S'élever ensemble

En vrac, ma rencontre avec Serge autour de thèmes comme l'enfance, être parent, l'école, la peur d'apprendre...

Serge Boimare est psychopédagogue et a publié de nombreux livres qui guident aujourd'hui le travail d'enseignants qui se questionnent sur la difficulté scolaire (Ces enfants empéchés d'apprendre, l'enfant et la peur d'apprendre...)

Serge est engagé aujourd'hui dans les classes au plus près des enseignants sur le terrain pour porter des expérimentations ambitieuses auprès des élèves pour un "nourrissage culturel" et lutter contre la peur d'apprendre. 

Désolé le son n'est pas terrible sur cet épisode, j'apprends aussi de mes erreurs de preneur de son. 

Fin de la série sur Graine de crapule, j'ai le plaisir de m'entretenir avec Laurent Reynaud, enseignant en SVT et collaborateur à la Cardie de Créteil. 

"Dans les plus grandes pagailles, tu es le calme souriant. Dans les grands calmes, tu es le vent."

Cette phrase résonne d'autant plus quand on tente de fonctionner avec les pédagogies coopératives dans son établissement : 

Les pagailles correspondent-elles à ces moments où les élèves travaillent ? Comment stimuler les élèves dans un grand calme? 

Des réflexions fécondes pour stimuler nos pratiques au quotidien. 

Une troisième partie autour de la relation éducative dans nos institutions. 

Dans Graine de crapule, Deligny balaye les sermons, la morale, les injures, l’indifférence, la prison, les chefs, les donneurs de leçons…

Abrasives, cyniques et acides, ces courtes maximes sont emplies d’un regard sur la misère dans l’enfance, la misère qui produit la délinquance, un regard sur l’indifférence et l’acceptation de l’adulte à cette société qui met à l’écart les pauvres, les différents... et qui s'inquiète de petites déviances qui font partie de cette relation imparfaite entre les humains. 

Un regard social sur une enfance qui connait bien des situations difficiles. 

Merci aux militants des Céméas Nouvelle Aquitaine : Fabienne, Vincent, Fabien, Benoite... 

et à : 

Laurent Bellenguez : directeur d’école dans l’Ain

Jean-Michel Bocquet : directeur associatif et chargé d'études à Paris XIII

"Si tu veux les connaître vite, fais-les jouer.
Si tu veux leur apprendre à vivre, laisse les livres de côté.
Fais-les jouer.
Si tu veux qu'ils prennent goût au travail, ne les lie pas à l'établi.
Fais-les jouer.
Si tu veux faire ton métier, fais-les jouer, jouer, jouer."

Flash de 8 minutes sur une citation de Fernand Deligny dans Graine de crapule et comment elle a inspiré les éducateurs d'aujourd'hui. 

Fabien Piquemal : enseignant spécialisé en collège

Laurent Bellenguez : directeur d’école dans l’Ain

Jean-Michel Bocquet : directeur associatif et chargé d'études à Paris XIII

Éduquer aujourd'hui à la lumière de Graine de crapule, c’est être chercheur, directeur d’école, responsable de formation dans l’animation, professeur des écoles des collèges, des lycées, conseiller pédagogique… Chacun a été marqué par ce livre à sa manière.
«Sois surtout présent lorsque tu n'est pas là»
«Avant de t'indigner, rappelle-toi de quoi tu étais capable lorsque tu avais leur âge»
«Lorsque tout marche bien, il est grand temps d'entreprendre autre chose»
-Graine de crapule : lettre à un travailleur social- 1945
Dans ce podcast je vous invite à découvrir des personnes pour lesquelles ce recueil d'aphorismes tranchants a été un souffle porteur pour leur métier. Je vous invite à découvrir ces maximes inspirantes en même temps que l’influence qu’elles ont pu avoir sur des parcours dans le monde de l’éducation.
Intervenants Partie 2
Christophe Salomé: Professeur des écoles
Vincent Chapon : directeur régional adjoint des Ceméas Nouvelle-Aquitaine
Fabien Piquemal : enseignant spécialisé en collège
Philippe Watrelot : professeur de SES (Essone) et INSPE (Paris)

Gaël et Aurélie se sont rencontrés à Montrem et ont construit leurs principes et valeurs éducatives à travers des rencontres avec des personnes, des idéaux, des enfants et un territoire. 

C'est ça ,aussi, l'histoire de Saint-Denis et de son centre de vacances à Montrem. 

Ce podcast raconte une histoire d'amour entre une ville du 93 et son centre de vacances à Montrem en Dordogne.

-Saint- Denis (93) ville de 112 000 habitants 

-Montrem (24) commune française de 1200 habitants

Un podcast musical qui reflète une volonté politique d'ouverture aux cultures. 

A travers les voix de ceux qui partent en vacances depuis Saint-Denis jusque dans cet îlot de plein air périgourdin,  je voulais vous faire sentir la vitalité de ces séjours pour tous les âges. Et surtout comment peut se tisser une histoire d'amour entre 2 territoires, deux correspondants jumeaux qui se visitent , se complètent, s’apaisent et se nourrissent au fil des années.

Laissez vous transporter dans cet univers que vous ne connaissez peut être pas, mais qui je suis sur vous inspirera. 

Dans une seconde partie, je vous apporterai des témoignages de personnes qui ont fait vivre cette histoire, qui pensent et agissent pour ces centres de vacances et qui militent pour l'éducation populaire au quotidien. 

La rencontre avec  Sylvain Levesque, enseignant au Québec a déclenché chez moi une prise de conscience , il a vécu de plein fouet des injonctions qui lui présentaient «la bonne manière d’enseigner », je me suis alors demandé dans quelle mesure il fallait douter des discours définitifs en pédagogie ?

Tout au long de ce podcast, l’expérience de Sylvain va rythmer les interventions de chercheurs, de praticiens, de professeurs qui par leur expérience, développent leurpoint de vue face à la science et le doute, la recherche, la formation. Vous reconnaitrez les voix de 

-Patrick Picard, ex-responsable du Centre Alain-Savary de l'IFE, qui travaille avec de nombreux formateurs, 

-André Tricot , Enseignant chercheur en psychologie cognitive à l’université de Montpellier qui dirige une collection Mythes et réalité qui déboulonne les idées reçues sur la pédagogie. 

-Serge Pouts-Lajus professeur puis consultant qui a dirigé l’Observatoire des technologies pour l’éducation en Europe, son point de vue m’a intéressé car il avait publié des articles qui s’opposaient à une vision définitive de l’enseignement explicite 

-Philippe Watrelot : Professeur de sciences économiques et sociales  et professeur à l’Institut national de formation des maitres de Paris qui a aussi un regard de militant notamment au travers la direction d’une revue : les Cahiers Pédagogiques.

Au final ces personnes sont venues nourrir la réflexion et faire naître de nouvelles questions : faut-il faire confiance aveuglément à la science ? Qu’est ce qui est scientifique ? Face à la richesse de leurs interventions, j’ai donc décidé de faire un podcast en 2 parties : une première partie pour poser le débat et dire que qu’ils attendaient de la recherche, un second podcast sur la manière dont les professeurs pouvaient s’en inspirer.

Bonne écoute à vous !

Cécile, Laurent, Guillaume et Laurent sont engagés au quotidien dans leurs collèges et lycées dans des collectifs d’enseignants qui n’ont cesse de se questionner sur le métier de professeur.

Quoi de mieux que des professeurs de terrain pour nous donner envie d’expérimenter, de créer des collectifs de travail, de réfléchir au métier à plusieurs… et pourquoi pas, à des façons d’être ensemble plus solidaires?

Dans ce podcast, je vous partage une réflexion sur l’enfance et le temps. Pour cela j’ai recueilli les témoignages de Jean Viard, sociologue au CNRS qui a travaillé ces questions de la mobilité et du temps libre, une autre voix connue sera celle de Philippe Meirieu, professeur en sciences de l’éducation et pour finir vous entendrez Guillaume Sabin, enseignant chercheur engagé dans l’éducation populaire

Depuis le début de ma carrière de professeur des écoles et même bien avant lors de mes expériences de colonies de vacances, le sujet du temps a toujours été central.

Parce que cette dimension nous échappe quand on veut la contrôler, invisible mais fondamentale pour notre équilibre et celui des enfants et aussi parce qu’on ressent toujours cette pression mise aux enfants dans n’importe quelle institution : la famille, les club sportif, les centre de loisir, l’école… Le temps pour l’enfant, l’adolescent, est-ce que ce ne serait pas pas comme une petite prison de contraintes comme un étau qui se resserrerait au fil des années ?

J’ai donc compilé pour vous différents points de vue sur l’enfance et le temps, on va parler temps libre, temps pressé, temps mort, temps libéré, temps perdu, temps vide...

Je vous laisse en compagnie de ces paroles profondes de manière un peu décousue mais vous verrez que vous allez plonger dans cette réflexion et faire les liens vous même. 

J’espère que comme moi elles vous nourriront pour les années à venir...

Dans cet épisode, je reçois Philippe Meirieu qui, a travers un riche parcours dans le monde de l’éducation, a toujours  oeuvré pour une éducation  émancipatrice. J’ai souhaité cette rencontre pour garder une trace de tout ce que m’a apporté l’éducation nouvelle et particulièrement les CEMEAS : Centre d’entrainement aux méthodes d’éducation active, mouvement associatif d’une richesse formidable pour les éducateurs de demain. Maintenant président de cette association, Philipe Meirieu nous livre son point de vue sur comment continuer aujourd’hui à porter une éducation nouvelle et populaire.

J'ai eu la chance de m'entretenir avec Sylvain Connac, enseignant-chercheur qui a étudié les pédagogies coopératives, des outils au service des apprentissages. Construire la fraternité à l'école, c'est permettre à chacun de ne pas rester seul face à la difficulté et comme le dit Sylvain de permettre à ce que "personne ne passe l’essentiel de son temps scolaire à s’ennuyer (si il n’a pas compris ou parce que c’est trop facile pour lui)". Il nous livre aussi sa réflexion sur la philosophie à l'école et ce qu'elle permet d'instaurer comme raisonnement et comme rigueur face à ce qu'on apprend. Bonne écoute ! 

Je rencontre aujourd'hui Catherine Gueguen qui nous livre son point de vue optimiste et militant pour une enfance heureuse et pour une école avec des élèves qui peuvent progresser dans un climat pacifique et chaleureux. 

J'ai rencontré Guillaume Sabin suite à la lecture de son livre "La joie du dehors". Cet entretien m'a permis de le rencontrer et de découvrir ses idées, sa vision de la société et de l'éducation.. Nous avons parlé sociologie, ethnologie, école, temps, émancipation...