Passages

Nous sommes heureux de vous présenter le 2e épisode de notre série de podcasts consacrée à l’exposition de Thomas Chevalier, peintre, et Vincent Perrottet, graphiste dans notre espace du Centre d’art contemporain / Passages. Après un 1er épisode consacré au volet pictural de l’exposition, ce 2nd épisode présente un entretien entre les médiatrices et le graphiste Vincent Perrottet.

De sa formation à l’école des arts décoratifs de Paris, de son début de carrière au sein du groupe Grapus puis des Graphistes Associés, l’entretien revient d’abord sur son parcours pour ensuite s’orienter vers sa pratique artistique. Graphiste militant, l’éthique personnelle de Vincent Perrottet se déploie aussi dans son art. Il est loin d’un graphisme subordonné à la communication, à la publicité comme cela est répandu aujourd’hui. Il préfère au contraire répondre davantage à des commandes publiques, pour les théâtres, qu’aux grandes entreprises. Il défend un graphisme social et politique, avec des affiches de manifestation, ou une exposition visant à représenter ceux qui sont souvent stigmatisés, comme les habitants de cités à Marseille.

C’est avec plein d’humour qu’il revient sur son activité artistique très prolifique.

Un autre podcast suivra, après deux podcasts consacrés respectivement à l’un puis à l’autre artiste, le dernier épisode sera un entretien avec les deux artistes où se confrontent leurs vues artistiques.

Pour admirer ses toiles, nous vous accueillons au Centre d’art contemporain / Passages du mardi au samedi, de 12h à 18h, au Centre d’art contemporain / Passages.

À l’occasion de l’exposition originale de deux artistes, Thomas Chevalier et Vincent Perrottet, dans notre espace au Centre d’art contemporain / Passages, nous vous présentons une nouvelle série de podcasts.

L’exposition fait dialoguer peinture et graphisme, mais ce premier épisode est consacré à l’oeuvre du peintre Thomas Chevalier. Lors d’un entretien entre les médiatrices et le peintre, partez à la découverte de son univers singulier. De son retour à une peinture figurative à l’encontre du diktat actuel à sa vision de l’histoire de l’art, de son processus créatif à la composition de ses toiles, l’entretien brasse de nombreux sujets et se constitue comme une véritable balade.

Artiste local, vivant dans la Marne, il est inspiré par ce qui l’entoure, et tout particulièrement par la nature. Le peintre renoue ainsi avec une peinture figurative, et plus précisément avec la technique ancienne de superposition des glacis et le principe de la composition. Ses toiles combinent éléments organiques, sinueux et en nuances, et rigueur des formes géométriques en aplats unis. Il nous livre ainsi un art tout en contrastes, qui délivre la singularité même des formes, loin d’une peinture narrative ou verbeuse.

Nous remercions ici Thomas Chevalier pour cet entretien enrichissant.

2 autres podcasts suivront, un autre consacré à Vincent Perrottet, ainsi qu’un dernier avec les deux artistes où se confrontent leurs vues artistiques.

Pour admirer ses toiles et l’ensemble de l’exposition, nous vous accueillons au Centre d’art contemporain / Passages du mardi au samedi, de 12h à 18h.

Ce dernier épisode reprend une discussion entre l’artiste et la médiatrice au sujet d'une oeuvre intitulée « M for Make ». Cette oeuvre est présente dans l'exposition « Surface de contemplation et Azoth » de Philippe Lepeut. Vous pouvez ainsi découvrir cette oeuvre mystérieuse à travers le récit de l'artiste.

Bonne écoute ! 

Ce deuxième épisode reprend une discussion entre l’artiste et la médiatrice au sujet d'une oeuvre intitulée « Grande Nymphe, principe de corps, 2e version ». Cette oeuvre est présente dans l'exposition « Surface de contemplation et Azoth » de Philippe Lepeut.

Il existe plusieurs versions de « Grande Nymphe, principe de corps ». C'est sa deuxième version qui va faire l'objet de ce deuxième épisode. Quand on voit cette oeuvre, on ne peut s'empêcher de se demander « comment est-elle faite ? » et : « pourquoi elle me provoque une sensation particulière ? ».

Pour répondre à la première question : ce sont 32 huiles sur papier velin d'Arches punaisées sur une structure en bois. Ces huiles sont réalisées à l'aide d'un bac d'eau dans lequel l'artiste dispose des huiles de différentes couleurs. Il vient ensuite "imprimer" le résultat des huiles sur le papier, en le plongeant dans le bac. L'ensemble mesure 260 x 400 x 20 et a était réalisé en 1990. On trouve dans l'exposition une autre version de cette Grande Nymphe, c'est la 3e version acquise en 1991 par le Frac Champagne-Ardenne. Elle est plus sobre dans ces couleurs que la 2e version.

Toutes ces versions nous rappellent, la gestualité de l'eau et de la main dans l'impression de ces images flottantes. On retrouve à chaque fois le même procédé de fabrication, mais il existe seulement quatre versions de cette oeuvre puisque l'artiste semblait ne pas vouloir épuiser son process jusqu'à son point de rupture.

Ce premier épisode, reprend une discussion entre l’artiste et la médiatrice au sujet de l’exposition « Surface de contemplation et Azoth » de Philippe Lepeut actuellement au Centre d’art contemporain / Passages.