Le podcast est politique

La coordonnatrice d’intimité Mimi Côté discute de ce relativement nouveau métier avec la réalisatrice de pornographie alternative Olympe de G. Elles abordent les manières de préparer le tournage de scènes d’intimité et de sexualité simulée ou non. En comparant les contextes québécois et français, Mimi et Olympe démystifient ces nouvelles pratiques destinées à créer des plateaux plus sécuritaires et féministes.

Dayna Danger,  artiste visuel·le queer,  bispirituel·le, métis-Saulteaux-polonais·e, parle de la manière dont sa pratique artistique maille ses multiples identités. Dans cet entretien mené par Camille Bédard, cheffe de la Collection Art Volte de l’Université Concordia, iel explore le perlage comme pratique de guérison, le BDSM et la souveraineté érotique. La Galerie Filministes présentera son travail du 5 au 9 mai 2022 au Ausgang Plaza avec l'exposition « DANGER ».

Dayna Danger is a Two-Spirit, Indigiqueer, Métis-Saulteaux-Polish visual artist. They talk about how their art practice intertwines their multiple identities. In this interview conducted by Camille Bédard, Director of the Art-Volt Collection at Concordia University, they explore beading as a healing practice, BDSM and erotic sovereignty. Galerie Filministes will present their work from May 5th to 9th 2022 at Ausgang Plaza with the exhibition “DANGER”.

Jade Fraser, directrice adjointe du Cinéma Moderne, et Tam Dan Vu, directrice artistique de Travelling, s’interrogent sur la place des femmes dans l’industrie de la diffusion en faisant résonner leurs parcours professionnels. Entre les films qu’elles défendent et les défis qu’elles rencontrent, c’est leur amour commun du cinéma qui se dessine.

La commissaire Diane Gistal et la cinéaste Nadia Louis-Desmarchais abordent la question des représentations des corps noirs au cinéma et en arts visuels. À travers une critique du blantriarcat des institutions, elles relèvent la beauté de la transmission et du mouvement de solidarité de la joie noire. Il s’agit d’une invitation à penser autrement l’universalité et d’un appel au repos.

Devant l’effacement des productions culturelles des femmes et des personnes marginalisées, les chercheuses Julia Minne et Chloé Savoie-Bernard revisitent l’histoire pour en faire émerger un héritage féministe foisonnant. Croisant les disciplines du cinéma et de la littérature, elles cherchent à inaugurer une parole et une mémoire féministes qui déjouent notre conception du patrimoine.

Pour Sonia Bonspille Boileau et Jani Bellefleur-Kaltush le cinéma est un outil d’immortalisation des cultures et des langues autochtones. Entre jardinage et boule disco, leur discussion, ponctuée de rires, aborde la souveraineté narrative et la responsabilité envers leur communauté.