.

Pour cela, nous avons convié deux femmes passionnantes, engagées en politique et ayant eu une carrière localement.

Vous avez déjà peut-être découvert le parcours de Habiba Bigdade dans nos pages puisqu’elle nous avait fait l’honneur de répondre à nos questions, il y a quelques temps. Habiba a été élue au conseil municipal de Nanterre pendant quelques années, sous l'étiquette PS. Latifa Chay, elle a également été élue au conseil municipal de sa ville, à Romans sur Isère, également au PS. Elle raconte d'ailleurs son parcours et les raisons de son engagement dans un livre, Sois une femme, ma fillequ'elle a auto-édité.

Dans cet épisode, nous avons parlé du début de leur engagement politique, des raisons qui les ont poussées à le faire au sein d'un parti, le PS, des raisons de leur départ de ce parti et des obstacles rencontrés, liés au racisme et au sexisme.

En fin d'émission, nous avons également fait quelques recommandations :

  • Latifa Chay a eu envie de rendre hommage à sa mère, qui l'a inspirée et pour qui elle a écrit son livre, et aux femmes de son entourage.
  • Habiba Bigdage a tenu à parler de l'infectiologue marocaine Hakima Himmich, qui a pris en charge les premiers malades du SIDA au Maroc dans les années 80, et qui a fondé l'Association de lutte contre le Sida dans le royaume (ALCS Maroc).
  • Nora quant à elle a mis en lumière le parcours et le combat de la militante féministe marocaine Aïcha Chenna qui a beaucoup oeuvré pour aider notamment les mères célibataires. Pour rester sur une touche politique, Nora a aussi parlé du documentaire Cap sur le Congrès, qui retrace le parcours d'Alexandria Ocasio-Cortez.
  • Pour Nadia, c'est une recommandation artistique avec la plateforme d'art en ligne "Art for Ness", crée par Ines Baccouche, qui met en avant des artistes d'Afrique du Nord, et du Moyen Orient.

Vous pouvez également retrouver nos podcasts sur Youtube

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Jul 22, 202101:32:24
Jamais sans mon livre #52, avec Bookapax, sur Dialna.fr

Jamais sans mon livre #52, avec Bookapax, sur Dialna.fr

Bienvenue dans jamais sans mon livre, sur Dialna, le podcast qui parle de littérature du point de vue des racisés. Pour ce 52e épisode, nous avons rendez-vous avec la bookstagrammeuse tant citée par nos invités, Bookapax, Asmaâ Rakho-Mom. En plus de son compte Instagram, Asmaâ a également un podcast dans lequel elle décortique un roman qu'elle vient de lire.

Pour cet épisode, Asmaâ a parlé de livres qu'elle lit ou qu'elle vient de finir : À l'est d'Eden de John Steinbeck, La race tue deux fois de Rachida Brahim, et Puissions nous vivre longtemps de Imbolo Mbue. Elle nous a également fait l'honneur de nous lire un extrait de son roman en cours, au titre provisoire de "Le grand entretien". Asmaâ avait déjà publié un roman, en 2017, Le fils de Zahwa.

Dans ce podcast, Asmaâ a parlé avec nous de ce que la littérature lui fait ressentir, des sujets qu'elle recherche, comme les questions sociales liées au racisme, ou au féminisme mais aussi les parcours de vie. Elle a aussi parlé de sa recherche de représentation, dans les littératures étrangères. Parmi les livres qui l'ont marquée, Asmaâ a mentionné Pachinko de la Coréenne Min Jin Lee, ou encore Les corps célestes de l'Omanaise Jokha Alharthi.

Enfin elle nous a fait une liste de ses romans indispensable :

  • Americanah de Chimamanda NGozie Adichie
  • Martin Eden de Jack London
  • Racines d'Alex Hailey
  • À l'est d'Eden de John Steinbeck
  • L'enfant noir de Camara Laye
  • La grève des bàttu de Aminata Sow Fall
  • Puissions nous vivre longtemps, ainsi que Voici venir les rêveurs de Imbolo Mbue
  • Eldorado de Laurent Gaudé
  • Histoires de la vie de Laurent Mauvignier

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Jun 10, 202146:41
Jamais sans mon livre #51, avec Hanane Karimi sur Dialna.fr

Jamais sans mon livre #51, avec Hanane Karimi sur Dialna.fr

Apr 15, 202149:34
Jamais sans mon livre #50, avec Nesrine Slaoui, sur Dialna.fr

Jamais sans mon livre #50, avec Nesrine Slaoui, sur Dialna.fr

Bienvenue dans Jamais sans mon livre, le podcast qui parle de littérature du point de vue des racisés.

Pour ce 50e épisode, notre invitée va nous parler de son rapport au livre, à la lecture, à la représentation. Il s'agit de Nesrine Slaoui, journaliste et auteure, dont le premier roman, Illégitimes, est sorti en début d'année, aux éditions Fayard. Nesrine a également ramené avec elle le livre qu’elle lit en ce moment, Les impatientes de Djaïli Amadou Amal, Prix Goncourt des lycéens, en 2020.

Dans cet épisode, Nesrine a cité de nombreux récits qui l'ont inspirée, notamment dans l'écriture de son roman. Parmi eux, les écrits d'Annie Ernaux (déjà citée par Fatima Aït Bounoua le mois dernier), d'Edouard Louis, de Nassira El Moaddem avec son livre Les filles de Romorantin, mais aussi les travaux de Fabien Truong, les ouvrages d'Alice Zeniter, James Baldwin, Frantz Fanon, Mohamed Choukri, Fatima MernissiL'étranger d'Albert Camus, tout Yasmina Khadra, dont Ce que le jour doit à la nuit. Nesrine se souvient d'un livre lu et étudié à l'école, Il faut sauver Saïd, de Brigitte Smadja.

Nesrine revient aussi sur les deux dernières rentrées littéraires essentiellement féminines pour elle, et cite entre autres La discrétion de Faïza Guène, Les incasables de Rachid Zerrouki, La puissance des mères de Fatima Ouassak, La petite dernière de Fatima Daas.

Les livres qu'elle recommande à tout prix sont :

  • L'art de perdre d'Alice Zeniter
  • La prochaine fois le feu de James Baldwin
  • Ce que le jour doit à la nuit de Yasmina Khadra
  • King Kong Theory de Virginie Despentes
  • Beauté Fatale de Mona Chollet
  • Je n'ai qu'une langue et ce n'est pas la mienne de Kaoutar Harchi
  • Tous les romans de Faïza Guène

(Nos totebags sont disponibles à la vente sur Etsy : https://www.etsy.com/fr/shop/DialnaFR​​)

Mar 18, 202101:02:59
Les Conversation Dialna : #7 Que nous reste-t-il de notre identité Amazigh ?

Les Conversation Dialna : #7 Que nous reste-t-il de notre identité Amazigh ?

Bienvenue dans les conversations Dialna #7 ! Pour ce nouvel épisode, nous revenons à quatre voix, après deux numéros hors-série, mais avec un dispositif différent.

Vu la situation, on a décidé pour le moment de proposer une conversation dans l’ère du temps, en distanciel. Et puis nos deux invitées n'étant pas sur Paris, cela coulait de source ! On s'excuse par avance pour la qualité sonore et visuelle de cet épisode...

Que nous reste-t-il de notre identité Amazigh ? Être amazigh, c’est parfois avoir l’impression d’être une minorité dans la minorité, Pourtant, la culture et le peuple Amazigh sont intimement liés au nord du continent africain. Dans notre première conversation, on discutait des termes qu’on utilisait pour se définir :  Arabes, Maghrébins, Nord-Africains, mais aussi Imazighen, Arabisés, colonisés. Alors, en tant que descendants d’immigrés, qu’avons nous gardé, hérité de cette culture ?

Pour en discuter nous recevons deux invitées. Kawthar Byhia est une chercheuse, doctorante française, habitant à Yaffa, qui travaille sur la transmission de la culture Amazigh. Carima Amarouche, dite Karimouche est une artiste multi-talents, dont on vous avait déjà parlé ici, avec son titre Princesses. Chanteuse, comédienne, costumière, et danseuse, elle a sorti en janvier 2021 un album intitulé Folies Berbères. Le dernier morceau clipé, c'est Apocalypse Now.

Les recommandations culturelles pour cette conversation sont assez nombreuses, préparez-vous :

  • Kawthar nous a recommandé le livre We are Imazighen de Fazia Aitel, les documentaires de Nadia Zouaoui : Le voyage de Nadia et L'Islam de mon enfance, et également le groupe Aza.
  • Karimouche, elle, a voulu mettre en avant le groupe mythique des Soeurs Djurdura.
  • Nora ne pouvait pas passer à côté de notre légende Fatima Tabaamrant dont elle nous avait déjà parlé dans un superbe article. Elle nous recommande également le compte Instagram d'illustrations féministes, Berbere Woman.
  • Nadia a choisi de parler du collectif décolonial, anti-raciste et féministe Imazi.Reine, en particulier, le documentaire Ma grand-mère n’est pas une féministe de sa fondatrice, Fatima-Zohra Ait El Maâti, mais aussi de la marque de bijoux Berberism, et de la créatrice de Maison La Petite Kabyle.

Retrouvez sur Dialna.fr toutes les informations et les photos de nos invitées.

Nos totebags sont toujours disponibles à la vente sur Etsy !

Feb 25, 202101:34:11
Jamais sans mon livre #49, avec Fatima Aït Bounoua, sur Dialna.fr

Jamais sans mon livre #49, avec Fatima Aït Bounoua, sur Dialna.fr

Bienvenue dans Jamais sans mon livre, le podcast qui parle de littérature du point de vue des racisés.

Et pour ce 49ème épisode, on devrait changer la présentation pour parler du point de vue des ornithorynques, comme aime se comparer notre invitée, Fatima Aït Bounoua. Fatima est professeur de français, mais aussi auteure d'un recueil de nouvelles, La hontesorti en 2009. Elle a aussi été chroniqueuse pendant de nombreuses années dans l'émission de radio Les Grandes Gueules sur RMC. Comme on n'a jamais fini d'apprendre, elle a entrepris il y a quelques années de reprendre ses études en psychologie et a travaillé sur la littérature, la langue, et l'idée d'en faire un nouveau chez soi, quand on est issu de l'immigration. Lors du premier confinement, Fatima a organisé quelques lives sur son compte Instagram. Elle a recommencé lors du deuxième confinement, et elle y discute avec ses invités des mots de leurs vies. Recevoir une telle amoureuse de la langue, de la littérature et des mots en général était alors une évidence pour nous !

Pour cet épisode, Fatima est venu avec une partie de sa bibliothèque car, comme nous, elle n'arrive pas à choisir un seul livre ! Le livre qu'elle était en train de lire, c'est Americanah de Chimamanda Ngozi Adichie, mais elle a voulu ramener également Au delà de cette limite, votre ticket n'est plus valable de Romain Gary pour nous en lire un extrait, et Écrire la vie d'Annie Ernaux pour les photos.

Pendant la discussion Fatima nous a parlés de livres et d'auteurs qui l'ont marquée en tant que lectrice. Elle nous a donc parlé du roman de Montesquieu Les lettres persannes, des Caractères de Jean de La Bruyère, du Rouge et le Noir de Stendhal, des Liaisons dangereuses de Pierre-Ambroise-François Choderlos De Laclos, de Mademoiselle de Maupin de Théophile Gautier, mais aussi des oeuvres entières de Baudelaire, d'Annie Ernaux, d'Aimé Césaire, de Louise Labé, de Charles Bukowski. Grande fan de rap français, elle cite aussi le morceau légendaire du groupe La Rumeur, Le cuir usé d'une valise.

Fatima nous donne aussi une liste non exhaustive mais néanmoins conséquente de ses livres de prédilection :

  • Annie Ernaux : La place si on est un.e lecteur/trice aguerri.e, Passé simple si on n'est pas un.e grand.e lecteur/trice, ou encore Mémoires de fille
  • Percival Everett : Effacement
  • Ralph Ellison : Homme invisible, pour qui chantes-tu ?
  • Louis Calaferte : Septentrion
  • Et en vrac, les oeuvres de John Fante, Charles Bukowksi, la poésie de Mahmoud Darwich, et les romans d'épouvante de Stephen King, ainsi que les travaux de Montaigne.

Les photos de Fatima, et la vidéo du podcast sont à retrouver sur le site Dialna.fr

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)

Feb 11, 202146:21
Les Conversation Dialna : #6 Comment améliorer son quotidien dans sa relation aux autres ?

Les Conversation Dialna : #6 Comment améliorer son quotidien dans sa relation aux autres ?

Bienvenue dans les conversations Dialna #6 !

Ce mois-ci, c'est encore un "Hors-série", à deux voix. Une suite de la conversation précédente, en quelque sorte, dans laquelle Nora Noor et Nadia Bouchenni vont revisiter quelques billets d'humeurs déjà publiés sur le site. Au programme, une fois qu'on a appris à poser ses limites, "Comment améliorer son quotidien dans sa relation aux autres ?"

  • Amour de soi : Mieux s’écouter soi-même, s’estimer, et donc s’aimer, le tout dans une démarche politique et féministe, c'est la base de départ de cette conversation.
  • Male gaze : Réussir à se détacher du male gaze, du regard masculin dominant pour mieux se définir soi-même selon ses propres critères et ne plus être en attente de validation masculine.
  • "On s'appelle hein" : Qui n'a jamais attendu désespérément ce fameux appel qui ne vient jamais. Mais pourquoi s'inflige-t-on cette attente ?
  • Mariage is not my cup of tea : Et si la quête du/de la partenaire parfait.e pour le mariage de conte de fées n'était plus au centre de nos vies ? Doit-on vraiment espérer un mariage pour compléter sa vie de femme ?

Une conversation Dialna sans recommandations n'est pas une vraie conversation. Alors pour cet épisode, Nora vous recommande le livre Avoir le courage de ne pas être aimé de Ichiro Kishimi. Et pour Nadia, il s'agit de la marque de tatouages éphémères Amazighness, d'inspiration amazigh.


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Jan 28, 202137:34
Jamais sans mon livre #48 avec Saïd El Abadi, sur Dialna.fr

Jamais sans mon livre #48 avec Saïd El Abadi, sur Dialna.fr

Pour ce 48ème épisode de "Jamais sans mon livre", le podcast qui parle de littérature du point de vue des racisés, nous recevons à nouveau un  homme, amateur de lecture et de sport, Saïd El Abadi.  

Saïd est journaliste sportif, et il vient nous parler des livres qu'il lit, qu'il a aimés, mais aussi de son rapport à la lecture et l'écriture, à la  littérature et à la représentation.  

Pour cet épisode, Said nous a ramené le livre "Docteur Sócrates,  Footballeur, philosophe, légende" de Andrew Downie, une biographie du célèbre joueur de foot brésilien, dont il va nous parler. On vous  recommande grandement de lire tout ce qui se rapporte à la vie et  carrière incroyable de Sócrates Brasileiro Sampaio de Souza Vieira de  Oliveira, dit Sócrates, ainsi que le superbe documentaire d'Eric  Cantona, "Les rebelles du foot", qui parle de cinq footballeurs  incroyables, à l'engagement politique n'est plus à prouver. Bien entendu  Sócrates est l'un d'entre eux.  

Pendant la discussion, Saïd nous a parlé de livres qui l'ont marqués  comme "Un roi sans divertissement" de Jean Giono, ou encore "Le portrait  de Dorian Gray" d'Oscar Wilde, mais aussi de livres imposés au lycée  auxquels il n'a pas accroché, comme "Le procès" de Franz Kafka. Son  intérêt pour le sport le pousse à lire des histoires de grand.e.s  sportif/ves et son origine marocaine l'amène vers des lectures sur l'histoire de ce pays, comme les récits d'Ibn Battûta dont il nous avait parlé dans l'épisode 19

Saïd passe notamment par Instagram pour trouver des idées de lectures en  dehors de celles sur le sport. Il a la gentillesse de citer le compte  de notre magazine, celui de Nadia, et celui d'une jeune femme passionnée  de lecture, Noria.  Les livres de prédilections de Saïd sont : 

 - Docteur Sócrates, Footballeur, philosophe, légende de Andrew Downie 

- Bel-Ami de Guy de Maupassant 

- Voyages : De l’Afrique du Nord à la Mecque d’Ibn Battûta 

- Un roi sans divertissement de Jean Giono  

On n'en a pas parlé pendant le podcast car c'était encore en projet au  moment de l'enregistrement, mais Saïd a depuis lancé un podcast,  "L'arène", qui parle de sports de combats à travers les parcours de  celles et ceux qui les font vivre. On vous le conseille grandement.  Vous pourrez retrouver les liens, références et photos de Saïd sur  Dialna.fr 

C'est parti ! 

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Jan 14, 202132:04
Les Conversations Dialna : #5 Connaît-on ses limites avec les autres ?

Les Conversations Dialna : #5 Connaît-on ses limites avec les autres ?

Bienvenue dans les conversations Dialna #5 ! Ce mois-ci, nous vous proposons un premier "Hors-série", puisque nous nous retrouvons les deux fondatrices du magazine et du podcast, Nora Noor et Nadia Bouchenni, autour du micro, pour une conversation à deux voix.

Au programme de ce numéro, un sujet un peu plus personnel. "Connaît- on ses limites avec les autres ?", et "Comment arriver à les poser ?" Pour cela nous allons revisiter certains de nos billets d’humeur déjà publiés dans le magazine, et alimenter la discussion.

  • Les relations toxiques : Pour cette première discussion, pré-existence de Dialna, nous avons discuté de ces personnes toxiques dans nos entourages et comment les repérer et les éviter.
  • Les vampires énergétiques : Autre type de personnes à éviter, ces vampires énergétiques qui vous usent de toute part, de différentes manières.
  • Votre énergie, un capital : Après avoir analysé ces comportements et personnes toxiques, on essaye de prendre conscience de la valeur de son énergie vitale, à préserver.
  • Amour de soi : Toutes ces analyses et réactions envers les autres nous permettent en partie de mieux s'écouter soi, s'estimer, et donc s'aimer, le tout dans une démarche politique et féministe.

On vous a aussi parlé de Marie Dasylva et de son agence Nkaliworks qui aide les personnes racisées qui subissent le racisme et d'autres formes d'oppression dans le monde du travail.

Dans ce numéro spécial, nous avons quand même fait nos recommandations. Il s'agit de livres sur ce sujet vaste qu'est le développement personnel.

Nora a sélectionné le roman L'Homme qui voulait être heureux, de Laurent Gounelle, et Les quatre accords toltèques, de Miguel Ruiz. Nadia, elle, vous recommande le livre de Lisa NasriFais péter tes barrières.

La conversation se regarde aussi sur YouTube.

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Dec 24, 202036:55
Jamais sans mon livre, épisode 47, sur Dialna.fr

Jamais sans mon livre, épisode 47, sur Dialna.fr

Jamais sans mon livre épisode 47

Bienvenue dans notre podcast Jamais Sans Mon livre, une discussion autour de la littérature du point de vue des racisés. Et pour ce 47ème épisode, nous recevons un père et son fils. Cyril est journaliste et si vous êtes sur Instagram, vous connaissez peut-être déjà son média, l’à peu près 20 heures, un compte qui permet de parler d'actualité avec un ton plus décalé. Et si vous le suivez, alors, vous connaissez sûrement son fils Ruben, l’autre star du programme qui a déjà présenté des numéros spéciaux "Junior".

Pour cet épisode, Cyril nous a ramené le roman Une colère noire de Ta Nehisi Coates, et Ruben a ramené lui, un manga : Seven deadly sins de Nakaba Suzuki.

Pendant la discussion, Cyril a mentionné les livres et auteurs suivants : Le racisme est un problème de Blancs, de Reni Eddo-Lodge (on s'est planté sur le nom, désolée), L'alchimiste de Paolo Coelho, des romans policiers comme ceux de Chester Himes, ou de George Pelecanos, ou encore Cette aveuglante absence de lumière de Tahar Ben Jelloun, les livres de Léonora Miano, Le dictionnaire de la négritude de Mango Betti, Chroniques de l'asphalte de Samuel Benchetrit, ainsi que le documentaire de Keira Maameri, Nos plumes.

Pour aider son fils à trouver des livres avec de la diversité, Cyril a également parlé du Salon du livre jeunesse Afro-caribéen

Ruben, lui a parlé de mangas comme Food Wars de Yūto Tsukuda, ou encore, Fire force de Atsushi Ōkubo, mais aussi de romans fantastiques comme la saga Harry Potter de J. K. Rowling, ou Percey Jackson de Rick Riordan.

Les livres de prédilection de nos invités sont :

  • Pour Ruben, en plus de Seven Deadly Sins, il a cité My Hero Academia de Kōhei Horikoshi, et Comme un million de papillon noirs de Laura Nsafou.
  • Cyril, lui recommande les ouvrages de Paolo Coelho en général, comme L'alchimiste ou encore Le manuel du guerrier de la lumière, Marianne et le garçon noir, ouvrage collectif dirigé par Léonora Miano.

Pour le moment, place à Cyril et Ruben dans Jamais sans mon livre. C'est parti !

Dec 10, 202033:48
Les Conversations Dialna : #4 La photo, un outil décolonial ?

Les Conversations Dialna : #4 La photo, un outil décolonial ?

Bienvenue dans les conversations Dialna #4 ! Ce mois-ci, nous recevons à notre table une femme photographe d’origine nord-africaine pour une conversation intense.

Pour cette quatrième conversation, nous allons parler en effet parler de la photo, comme outil décolonial, après avoir longtemps servi le propos du colonisateur, notamment concernant la représentation des femmes indigènes. , comme nous l'avions un peu évoqué lors de notre dernière conversation. Avec notre invitée, nous allons parler de production photographique mettant en scène des femmes nord-africaines et réalisée par des femmes nord-africaines, pour déconstruire tous les clichés mis en place pendant des décennies.

Et pour cela, nous recevons Maya-Ines Touam, photographe française d'origine algérienne, qui a entre autres, travaillé sur ces questions, avec notamment la superbe série "Révéler l'étoffe", dont nous avions déjà parlé sur Dialna.fr.

Ensemble nous avons parlé du regard porté sur ces femmes par la photographie, comme le travail colonial de Marc Garanger par exemple, mais aussi de la difficulté d'évoluer dans le monde de la photo d'art en tant que femme racisée, en citant d'autres femmes photographes talentueuses comme l'Iranienne Shirin Neshat, les Marocaines Majida Katthari, ou Lalla Essaydi. Nous avons aussi longuement discuté de son travail pour la fameuse série "Révéler l'étoffe" avec quelques exemples de ses portraits.

En fin d'émission, nous avons chacune fait nos recommandations de femmes photographes nord-africaines. Maya-Ines Touam a parlé de Randa Maroufi, Nora a parlé de la photo-reporter Nadia Ferroukhi et de sa série "The matriarchy", et Nadia a parlé de la photographe Nadia Bijarch, spécialisée en photo de rue.

Rendez-vous sur Dialna.fr pour plus d'infos !

Nov 26, 202001:00:53
Jamais sans mon livre, épisode 46, sur Dialna.fr

Jamais sans mon livre, épisode 46, sur Dialna.fr

Bienvenue dans notre podcast Jamais Sans Mon livre, une discussion autour de la littérature du point de vue des racisés. Et pour le 46e épisode, nous recevons une jeune journaliste, bourrée de talent, Amina Kalache.

Amina est en charge du podcast “Ça va parler” , et de la pastille vidéo “Le Talk d’Amine Kalache” sur Instagram, dans laquelle elle décrypte l'actualité en format court.

Pour ce numéro, Amina a ramené les livres De guerre et d'espoir du collectif Nuée de plumes et La discrétion de Faïza Guène, dont nous avions déjà parlé sur Dialna.

Parmi les références littéraires d'Amina, vous pouvez retrouver L’art de perdre d’Alice Zeniter, Orgueil et préjugés de Jane Austen, les romans des soeurs Brontë, de Virginia Wolf, mais aussi les ouvrages de développement personnels comme Les cinq blessures de l'âme, ou encore Les langages de l'amour.

Ses livres de prédilection qu'elle vous recommande sont :

  • Le prophète de Khalil Gibran
  • Orgueil et préjugés de Jane Austen

Vous pourree retrouver tous les détails en plus des photos d'Amina sur notre site, Dialna.fr

Pour le moment, place à Amina dans Jamais sans mon livre. C’est parti.

Nov 05, 202029:27
Les conversations Dialna : #3 "Les représentations racistes et sexistes des femmes nord-africaines"

Les conversations Dialna : #3 "Les représentations racistes et sexistes des femmes nord-africaines"

Pour ce troisième numéro, nous allons discuter des représentations racistes et sexistes des femmes nord-africaines. L'ère coloniale et la vision des femmes a cette époque a beaucoup joué et joue encore sur la manière dont la société française nous envisage aujourd’hui, et ce dans tous les domaines. La façon dont la France a considéré ces femmes pendant et après la colonisation est devenue un cliché à part entière aujourd’hui, accompagnant ceux portant sur les filles d’immigré.e.s : la domestique ou la "Fatma" et la "beurette".

Pour discuter de ces représentations stigmatisantes et de leurs expériences, l'équipe de Dialna reçoit deux femmes talentueuses aux parcours différents. Tout d'abord Nadia Hathroubi-Safsaf, rédactrice en chef du magazine "Courrier de l'Atlas", journaliste, auteure, et doctorante. À ses côtés, Ouafa Mameche, journaliste rap, et éditrice, pour les éditions Faces Cachées.

Est-on à l'aise avec les représentations existantes des femmes nord-africaines ? Quelles sont-elles ? Comment nous sommes nous construites en tant que femme ces clichés si présents ? Ce sont les questions que nous nous sommes posées. Pour illustrer cette conversation, nous avons aussi parlé des affiches des films Fatima de Philippe Faucon (2015), et de La daronne de Jean-Paul Salomé (2020), de Lisa Bouteldja, et de son concept de beurettocratie telle qu'elle l'expliquait chez Brut.

Liste des recommandations de fin d'épisode :

Dialna, en darija marocain, cela veut dire “à nous”. Avec ce magazine en ligne et ces conversations, on avait envie de créer un espace à nous, pour aborder des sujets qui nous concernent, mettre en avant des parcours qu’on ne voit pas ailleurs. Là où notre magazine tient à donner la parole aux personnes issues de l’immigration post coloniale, au sens large, ce podcast de conversations est un espace entre femmes d'origine nord-africaine.

Oct 22, 202001:10:44
Jamais sans mon livre, épisode 45, sur Dialna.fr

Jamais sans mon livre, épisode 45, sur Dialna.fr

Jamais sans mon livre, épisode 45, sur Dialna.fr

Et pour le 45e episode et le premier épisode de la saison, nous recevons Sarah, que vous connaissez certainement déjà puisqu’elle a un compte Instagram et surtout une chaine Youtube dédiés à la littérature arabe, appelés The Arabic Novel. On a eu forcément envie de discuter bouquins avec elle.

Pour ce numéro, Sarah a ramené avec elle sa lecture du moment, il s’agit de La guerre d'Algérie : le sexe outragé de Todd Shepard et Catherine Brun. Cet essai traite de l'hyper-sexualisation d’un conflit comme tactique de domination. En même temps, Sarah lit Les mémoires d'Hadrien de Marguerite Yourcenar. 

Parmi les références de Sarah, il y a également Le Sel de tous les  oublis, le dernier roman de Yasmina Khadra (et tous ses livres en  général), L'appel de la forêt de Jack London, les romans de Faïza Guène,  d'Amin Maalouf, d'Assia Djebar, mais aussi de Hoda Barakat. Ses livres de prédilection, les incontournables pour Sarah sont :  - Samarcande d'Amin Maalouf - Soufi, mon amour d'Elif Shafak - Ce que le jour doit à la nuit de Yasmina Khadra.

Les photos de Sarah sont disponibles sur le site, Dialna.fr

Pour le moment, place à Sarah dans Jamais sans mon livre. C’est parti.

Oct 03, 202029:32
Les conversations Dialna : #2 Écrit-on pour soi, ou pour les autres ?

Les conversations Dialna : #2 Écrit-on pour soi, ou pour les autres ?

Sep 24, 202057:39
Jamais sans mon livre édition Dialna, épisode 44, sur Dialna.fr

Jamais sans mon livre édition Dialna, épisode 44, sur Dialna.fr

Jamais sans mon livre épisode 44, édition Dialna

Pour ce 44ème et dernier épisode de la saison, nous avons décidé de faire une édition Dialna de notre podcast Jamais sans mon livre. Nora et Nadia vont vous parler de leurs lectures, habitudes de lectrices,  recherche de représentation, et des livres qui les ont marquées.

Nora a décidé de parler du livre Ma vie de la danseuse Isadora Duncan, et de sa passion pour les biographies, comme celle, non autorisée de Marlon Brando, ou encore Dalva de Jim Harrison, mais aussi du livre L’homme qui voulait être heureux de Laurent Gounelle, qu’elle offre aux personnes qui lui sont chères.

Nadia, elle, a parlé de La vie devant soi de Romain Gary, un classique découvert sur le tard, mais aussi comment les questions de représentations ont façonné ses lectures au fur et à mesure, et comment des auteurs comme Amin Maalouf ont ouvert la porte à d’autres. Parmi les livres qu'elle recommande, on trouve donc Samarcande d’Amin Maalouf, Soufi mon amour, d’Elif Shafak, et Rêves de femmes de Fatima Mernissi.

Si vous souhaitez participer à Jamais sans mon livre pour la saison prochaine, les inscriptions sont ouvertes ! n’hésitez pas à nous contacter par mail à contact@dialna.fr, ou sur nos réseaux sociaux.

Parlez de notre podcast et de notre magazine autour de vous, pour nous permettre de toucher encore plus de monde !

Place à l’équipe Dialna pour ce jamais sans mon livre

Jun 18, 202051:46
Jamais sans mon livre à la maison, épisode 43, sur Dialna.fr

Jamais sans mon livre à la maison, épisode 43, sur Dialna.fr

Pour ce 43ème épisode de notre podcast "Jamais sans mon livre", ce n’est pas une personne que nous recevons, mais quatre. Et confinement oblige, nous n’avons pas pu aller à la rencontre de nos invités qui se sont, du coup, enregistrés chez eux pour nous parler de leurs lectures pour un "Jamais sans mon livre à la maison".

Ils s’appellent respectivement Vanessa, Nawal, Yanis, et Mariam, et vivent en Belgique, à Dubaï, et en France. Nous avons abordé avec eux les questions de représentations par la littérature, mais aussi l’apprentissage de la lecture, le contexte familial qui le favorise, et comment la lecture aide à apaiser l’âme durant ce confinement.

Vanessa était en train de lire « Invisible Women » de Caroline Criado Perez. Nawal, elle a replongé dans « Le capitalisme patriarcal » de Silvia Federici. Yanis a opté pour un roman de science fiction avec « Des fleurs pour Algernon » de Daniel Keyes. Et Mariam, elle, a trouvé du réconfort auprès de la poésie avec « Paroles » de Jacques Prévert. Ils nous ont tous également cité quelques livres de référence selon eux, que vous trouverez dans cet épisode.

Merci à eux quatre d’avoir joué le jeu, et maintenant que les librairies ont rouvert, n’hésitez pas à les soutenir en allant y acheter les livres dont Vanessa, Nawal, Yanis et Mariam nous ont parlé.

Si vous aimez jamais sans mon livre et Dialna, n’hésitez pas à vous abonner, à nous recommander autour de vous, et à partager nos publications ! Vous êtes notre force !

C’est parti pour Jamais sans mon livre à la maison !

May 14, 202001:06:23
Jamais sans mon livre, épisode 42, sur Dialna.fr

Jamais sans mon livre, épisode 42, sur Dialna.fr

Pour ce 42ème épisode de "Jamais sans mon livre", le podcast qui parle de littérature du point de vue des racisés, nous recevons Fatma, journaliste et créatrice du média et podcast Arabiavox, dans lequel elle aborde l’identité culturelle arabe avec ses invités.

Pour l’épisode et les photos, Fatma a apporté le livre Hshouma de Zainab Fasiki, dont nous vous avions parlé sur Dialna. Elle apprécie particulièrement la manière dont l’illustratrice a traité les sujets du corps, de la sexualité et des tabous.

Dans cet épisode, elle nous parle de son goût pour la lecture. Enfant, alors qu'elle vivait encore en Tunisie, son père lui lisait régulièrement des histoires, puis elle s'y est mise toute seule avec des romans en arabe et en français, à son arrivée en France. Fatma raconte également comment en grandissant, elle a ressenti le besoin de découvrir d’autres auteurs, des auteurs racisés, et femmes pour découvrir des cultures différentes et lire des histoires dans lesquelles elle peut se reconnaitre. Elle aborde aussi les stéréotypes auxquels elle a dû faire face pendant sa scolarité, en tant qu’amatrice de théâtre, et de littérature, et femme maghrébine.

Les livres qui ont marqué Fatma et qu’elle nous recommande sont : Les cerfs-volants de Kaboul de Khaled Hosseini, qui parle d’exil, Le comte de Monte Cristo d’Alexandre Dumas, pour les réfractaires à la lecture, et enfin Marx et la poupée de Maryam Madjidi, une autobiographie romancée qui parle aussi d’exil.

Je tiens à remercier particulièrement Fatma pour sa générosité et sa patience lors de l’enregistrement très perturbé par des lacunes techniques de cet épisode. Elle a été parfaite !

N’hésitez pas à aller voir et écouter le podcast Arabiavox, et de vous y abonner, tout comme à « Jamais sans mon livre ». Parlez en autour de vous, et sur les réseaux sociaux s’ils vous ont plus.

Comme d’habitude, les photos et les références littéraires de Fatma, sont à retrouver sur notre site, Dialna.fr

Apr 16, 202037:44
Jamais sans mon livre, épisode 41, sur Dialna.fr

Jamais sans mon livre, épisode 41, sur Dialna.fr

Pour ce 41ème épisode de « Jamais sans mon livre », le podcast qui parle de littérature du point de vue des racisés, nous recevons un jeune homme, Jean-Victor. D’origine asiatique, et queer, Jean-Victor s’intéresse de près, depuis quelques années, aux questions militantes, notamment de discriminations et donc de représentations. Son militantisme a suscité chez lui une soif de lecture sur de nombreux sujets de société.

Pour les photos et l’entretien, Jean-Victor a choisi de ramener l’essai L’échec de la non-violence, du printemps arabe à Occupy de Peter Gelderloos. Dans cet épisode, il aborde la nécessité d’apprendre sur ces sujets par la lecture, de soutenir les auteurs racisés et les librairies indépendantes par l’achat de leurs livres, mais aussi l’acte parfois politique de lire certains ouvrages, notamment en public. Il cite en exemple Comme un millier de papillons noirs, de Laura Nsafou ou encore Le racisme est un problème de blancs de Reni Eddo-Lodge.

Les livres militants qui ont marqué Jean-Victor et qu’il nous recommande sont « All You Can Ever Know: A Memoir »  par Nicole Chung, « Le racisme est un problème de blancs » de Reni Eddo-Lodge, mais aussi « Pourquoi le Moyen-Orient doit faire sa révolution sexuelle » de Mona Eltahawi, ou encore « Lettre à Adama » d’Assa Traoré.

Vous pouvez retrouver les photos et références de livres dans notre publication sur Dialna.Fr, ainsi que les autres épisodes.

N’hésitez pas à vous abonner à nos podcasts sur Spotify ou Google Podcast, et à en parler autour de vous. Si, vous aussi, vous voulez participer à Jamais sans mon livre, contactez nous sur nos réseaux sociaux ou par mail : contact@dialna.Fr

Place à Jean-Victor, c’est parti pour Jamais sans mon livre.

Mar 11, 202037:28
Jamais sans mon livre, épisode 40, sur Dialna.fr

Jamais sans mon livre, épisode 40, sur Dialna.fr

Pour ce 40ème épisode de "Jamais sans mon livre", le podcast qui parle de littérature du point de vue des racisés, nous recevons Leila.

Jeune femme discrète, d’origine syrienne. Leila est passionnée de lecture depuis son plus jeune âge, et tient probablement cela de sa mère qui a étudié la littérature anglaise.

Leila a choisi le roman La cloche de détresse de Sylvia Plath. Dans cet épisode, elle aborde son besoin de lire régulièrement, mais aussi la nécessité de prendre le temps de se plonger dans la lecture, plutôt que de lire cinq minutes de temps en temps.

Elle avoue avoir commencé à chercher des narrations ou des auteurs qui lui rappellent son vécu et nous cite les BD de Marjane Satrapi ou Ryad Sattouf, mais aussi les romans de Faïza Guène qu’elle a dévorés ou encore ceux de Leila Slimani. Pour elle, la recherche d’auteurs racisés correspond a un besoin "d'être représenté comme n’importe qui et de voir des héros ou des anti-héros qui lui ressemblent".

Les livres qui ont marqué Leila et qu’elle nous recommande sont "Elena et les joueuses" de Lolita Pille, et "L’attrape cœur" de J.D. Salinger.

Vous pouvez retrouver les photos et références de livres dans notre publication sur Dialna.Fr, ainsi que les autres épisodes.

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Place à Leila, c’est parti pour Jamais sans mon livre.

Feb 08, 202019:11
Jamais sans mon livre, épisode 39, sur Dialna.fr

Jamais sans mon livre, épisode 39, sur Dialna.fr

Pour ce 39ème épisode de Jamais sans mon livre, le podcast qui parle de littérature du point de vue des racisés, nous recevons Grace. 

Grace est une jeune femme passionnée de lecture depuis son plus jeune âge, au grand dam de sa famille ! Elle nous explique que très rapidement elle décide de ne lire que des femmes, racisées ou noires, pour découvrir des histoires différentes de celles offertes par les grands classiques …

Pour l’entretien et les photos, elle a choisi de ramener le livre No Home de l’auteure ghanéenne Yaa Gyasi qui aborde les destins croisés de deux demi-sœurs au 18e siècle, l’une noire, l’autre métisse…  Durant la conversation, Grace nous parle aussi de la difficulté d’être publiée en France, quand on est une auteure noire, et parle des ouvrages de Laura Nsafou, Chimamanda Ngozi Adichie, ou encore Yasmina Khadra. Et enfin elle cite le livre Lemona de Ken Saro-Wiwa comme livre l’ayant marqué à vie.

Vous pouvez retrouver les photos et références de livres dans notre publication sur Dialna.Fr, ainsi que les autres épisodes.

N’hésitez pas à vous abonner à nos podcasts sur Spotify ou Google Podcast, et à en parler autour de vous. Si, vous aussi, vous voulez participer à Jamais sans mon livre, contactez nous sur nos réseaux sociaux ou par mail : contact@dialna.Fr

Place à Grace, c’est parti pour Jamais sans mon livre.

Jan 11, 202034:45
Jamais sans mon livre, épisode 38, sur Dialna.fr

Jamais sans mon livre, épisode 38, sur Dialna.fr

Pour ce 38ème épisode de Jamais sans mon livre, le podcast qui parle de littérature du point de vue des racisés, nous recevons Tarek. Grand lecteur depuis tout petit, c'est sa mère qui lui met des livres dans les mains dès son plus jeune âge. Tarek nous parle de son envie de redécouvrir l'histoire algérienne à travers ses lectures. D'ailleurs, il a choisi de ramener Lettre aux Français de l'émir Abdel Kader pour l'entretien. Il nous raconte comment il a eu envie de comprendre ce personnage complexe, pourquoi ce grand résistant à la colonisation a multiplié les contacts avec des intellectuels ou militaires français, pendant sa captivité en France. Tarek nous raconte aussi l'importance pour lui de ne lire aujourd'hui que des auteurs racisés, et plus particulièrement issus du continent Africain. Récemment il a lu With the fire on high, d'une auteure afro-latina, Elizabeth Acevedo, par exemple et souligne l'importance de lire des problématiques qui peuvent ressembler à celles vécues par des minorités ici. Il évoque sa passion pour la poésie, notamment de Rumi, et ses habitudes de lecture.

Pour conclure, il cite deux ouvrages qui l'ont marqué. Il s'agit de L'An V de la révolution algérienne de Frantz Fanon, qu'il a commencé au début du Hirak algérien, et Mille soleils splendides de Khaled Hosseini.

Les photos sont à retrouver sur notre site, Dialna.fr

Dec 07, 201919:00
Les conversations Dialna : #1 Quel(s) terme(s) pour définir notre identité ?
Dec 05, 201959:46
Jamais sans mon livre, épisode 37, sur Dialna.fr

Jamais sans mon livre, épisode 37, sur Dialna.fr

Dans ce nouvel épisode de "Jamais sans mon livre", nous recevons Nabil.

Nabil dévore les livres en tout genre depuis son plus jeune âge. En grand passionné de mots, il s'est mis à écouter et faire du rap, étant jeune. Aujourd'hui il travaille dans l'édition, notamment chez Faces Cachées. 

Nabil a une grosse préférence pour les auteurs français, mais pour l'entretien, il a tout de même choisi d'amener le livre d'un auteur russe. Il s'agit de Un démon de petite envergure, de Fiodor Sologoub. Il évoque son intérêt pour les personnages vils et méprisants comme dans ce roman, mais aussi de son obsession pour les classiques de la littérature française, mais aussi ses habitudes de lecteur.

Comme toujours, les photos sont à découvrir sur notre site dialna.fr

Nov 02, 201925:08
Jamais sans mon livre, épisode 36, sur Dialna.fr

Jamais sans mon livre, épisode 36, sur Dialna.fr

Dans ce nouvel épisode de "Jamais sans mon livre", nous recevons Tom.

Tom est passionné de lecture, mais aussi de justice sociale. Les questions environnementales et les oppressions qui en découlent sont au coeur du livre que Tom a ramené pour les photos et l'entretien. Il s'agit de " La nature est un champ de bataille", de Razmig Keucheyan. Il évoque pour nous son intérêt pour ces questions, et pour des choix de lecture bien particuliers, en rapport avec son pays d'origine, le Vietnam. 

 Comme toujours, les photos sont à découvrir sur notre site dialna.fr

Oct 12, 201918:10
Paroles de femmes - Sabrina, épisode 07

Paroles de femmes - Sabrina, épisode 07

Pendant la période du mois de Ramadan (et peut-être même après), Dialna a voulu donner la parole aux femmes musulmanes en France. Nous vous proposons une série de témoignages de femmes musulmanes françaises, aux origines diverses, portant le voile ou non. 

Nous sommes donc allées à la rencontre de plusieurs femmes musulmanes, portant le voile ou pas, pour qu’elles nous racontent leur quotidien en France, mais aussi leur histoire, leur parcours, et leur craintes.

Pour ce septième épisode, nous vous présentons Sabrina, communicante et ancienne journaliste qui a "environ la trentaine". Elle est française, d'origine algérienne, et musulmane. Le bien-être et la lutte contre les injustices font partie intégrante de sa personnalité. Dans ce long dernier épisode, Sabrina parle de son expérience de femme musulmane en France et à l'étranger, mais aussi de ses réactions quasiment épidermiques quand on aborde les oppressions que vivent les femmes portant un foulard, ainsi que les polémiques stériles récurrentes.

Les photos et les informations sur ses recommandations sont à retrouver sur Dialna.fr

Jun 25, 201936:59
Paroles de femmes - Liza, épisode 06

Paroles de femmes - Liza, épisode 06

Pendant la période du mois de Ramadan (et peut-être même après), Dialna a voulu donner la parole aux femmes musulmanes en France. Nous vous proposons une série de témoignages de femmes musulmanes françaises, aux origines diverses, portant le voile ou non. 

Nous sommes donc allées à la rencontre de plusieurs femmes musulmanes, portant le voile ou pas, pour qu’elles nous racontent leur quotidien en France, mais aussi leur histoire, leur parcours, et leur craintes.

Pour ce sixième épisode, nous vous présentons Liza. Elle a 21 ans, est étudiante en lettres. Elle porte le voile depuis quelques années et a du faire face à une islamophobie grandissante. Liza est aussi l'une des co-fondatrice du collectif féministe Nord-Africain "Nta Rajel?". Dans cet entretien, elle nous raconte la violence des comportements allant jusque de la déshumanisation permanente auxquels elle doit faire face. 

Les photos et les informations sur ses recommandations sont à retrouver sur Dialna.fr

Jun 11, 201912:12