Dans l’œil du Photographe
By Sunday Night Productions
Être photographe, c’ est bien plus que du matériel ou de la technique. C’est un œil qui doit être unique.
Découvrons ensemble la philosophie et l’état d’esprit de mes invités photographes, et ce qui fait que leur œil est unique et original, mais aussi leur rapport à leur métier et à leur spécialité et les pistes qui les aident et peuvent vous aider à développer votre activité.
Il n’y a pas une seule bonne façon de faire, il y a un mélange de choses qui fonctionnent pour chacun. Trouvons ce qui fonctionnera pour vous.
Dans l’œil du PhotographeMay 01, 2024
110 - L’isolation est un aspect clef du développement artistique - Francesco Carovillano
Lundi 28 avril, 10h. J’arrive sur le parking du rendez vous, au coeur de la forêt de Fontainebleau. Des retraités s’échauffent pour leur randonnée, bâtons de marche en main, et s’éloignent alors que je descends de ma voiture, me laissant seul avec un silence dont je n’ai plus l’habitude depuis longtemps, moi qui suis suis habitué à un fond sonore permanent typique de la vie dans une grande ville.
Francesco est déjà là et me repère instantanément. Il est en tenue de randonneur, je suis en pantalon basket, le plus proche de ce que j’aurais pu imaginer devoir porter en ayant cette idée d’enregistrer cet épisode au coeur de son sujet, en pleine forêt.
Il me fait visiter, me montre ses spots préférés, fait une photo en passant, connait la forêt comme je connais les rues en bas de chez moi, et nous escaladons un rocher pour nous retrouver devant une vue digne d’un tableau, où nous surplombons la forêt. C’est là que nous enregistrerons notre épisode, assis à même le sol, avec une vue à couper le souffle, et le vent qui menace de faire tomber mon enregistreur de plusieurs mètres à tout moment.
D’habitude, je vous fais un résumé de ce que nous allons dire, mais cette fois, je pense que le récit de la rencontre vous donnera une bonne idée du personnage que je vais interviewer. Cette année, j’ai décidé que le podcast allait, comme la photo, me faire voir le monde en plus de me faire rencontrer du monde, et j’ai sauté sur l’occasion de découvrir un lieu mystérieux à mes yeux, et aussi de parler du rapport entre photographie et peinture, qui m’intéresse beaucoup en ce moment. Le mail de Francesco est arrivé pile à ce moment là. En Anglais, ça s’appelle “Serendipity”, l’univers qui répond à nos demandes.
Bienvenue avec nous dans la forêt de Fontainebleau. Bienvenue dans l'oeil de Francesco Carovillano.
109 - Il y a vraiment un bénéfice dans le fait de recommencer encore et encore - Paul Napo
Il y a un vrai sujet à photographier son quotidien, et Paul Napo illustre parfaitement cette idée.
Basé en Irlande du coté de Dublin, il photographie les gens qui l’entourent, et de son propre aveu, l’essentiel des photos qu’il publie sont prises dans un rayon de 2 kilomètres autour de chez lui. Notre conversation va donc beaucoup tourner autour du fait de photographier l’intimité des gens, de revenir encore et encore sur les mêmes lieux et les mêmes sujets, de la bonne manière d’approcher les gens, en éveillant la curiosité plutôt que la méfiance, de son talent pour faire des portraits d’enfants, de l’échec invisible, et de comment ça peut s’intégrer, ou pas, dans son quotidien de photographe de mariage.
Bienvenue dans l'oeil de Paul Napo.
108 - A force de chercher la perfection, on se perd soi-même - Sabi Singh
Shooter du sport en argentique, aujourd’hui, à l’heure où l’instantanéité de l’information est reine, c’est clairement pas banal, mais c’est la voie choisie par mon invité qui concilie ainsi deux de ses passions, le foot et le lifestyle qui va avec, et la photographie. De sa première rencontre pas très concluante avec la photo numérique à sa redécouverte du médium par l’argentique, nous allons voir que beaucoup de travail et un peu de débrouillardise, ajoutés à une grosse passion, peuvent être un cocktail détonnant pour se fabriquer une carrière sur mesure.
Aujourd’hui, je vous invite dans une discussion avec un jeune homme qui a la tête bien sur les épaules, où on va parler de travail acharné, de passion dévorante, de l’importance d’être bien conseillé, de ne pas se former sur les réseaux sociaux, de savoir se relever, mais surtout, on va voir que parfois, m c’est l’imperfection qui rend la photo parfaite.
Bienvenue dans l'oeil de Sabi Singh.
107 - Je ne voudrais pas qu’on me prenne pour un appareil photo - Gaelle Caré
Gaelle, c’est à mes yeux LA personne facile à aborder, et je sais depuis que je la connais que cet épisode parlera avant tout émotion, connexion, et humour, car elle a un humour bien à elle, qu’on retrouve un peu partout dans son travail et dans tout ce qu’elle laisse voir d’elle.
C’est aussi une vision radicalement différente de la mienne de l’enfance, et de la façon de la photographier, parce que nous avons beau avoir certaines expériences en commun, les miennes ont été transformées par la paternité, mais en même temps il n’est jamais trop tard pour ré-apprendre à faire autrement.
Dans cet épisode, on va parler de connexion, d’humour, du langage de l’âme, de discuter avec tout le monde, de carapaces et de les casser, de conditionnement, et de têtards, les Rise-upiens sauront tout de suite de quoi je veux parler.
Bienvenue dans l'oeil de Gaelle Caré.
106 - Le talent n’existe pas vraiment, c’est la pratique, la pratique, la pratique - Romain De Sigalas
La curiosité n’est pas un vilain défaut, bien au contraire. C’est en tout cas l’avis de mon invité qui est avant tout poussé par son envie de contact, d’échanges avec les autres, et sa soif de découvertes à toute épreuve.
Aujourd’hui, nous allons écouter l’histoire de quelqu’un qui s’intéresse à tout, qui avance, qui se préoccupe davantage du chemin que de la destination, et de la joie que le chemin lui apporte plutôt que de sa rentabilité. Quelqu’un qui pratique en premier lieu, parce que la pratique, c’est l’endroit où se fabrique le talent.
Bienvenue dans l'oeil de Romain De Sigalas.
105 - Le seul moyen d'échouer vraiment, c'est de ne pas faire - Genaro Bardy
Et si on parlait de se réinventer? Genaro Bardy était bien installé dans son métier de photographe Parisien, quand il est parti vivre au Brésil, renonçant à 50% de sa clientèle restée en France, pendant que le Covid et les confinements successifs se chargeaient de lui faire perdre les 50% restants.
Face à la nécessité de se réinventer, il s’est dirigé vers l’éducation et le partage du savoir, les livres, ce qui fait une bonne photo, et tout ce qui touche à la street photography en général.
Dans cet épisode, on va parler de ténacité, de faire et de consommer des livres, des échecs qui font avancer, d’être dans le flow, de fonctionner en séries, d’être sincère, de la peur et de ce qu’elle signifie vraiment, de l’effet Batman, de bien travailler sa scène, et de vivre pour photographier plutôt que de photographier pour vivre.
Bienvenue dans l'oeil de Genaro Bardy.
104 - L’image, c’est un devoir de mémoire - Alison et Adrien, the A-Team
Normalement, photographe et vidéaste de mariage, c’est chien et chat. Mais parfois, le chien et le chat non seulement parviennent à cohabiter, mais en plus sont meilleurs en équipe que l’un sans l’autre. Ne me dites pas non, vous savez que ça a été le point de départ de beaucoup de très bons films.
J’avais déjà eu l’occasion de discuter avec Alison dans un précédent épisode du podcast, mais elle a sensiblement évolué depuis sa rencontre avec Adrien et ça valait une nouvelle discussion. Je n’avais pas encore eu l’occasion d’enregistrer avec Adrien, mais je savais après avoir vu son travail et avoir un peu discuté avec lui que son approche documentaire et du storytelling donneraient un épisode passionnant. Mais au-delà de ces deux épisodes qui auraient largement pu être distincts, il y a la rencontre, et comme tous mes épisodes sont finalement des histoires de vie, elle est en fait autant sinon plus importante que tout le reste.
Dans cet épisode, on va bien évidemment parler de famille, mais aussi de l’environnement, de conjuguer maternité et entreprenariat, de trouver le fil rouge, d’avoir de l’intention, de ne pas reproduire bêtement ce qui fonctionne chez les autres, des détails et de la bonne façon de les incorporer dans son récit, de destructurer ses vidéos, d’images qui bougent, d’audio, et d’immortalité.
Bienvenue dans l'oeil d’Alison et Adrien, the A-Team.
103 - Les photographes sont des collectionneurs de trucs qui leur parlent - Alex Dinaut
Dans cet épisode, on va parler de curiosité, de faire quelque chose de ses idées, de rencontres, de prendre la peur comme un signal qu’un truc intéressant arrive, de flash, de galoches, de narration, de visibilité, de mode, et d’enfant intérieur.
Bienvenue dans l'oeil d’Alex Dinaut.
102 - Je suis une psychopathe de la composition - Coralie Garavel
Coralie Garavel a un oeil graphique et coloré, que j’ai longtemps pensé inné, mais vous allez vite comprendre que c’est le résultat d’un travail acharné et de beaucoup de persistance.
Dans cet épisode, on va donc parler de graphisme et de couleurs, d’être la tata cool qui prend des photos, de béton, de se renouveler tout le temps, de la vraie définition du lifestyle, d’utiliser des mots qui ont été usés et abusés, de posing naturel, d’être une personne pleine de couleurs, et d’imperfection.
Bienvenue dans l'oeil de Coralie Garavel.
101 - You have to fill your head with your own thoughts and not the thoughts of other people - Daniel Milnor
C’est donc avec une pointe d’appréhension que j’ai rencontré une de mes principales influences, parce que c’est un excellent photographe, mais surtout parce que c’est un excellent créateur qui touche à plein de domaines et partage ce qu’il partage simplement parce qu’il a envie de le faire, comme il parlerait à un pote.
On va parler en Anglais, et c’est pour une bonne raison: je ne pouvais pas lalsser passer la chance d’interviewer Daniel, qui était de passage à Paris et que j’avais prévu de rencontrer, juste parce qu’il ne parle pas Français. Et je suis très content d’avoir saisi cette chance, assis sur un banc au pied de la Tour Eiffel.
Cet épisode va me coûter plus qu’il ne me rapportera: je vais perdre des auditeurs Francophones qui ne le comprendront pas, et je n’ai rien à gagner du coté des Anglophones car ça restera l’exception. Mais il est très intéressant, et au moment de le publier, je me dis qu’il vaut vraiment la peine d’être partagé.
On va parler de la photographie comme d’une petite partie d’une grande conversation, du fait que l’argentique est romantisé, de Roger Ballen qui passe l’air de rien devant nous, de curiosité, d’avoir le cerveau en ébullition en permanence, d’avoir désappris la créativité, de tenir un journal, de s’investir dans ses sujets, d’être vraiment unique, de se comprendre soi-même et de la nécessité d’un vrai editing, qui réduit non pas à 500, mais à 12 photos.
Bienvenue dans l’oeil de Daniel Milnor.
100 - Le bilan du 100ème épisode - Dans l’œil de moi-même
099- Mon métier sert ma passion, ma passion sert mon métier - Antonin Vincent
Et si la photo n'était qu'un moyen de partager ce qu'on aime plutôt qu'une fin en soi?
Mon invité a un amour dévorant pour l'automobile, qu'il a couplé à sa passion de la photo pour se créer un métier et une vie sur mesure.
Dans cet épisode on va parler de se différencier de soi-même, de tout donner dès le départ, des choix du journal, d'être au mauvais endroit pile au bon moment, de persévérer, de garder la leçon mais pas le souvenir, et d'un tout petit boulon qui fait de gros dégâts.
Bienvenue dans l'oeil d'Antonin Vincent.
098 - Moins sur l'instant, plus sur l'absolue précision - Adrien Michel
Si vous suivez le podcast depuis longtemps, vous savez que ma vision des choses, c’est avant tout reportage et moment.
Mon invité, c’est tout le contraire: il réfléchit en amont, il est dans la précision extrême, et ses déclenchements sont rares.
Entre photo d’architecture et argentique, lignes droites et minimalisme, investissement personnel et horizons droits, nous allons surtout discuter d’un projet vraiment à part qui va cumuler un peu de toutes ses expériences: l’expérience de photographier Tchernobyl, normalement une première fois, puis sur de la pellicule irradiée lors de sa seconde visite.
Bienvenue dans l'oeil d'Adrien Michel.
097 - Si tu parles pas avec les gens, je vois pas trop ce que tu vas raconter - Laurent Le Crabe
096 - C'est pas le parcours qui compte, c'est la finalité - Mehdi Djafer
Encore un épisode où on va vous parler de la FFPMI, et vous savez déjà que c’est un sujet cher à mon coeur, mais cette fois on ve aborder des angles très concrets, et même parler de retraite, de comptabilité et de prévoyance.
Dans cette longue discussion avec Mehdi Djafer, on va parler de racisme et d’empathie, d’être un peu plus qu’un prestataire, de sourire communicatif et de brisage de glace, d’anticiper le risque, d’artisanat et d’être entrepreneur, de faire évoluer ses photos signatures au fil du temps, d’être exigeant envers son propre travail, et même se demander si ça vaut le coup de s’inspirer du travail des autres photographes.
Bienvenue dans l’œil de Mehdi Djafer.
095 - Ca commence par l’intention - Tristy
094 - Dans l’œil de moi-même - Pas de pression, pas de rebond
093 - L'art, c'est pas forcément que pour être beau - Margaux Pastor
Margaux Pastor est une photographe boudoir et photo-thérapeute qui a pour but de contribuer à faire évoluer l'image du corps de ses sujets, de les amener à s'accepter, et de sortir de la vision étroite que la société donne de la beauté.
Au fil de cette discussion sur un sujet que je ne maîtrise pas du tout et qui m'intimide à juste titre, nous allons parler de s'accepter, de beauté et du fait de ne pas sans cesse la rechercher, de science po, de tatouages, d'art modifié, de limiter sa propre liberté pour être plus créatif, et d'évoluer dans son rapport à soi-même.
Bienvenue dans l'oeil de Margaux Pastor.
092 - L'absence de surprise te permet de composer et de créer mieux - Henri Deroche
Henri Deroche est photoreporter de mariage, et les deux mots ont une importance égale au moment où il présente son activité.
Nous allons discuter de faire des choix tranchés et assumés, de se faire oublier plutôt que d'être invisible, de faire le nécessaire (et de ce qu'est ce nécessaire) pour se fondre dans le groupe, de l'importance d'être bien préparé, d'un très bon logo, de livres photo, et de se faire discret et étant habillé très coloré.
Bienvenue dans l'oeil d'Henri Deroche.
091 - Je me lève photo, je pense photo, et je m’endors et je rêve photo - Eric Pothier
Eric est une combinaison de passion et de pragmatisme assez rare dans le métier et dans le milieu. Il vit, mange et dort photographie, mais fait preuve de beaucoup de lucidité et de sang froid quand il s’agit d’exercer son métier de photographe et d’y gagner sa vie.
Au cours de cet épisode, nous allons revenir sur ses multiples vies professionnelles, entre radios libres, FNAC et taxi, sur ce qui l’a poussé à se lancer, sur son approche touche à tout, sur le coté épuisant de ce métier qu’on n’aborde peut-être pas assez, et sur ce qui lui importe finalement vraiment, le contact et les gens.
090 - Le fait de donner, on reçoit fois mille - Sylvain Bouzat
Tout cet épisode est consacré à ce voyage et à la manière dont Sylvain l’a vécu, à la façon dont ca change sa vision des gens et du monde, et si vous en retenez une chose, j’aimerais que ce soit qu’il faut avant tout s’intéresser aux autres sincèrement, pour obtenir beaucoup en retour et pouvoir en rendre autant. Bienvenue dans l’œil de Sylvain Bouzat.
089 - Y’a pas que la photo dans la vie - Ousmane Diaby
088 - Partir de l’intime pour faire une photo universelle - Laurence Kourcia
Mon invitée aujourd’hui est une recommandation d’une personne de confiance, ce qui signifie que j’ai vraiment découvert son travail au moment de préparer l’épisode, environ deux heures avant d’enregistrer. Et quelle claque… J’ai rarement été aussi impatient d’être face à quelqu’un, rarement senti une telle connexion à son travail, tant dans son universalité que dans ce qu’il me renvoyait du mien.
Laurence Kourcia a une longue carrière de photographe, qui a été multiple dans la forme qu’elle a prise au fil des ans, mais dans toutes ces formes le dénominateur commun a été la passion qui a toujours été présente. Nous allons aborder les nombreuses problématiques qui se posent aux photographes qui vivent de la photo, parler d’être une femme dans ce monde de la photo, mais également de mettre sa carrière entre parenthèses et des difficultés à la reprendre ensuite, de la force qu’on peut trouver dans un collectif, et de l’importance d’accorder du temps à son editing pour faire fonctionner ses photos en série, quitte à en jeter de très bonnes.
Bienvenue dans l’œil de Laurence Kourcia.
087 - Faites vous confiance et ressentez - Alexis Pichot
En creusant, j’ai découvert son travail sur la lumière, sa notion des volumes, son sens de la matière et du détail, et je n’étais qu’au début de mes découvertes.
Dans cet épisode, on va parler de tomber (littéralement) à l’eau, de faire circuler son regard, de tester et de se tester, des hasards heureux qui font naître des choses magnifiques de conditions épouvantables, et surtout de se faire confiance et de ressentir les choses pl
086 - Ce que je vends, c’est de l’émotion, pas de la technique - Bénédicte Lacroix
Quand j'ai démarré, tout ce qui m'intéressait, c'était de faire une belle photo, qui ferait dire Whaou! à tous ceux qui la verraient. Puis j'ai commencé à comprendre la valeur qu'elles prennent avec le temps qui passe, et à m'intéresser davantage aux petites choses en apparence futiles, mais qui donnent toute leur saveur aux souvenirs.
Mon invitée, elle, a répondu à cette question avant même que je l'ai posée. C'est la base de son travail et de toute sa philosophie, et c'est ce qui fait que ce travail sait garder une simplicité et une authenticité très rafraichissantes.
Dans cet épisode, on va discuter des petites choses, des détails, du quotidien, de l'imperfection, qui font les meilleures madeleines de Proust.
Bienvenue dans l'oeil de Bénédicte Lacroix.
085 - Quand on ne gère pas la lumière, on gère les ombres - Gautier Van Lieshout
Gautier Van Lieshout travaille essentiellement en noir et blanc, et c’est ce qui m’a intrigué en premier lieu dans son travail. Comment réfléchit une personne qui n’utilise pas la plus grande partie des informations qu’elle voit dans son viseur? Et comment se pense une image en noir et blanc par défaut, par rapport à une image couleur qui devient noir et blanc par la suite?
Nous allons aussi parler de l’obsession du monde pour la créativité, de ne pas toujours attendre d’être prêt, d’écrire avec les ombres plutôt qu’avec la lumière, des 10% qui font toute la magie d’une image, de sortir de la technique, et de définir ses objectifs.
Bienvenue dans l'oeil de Gautier Van Lieshout.
Page web de l'épisode: https://085.dlodp.fr
084 - Ce qui est formidable avec l’être humain, c’est qu’il aura toujours l’impression de créer quelque chose de nouveau - Omar Aljiwari
Au fil de cet épisode, nous allons discuter de savoir s’écouter, de jouer avec les règles en prenant les bons exemples, d’intelligence artificielle contre intelligence humaine, de la bonne manière de faire de la street photography quand on est en famille, mais surtout on va parler de statistiques, de la chance, et de savoir optimiser la sienne.
Bienvenue dans l’œil d’Omar Aljiwari.
083 - Moi, je photographie l'ordinaire - Thierry Maignan (AKA Le petit gars noir)
Souvent la photographie sur Instagram, c’est une façon de se faire connaitre et de se montrer. Mon invité c’est tout l’inverse: le photographie, c’est sa bouffée d’oxygène, son ouverture au monde, c’est humain, sans limite, affranchi des exigences et des attentes du reste du monde.
Ca ne l’empêche pas de cartonner sur Instagram, et je suis même convaincu que ça l’aide à bien tourner.
Dans cet épisode, on va faire un parallèle avec d’autres artistes, voir que la street photography, ça peut aussi se conter en musique, et se rendre compte que l’art pour soi, c’est toujours mieux que l’art pour les autres.
Bienvenue dans l'oeil de Thierry Maignan.
Page web de l'épisode: https://083.dlodp.fr
082 - Dans ma pratique photographique, je me suis longtemps cherchée - Amélie Soubrié
Vous connaissez peut-être déjà Amélie Soubrié pour ses photos grossesse et famille, et ça fait un petit moment qu'on parle tous les deux d'enregistrer un épisode ensemble, mais vous ne connaissez peut-être pas son engagement auprès de la FFPMI, dont elle est devenue présidente au national la semaine dernière. Pn a donc gardé l'enregistrement en réserve pour en profiter pour parler de la FFPMI, dont je vous parle régulièrement en vous invitant à y adhérer, et on va consacrer un petit bout de cet épisode à vous expliquer à quoi sert la FFPMI, mais on va surtout parler de se chercher et de se trouver photographiquement, de savoir vendre, faire ses comptes et gérer son entreprise, du ratio entre la créativité à tout prix et ce que le client a envie d'avoir au final, d'être rentable et d'assumer son positionnement et ses tarifs, de se construire une clientèle fidèle, et de progresser. Bref, d'être efficace.
Bienvenue dans l'oeil d'Amélie Soubrié.
081 - J'essaie que la technique apporte quelque chose au sujet - Julien Chadaigne
Parfois on n'ose pas tenter des choses, parfois on se fourvoie dans la course aux likes, et dans ces moments là ça fait du bien d'avoir un regard frais sur la photographie. Mon invité aujourd'hui est un photographe amateur (dans le sens où il ne vit pas de la photographie) et passionné, et il fait ses photos avant tout pour lui puisque, vous le constaterez, il est bien caché sur les réseaux sociaux.
Avec lui, nous allons parler s'oder tenter les choses sans craindre d'être jugé, de prendre son temps, et de jouer par simple amour du jeu.
Bienvenue dans l'oeil de Julien Chadaigne.
Page wed de l'épisode: https://081.dlodp.fr
080 - On ne photographie bien que ce qu'on connait bien - Pierrot Men
Dans cet épisode spécial enregistré en live Instagram, en partenariat avec Street Me Up, je reçois Pierrot Men, un photographe Malgache, je pourrais même dire LE photographe de Madagascar, avec qui nous allons parler de mettre son coeur dans ses images, d'être toujours prêt à déclencher, et de trouver son bonheur au coin de la rue.
Bienvenue dans l'oeil de Pierrot Men.
Page web de l'épisode: https://080.dlodp.fr
079 - La technique, c'est tout ce qui te permet de te débarrasser de la technique - Nath Sakura
S'il y a un nom qui est revenu en boucle dans les suggestions d'invités ces dernières années, c'est bien celui de Nath Sakura. Derrière ce nom se cache une artiste aux multiples facettes et à plusieurs vies qui a choisi de mettre en avant son travail plutôt que sa personne, et quand on voit le travail et la fidélité de ceux qui suivent ses formations depuis plusieurs années, on ne peut qu'être admiratif devant cette constance quand il serait si facile de se mettre en avant en déroulant son savoir.
Dans cet épisode, on parle:
- de sommeil alpha,
- de Platon contre Poutine,
- de flashmètre,
- du théorème du singe,
- des harmonies de couleurs,
- de grand angle,
- du vrai fine-art,
- du travail à fournir pour être créatif,
- du sens des mots,
- des photo-copieurs,
- de donner du sens à ce qu'on photographie,
- de subjectivité
- mais surtout, on voit que la première des règles de lá rt, c'est qu'il n'y a pas de règles.
Bienvenue dans l'oeil de Nath Sakura.
078 - Si tu veux maîtriser quelque chose, il faut pratiquer beaucoup - Oliver Saillard
Oliver - pas Olivier - est un de mes amis et un excellent photographe de mariage, mais au delà de son travail c'est aussi une personne complexe, intelligente, attachante et pleine de bon sens. C'est aussi un bon exemple à suivre pour qui voudrait progresser sérieusement dans sa pratique photographique, et nous allons notamment aborder son coté compétiteur et la façon dont il lui permet de se dépasser et de repousser sans arrêt ses limites.
Dans cet épisode, on parle :
- de ne pas dessiner une ligne dans le sable et d’être capables de discuter de choses sur lesquelles on ne s’entend pas,
- de mariage dans une salle des fêtes,
- de vélo d’appartement,
- de Steve Martin et du temps qu’on passe réellement à maîtriser son art,
- de faire un effort avec les clients relous pour sortir la quintessence de leur évènement,
- de créer des séries photo,
- on bat le record de fois où on dit « moment »dans une phrase,
- on reparle des plateaux repas et des DJs,
- mais surtout, non, on ne dit pas que les fachos sont sympa!!
Bienvenue dans l'oeil d'Oliver Saillard.
Page web de l'épisode: https://078.dlodp.fr
077 - Il faut avoir la liberté de penser qu’on peut faire tout ce qu’on veut, même si on sait qu’on peut pas tout faire - Carolina Arantes
Carolina Arantes s'intéresse aux autres, et ça se voit dans son travail. Du sujet plus proche qu'on ne le croit à son empathie pour les sujets qu'elle traite, nous aborderons lors de cet épisode la nécessité de montrer sans juger, tout en mettant beaucoup de soi dans son travail. Ca peut paraitre compliqué comme ça, mais ça sera bien plus clair après avoir écouté ce nouvel épisode.
Dans cet épisode, on parle:
- de Gilbert Garcin et d’avoir l’esprit enfantin,
- de la beauté qui n’est pas nécessairement belle,
- de quoi raconter,
- d’argent,
- de questionner,
- de colonisation,
- des Two Mann,
- du moment plus important que la technique photo
- du pouvoir et de qui le détient,
- de puzzle et d’usual suspects
- de discuter plutôt que de moraliser,
- d’un bon portrait et d’humanité,
- d’être testée en permanence,
- mais surtout, on va aborder l’importance de flâner et d’être libre pour produire un travail qui a du sens.
Bienvenue dans l'oeil de Carolina Arantes.
Page web de l'épisode: https://077.dlodp.fr
076 - Même si le projet n'est pas toujours sexy, c'est à nous de le sublimer - Camille Goter/Noushka Studio
Loin du monde triste de la photographie de produit sur fond blanc, Camille Goter s'est lancée dans la photographie de produit créative, où elle met en scène des produits dans un univers en cohérence avec la marque qui la missionne. Elle nous expliquera comment ses photos sont comme une toile blanche au départ, qu'elle va remplir de coups de pinceaux qui sont la couleur, les ombres, le décor, les jeux de lumière.
Dans cet épisode, on parle:
- de créer sa chance,
- de bien réfléchir avant de déclencher,
- de Pizza à l’ananas,
- de l’importance de bien nommer les choses
- de Mood Board,
- de ton sur ton,
- de fignoler les détails,
- du message caché dans les ombres,
- de savoir vendre plus que de savoir photographier,
- d’être payé à la hauteur du travail demandé,
- de vendre sans vendre,
- mais surtout, on va voir que parfois, il faut garder l’esprit ouvert face à ce qu’on croit connaître, mais qu’on ne connaît pas vraiment.
Bienvenue dans l'oeil de Camille Goter.
Page web de l'épisode: http://076.dlodp.fr
075 - J’aime bien aller vers ce que je ne maitrise pas - Morgan Le Tourner
Dans cet épisode, on parle:
de Street Photography en voyage
de motivation fluctuante
de ne pas déclencher
de créer du relief dans ses images
de travailler la nuit et photographier le jour
de créer des images complexes
de l'esthétique des villes Françaises pleines de couleurs et de Bistrots.
de lignes pas droites et de casser les règles
de faire durer son matériel
de lisibilité des photos
de l’importance de s’entrainer
d’échouer gratuitement,
d’être plus près de son sujet,
de parenthèse argentique,
mais surtout, on va parler du meilleur endroit ou transporter son appareil, et petit spoiler, c’est pas au fond d’un sac…
Bienvenue dans l'oeil de Morgan Le Tourner.
Page web de l'épisode: 075.dlodp.fr
074 - J’aime pas le confort, ça m’ennuie, j’ai peur de m’endormir - Rhea ShirUdo
Artiste complète formée à la photographie en autodidacte, Rhéa ShirUdo déborde de créativité et d’un besoin permanent de s’exprimer, entre autres, en images. Dans cet épisode littéralement entre rire et larmes, nous allons parler de créativité et de casser les règles en allant dans les extrêmes, mais nous aborderons également un sujet difficile qui nous a touché tous les deux, et la manière dont la photographie a pu aider chacun de nous dans ces épreuves.
Dans cet épisode, on parle:
- du spleen de Baudelaire,
- de l’image sans image,
- d’aller plus loin et de ne pas trop prévoir,
- d’étendre sa zone de confort,
- de casser les règles,
- des mains,
- de sortir de l’image,
- de déséquilibre,
- d’exagérer,
- de totale improvisation,
- de ne pas laisser indifférent,
- de poulpe,
- d’inconfort,
- mais surtout, on va parler d’être une star, en toute simplicité.
Bienvenue dans l'oeil de Rhea ShirUdo.
Page web de l'épisode: http://074.dlodp.fr
073 - En fait les choses se répètent, et il y a certaines photos que tu peux un peu provoquer - Fabien Ecochard
Fabien Ecochard fait partie de ceux qui ont réussi à concilier l'image en tant que métier et la photographie en tant que pure passion pour soi. De son métier de réalisateur qui lui a appris à faire la différence entre le storytelling filmé et celui d'une seule image, à ses bouffées d'oxygène en street photography, nous allons parler de ses inspirations et de tout ce qui compose une bonne photo.
Dans cet épisode:
- on parle de créativité
- des lentilles modernes qui sont trop propres,
- des ratés qu’on cache la plupart du temps,
- de la différence entre conduire à Miami et à Paris,
- de la photo comme loisir plutôt que comme boulot,
- des endroits exceptionnels et des endroits banals,
- de photographie Américaine à Paris,
- de la bonne manière d’utiliser les reflets en photo,
- de lumière rasante,
- de prendre de bonnes habitudes puis de ne plus y penser,
- de provoquer le hasard,
- de l’histoire qui se répète,
- de contraste à tous les niveaux,
- de voir les coulisses,
- mais surtout, on s’attaque à plein de mythes sur la bonne manière de faire de la street photography.
Bienvenue dans l'oeil de Fabien Ecochard.
Page web de l'épisode: https://073.dlodp.fr
072 - Ca m’intéresse de prendre des lieux emblématiques, mais de les prendre à contrepied - Christophe Jacrot
D'ordinaire, je fuis les gens qui parlent de météo et de mauvais temps, mais Christophe Jacrot les illustre avec tellement de talent et de poésie que je ne pouvais que m'asseoir avec lui pour avoir une conversation passionnante sur le sujet.
Dans cet épisode, on parle:
- d’un printemps pourri qui fait naître une vocation,
- de la nostalgie du mauvais temps,
- de l’apparence de la facilité,
- de condensation,
- de message sous-jacent,
- d’un chat qui aimerait participer à la discussion,
- de l’importance de bien connaître son sujet,
- de revisiter le déjà-vu,
- de la meilleure façon d’avoir des oiseaux dans ses images,
- de la bonne utilisation des réseaux sociaux,
- de retrouver foi en l’humanité après avoir perdu son appareil photo,
- Mais surtout, on parle de la pluie, mais pas du beau temps…
Bienvenue dans l'oeil de Christophe Jacrot.
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071 - J’ai toujours été une personne qui dit oui à tout - Odieux Boby
Odieux Boby ne s’appelle pas vraiment Odieux Boby, mais il n’a pas pour autant créé un personnage puisqu’il est dans la vie comme il est sur les réseaux: authentique et qui fait ce qu’il aime (ou, selon ses propres mots, “photographe, supporter de l’OM, porteur de Bob et amateur de Ricard”). Au détour d’une discussion sur ce qui fait de ses photos ce qu’elles sont, nous aborderons le fait de rester fidèle à soi-même et à ses propres idées pour définir son propre style.
Dans cet épisode, on parle
- de Pedro Almodovar et de roses rouges,
- des attachés de presse qui sont parfois relou
- de Bob et de Gavroche
- de guerre des stickers,
- de chaussettes, oui oui, de chaussettes,
- de collectionite aiguë,
- de mise au point manuelle et de concentration,
- de transmettre son savoir,
- de cuite avec Benoit Poelvorde,
- mais surtout, vous découvrirez comment apprendre rapidement et facilement de nouvelles insultes les soirs de match de l’OM.
Bienvenue dans l'oeil d’Odieux Boby.
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070 - Je ne me sens pas autant animalier que portraitiste - Laurent Baheux
Laurent Baheux a quitté Paris et la photographie sportive pour les grands espaces, la nature, et le portrait animalier. Nous allons aborder ensemble la nécessité de bien communiquer, celle d'être toujours prêt, le taux d'échec pour obtenir une photo réussie, mais on va aussi parler du message derrière la photo, et de la façon dont il se construit.
Dans cet épisode, on parle
- de Serendipity et du fait que le monde est tout petit,
- De rester fidèle à son histoire photographique (NB),
- de revenir à ses premières amours (photo de sport),
- d'aider les autres à devenir meilleurs pour devenir meilleur soi-même,
- du 1% pour la planète,
- des caractère des animaux,
- de contraste,
- de Sylvain Wiltord pendant la finale France-Italie de l'Euro 2002,
- de rafale surprise,
- de corder les raquettes et de le faire de mieux en mieux,
- de construire son message plutôt que de le trouver,
- mais surtout, on parle de savoir-faire, de faire savoir, et de tout ce qui se trouve entre les deux.
Bienvenue dans l'oeil de Laurent Baheux.
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069 - Le courage, c'est de continuer à prendre des risques - Stéphane Kyndt
Stéphane Kyndt a commencé sa carrière de photographe en photographiant les stars aux obsèques de Franck Sinatra, a été Paparazzo, a fait la route 66 avec Johnny, avant de fonder une des communautés références de la street photography internationale avec Street Macadam. Nous allons voir avec lui comment le fait de croquer la vie à pleine dents lui permet, à chaque fois, de bousculer la chance pour se placer, à chaque fois, au bon endroit.
Dans cet épisode, on parle:
- de photographie humaniste
- de Street Macadam et curateurs internationaux
- de commencer sa carrière par les obsèques de Sinatra
- de trouver un job à LA dans un anniversaire à Paris
- d’être un paparazzo
- de lignes en oblique,
- de la nuit,
- de la vie qui est belle quand on le décide,
- Mais surtout, on parle de survivre à la fin de Myspace, qui est un bon entraînement pour se préparer à la fin d’Instagram.
Bienvenue dans l'oeil de Stéphane Kyndt.
068 - C’est bien de pas savoir quoi faire, tu vas trouver au bout d’un moment - David Mazeau
David Mazeau a cette grande qualité de bien se connaitre lui-même, ce qui lui permet de faire des choix très tranchés et assumés à tous les niveaux de son entreprise et de sa pratique photographique, mais également d’être très clair sur le fait qu’il n’est pas le photographe de tout le monde et qu’il a une cible précise. Bref, un touche à tout, qui ne touche délibérément pas à tout.
Dans cet épisode, on parle de:
- se remettre en question,
- s’incruster dans ses albums,
- se rapprocher de ses sujets,
- de faire des choix très tranchés,
- d’imposer sa façon de faire sans se laisser influencer par l’extérieur,
- s’inspiration qui naît de l’ennui,
- de dire clairement ce qu’on veut,
- de mots clefs et de backlinks,
- des toutologues,
- de rebondir dans la pandémie,
- mais surtout, on parle de savoir se taire quand on ne sait pas,
Bienvenue dans l'oeil de David Mazeau.
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067 - Si j’ai un talent, c’est de savoir m’entourer - Agnes Colombo
Agnes Colombo, au delà de la photographie, a un vrai talent d’entrepreneur et de communication et a ce talent rare d’être totalement cohérente tout en touchant à des domaines très différents.
Dans cet épisode:
- on danse sur l’intro devant les stagiaires,
- on parle de Tonton Marcel et des smartphones qui nous gênent (ou pas),
- d’être constant dans son effort,
- on essaie de se rappeler du prénom d’Alzheimer,
- on cire notre amour photographique à La Défense,
- On vous dit plusieurs fois que le vélo de ma fille est orange,
- on compare les couleurs vues par les filles et celles vues par les garçons,
- on parle des nombrils tout neufs,
- d’enregistrer les sons autour de soi,
- de s’inclure dans les albums,
- Mais surtout, on parle des petites rivières qui font les grand océans, ou les fleuves, ou un truc comme ça.
Bienvenue dans l'oeil d'Agnes Colombo.
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066 - Je suis passionnée par la nature avant d'être passionnée par la photographie - Ananda Joinet
Ananda Joinet est une photographe spécialisée dans l'animalier, mais vous serez étonnés de constater les similitudes entre sa spécialité et la photo de famille, qu'elle pratique par ailleurs, qui sont au final des disciplines très proches à tous les niveaux.
Dans cet épisode, on parle:
- d’avoir une passion au dessus de celle pour la photographie,
- de quitter le monde du métro-boulot-dodo
- de la nature et de sa préservation
- de Snoopy
- de photographier ce qui nous tient à cœur.
- de faire voir aux gens ce qui est sous leur nez
- de photographier pour soi et de ne pas tout montrer tout de suite sur les réseaux sociaux
- des similitudes entre les enfants et les animaux
- des chienchiens à leur mémère,
- de camouflage,
- Mais surtout, on va voir que les chats n’en font vraiment qu’à leur tête.
Bienvenue dans l'oeil d'Ananda Joinet.
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065 - La photographie, c'est une parcelle de réalité, mais c'est jamais la réalité - Corentin Fohlen
J'ai découvert Corentin Fohlen à travers son livre le plus récent, dans lequel il fait un incroyable portrait d'un personnage hors norme, son Oncle. Mais Corentin, c'est aussi un photographe engagé, hyper productif, qui touche à tous les domaines, et qui a toujours un message à faire passer à travers ses images.
Dans cet épisode, on parle
- de faire de la provoc par l’humour,
- du caractère des gens hors normes,
- de l’ennuyeuse vie des Photoreporters,
- d’être insatisfait chronique de son propre travail,
- de se rebooster après le coup de blues,
- de l’accumulation d’images qui fait des séries photo,
- de pouvoir dire merde,
- du tourisme de la misère et de la charité,
- de l’aboutissement que représente un livre,
- De faire un travail basé sur la réflexion et l’engagement plutôt que sur l’actu,
- de la difficulté de faire quelque chose de simple,
- du portrait comme un duel,
- Mais surtout, vous allez découvrir pourquoi le pire moment de la carrière de Corentin, c’est moi…
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064 - J'essaie par défaut de ne pas orienter tout sur la photo - Nicolas Bellon
Nicolas Bellon est photographe à l’Ile de Ré, et au delà de ses superbes photos qui me donnent envie de visiter l’ile en famille juste pour une séance avec lui, nous allons parler de son approche basée fortement sur l’hyper local et l’expérience du client, et voir que parfois, pour faire de belles photos, il faut que l’aspect photo passe au second plan.
Dans cet épisode, on parle:
- de l’île de Ré,
- de simplifier son identité,
- de connaître le terrain,
- d’être obsédé par l’expérience client,
- de travailler en couple,
- De se remettre en cause,
- de travailler avec des contraintes,
- d’être obsédé par les détails,
- de GIF animés,
- de tout faire bien comme il faut pour se rendre compte que ça ne fonctionne pas,
- mais surtout, on digresse, on digresse, on digresse, et c’est super intéressant…
Bienvenue dans l’œil de Nicolas Bellon.
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063 - Une photo exploitable va être techniquement nette, une bonne photo va avoir du sens - Bertrand Bernager
Bertrand Bernager sort tout juste de l'école de photographie, mais a déjà un sérieux bagage et de sacrées références à son actif, lui qui était ambassadeur Sony et titulaire de prix prestigieux avant d’être majeur. De sa bonne relation avec quelques grands noms de la photographie à son établissement en tant que photographe professionnel, nous parlerons de sa déjà conséquente expérience de la photographie tout au long de cet épisode.
Dans cet épisode, on parle:
- d'univers urbain,
- de commencer la photo très jeune,
- d'école de photo,
- de ne pas faire comme tout le monde,
- d'apprendre de ses erreurs,
- de ne pas avoir de plan B,
- de s'imposer des contraintes,
- de prendre moins de photos,
- de pose longue et de patience,
- de prendre son temps,
- de repérage et de bien préparer le terrain,
- de voir les planches contact,
- de noir et blanc,
- de la lumière d'après la pluie,
- mais surtout, on parle de l'instant décisif qui n'arrive jamais, sauf quand il arrive parfois.
Bienvenue dans l’œil de Bertrand Bernager.
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062 - Plus tu es près, moins on te voit - Cedric Roux
Cedric Roux s’est longtemps intéressé à la photographie par les livres, sans la pratiquer, et il a finalement vaincu sa timidité lors d’un voyage à New York il y a 10 ans. Il est depuis devenu un photographe reconnu, de nombreuses fois récompensé, et de plus en plus investi dans de beaux projets autour de la photographie, même s’il préfère qu’on s’intéresse à son travail plutôt qu’à sa personne.
Dans cet épisode, on parle:
- d’ avoir un vrai boulot,
- de savoir rester simple,
- de regarder loin devant soi,
- du meilleur appareil photo du monde,
- d’ être au pied du mur,
- de faire semblant d’ être un touriste,
- d’ arrêter les selfies,
- de New York comme eldorado,
- de chercher à montrer différemment,
- de jouer en équipe,
- de recadrer ses photos,
- de coller les gens,
- de droit à l'image,
- d'ombre et de lumière,
- de choisir ses amis,
- de l'aboutissement de sortir son livre,
- d'aller chercher les choses plutôt que d'attendre qu'elles nous tombent dessus,
- du hashtag #revueepic,
- des petites victoires qui valent de grands moments,
- mais surtout, on va parler de photographier les touristes qui eux mêmes ne se gênent pas pour nous photographier.
Bienvenue dans l’œil de Cédric Roux.
061 - Ce qu'on cache est très révélateur de ce qu'on est - Marine Poron
Marine Poron est une de celles qui, plus que tout autre, à compris la valeur du souvenir photographique et tente de la transmettre à ses clients, mais également aux photographes qu’elle forme régulièrement. Au cours de cet épisode, nous allons faire le parallèle entre les photos qu’on fait pour nos clients et celles qu’on fait (ou fait faire) pour nous-mêmes, et réapprendre à leur donner l’importance qu’elles méritent par ce prisme.
Dans cet épisode, on parle:
- de curiosité et de vulnérabilité
- de planter des petites graines
- de regarder aussi ce qui ne nous parle pas,
- d’Orelsan,
- de secouer le cocotier,
- du goût de l’époque,
- d’être capable de voir sa propre valeur,
- des imperfections qui n’empêchent pas l’exigence,
- de l’esthétique du chaos,
- de chercher ce qui est caché,
- des clients qui cherchent à maîtriser leur image,
- de compenser la perte de vitesse par l’expérience à travers une métaphore footballistique,
- de faire le boulot jusqu’au bout,
- de calmer le jeu et de respiration,
- de ne pas faire le ménage avant le shooting, tout en planquant tout le bordel dans un coin,
- mais surtout, on va parler de tourner son appareil vers ce coin bordélique.
Bienvenue dans l’œil de Marine Poron.
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