Skip to main content
Radio CHU Bordeaux

Radio CHU Bordeaux

By Radio CHU

Retrouvez les émissions de Radio CHU Bordeaux en rediffusion sur Spotify !
Available on
Google Podcasts Logo
RadioPublic Logo
Spotify Logo
Currently playing episode

La Récré en Pyjama - La libellule et l’éléphant - Savannah

Radio CHU BordeauxMay 02, 2022

00:00
21:47
La Récré en Pyjama - Julia est une étoile & La petite étoile de mer et l’hippocampe

La Récré en Pyjama - Julia est une étoile & La petite étoile de mer et l’hippocampe

1) « Julia est une étoile ». C’est l’histoire d’une étoile qui rencontre une fée….
C’est magique !!
Musique : Evant et Marco - Tomber amoureux

2) « La petite étoile de mer et l’hippocampe »cette étoile de mer ne sait pas quelle est une fée dans l’océan, écoutez bien.

Musique : Les Enfantastiques "Mille milliards d'insectes"

Au revoir mes petits amis 

Apr 11, 202418:14
La Récré en Pyjama - L’enfant Kou & Une note de douceur

La Récré en Pyjama - L’enfant Kou & Une note de douceur

1) « L’enfant Kou » une belle histoire de Valérie BONENFANT , c’est un enfant qui travaille dans une usine, qui rêve de vivre dans un autre monde et qui est sauvé par un robot.

Musique : Renaud "Mistral gagnant"


2) « Une note de douceur »l’histoire d’une note de musique qui est triste parce qu’elle se sent inutile…


On vous fait des bisous  mes petits amis !!

Apr 11, 202417:07
La Récré en Pyjama - Les célèbres chaussettes Troué & Le soleil, la lune et le vent

La Récré en Pyjama - Les célèbres chaussettes Troué & Le soleil, la lune et le vent

1 ère ÉMISSION


1) «Les célèbres chaussettes Troué» des chaussettes usées  qui ont du succès grâce à notre amie Valérie BONENFANT ! Amusez vous!!!!



2) un joli conte indien « Le soleil, la lune et le vent » Extrait de LUDA.



À bientôt mes petits amis.

Apr 11, 202418:11
2ème édition de la Foulée Solidaire

2ème édition de la Foulée Solidaire

Marie Christiane Courtioux discute avec Antoine Charbonnier de la 2ème édition de la Foulée Solidaire organisée par le FC Girondins de Bordeaux.


INFOS PRATIQUES : Le FC Girondins de Bordeaux organise sa 2ème édition de la Foulée Solidaire, au profit de l'hôpital des enfants du CHU de Bordeaux, le dimanche 28 avril, sur la mythique plaine des sports du Haillan.

La Foulée Solidaire est devenue un événement incontournable. Il s'agit d'une occasion unique pour les supporters de vivre une expérience immersive sur les terrains de nos joueurs et joueuses professionnelles.

De nombreux invités surprises seront présents cette année. Nous invitons tous les coureurs à venir en marine & blanc.

Trois courses vous sont proposées à partir de 10h :

🏃🏽 1km : la Foulée de BenGi (pour les 10/13 ans)

🏃🏽 4km : la Foulée Rythmée (à partir de 14 ans)

🏃🏽 8km : la Grande Foulée (à partir de 15 ans)

Apr 04, 202406:35
Doc Jazz - 90 ans de Jazz « Hot » Saison 3 L’Ere du Swing - Episode 4 : Sing Sing Sing ! Chanteuses et chanteurs des années 30

Doc Jazz - 90 ans de Jazz « Hot » Saison 3 L’Ere du Swing - Episode 4 : Sing Sing Sing ! Chanteuses et chanteurs des années 30

Des chanteuses (surtout) et des chanteurs noirs des années 20, le disque ne nous a pas laissé la trace de personnalités transcendantes, mis à part Louis Armstrong, Bessie Smith ou, dans le style « vaudeville » la très influente Ethel Waters.

Comme pour les instrumentistes, l’Ere du Swing va révéler une pléiade de chanteurs-ses de grande classe, puisque chaque orchestre ou presque en comptera un-e ou davantage. A la fin de la période, au milieu des années 40, ils-elles passeront même sur le devant de la scène au détriment des improvisateurs-solistes virtuoses qui faisaient le renom des orchestres au sein desquels ils se produisaient. 

The Joint is Jumpin (1937) donne à Fats Waller l’occasion d’évoquer une surprise-partie à Harlem – jusqu’à la descente de police finale pour cause de tapage nocturne !

 La même année, la toute jeune Ella Fitgerald – elle n’a que 20 ans - explique à son chéri qu’elle veut du « rock’n roll » (dans Rock it for me, enregistré avec l’orchestre de Chick Webb dont elle va bientôt prendre la direction), tandis que, toujours en 1937, sa rivale de 21 ans, Billie Holiday explique au sien que s’il la plaque, « 3 cœurs se briseront : le mien, le mien et le mien ! » dans Me, Myself and I, où l’on peut entendre de superbes contrechants de Lester Young au saxo-ténor.

 En 1938, le grand public va craquer pour un tube totalement déjanté, Flat foot floogee, par le duo Slim Gaillard/Slam Stewart, qui résume si bien la folie rythmique de l’époque qu’on le désignera l’année d’après pour l’édification des générations futures en l’enterrant dans le sous-sol de la Foire de New-York, au sein d’une « Time Capsule » à ne pas ouvrir avant le… septième millénaire ! 

Dans un tout autre registre, au cours de cette année 1939, Jimmy Rushing chante le blues de façon dramatique : Nobody Knows (somptueusement accompagné par le trombone de Dickie Wells et l’orgue de Count Basie). Et l’on termine sur une note plus légère – voire un peu déjantée  elle aussi - de 1935:   I’se a Muggin, chanté par Freddie Taylor, avec réponses instrumentales et vocales par le Quintette  du hot-club de France et notamment ses deux leaders : Django Reinhardt à la guitare et Stéphane Grappelli au violon. On y entend même pour la première fois une onomatopée qui ne va pas tarder à résonner à travers toute la galaxie de la musique afroaméricaine : « Be-bop » !

Mar 28, 202429:00
Doc Jazz - 90 ans de Jazz Hot ! Saison 3 L'ère du Swing - Episode 3 : L’émergence de l’improvisateur-soliste

Doc Jazz - 90 ans de Jazz Hot ! Saison 3 L'ère du Swing - Episode 3 : L’émergence de l’improvisateur-soliste

Episode 3 :  l’émergence de l’improvisateur-soliste

 

Le Jazz des années 20 est le plus souvent une création collective où les soli sont rares et toujours brefs. Peu de vedettes s’autorisent à improviser plus d’un chorus, hormis Louis  Armstrong vers la fin de la décennie.

L’éclosion des Big Bands ne changera pas cet état de choses, ou pas beaucoup. En revanche, au sein des petites formations, les musiciens les plus féconds pourront libérer leur créativité, surtout lorsqu’ils auront eux-mêmes créé le groupe ou qu’ils en assureront la direction musicale.

C’est ainsi qu’en 1935, à la tête de l’orchestre de Luis Russell, Louis  Armstrong  nous exhorte par la voix et par la trompette à le suivre joyeusement tout au long d’un Swing That Music où – seul soliste - il étale toutes les facettes de son génie en multipliant les tours-de-force techniques. Dans un climat tout différent, en 1939 Chew Berry développe une improvisation envoûtante sur A Ghost of a chance, porté par le superbe arrangement qu’Andy Gibson a écrit pour l’orchestre de Cab Calloway dont le grand saxo ténor est l’une des vedettes. Avec une recréation vertigineuse de l’Elegie de J. Massenet, Art Tatum s’affirme en 1935 comme l’un des plus éblouissants continuateurs des géants du piano classique du 19ème siècle. Il est seul au clavier, même si beaucoup ont pensé à l’époque, « qu’ils devaient être deux » pour déployer une telle virtuosité (anecdote rapportée par Stéphane Grappelli). Dans un tout autre style – il frappe les touches du piano avec l’index et le majeur de chaque main, utilisés comme les mailloches de son vibraphone – Lionel Hampton transforme avec tout  autant de génie une chansonnette à la mode (Shine), en un torrent de swing (Piano Stomp, 1937). La même année, à Paris, quatre saxophoniste, deux Français (André Ekyan et Alix Combelle) et deux américains (Benny Carter et Coleman Hawkins) improvisent chacun à son tour sur Crazy Rhythm, l’un des premiers « standards » : à l’initiative d’Hugues Panassié qui supervise la séance pour le label Swing, qu’il a créé avec Charles Delaunay, et accompagnés par un Django Reinhardt déchaîné, ils nous offrent l’une des plus belles versions de ce « tube », chacun s’efforçant de contribuer de son mieux à l’équilibre de l’ensemble sans essayer pour autant d’éclipser les autres musiciens. That’s All enfin, enregistré en 1938 par la toute jeune Rosetta Tharpe nous fait découvrir celle qui va devenir l’une des plus grandes interprètes de gospel.

Seule avec sa guitare (dont presque tous les rockers des années 50 reconnaîtront s’être inspirés), elle incarne à la perfection cet « improvisateur-soliste » issu de l’ère du swing.

Peu de temps après elle se retrouvera d’ailleurs tout aussi convaincante dans le rôle de chanteuse-vedette de l’orchestre (ultra-swing !) de Lucky Millinder

Mar 28, 202430:17
Doc Jazz - 90 ans de Jazz « Hot » Saison 3 L’ère du Swing Episode 2 : « Swing brother swing ! » : les petites formations

Doc Jazz - 90 ans de Jazz « Hot » Saison 3 L’ère du Swing Episode 2 : « Swing brother swing ! » : les petites formations

Episode 2 : « Swing brother swing ! » : les petites formations

 Pour se produire dans des night-clubs parfois minuscules, comme ceux qui feront la célébrité de « Swing Street » - la 52 ème rue de New-York -  des orchestres de petite taille s’imposent.

Ceux de l’ère du Swing vont viser à l’originalité de leurs arrangements autant qu’à la virtuosité de leurs solistes : l’important est de trouver une couleur originale qui vous distingue des groupes concurrents.

Dans Swing brother swing (1935le pianiste-chanteur Willie « The Lion » Smith évoque l’ambiance des boîtes de Harlem, dont il est une des figures les plus appréciées, et où tout le monde danse (ici la batterie est remplacée par le washboard de Willie Williams). Krazy Kapers (1933) est une composition plus élaborée, de la plume du maître du saxophone alto Benny Carter qui dirige ici brillamment les Chocolate Dandies.

Le Concerto en Ré pour 2 violons de J.S.Bach est une version « Swing » enregistrée pour la marque française éponyme à Paris, en 1937.  Sans s’écarter du texte musical originel, l’américain Eddie South et le français Stéphane Grappelli, soutenus par que la guitare inimitable de Django Reinhardt, parviennent à nous faire croire à une improvisation 100% jazz !

De même, Opus 5 (1939) - inspiré par une mélodie de F.Chopin -  donne au sextette du contrebassiste John Kirby l’occasion de briller par la virtuosité de ses membres et l’habilité de son arrangement.

Enfin Star Dust, enregistré la même année par le sextette de Benny Goodman (avec Lionel Hampton au vibraphone et Charlie Christian, étincelant à la guitare électrique) et  Sweethearts on Parade, de 1939 également, ou Lionel Hampton brode son discours sur celui du saxophoniste ténor Chew Berry (poussés à leur maximum par la batterie « shuffle » de Cozy Cole) sont deux autres joyaux  de la période où l’improvisation prend le pas sur l’arrangement et retrouve la spontanéité et la flamme du Jazz New Orleans, mais dans un tout autre style.

Mar 28, 202428:21
Doc JAZZ - 90 ans de Jazz « Hot » Saison 3 : L’ère du Swing Episode 1 : Big Bands…& Big Chiefs !

Doc JAZZ - 90 ans de Jazz « Hot » Saison 3 : L’ère du Swing Episode 1 : Big Bands…& Big Chiefs !

1934/2024, 90 ans de Jazz « Hot »Saison 3 : L’ère du Swing

« The Swing era », c’est le surnom que les américains ont donné aux années 30, celles de la plus sévère crise économique qu’ils aient connue, et le monde entier à leur suite.

Comme si l’explosion musicale qui a accompagné tant bien que mal la « Grande dépression » méritait leur gratitude, et la nôtre. Comme si la pulsation élastique du Jazz (…c’est ça, le Swing ou sa variante le « Bounce ») avait aidé à rebondir ceux que la crise avait terrassés. De fait, au moment où le tout jeune Hugues Panassié publie à Paris « Le Jazz Hot » en 1934, cette musique est arrivée à maturité : celles et ceux qui la créent dans les dancings, les théâtres et les boîtes de nuit qui constituent son cadre naturel (et non les salles de concert, alors réservées à la musique « sérieuse » et – quasi exclusivement – blanche…) semblent la réinventer en permanence, avec une facilité déconcertante et un bonheur constant : c’est l’époque où naissent un peu partout de fascinants « Big Bands » (notre premier épisode) comme d’incroyables « Petites formations » (2ème épisode), et où surgissent, sortis de nulle part, des improvisateurs-solistes de génie et des chanteurs-euses comme on n’en avait jamais entendu-e-s auparavant (épisodes 3 et 4). 


Episode 1 : Big Bands…& Big Chiefs !

 

Le Jazz connaît une telle faveur et les musiciens se contentent de si peu que les orchestres vont rapidement s’étoffer, passant de 6 ou 7 instruments dans les formations « New Orleans » à 15 ou davantage, en additionnant les sections d’instruments à vent (cuivres et anches) à la section rythmique, cœur battant de l’orchestre, quelle que soit sa taille.

Leurs chefs aux noms illustres doivent avoir toutes les qualités pour réunir durablement des personnalités créatives volontiers indisciplinées et les amener à se plier aux contraintes des arrangements, indispensables à la précision du jeu d’ensemble sans perdre la fraîcheur de leur inspiration. Shangaï Shuffle nous fait entendre en 1934 le pionnier de cette formule, Fletcher Henderson, chez qui pratiquement tous les grands jazzmen de l’époque sont passés un jour ou l’autre.

 Echoes of the Jungle (1931) résume le style étrange de son génial concurrent, Edward Kennedy Ellington, qui règnera sans conteste  sur le monde des Big Bands jusqu’à sa mort en 1974. Rhythm is our Business, de 1934, affiche avec candeur le but de Jimmie Lunceford – nous faire swinguerAu faîte du succès, en 1938, il n’hésitera pas à enregistrer pour le label Decca  Le Jazz Hot, une composition « dedicated to Hugh Panassié ». Sing, Sing, Sing (1937)  –  l’excellent batteur Gene Krupa « drive » l’orchestre du clarinettiste Benny Goodman - nous donne un exemple de ce que les musiciens blancs parviennent à produire en suivant les voies ouvertes par leurs mentors afro-américain.

Et Swingin’ the Blues (1938), superbe enregistrement de Count Basie avec Jo Jones à la batterie, illustre à la perfection ce « Bounce Swing » qui évoque si bien les rebonds d’un ballon passant de main en main sur un terrain de basket.

Mar 28, 202431:24
Docteur Jazz - Episode 3 : La grande crise des années 30... (The Great Depression)

Docteur Jazz - Episode 3 : La grande crise des années 30... (The Great Depression)

Episode 3 : La grande crise des années 30... (The Great Depression)


Désormais, le monde vivra à l’heure américaine. Et son horloge battra au rythme de la musique qu’on appelle – à tort ou à raison – « Jazz ». Et en particulier quand le Jeudi noir du 24 octobre 1929 verra s’effondrer Wall Street et jeter les américains dans la Grande dépression. Quand John Steinbeck écrira « Les Raisins de la colère » et que Roosevelt, le nouveau président sonnera l’heure du New Deal : on viendra l’écouter dans d’immenses dancings transformés en pistes de compétitions pour les chômeurs désespérés qui tentent de gagner les marathons de danse, tels qu’immortalisés dans « On achève bien les chevaux ». Son rythme bondissant donnera même un nom – et rendra le moral - à la période difficile qui s’ouvre avec les années 30 : ce sera « l’Ere du Swing ». Et celle des big bands, ces formations deux ou trois fois plus étoffées que les groupes New Orleans mais qui embauchent facilement les musiciens de talent qui arrivent du Sud. A condition, bien sûr qu’ils lisent la musique, de plus en plus écrite – on dit : arrangée – tout en restant capables d’improviser des soli pleins d’originalité ...et de swing. Louis Armstrong, lui-même ne se produira plus guère qu’à la tête d’un grand orchestre. Et la musique de la Nouvelle Orléans qui a fécondé cette mutation disparaîtra rapidement d’un paysage musical très sensible à la mode, du moins dans sa forme originelle. SOMEBODY LOVES ME (1930) illustre bien cette évolution : sur une mélodie récente de Georges Gershwin, arrangée en Jazz par Benny Carter pour le big band de Fletcher Henderson, d’excellents musiciens - dont presque aucun n’est « Nouvelle-Orléans » – vont s’exprimer pourtant avec bonheur dans un style proche. Même chose dans le BUNDLE OF BLUES de Duke Ellington (1933), ou le WOLVERINE BLUES d’Earl Hines (1934), tous deux imprégnés de l’esprit de la période précédente, mais arrangés - excellemment - au goût du jour.

A l’opposé, SWEET SUBSTITUTE, gravé et chanté en 1939 par le pianiste Jelly Roll Morton et sa petite formation de style « N-O », illustre l’un des rares exemples de la forme authentique, mais ne rencontre aucun succès.

Quant à PANASSIE STOMP (1938), c’est l’hommage un peu paradoxal rendu par Count Basie - qui dirige l’un des meilleurs big bands du moment - au critique français venu passer quelques mois à New York...précisément pour y enregistrer les vétérans de l’époque précédente qui n’intéressent plus ce qui s’est transformé, il faut bien l’admettre, en véritable business musical !

Mar 28, 202430:25
La Récré en Pyjama - Coquelou contre Poulettou & Du vent dans les moustaches

La Récré en Pyjama - Coquelou contre Poulettou & Du vent dans les moustaches

1 ère histoire )
» Coquelou contre Poulettou »une drôle d’histoire de poulaillers qui se disputent,mais un jour ils deviennent copains,écoutez bien ce conte crée par notre amie Valérie BONENFANT.
Musique : Joseph Kamel, Julien Doré - Beau 


2 éme histoire )
« Du vent dans les moustaches » c’est l’histoire d’un tigre qui s’amuse .
Musique : Aya Nakamura chante " Avec classe" de Corneille
On vous embrasse tous mes petits amis !

Mar 28, 202419:48
La Récré en Pyjama - conte de Pâques & l’île de Pâques et le lapin de Pâques

La Récré en Pyjama - conte de Pâques & l’île de Pâques et le lapin de Pâques

Émission spéciale PÂQUES
2 histoires
1) « conte de Pâques », histoire d’une poule, d’un lapin et d’un poisson tous en chocolat
Une très jolie chanson « les œufs au chocolat «  chanson de Nina.
2) « l’île de Pâques et le lapin de Pâques « le lapin et ses copains les oiseaux sont très occupés toute l’année pour préparer des surprises pour PÂQUES.
« La chanson de Pâques « le monde des petits.
À bientôt mes petits amis.

Mar 28, 202418:08
La Récré en Pyjama - J’habite au 58 ème , dehors & La pie brodeuse

La Récré en Pyjama - J’habite au 58 ème , dehors & La pie brodeuse

1) « J’habite au 58 ème , dehors »  un moineau qui s’appelle Peperone se charge d’installer d’autres oiseaux en haut d’un immeuble  comme le ferait une agence immobilière, Valérie ton imagination n’a pas de limite !! Merci pour ces contes qui nous font rêver. Écrit par Valérie BONENFANT.
2) « La pie brodeuse » une courte mais  jolie histoire d’une pie qui veut aller au bal.
J’espère que vous avez passé un agréable moment avec ces histoires.
Gros bisous mes petits amis.

Mar 21, 202417:12
La Récré en Pyjama - Le chat aux yeux de lumière & Flanelle et Cotono

La Récré en Pyjama - Le chat aux yeux de lumière & Flanelle et Cotono

1). « Le chat aux yeux de lumière » une  belle histoire écrite par notre amie Valérie BONENFANT, une amitié surprenante qui naît entre un chat et des mulots , vous allez comprendre…..
2)  « Flanelle et Cotono » une jolie histoire de petits ratons  écrite par Louis LAPLANTE.
À bientôt mes petits amis !
On vous fais des bisous.

Mar 21, 202422:03
La MHB fête le printemps des poètes

La MHB fête le printemps des poètes

Emission 1 :  introduction "Nous vous proposons une promenade ...pour les marquer à jamais" /  Christian BOBIN  extrait du Plâtrier siffleur /  La grâce de l'amour :  Paul Eluard  L'extase (1963) - Caroline Boidé Tes mains

La grâce du monde : JMarc Fournier - recueil Vertige et ferveur : Beauté diaphane - Merveille si rare / François Cheng - recueil  A l'Orient de tout  :  Nus nous sommes - L'oiseau parle - L'Ouvert


Mar 21, 202416:09
CONCERT PRINCESSE MANON 2024

CONCERT PRINCESSE MANON 2024

CONCERT PRINCESSE MANON 2024

"Le Pays des Rêves"sam. 30 mars 2024 de 19h00 à 00h00

Pour les 10 ans de l'association Les Pépites de Manon vous emmènent au Pays des Rêves✨Une éditiion un peu spéciale cette année ..mais toujours avec nos pépites que vous connaissez bien maintenant. Autour d'un répertoire pop, rock, venez écouter des reprises d’hier et d’aujourd’hui ainsi que des compositions originales. Le but ? Passer une excellente soirée empreinte d’émotion et d’humour à l’image de notre Princesse ! 
Les fonds récoltés permettront d’aider les enfants malades et leur famille.
Tout cela en mémoire de Manon dont le sourire inoubliable nous permet de continuer d’avancer.Parce que le cancer n'épargne pas nos enfants,
Avec eux, avec nous, entrez dans la bataille ! ❤️Nouveauté : cette année vous avez la possibilité d'acheter vos sandwichs et vos boissons en ligne en même temps que vous places

.Buvette (bière et soft 2€),

vente de sandwichs (3€),

frites (3€), crêpes (2€ les 3)

et bonbons (2€)

à partir de 18h et à l'entracte

Attention pas de règlement en CB sur place.  

Mar 20, 202405:09
Les éclaireurs sur les chemins de l'humanité - Louis Gaume, un bâtisseur à Arcachon

Les éclaireurs sur les chemins de l'humanité - Louis Gaume, un bâtisseur à Arcachon

LOUIS GAUME, UN BÂTISSEUR A ARCACHON

Depuis la seconde moitié du 19 ème siècle, ils sont nombreux, ces hommes et ces femmes, issus de milieux modestes dont le nom a marqué la croissance industrielle de la France et dont la destinée continue de susciter notre admiration et notre étonnement. Il faut certes le recul du temps pour reconstituer et évaluer le parcours de ces combattants de l’économie dont l’œuvre a pris dans le souvenir collectif la teinte de la banalité.

Feb 29, 202414:03
La Récré en Pyjama -L’HOMME QUI PEIGNAIT LES ARBRES & L’HISTOIRE DU DRAGON VERT

La Récré en Pyjama -L’HOMME QUI PEIGNAIT LES ARBRES & L’HISTOIRE DU DRAGON VERT

 Installez vous mes petits amis pour 2 histoires,
1) « L’HOMME QUI PEIGNAIT LES ARBRES » c’est une très jolie histoire de notre amie VALÉRIE BONENFANT, écoutez bien……
Musique : BENSON BOON. « BEAUTIFUL THINGS »
2) « L’HISTOIRE DU DRAGON VERT » n’ayez pas peur, grâce à un enfant qui va l’aider, ce dragon va devenir  très gentil.


GAËTAN ROUSSEL /ADELINE LOVO. « CROIS MOI »
J’espère que vous avez passé un moment agréable,

Feb 08, 202421:01
La Récré en Pyjama -J’HABITE UNE LENTERNE & MOUROU LA PANTHÈRE ET LA CHÈVRE

La Récré en Pyjama -J’HABITE UNE LENTERNE & MOUROU LA PANTHÈRE ET LA CHÈVRE

Aujourd’hui 2 histoires pour vous mes petits amis :
1) «  J’HABITE UNE LENTERNE » Imaginez une lanterne qui la nuit se transforme en boite de nuit , et ses habitants les moustiques font la fête, devinez qui a écrit ce conte, Ouiiiii! c’est notre amie VALÉRIE BONENFANT,merci Valérie 


SAMANTA COTTA « POPCORN SALÉ
2)  « MOUROU LA PANTHÈRE ET LA CHÈVRE » , c’est un conte africain dans lequel la panthère terrorise tout le monde.
MIKA.  « PASSAGER »
On se retrouve vite, bisous 

Feb 08, 202418:56
La récré en Pyjama - MANCA BLUE, LA MARMOTTE SURFEUSE & KIBOU LE CORBEAU

La récré en Pyjama - MANCA BLUE, LA MARMOTTE SURFEUSE & KIBOU LE CORBEAU

  Bonjour mes petits amis, 2 chouettes histoires !
1) « MANCA BLUE, LA MARMOTTE SURFEUSE » cette marmotte aimerait bien s’amuser dans la neige, et glisser dessus , mais habituellement elle dors l’hiver eh bien Valérie BONENFANT va réaliser son rêve, génial non?

SOPRANO « A VOS HÉROS QUOTIDIENS «
2) « KIBOU LE CORBEAU » KIBOU est un corbeau malheureux,les autres oiseaux se moquent tout le temps de lui, mais grâce à un petit ver de terre tout va changer…..

LES ENFANTASTIQUES. «  ON EST TOUSPAREILS »


À bientôt mes petits amis 

Feb 08, 202420:56
Polar Experss - Michel Bussi, "Mon cœur a déménagé"

Polar Experss - Michel Bussi, "Mon cœur a déménagé"

Le polar express est un roman de Michel Bussi, "Mon cœur a déménagé" publié aux éditions des Presses de la cité.

Rouen, 1983, une petite fille de 7 ans, Ophélie, a presque tout vu dans le drame qui se joue entre son père et sa mère. "Papa a tué Maman", c'est ce qui semble évident pour tout le monde, sauf pour Ophélie. Placée en foyer, étudiante sous une fausse identité, sa vie va désormais être marquée par une quête obsessionnelle: remettre en place les pièces d'un puzzle qui la mènera à la vérité.

Jan 31, 202406:28
La Récré en Pyjama - Le chien chanteur & Au pays du cirque magique

La Récré en Pyjama - Le chien chanteur & Au pays du cirque magique

1 ère histoire
« Le chien  chanteur »,la rencontre d’un chien et d’un oiseau qui font un concert et nous devons cette histoire à notre amie Valérie BONENFANT, merci Valérie quel plaisir de partager tes contes avec nos petits amis.
2 -ème histoire
« Au pays du cirque magique » une histoire de clown qui a perdu son nez rouge et qui rencontre  une fée et la lune…..

Jan 31, 202418:36
La Récré en Pyjama - Charleston le perroquet & L’escargot et le Rosier

La Récré en Pyjama - Charleston le perroquet & L’escargot et le Rosier

1 ère histoire
« Charleston le perroquet » une histoire  très amusante imaginée par  notre amie Valérie BONENFANT, Charleston se dit traducteur de langues, vous allez vous rendre compte que c’est un peu n’importe quoi…..
2 éme  histoire
« L’escargot et le Rosier ».  Avez vous déjà entendu un escargot et un rosier discuter,non?alors bien venu dans cette histoire……

Jan 25, 202418:13
La Récré en Pyjama - Le cygne jaune & Une souris jamais contente

La Récré en Pyjama - Le cygne jaune & Une souris jamais contente

1 ère histoire
« Le cygne jaune « , savez vous qui est le cygne jaune et bien c’est une grue qui se trouve sur un chantier et Valérie BONENFANT qui a une imagination sans limite la fait parler , écoutez bien.
2 ème histoire
« Une souris jamais contente » c’est une souris très bizarre, qui rouspète tout le temps,qui mange trop, un jour….eh bien écoutez cette histoire qui se termine bien.

Jan 25, 202420:11
Histoires de penser à autre chose - "Ce que je sais de toi" d'Eric Chacour prix de la FNABEH MHB

Histoires de penser à autre chose - "Ce que je sais de toi" d'Eric Chacour prix de la FNABEH MHB

📚🏥 La médiathèque a participé au prix de la FNABEH (Fédération Nationale des Associations des Bibliothèques en Établissements Hospitalier) et a voté pour "Ce que je sais de toi" d'Eric Chacour ! 🏆✨

Catherine, bénévole à la MHB, a pour l'occasion préparé une émission spéciale pour présenter le lauréat ! 🎤

Jan 25, 202410:01
Polar Express - "Une famille décomposée" de Christophe Royer

Polar Express - "Une famille décomposée" de Christophe Royer

Le polar express, "Une famille décomposée" de Christophe Royer aux éditions Taurnada
Musique : Pehnidia, d'Angelica Ionatos.

Jan 24, 202407:21
Polar Express - Ian Manook, "Aysuun"

Polar Express - Ian Manook, "Aysuun"

Le polar express, un roman de Ian Manook, "Aysuun ", publié aux éditions Albin Michel.

Musique – Russians - Sting

Jan 24, 202407:31
Polar Express - Cay Redemacher "La traversée vers Mascate"

Polar Express - Cay Redemacher "La traversée vers Mascate"

Le polar express est un roman de Cay Rademacher, "La traversée vers Mascate", publié aux éditions du Masque. Musique – Bei mir bist Du Schön – Andrew Sisters

Jan 24, 202407:59
Polar Express - Antonio Garrido, "Le Jardin des énigmes"

Polar Express - Antonio Garrido, "Le Jardin des énigmes"

Le polar express, un roman de Antonio Garrido, "Le Jardin des énigmes", publié aux éditions des Presses de la Cité.

musique – London Skies – Jamie Cullum – Album Catching Tales

Jan 24, 202408:21
Papiers d'expo - MusBA & Nuit du dessin

Papiers d'expo - MusBA & Nuit du dessin

Dans ce nouvel épisode de Papiers d'expo, Christian massé vous parle de la saison impressionniste du MusBA grâce à un partenariat avec le Musée D'Orsay.

Cette année, découvrez l'exposition de Valérie Belin considérée comme l’une des artistes photographes françaises les plus importantes de sa génération 

Christian Vous propose également de participer à la nuit du dessin "Venez croquer sur le vif les collections du MusBA". En partenariat avec l'association étudiante Artothem. 

Jan 18, 202403:03
1934/2024, 90 ans de Jazz « Hot » Episode 4 : Revival ! (Résurrection) 

1934/2024, 90 ans de Jazz « Hot » Episode 4 : Revival ! (Résurrection) 

1934/2024, 90 ans de Jazz « Hot » Saison 2 « Certains l’aiment chaud ! »

Episode 4 : Revival ! (Résurrection) 

Initié par Hugues Panassié qui va séjourner 5 mois à New York à  l’automne/hiver 1938/39 et remettre le projecteur sur des musiciens  du calibre de Sidney Bechet, le retour au Jazz spontané et peu  « arrangé » des premiers temps se fait sans doute en rupture avec la  formule trop bien huilée des grands orchestres de la Swing Era, bien  plus qu’avec le nouveau genre en train d’apparaître sur la scène  musicale, mais encore très confidentiel qu’on commence à connaître  sous l’appellation « Be-Bop ». Quoi qu’il en soit, son retour, d’abord  remarqué seulement par quelques amateurs avertis, permettra à des  vétérans de la Nouvelle Orléans de jeter leurs derniers feux (on  pense au pianiste Jelly Roll Morton ou au clarinettiste Jimmy  Noone). A d’autres d’accéder à nouveau à une notoriété qu’ils  avaient perdue : ainsi le tromboniste Kid Ory, qui a quitté Chicago  pour la Californie ; ainsi, bien plus encore, le saxophoniste Sidney  Bechet qui, trente ans après y avoir fait sa première tournée hors des  Etats-Unis, va connaître en Europe – et plus précisément en France,  dont il parle couramment la langue – un succès phénoménal et  durable, tout en devenant une authentique gloire nationale. WEARY  BLUES fait partie des « Panassié Sessions » de 1938, et permet 

d’entendre aux côtés de Bechet le grand trompettiste néo-orléanais Tommy Ladnier. MICHIGAN WATER BLUES, enregistré en 1939 par le  folkloriste Alan Lomax pour la Bibliothèque du Congrès, donne à Jelly  Roll Morton l’une de ses dernières occasions d’évoquer avec  nostalgie sa ville natale. DOWN IN HONKY TONK TOWN (1940),  brillamment enlevé par Sidney Bechet et Louis Armstrong, ou AT A GEORGIA CAMP MEETING (1955), par l’orchestre de Kid Ory sont autant d’évocations de l’atmosphère trépidante de jadis. Quant  à PROMENADE AUX CHAMPS ELYSEES, enregistré à Paris avec  l’orchestre français de Caude Luter en 1951, c’est un excellent  exemple du talent de compositeur de Sidney Bechet, moins connu  mais tout aussi ravissant que ses autres succès du moment (et  notamment l’immortelle PETITE FLEUR.


Jan 18, 202434:22
Jazz Hot Saison 2 Episode 3 : La grande crise des années 30… (The Great Depression)

Jazz Hot Saison 2 Episode 3 : La grande crise des années 30… (The Great Depression)

1934/2024, 90 ans de Jazz « Hot »

Episode 3 : La grande crise des années 30… (The Great Depression) 

Désormais, le monde vivra à l’heure américaine. Et son horloge  battra au rythme de la musique qu’on appelle – à tort ou à raison – « Jazz ». Et en particulier quand le Jeudi noir du 24 octobre 1929  verra s’effondrer Wall Street et jeter les américains dans la Grande  dépression. Quand John Steinbeck écrira « Les Raisins de la colère » et que Roosevelt, le nouveau président sonnera l’heure du New  Deal : on viendra l’écouter dans d’immenses dancings transformés en  pistes de compétitions pour les chômeurs désespérés qui tentent de  gagner les marathons de danse, tels qu’immortalisés dans « On  achève bien les chevaux ». Son rythme bondissant donnera même un  nom – et rendra le moral - à la période difficile qui s’ouvre avec les  années 30 : ce sera « l’Ere du Swing ». Et celle des big bands, ces  formations deux ou trois fois plus étoffées que les groupes New  Orleans mais qui embauchent facilement les musiciens de talent qui  arrivent du Sud. A condition, bien sûr qu’ils lisent la musique, de plus  en plus écrite – on dit : arrangée – tout en restant capables  d’improviser des soli pleins d’originalité …et de swing. Louis  Armstrong, lui-même ne se produira plus guère qu’à la tête d’un grand orchestre. Et la musique de la Nouvelle Orléans qui a fécondé  cette mutation disparaîtra rapidement d’un paysage musical très  sensible à la mode, du moins dans sa forme originelle. SOMEBODY  LOVES ME (1930) illustre bien cette évolution : sur une mélodie  récente de Georges Gershwin, arrangée en Jazz par Benny Carter pour le big band de Fletcher Henderson, d’excellents musiciens - dont presque aucun n’est « Nouvelle-Orléans » – vont s’exprimer 

pourtant avec bonheur dans un style proche. Même chose dans le BUNDLE OF BLUES de Duke Ellington (1933), ou le WOLVERINE  BLUES d’Earl Hines (1934), tous deux imprégnés de l’esprit de la  période précédente, mais arrangés  - excellemment - au goût du jour. A l’opposé, SWEET SUBSTITUTE, gravé et chanté en 1939 par le  pianiste Jelly Roll Morton et sa petite formation de style « N-O », illustre l’un des rares exemples de la forme authentique, mais ne  rencontre aucun succès. Quant à PANASSIE STOMP (1938), c’est  l’hommage un peu paradoxal rendu par Count Basie - qui dirige l’un  des meilleurs big bands du moment - au critique français venu passer quelques mois à New York…précisément pour y enregistrer les  vétérans de l’époque précédente qui n’intéressent plus ce qui s’est  transformé, il faut bien l’admettre, en véritable business musical ! 

Jan 18, 202430:25
1934/2024, 90 ans de Jazz « Hot » Saison 2 -Episode 2 : « Les enfants du Jazz » (Tales of the Jazz Age) 

1934/2024, 90 ans de Jazz « Hot » Saison 2 -Episode 2 : « Les enfants du Jazz » (Tales of the Jazz Age) 

🎷1934/2024, 90 ans de Jazz « Hot » 🎶

Saison 2, « Certains l’aiment chaud ! » Naissance à la Nouvelle Orléans, d’une musique afro-américaine de  haute intensité, « Le Jazz Hot », que l’on explore à travers la  discothèque de Hugues Panassié, à l’occasion des 90 ans de son livre  qui en a fait découvrir la beauté et la richesse. 

Episode 2 : « Les enfants du Jazz » (Tales of the Jazz Age) 

A Chicago, où elle s’expatrie lorsque les Etats-Unis entrent dans la  1ère guerre mondiale – ce qui conduit à un véritable exode des populations rurales noires du Sud vers le Nord industriel – cette  musique joyeuse, dynamique, naturellement alliée au Ragtime qui lui  est contemporain sera celle de la Victoire : grâce au disque et bientôt  à la radio, le monde entier va fredonner, tout au long des années 20, des mélodies créoles et danser sur des rythmes nègres. Sous la plume  de Francis Scott Fitzgerald (l’auteur mythique des Histoires de l’Age  du Jazz, qui paraît en 1922), de Paul Morand, de Cendrars ou de  Cocteau, l’Amérique et l’Europe sacrifieront en musique à la frénésie  des Années folles. En 1929, Hollywood tendra même le micro à Al  Jolson pour produire le premier film du cinéma parlant : « Le  Chanteur de Jazz ». Le préjugé de race a fait préférer ce comédien  médiocre au visage teint en noir pour la circonstance à un  authentique génie devenu follement populaire : Louis Armstrong, qui  va incarner ce Jazz qui s’est fait un nom à Chicago, puis à New-York et  par là, dans l’Amérique entière, influençant toute une génération de 

musiciens enthousiastes, noirs et blancs, qui seront les messagers  zèlés de la nouvelle musique. HOTTER THAN THAT (1927) illustre le  talent époustouflant d’ Armstrong qui invente l’art du scat, ce chant  sans paroles ou la voix reproduit les phrases et les inflexions d’un  instrument - la trompette en l’occurrence - sur un splendide  accompagnement à la guitare par Lonnie Johnson, néo-orléanais lui  aussi. APEX BLUES (1928) fait entendre l’un des maîtres de la  clarinette, Jimmie Noone, accompagné par Earl Hines, l’un des  maîtres du piano, aux trilles impressionnantes. Sur TIGER RAG son concurrent Jelly Roll Morton déploie toute l’inventivité et l’humour que se devait de posséder un pianiste soliste à la Nouvelle Orléans : il avait souvent à dynamiser à lui seul la clientèle venue consommer en  cachette l’alcool interdit par la loi sur la Prohibition. Et pour cela, rien  de tel qu’un bon ragtime comme ce CHARLESTON (1923) qui va faire  la renommée, sinon la fortune de son compositeur : James P.  Johnson. MAPLE LEAF RAG (1932) autre rag célèbre écrit par Scott  Joplin, le maître du genre, est l’occasion pour Sidney Bechet et ses  New Orleans Feetwarmers d’un feu d’artifice de virtuosité qui ne  sacrifie jamais la musicalité. Enfin STINGAREE BLUES (1930), l’un des  derniers disques de King Oliver, touche par la sobriété poignante de  la trompette du leader auquel répond avec brio son disciple, Henri  « Red » Allen.

Jan 18, 202430:19
Les Insolites - Messages aux Extra-terrestres

Les Insolites - Messages aux Extra-terrestres

👽✨ "Message aux Extra-Terrestres" 🌌🚀

Malgré l'engouement post-Spielberg, avons-nous réellement envoyé une invitation à nos voisins galactiques ? Des curieux, scientifiques, aventuriers, rêveurs et poètes ont-ils déjà fait le premier pas vers une communication interstellaire ? Découvrez les mystères de l'espace, les rêves humains et les messages potentiels adressés aux petits hommes verts.


#MessageAuxET #ExplorationCosmique #PodcastSpatial

Jan 18, 202409:03
Femmes Remarquables - Femmes Aviatrices

Femmes Remarquables - Femmes Aviatrices

✈️Catherine nous emmène à la découverte de ces héroïnes du ciel, pionnières audacieuses qui ont conquis le ciel 🌟

Jan 18, 202409:09
Papiers d'Expo - Villes en Gironde au Moyen âge

Papiers d'Expo - Villes en Gironde au Moyen âge

Dans cet épisode de Papiers d'Expo, Christian présente L'exposition « Villes en Gironde au Moyen Âge », qui a lieu dans la salle des voûtes des Archives départementales de la Gironde du 28 novembre 2023 au 7 avril 2024.

tarif : entre 3€ et 7€.


Jan 18, 202404:22
1934/2024 : 90 ans de Jazz « hot » Avec Hugues Panassié, à l’écoute de ceux qui l’ont fait. Episode 4 : « T’ain’t what you do ...»

1934/2024 : 90 ans de Jazz « hot » Avec Hugues Panassié, à l’écoute de ceux qui l’ont fait. Episode 4 : « T’ain’t what you do ...»

1934/2024 : 90 ans de Jazz « hot » Avec Hugues Panassié, à l’écoute de ceux qui l’ont fait.

Episode 4 : « T’ain’t what you do ...»

C’est le titre d’un hit de l’orchestre Jimmie Lunceford, écrit par deux de ses musiciens, Sy Oliver et Trummy Young. La phrase complète indique que l’important, ce n’est pas tant ce que vous faites que la manière dont vous le faites. Et ça s’applique au Jazz Hot à la perfection : le texte musical n’est pas le plus important, c’est la façon de le jouer qui fait que ça swingue, que ça parle etc. Ainsi le dialogue vertigineux improvisé en live sur le BLUES, par Nat « King » Cole (p) et Les Paul (g) au cours du concert JATP (1944). Ainsi la quasi-transmutation en blues d’une chanson de Duke Ellington DON’T GET AROUND MUCH ANYMORE par « Blues Boy » B.B. King

(1960). Ou l’accord parfait entre le piano de Count Basie et les pas du danseur Sammy Davis Jr. sur la scène du Festival de Newport (BILL BASIE, WON’T YOU PLEASE COME HOME, 1957). Ou le climat envoûtant que le pianiste Ahmad Jamal imprime à ses EXCERPTS FROM THE BLUES (1961) pourtant composés sur une trame harmonique toute différente. Ainsi la manière dont Louis Armstrong se saisit d’une mélodie banale pour en faire un pur joyau du style New Orleans (HELLO DOLLY, concert de Prague, 1965).

Jan 11, 202429:05
1934/2024, 90 ans de Jazz « Hot » : Saison 2, Episodes 1,2,3,4 : « Certains l’aiment chaud ! »

1934/2024, 90 ans de Jazz « Hot » : Saison 2, Episodes 1,2,3,4 : « Certains l’aiment chaud ! »

1934/2024, 90 ans de Jazz « Hot »

Saison 2, Episodes 1,2,3,4 : « Certains l’aiment chaud ! »

Naissance à la Nouvelle Orléans, d’une musique afro-américaine de haute intensité, « Le Jazz Hot », que l’on explore à travers la discothèque de Hugues Panassié, à l’occasion des 90 ans de son livre qui en a fait découvrir la beauté et la richesse.

Episode 1 : « Bon temps rouler ! » (Let the Good Times roll)

A la Nouvelle-Orléans au tournant du (19 ème) siècle, tout est

prétexte à musique, et même si la vie n’est pas toujours drôle, la

musique est là pour embellir la vie. Qu’il s’agisse de fêtes familiales - mariages, naissances, funérailles – ou d’évènements sociaux – réunions associatives, banquets, bals annuels – on a toujours besoin de musiciens. Et cela culmine pendant le célèbre carnaval – qui attire au moment du Mardi gras (en Louisiane, on a conservé le nom français) – les mêmes foules que celles qui affluent à Cuba ou au Brésil pour chanter et pour danser. Bien entendu la musique (qui ne porte pas encore de nom spécifique) accompagne la vie nocturne et notamment à Storyville, le quartier du port où l’alcool, le jeu et la prostitution assurent une activité florissante à ceux et celles qui les contrôlent. Le disque manque pour nous restituer cette période en direct, car l’enregistrement phonographique est encore dans

l’enfance. Mais les musiciens qui l’ont connue vont la perpétuer dans la période suivante (les années 20) avec très peu de modifications et les disques qu’ils graveront - le plus souvent à Chicago – constituent un témoignage irremplaçable des premières années du Jazz. JAZZIN BABIES BLUES (1923) annonce la couleur dans son titre et fait entendre le « roi » de la trompette : Joe « King » Oliver, à la tête de son Creole Jazz band qui tisse le contrepoint musical typique de l’improvisation collective propre à cette musique. Dans GATE MOUTH (1926) c’est le clarinettiste Johnny Dodds (qu’on entendait déjà aux côtés d’Oliver dans le titre précédent) qui insuffle sa vigueur aux New Orleans Wanderers et dans BLACK BOTTOM STOMP (1926), les Red Hot Peppers du pianiste Jelly Roll Morton se déchainent avec virtuosité sur le tempo rapide d’une danse (le black bottom) qui préfigure le charleston. OH DIDN’T HE RAMBLE, enregistré deux décennies plus tard (1945) par un autre vétéran de la Nouvelle Orléans, le tromboniste Kid Ory, est une évocation de l’accompagnement musical d’un enterrement en Louisiane (d’abord lent et triste sur le chemin du cimetière, puis accéléré et revigorant sur le chemin du retour). Enfin, CAKE WALKING BABIES FROM HOME (1925) est une irrésistible invitation à la dance par les Blue Five du pianiste Clarence Williams, entraînés par deux des plus grands jazzmen de cette première époque - et des époques ultérieures - le saxo-soprano Sidney Bechet et le trompettiste Louis Armstrong, qui rivalisent d’inspiration et de virtuosité sans pour autant nuire à l’équilibre du dialogue qu’ils nourissent.

Jan 11, 202428:03
Aventures et Solidarités - Association Aladin & La Diagonale des Rêves

Aventures et Solidarités - Association Aladin & La Diagonale des Rêves

Chantal reçoit Alain BRU président de l'association ALADIN & Thierry BEUGNET président de l'association la Diagonale des Rêves.

Jan 10, 202414:08
La Récré En Pyjama - Le chant des Cigales & Le Zoo

La Récré En Pyjama - Le chant des Cigales & Le Zoo

1ère  histoire
Notre amie Valérie a créée « LE CHANT DES CIGALES ».  Contrairement à la fable « La cigale et la fourmi » Valérie nous dit que les cigales ne sont pas paresseuses mais font beaucoup de bien aux touristes en vacances dans le midi grâce à leur chant, qu’en pensez-vous?
Nous écouterons VIANNEY qui chante « DUMBO »
2ème histoire qui s’appelle « LE ZOO », les animaux de ce zoo s’entraînent pour les jeux olympiques, c’est un zoo très particulier, loufoque….
ALDEBERT et GRAND CORPS MALADE  vont chanter ce qui est tout à fait approprié
"JOLI ZOO"
Au revoir mes petits amis 

Jan 04, 202422:04
La Récré En Pyjama - L’avion qui voulait devenir un oiseau & Lusine et ses crayons

La Récré En Pyjama - L’avion qui voulait devenir un oiseau & Lusine et ses crayons

1ère histoire. "L’avion qui voulait devenir un oiseau"  de Valérie BONENFANT, il se passe des choses bizarres dans cet avion, l’imagination de Valérie n’a pas de limite.
Les ENFOIRÉS  vous proposent Attention au départ
2ème histoire, "Lusine et ses crayons",  un conte magique qui se passe dans la forêt…..
On écoute des ENFOIRÉS qui reprennent le titre Sang pour sang

Jan 04, 202420:51
La Récré en Pyajama - Les 2 oreilles & Le conte chocolat

La Récré en Pyajama - Les 2 oreilles & Le conte chocolat

1ère histoire de notre amie Valérie  "Les 2 oreilles"  alors écoutez bien avec vos 2 oreilles ce sont 2 oreilles qui se parlent, se disputent …….
Les ENFOIRÉS  nous enchantent avec Si l'on s'aimait , si
2ème histoire ,également de Valérie qui s’appelle "Le conte chocola" miam miam….
Une belle chanson interprétée par les ENFOIRÉS : L'amitié

Jan 04, 202422:17
Monique présente Les livres illustrés : Caroline et Martine

Monique présente Les livres illustrés : Caroline et Martine

Moment de nostalgie avec avec Monique qui nous plonge dans l'univers des livres illustrés avec Caroline et Martine !

Jan 04, 202418:41
Les Coups de Coeur de la Machine à Lire - Ne rien faire d’autre que d’être heureux de Benoit Broyart

Les Coups de Coeur de la Machine à Lire - Ne rien faire d’autre que d’être heureux de Benoit Broyart

📚✨ Nouvel épisode du podcast avec Hélène Des Ligneris, Directrice de la librairie "La Machine à Lire" à Bordeaux !

🎙️ Plongez dans le coup de cœur de la libraire avec "Ne rien faire d’autre que d’être heureux" de Benoit Broyart.

🌟 Un moment d'évasion littéraire qui célèbre la joie de vivre et la simplicité du bonheur. Pour cette nouvelle année dites à vos proches que vous les aimez !

🎧 Écoutez l'épisode dès maintenant pour une dose de positivité !

#LaMachineALire #PodcastLittéraire #CoupDeCoeurLittéraire

Jan 04, 202404:11
Les Coups de Cœur de la Machine à Lire : Les quatre accords toltèques, La foudre et La justice des hommes

Les Coups de Cœur de la Machine à Lire : Les quatre accords toltèques, La foudre et La justice des hommes

🎙️ Découvrez les coups de cœur de la libraire :

- "Les quatre accords toltèques" de Don Miguel Ruiz (Jouvence Poche), le livre de sagesse le plus lu au monde,

- "La foudre" de Pierric Bailly (Meilleur livre de l'année 2023, Éditions P.O.L), et

- "La justice des hommes" de Santiago Amigorena (Éditions P.O.L). 📖

🎧 #LaMachineALire #PodcastLittéraire #CoupsDeCoeurLittéraires

Jan 04, 202413:27
Les Coups de Coeur de La Machine à Lire - Bondrée d'Andrée Michaud (Rivages Noirs)

Les Coups de Coeur de La Machine à Lire - Bondrée d'Andrée Michaud (Rivages Noirs)

📖 Dans cet épisode des Coups de Cœur de la machine à lire, Hélène des Ligneris et Marie Christiane Courtioux présenterons le livre "Bondrée" d'Andrée Michaud, publié chez Rivages Noirs. Un thriller captivant qui promet une exploration intense des mystères du genre humain. 🕵️‍♀️🔍

Jan 03, 202406:42
Doc Jazz - 1934/2024 : 90 ans de Jazz hot - Episode 3 : « It don’t mean a thing…»

Doc Jazz - 1934/2024 : 90 ans de Jazz hot - Episode 3 : « It don’t mean a thing…»

1934/2024 : 90 ans de Jazz hot Avec Hugues Panassié, à l’écoute de ceux qui l’ont fait.

Episode 3 : « It don’t mean a thing…»

La phrase complète (titre d’une composition de 1931 de Duke Ellington) signifie – à propos de la musique: « Tout ça ne veut rien dire si ça ne swingue pas ». Le Jazz hot « balance ». Tout le temps, comme notre cœur pulse, tout le temps : c’est aussi simple que ça !

Et si nos doigts ont envie de claquer et nos jambes de danser, c’est que la musique veut bien dire quelque chose ! A Harlem, le Savoy –

« le plus célèbre dancing du monde » - s’était donné pour surnom : « La maison des pieds heureux. » Dans TRAVELIN’ (1963), Jimmy Smith (orgue) et Kenny Burrell (guitare) nous invitent à un voyage superdansant. Sur LINGER A WHILE (1955), Jo Jones trouve à la batterie une pulsation distincte pour « pousser » au maximum chacun des solistes de l’orchestre de Ruby Braff, et notamment Vic Dickenson (tb) et Sam Margolis (saxo ténor). Quoique sur un tempo très tempo lent, BLUES (1956) est néanmoins formidablement swingué par les virtuoses Paul Gonsalves (saxo ténor), Clark Terry (tp) et Willie Jones (le « Démolisseur de pianos »). ON REVIVAL DAY

(1958), LaVern Baker, chanteuse pourtant nullement spécialiste du Gospel nous entraine – au rythme implacable de la batterie de Joe Marshall – sur le chemin de la Résurrection et… gare aux trainards !

Pour finir, Joe « BeBop » Carroll chante avec nonchalance les SCHOOL DAYS (1951) que Dizzy Gillespie va se charger de propulser dans la stratosphère !

Dec 20, 202330:33
Doc Jazz - 1934/2024, 90 ans de Jazz hot - Episode 2 : « Heah me talkin’ to ya »

Doc Jazz - 1934/2024, 90 ans de Jazz hot - Episode 2 : « Heah me talkin’ to ya »

1934/2024, 90 ans de Jazz hot 

Avec Hugues Panassié, à l’écoute de ceux qui l’ont fait.

Episode 2 : « Heah me talkin’ to ya »

Cette phrase-titre d’un succès de Louis Armstrong de la fin des années 20 nous rappelle que le Jazzman veut toujours nous dire quelque chose à travers sa musique. Et l’étonnante expressivité de la musique « hot » lui a permis de toucher tous les publics, par delà les différences socio-culturelles, dès lors qu’ils faisaient l’effort d’en accepter les caractères spécifiques. Ainsi la ferveur de la chorale de Mary Lou Williams qui interprète PRAISE THE LORD (1966), et la clameur du saxo ténor de Budd Johnson qui lui répond. Ou bien la puissance mystérieuse du dialogue entre la batterie d’Art Blakey et la trompette de Clark Terry dans SWAHILI (1955, arrangement de Quincy Jones.) Ou encore la véhémence hyperswinguante de Milt Buckner au piano dans son chorus en block-chords sur le JUMP AND GRUNT d’Eddie Vinson (1950). Ou enfin le drame pudique de la femme blessée que chante Dinah Washington (THE BLUES AIN’T NOTHING, 1968), bien soutenue par la guitare de Billy Butler et le saxo ténor d’Eddie Chamblee (arrangement de Fred Norman).

Dec 20, 202330:29
Les éclaireurs sur les chemins de l'humanité - De Gainsbourg à Gainsbarre

Les éclaireurs sur les chemins de l'humanité - De Gainsbourg à Gainsbarre

De Gainsbourg à Gainsbarre. De l'artiste consacré à la victime de ses égarements.

Dec 20, 202315:42
La récré en Pyjama - LA CAPUCHE MAGIQUE & IL ÉTAIT UNE FOIS…

La récré en Pyjama - LA CAPUCHE MAGIQUE & IL ÉTAIT UNE FOIS…

Une émission spéciale NOËL pour vous mes petits amis.


1) « LA CAPUCHE MAGIQUE « de notre amie Valérie BONENFANT »qui va loin dans son imaginaire,une drôle de capuche qui a des pouvoirs incroyables.
On écoutera « NOEL TOUT BLANC »par Québec Issime, très belle chanson de Noël québécoise.
2) "IL ÉTAIT UNE FOIS…. »l’histoire d’un petit garçon pas gentil du tout, mais qui va changer,écoutez.
Nous allons écouter une très belle chanson,émouvante ,merci à VIANNEY ET SOPRANO qui vont chanter « À TA SANTÉ ».
Plein de bisous de Chantal et Nicolas.

Dec 20, 202317:26
Doc Jazz - 1934/2024, 90 ans de Jazz « hot » Episode 1 : « Le Jazz Hot » Un OVNI oublié

Doc Jazz - 1934/2024, 90 ans de Jazz « hot » Episode 1 : « Le Jazz Hot » Un OVNI oublié

En 1934, un jeune provincial français a l’audace de publier un livre sur le Jazz, considéré à l’époque au mieux comme une « musique d’ameublement » et au pire comme une « musique de sauvages ».

Hugues Panassié – il n’a que 22 ans mais se passionne pour cette musique follement originale depuis déjà sic ou sept ans – a même la prétention de faire œuvre de musicologue et de critique, confiant dans la pertinence de ceux qui l’ont initié et auxquels il ne cessera de renvoyer, proclamant que ce n’est pas selon ses goûts qu’il tranche dans le vif, mais selon ce qu’il voit et comprend des réactions des musiciens – de préférence américains et noirs – lorsque leurs voyages les amènent à se produire dans la capitale.

Dès sa parution « Le Jazz hot » stupéfie…les américains – comme en témoigne la bande d’« actualités » qui ouvre l’émission et après sa traduction aux USA, il inspirera à Jimmie Lunceford, l’un des chefs d’orchestre les plus en vue du moment un morceau titré également « Le Jazz hot » et à une autre star du même calibre, Count Basie, « Panassié Stomp ».

Iconoclaste dans son approche de la musique, Panassié affirme la primauté de critères habituellement délaissés par les spécialistes : le swing, ce balancement si particulier que les afro-américains impriment au rythme et qui imprègne le « Truckin’ » de Fats Waller (1935), l’expressivité qu’ils donnent à la musique qui, avant de s’écrire, doit se jouer comme elle se chante (le « Ding Dong Daddy » de Louis Armstrong (1930), enfin le sens du Blues, ce mélange subtil de tristesse sans résignation et d’humour pudique qui résume l’image de sa condition particulièrement difficile que se fait, dans le premier tiers du XXème siècle, le fils d’esclaves affranchis qu’est encore non rarement le jazzman ou sa contrepartie féminine, la chanteuse : dans son duo de 1927 avec l’un de ses accompagnateurs préférés, Charlie Green (« Trombone Cholly » comme elle l’a surnommé), Bessie Smith – l’Impératrice du Blues comme on l’a surnommée à l’époque nous restitue le fumet tout à la fois tragique et canaille de ce langage privilégié de la poétique musicale qu’est le Blues.

Dernier élément fondamental du Jazz hot, celui qui coule de sa source créole, la musique apparue vers la fin du XIX ème siècle à la Nouvelle-Orléans : mélangeant les influences les plus diverses, elle allait contaminer progressivement toute la musique afro-américaine. La version du « Doctor Jazz » de Jelly Roll Morton en est la parfaite illustration.

Dec 14, 202330:05