Success Voices

Pas besoin d’avoir beaucoup de moyens pour se lancer.

Mon invité du jour, Abdoulaye Mbaye, a démarré Neurotech en 2003, avec un capital de seulement 1.000.000 CFA qui lui a permis d’acheter un ordinateur, une table et une chaise pour travailler. Aujourd’hui l’entreprise emploie 80 collaborateurs au Sénégal, et est également présente en Côte d’Ivoire, au Mali, au Burkina Faso, au Bénin, au Togo et en Guinée Conakry et projette son arrivée en Afrique centrale très bientôt. Une véritable Success Stories sénégalaise.

Abdoulaye a su, au fil des ans, transformer son entreprise en une grande famille, car nous dit-il, en donnant la priorité à ses collaborateurs, tout le reste se mettra naturellement en place. Il partage donc avec nous aujourd’hui les bonnes pratiques qui lui ont permis d’arriver là où il est, et aussi ses conseils pour ceux qui souhaitent se lancer dans l’aventure entrepreneuriale.

J’ai pris beaucoup de plaisir à faire cette interview car j’avais en face de moi un interlocuteur - que je considère comme un ami d’ailleurs - qui fait preuve de beaucoup de générosité et qui essaie de toujours redonner à sa communauté.

Sa passion : mentorer les jeunes, partager ses connaissances, réfléchir avec les autres.

Son ambition: former des leaders qui seront meilleurs que lui, à tous points de vue, demain

Ça a été une super expérience d’échanger avec lui ; j’espère que ce sera également le cas pour vous.

Success Voices a reçu Edem Gbetoglo, jeune togolais en charge du Volet communication de l’Observatoire Jeunesse chez Oxfam Québec qui, après des études en Science Po et Droit, a fait un virage à 180° pour se lancer dans la communication et le management.

Nous avons abordé pas mal de sujet au cours de cet entretien que je vous propose en deux parties.

Dans cette première partie, Edem nous parle de sa transition, de sa vie en Afrique à celle en Occident, et les défis auxquels il a dû faire face en tant qu’étudiant africain sur place. Il partage également avec nous ses motivations à quitter la France pour rejoindre le Canada où sa multidisciplinarité et son expérience sur le terrain étaient non seulement reconnues, mais également recherchées.

Nous avons parlé de l’importance de savoir trouver sa voie, d’identifier nos compétences, nos aptitudes, ce qu’on aime faire et ce qui nous motive réellement et de travailler tous les jours à nous développer dans ce domaine. Car, même si on nous dit souvent le contraire, notre capacité à aller chercher l’information et à développer nos compétences sur le terrain compte au final plus que les diplômes...

Beaucoup de gens pensent qu’ils n’ont aujourd'hui pas la vie dont ils rêvaient parce qu’ils n’ont pas eu la chance de faire des en France, au Canada ou aux Etats Unis. 

Pur produit de « l’école sénégalaise », notre invité du jour – Amadou Konate, Trésorier Régional UBA pour l’UMEOA et la Guinée – est la preuve qu’on n’a pas besoin d’avoir fait ses études à l’extérieur. Car même si l’école a bien pour vocation de nous instruire (apprendre à lire, écrire et interpréter), ce dont vous avez besoin pour mener une belle vie et réussir n'est pas vraiment appris à l'école. 

Dans ce nouvel épisode de #SuccessVoices, Amadou revient sur son parcours, qui n'a pas forcément été un long fleuve tranquille mais dont il a su tirer les bonnes leçons pour arriver là où il est aujourd'hui. Et comme il nous le dit lui-même, notre Réussite est une question d’attitude et dépend fortement de notre volonté à apprendre des autres et de notre capacité à donner toujours et encore le meilleur de nous au quotidien.

"Si vous n'avez jamais échoué, vous n'avez jamais vécu", dit-on. 

Les échecs sont probablement l'un des aspects de la vie qui nous font le plus peur. Nous avons tendance à penser que les gens qui réussissent ont eu de la chance, que le succès leur est tombé dessus ou qu'ils avaient simplement les bonnes relations. 

Mais la vérité, c’est que tout le monde a échoué… et échouera sûrement à nouveau. 

Toutes ces personnes que l’on cite comme des modèles de réussite, ont eu des expériences ratées. Ce qui fait leur différence, c’est qu’elles ne se sont pas arrêtées après leurs échecs : elles se sont relevés et ont réessayé, quelques fois à plusieurs reprises, jusqu’à la réussite !

C’est le cas de mon invité #SuccessVoices de la semaine : Mor Lamotte, Fondateur et Directeur de Subito International. Mor a lancé Subito en 2016, pour proposer une alternative de qualité aux taxis jaune-noir, aussi bien en termes de sécurité que de confort et de qualité de service. 

Il a démarré avec 2 employés. Aujourd'hui (4 ans plus tard) il en a une quinzaine et Subito, qui entre temps est devenu Subito International, a élargi sa gamme de service avec la location de voiture, avec ou sans chauffeur, le transfert de personnes, de et vers l'aéroport international Blaise Diagne, la formation et/ou la mise à disposition de chauffeurs, etc. 

Dans cette interview, Mor partage avec nous son expérience d’entrepreneur, les défis auxquels il a dû faire face et surtout, il nous parle de ses expériences entrepreneuriales passées et des raisons qui ont fait qu’elles n’ont pas réussi. 

Aujourd’hui, Mor a appris de ses erreurs passées : il a réalisé l’importance de se former aux différents aspects de la gestion d’entreprise (il est membre d’Enablis, un réseau d’entrepreneurs auquel j’appartiens moi-même, qui fournit accompagnement et formation à ses membres) et également qu’il fallait s’entourer des bons professionnels, spécialistes dans leur domaine, si on veut se développer et faire grandir son entreprise. 

Je travaille avec pas mal de gens qui se sentent coincés dans des emplois qu'ils n'aiment pas et qui rêvent d’une seule chose : changer de carrière. Et je suis arrivée à un constat : changer de carrière est difficile, quelle que soit la situation dans laquelle on se trouve. 

Et cela est encore plus vrai quand ce changement est abordé après une longue (et fructueuse) carrière et qu’on occupe un poste avec de (grosses) responsabilités. 

Bien sûr, dans cette situation, tu as plus de compétences, d'expérience de travail et de vie, et de contacts que tu n’en avais en tant que jeune diplômé ou en début de carrière. 

Mais tu as aussi plus de responsabilités et de contraintes, et tôt ou tard, tu devras confronter tes rêves de changement à la (dure ?) réalité : es-tu vraiment prêt à tout recommencer à zéro ? Quelles sont les perspectives à long terme pour la nouvelle carrière que tu veux embrasser ? Est-ce que tu auras le même niveau de revenu, ou plus ? Ta famille est-elle derrière toi ? Dispose tu du temps et de l'argent nécessaire pour te recycler ? Es-tu prêt à repartir à zéro et à travailler aux côtés de personnes qui ont la moitié de ton âge dans une profession où tes 15 années d'expérience ne comptent pas autant ? 

Notre invité du jour, Abdoukhadre Diagne, spécialiste des Systèmes d’Informations qui a cumulé plus de 20 ans d’expérience professionnelle, a décidé de quitter un poste d’Associate Director après 14 ans de Conseils et Audit dans un des #Big4, pour devenir Directeur des Opérations et accompagner le développement d’une PME sénégalaise spécialisée dans les technologies de l’information.

Abdoukhadre partage son expérience avec nous, dans ce nouvel épisode de #SuccessVoices, et nous parle du travail personnel qu’il a dû engager pour s’assurer de réussir sa transition professionnelle. 

Dans cet épisode, tu apprendras comment et pourquoi il est important :

- d’apprendre et de développer en permanence tes compétences, pour pouvoir derrière créer la carrière qu’on souhaite 

- de faire le bilan sur ta situation actuelle par rapport à tes attentes pour établir un plan de carrière qui te correspond

- et surtout, de ne pas vivre dans le passé. Car un changement de carrière, c’est une nouvelle vie que l’on doit aborder avec un esprit ouvert, pour s’adapter à son nouvel environnement, tout en capitalisant sur les bonnes pratiques que l’on a pu acquérir en cours de route. 

Le fait est qu'un changement radical d'orientation peut ne pas être facile, mais si tu as la détermination et le soutien moral qu’il faut, tu peux réussir ta transition vers un métier qui te motive à sauter du lit tous les matins. 

Lorsque l’on parle de création d’entreprise, il y a une phrase qui revient très souvent : « Je veux créer mon entreprise mais je n’ai pas d’idée ». Et cette petite phrase peut s’avérer être un point bloquant pour un grand nombre d’aspirants entrepreneurs.

Beaucoup de personnes pensent qu’il faut impérativement une idée miraculeuse pour pouvoir enfin créer leur entreprise. Pourtant – contrairement à ce que l’on pourrait croire – il ne faut pas une idée révolutionnaire (ni nouvelle) pour se lancer. Souvent une idée basique est suffisante : après tout, un entrepreneur, c'est quelqu'un qui voit des possibilités et des solutions là où les autres voient des problèmes, et qui sait ensuite saisir ces opportunités. 

Beaucoup d’entrepreneurs se sont lancés après avoir constaté un problème, qui s’est posé à eux ou à quelqu'un de leur entourage, et cherché des solutions pour résoudre ce problème. 

C’est ce qui s’est passé pour notre invité du jour, Brice Tchendo, fondateur d’AfriStudies, un cabinet de conseil et formation spécialisé dans l’orientation universitaire et la gestion des bourses d’études qui accompagne les jeunes africains qui souhaitent poursuivent leurs études à Dakar sur tout le process, de la définition de leur projet d’étude à leur installation sur place. 

L’idée lui est venue après avoir rencontré lui-même des difficultés à trouver la bonne école pour poursuivre son master à son arrivée à Dakar en 2014 et avoir galéré dans toutes ses formalités. Après son installation et après avoir aidé nombre d’amis et de membres de sa famille lors de leur installation à Dakar, il s’est dit qu’il y avait là une opportunité de faire du business… Et il a lancé DakarStudies avec des amis. 

Fastforward trois ans plus tard, DakarStudies est devenu AfriStudies et propose le même service en Côte d’Ivoire et au Togo, avec pour ambition de couvrir toute l’Afrique de l’Ouest. 

Dans cette interview, Brice nous parle des défis que cela a représenté pour lui de se lancer dans un pays dont il ne maitrisait pas forcément les codes culturels au début et aussi de la passion qui le porte tous les jours et qui le fait avancer, malgré les hauts et bas de la vie d’entrepreneur. 

Pour beaucoup d’entre nous, l’idée d’entreprendre ou même simplement d’entamer une réorientation professionnelle est une grosse source de stress. Et on se trouve toujours plein d’excuses pour ne pas sauter le pas : « Je ne suis pas assez bien », « Je ne suis pas prêt », « Je n'ai pas les compétences les compétences qu’il faut », etc. La vérité c’est qu’on peut se dissuader de pratiquement n’importe quoi.  Mais que se passerait-il si tu choisissais de faire le grand saut et de te lancer en prenant le risque que les choses ne soient pas « parfaites » ? Tu échoueras peut-être – au début – mais tu apprendras beaucoup plus que si tu n’avais jamais montré ton projet au monde. Et tu pourras réessayer à nouveau, en apprenant de tes erreurs passées Comme je dis toujours, les plus grands preneurs de risques sont les plus intéressants. Et mon invitée du jour a confirmé ce point.  Nogaye Ndiaye Mourgaye est la fondatrice et directrice d’Onglemania Sénégal, 1er réseau d’onglerie au Sénégal, et également de Fantaisika Nails & Beauty Academy, 1er institut du genre au Sénégal. Elle a également organisé le 1er Beauty Business Class les 27 et 28 mars 2019, destiné aux porteurs de projets et entrepreneurs souhaitant se lancer dans le business de la mode / beauté et où j’ai eu le plaisir d’intervenir (merci encore de m’avoir invitée Nogaye 😊).  Dans l’épisode du jour, Nogaye nous parle donc de son 1er essai entrepreneurial (qu’elle a démarré dans son garage, comme Steve Jobs), qui n’a pas marché, mais dont elle a su tirer les bonnes leçons qui lui ont permis de lancer une véritable entreprise qui aujourd’hui compte une cinquantaine d’employés.  Nous avons parlé du défi qu’a représenté le lancement du 1er institut Onglemania, qu’elle a lancé et géré tout en travaillant en tant que Responsable Marketing d’une grande agence de pub, où elle gérait plusieurs portefeuilles clients, et de l’organisation qu’elle a mis en place – en avançant étape par étape, et en s’entourant des bonnes personnes – pour réussir à jongler avec ses différentes activités et faire grandir son entreprise et la porter là où elle est aujourd’hui, tout en gardant du temps pour son mari et ses enfants.  J’ai adoré discuter avec Nogaye et j’espère que tu auras autant de plaisir à l’écouter raconter son histoire, qui pourrait bien t’inspirer à lancer cette idée de projet qui te trotte derrière la tête. 

Après avoir bâti une carrière à l'étranger, l'idée du retour au pays peut sembler relativement simple : après tout, si tu y as déjà vécu, ça ne peut pas être si dur. Sauf qu’on se fait souvent des idées « fausses » du pays, avec des attentes irréalistes basées sur la nostalgie et l’image d’il y a 10 ans – souvent biaisée d’ailleurs – qu’on a gardé en tête et qui rendent le retour plus difficile qu’on ne le croyait. D’autant que souvent, on a quitté le pays comme étudiant et on revient en tant que professionnel aguerri, avec une vision et un état d’esprit totalement différents donc. 

Dans l’épisode d’aujourd’hui, mon invitée Mamy Coumba Sanou Diouf et moi discutons de ce qui permet de réussir son retour au pays. Et elle sait de quoi elle parle, elle qui est rentrée monter sa boite (ses boites devrais-je dire) au Sénégal après 15 années passées en France. 

Mamy est une Consultante en Communication et Digital Manager, qui a choisi d’aider les PME à se créer une vraie image de marque et booster ainsi leur revenus. Elle est également la co-fondatrice de Smart Presta, spécialisé dans le placement de personnels et la mise en relation entre professionnels. 

Dans cet épisode, Mamy nous parle de comment elle a redéfini son projet professionnel après avoir réalisé que ce qu’elle faisait ne lui correspondait pas du tout et comment elle a travaillé pour réaliser ce projet professionnel. 

Nous avons également échangé sur la réadaptation aux réalités – aussi bien sociales que professionnelles – sénégalaises et comment elle a appris à les « gérer » sans se perdre en cours de route, à son retour.  

Et enfin, nous avons parlé de ce qui lui a permis de se faire un nom rapidement sur place et de réussir son aventure entrepreneuriale « Au Pays ».  

J’ai eu la chance au cours de ma vie, de rencontrer des personnes inspirantes qui m’ont soutenue, m’ont conseillée et qui m’ont plus ou moins aidée à réévaluer mes objectifs de vie. Et j’ai beaucoup lu, des livres de développement personnel essentiellement. Autant d’opportunités, qui m’ont permis de changer ma manière de penser et surtout, de redéfinir ce que je voulais vraiment faire de ma vie et de mettre en œuvre les actions qu’il fallait pour créer cette vie qui correspond à ma vision.

Aujourd’hui, je rencontre beaucoup de personnes qui, comme moi, ont décidé de vivre la vie qui leur correspond et dans laquelle ils s’épanouissent, et j’ai eu envie de partager leurs histoires et leurs expériences. 

Chaque semaine, Success Voices interroge ces professionnels et entrepreneurs, qui nous racontent comment ils ont réussi à sauter le pas pour changer leur vie et réaliser leur passion, les défis qu’ils ont réussi à surmonter et les bonnes pratiques qui leur ont permis d’y arriver.

Pour vous fournir cette petite impulsion qui, peut-être – en tout cas je l’espère – vous aidera à sauter le pas. 

Parce que vous savez quoi ? Vous êtes courageux, vous êtes extraordinaire et vous avez en vous tout ce qu’il faut pour créer la vie dont vous rêvez. 

Mariann K.