The ME-MI project
By Yuzane
NDA: C’est ma première expérience en tant que « podcastrice », j’espère que ce format vous plaira autant qu’à moi !
Instagram du podcast: @thememiprojectpodcast🌟
The ME-MI projectMay 03, 2021
Body positivité/ body neutralité?
En conversation avec Nawale pt 2: Grossophobie, misogynoir et représentations médiatiques
En conversation avec Nawale pt 1: Grossophobie, misogynoir et représentations médiatiques
Bon retour sur la page du podcast, dans ce nouvel épisode je parle avec Nawale de grossophobie, des mouvements body positive/ fat acceptance, de racisme/ misogynoir et des représentations médiatiques stéréotypées des personnes grosses.
Bonne écoute!
( Ps: l'épisode a une partie 2 qui est disponible sur le podcast!)
Le genre est une performance
La question du genre et les débats autour de la question pullulent dans l'espace médiatique. On s'interroge beaucoup sur les rôles et les 'traditions' qu'il est censé porter, sur les personnes qu'il est censé renfermer et sur son origine ( nature/culture?). Je me suis dit que ce serait intéressant de me poser sur la question dans le cadre du podcast.
Dans ce nouvel épisode, je discute des différentes acceptions du mot genre, du sens qui lui est donné et de la façon dont il est construit. Je fais quatre postulats:
1. le genre est une construction sociale
2. le genre n'est pas foncièrement naturel mais naturalisé
3. Le genre est une performance
4. Le genre n'est pas nécessairement binaire: c'est un spectre.
Peut-être que pour certains cet épisode sera une répète et pour d'autres il initiera une réflexion. J'espère en tout cas qu'il vous intéressera. N'hésitez pas à me faire des retours.
Prenez soin de vous, et à bientôt.
En conversation: Masculinité(s) Féminité(s) avec Pierre et Stécia
Ce nouvel épisode est le début d’un nouveau format collaboratif (en conversation) dans le cadre duquel je discute de certains sujets avec des guests.
Cette semaine je suis rejointe par deux de mes meilleur.e.s ami.e.s pour parler de la question du genre, de notre appréhension des notions de masculinité/ féminité.
On parle notamment de nos identités, des stéréotypes liés aux catégories ‘homme’ ‘femme’, de nos histoires familiales, de masculinité et féminité toxique, d’homophobie et du type d’homme et de femme qu'on souhaite devenir.
C’est une conversation que je chéris, j’espère que nous écouter sera agréable.
Je m’excuse par avance du son hihi, j’ai enregistré cet épisode cet été ( et je ne l’ai monté que cette semaine shame on me) et la qualité de mon matériel n’était pas terrible terrible hihi BUT je promets que ça va aller en s’améliorant.
Bonne lecture hihi
Education Sexuelle, Honte, et Empouvoirement
Bienvenue ou bon retour au ME-MI project!
Dans ce 30ème épisode du podcast, j'aborde la nécessité de la mise en place d'une conversation et d'une éducation beaucoup plus libre, emphatique et surtout détachée de honte sur la sexualité.
S’il peut être difficile parfois d’aborder des problématiques considérées « intimes », ou « tabous » , je pense néanmoins que le fait de maintenir une omerta(loi du silence) sur le sujet n’est pas une solution. Au contraire, je crois foncièrement qu’il est important de déstigmatiser la sexualité, sa pratique en général et son exploration.
Une éducation sexuelle détachée de honte, adaptée à la maturité de la personne qui s’interroge, honnête et respectueuse est un outil radical ET nécessaire d’empouvoirement pour les personnes, quel que soit leur genre ou orientation sexuelle.
Pour plus d'épisodes, n'hésitez pas à consulter le reste du podcast!
Le podcast a d'ailleurs une page instagram: @thememiprojectpodcast, que vous pouvez consulter également si l'envie vous en prend!
Bonne écoute, et à très bientôt dans un nouvel épisode!
Introduction au « ME-MI project »: qui, quoi, comment, pourquoi?
Anxiété, charge raciale et santé mentale
Grossophobie médicale, sexisme et racisme: le procès de l’IMC
L’histoire de la « blanchité »: entre construction et réalité sociale
Cultiver une solitude heureuse
On a souvent tendance à assimiler solitude et désespoir, tracas, tristesse, bref solitude et négativité. De fait, souvent quand on pense au mot seul ou aux émotions qui s’y associent, rares sont les attributions positives et c’est quelque chose que je veux challenger.
Si être seul peut parfois être un catalyseur pour des émotions négatives, ce n’est pas toujours exclusivement le cas. Effectivement apprendre à passer du temps seul, à se définir en dehors de la socialisation et des autres est absolument nécessaire, il s’agit de l’un des actes de self-care les plus prégnants qui soient. Si cela peut faire peur au premier abord, apprendre à être seul, à réaliser des activités seul chez soi comme dehors, mais aussi à être seul figurativement ( ex: prendre du temps après une relation pour s’acclimater à cette nouvelle situation/ se ré- acclimater à soi) est un processus enrichissant qui nous apprend à nous départir peu à peu d’un jugement inquisiteur, tant celui qu’on peut craindre des autres, que celui qu’on peut s’adresser à soi.
En effet, être seul avec soi c’est se donner l’espace pour se découvrir, s’épanouir et s’étendre en dehors du cercle social platonique ou romantique, de se confronter à sa propre intériorité même faillible , de se connaître et d’exister sans mitigation extérieure. Il s’agit d’une rencontre avec soi qui peut être immensément riche. S’il peut évidemment être positif de passer du temps avec des gens, passer du temps seul a autant de bienfaits et il est important, surtout à l’ère des réseaux sociaux et de la sur-performance/ visibilisation de nos occupations, d’apprendre à valoriser le temps que l’on passe en sa propre compagnie 🌟
Black lives/all lives matter
Mysoginoir, colorisme et negrophobie intériorisée: la trinité de la honte
Commençons d’abord par le terme « mysoginoir », qui est l’élément focal de l’épisode d’aujourd’hui. S’il a été popularisé récemment, il s’agit néanmoins d’un terme qui mérite d’être plus mis à l’avant notamment dans les cadres des discours féministes intersectionnels touchant à l’interconnexion entre race/ ethnicité et genre et à leur impact sur les femmes.
Pour la faire courte, la mysoginoir dont la définition lexicale et l’utilisation peuvent être rattachées à la chercheuse queer et militante féministe africaine-américaine Moya Bailey, réfère à une forme de misogynie envers les femmes noires dans laquelle la race et le genre jouent un rôle concomitant.
Dans l’épisode d’aujourd’hui j’explique plus clairement son contenu, ses victimes, en l’occurrence les femmes noires et notamment celles à la peau foncée, ses applications et ses applicants ( aka toute la société mais surtout et malheureusement les hommes noirs, notamment dans les représentations médiatiques).
Entre hypersexualisation fétichisée, dépréciation, unidimensionnnalisation, masculinisation ( ex: Aya Nakamura qui se fait drag sur twitter juste parce qu’elle existe) , dénigrement coloriste, les femmes noires et spécifiquement celles à la peau foncée font face à BEAUCOUP de violence. Il serait temps:
1. que cette violence soit visibilisée, notamment dans le cadre de mouvements censés travailler à l’empouvoirement tant de toutes les femmes ( notamment dans le cadre du féminisme mainstream qui est whitewashed pour la plupart, ethnocentré, parfois transphobe, coloriste et bourgeois) que dans le cadre de mouvements de libération et de lutte antiraciste ( par exemple au sein du mouvement de Black lives matter dans le cadre duquel les problématiques connexes aux femmes noires sont reléguées à un rôle de second plan)
2. que cela cesse. Trop c’est trop: nous ne sommes ni des panthères exotiques, ni des archétypes dénués de profondeur émotionnelle, de vulnérabilité, ni des éléments comiques destinés à constituer des faire-valoir inhérents aux femmes blanches ou des laughing-stock médiatisés à base de « YASS QUEEN ».
Nous ne sommes ni des stéréotypes, ni des monolithes, ni des « singes », et il est temps que la société le comprenne.
Le complexe du sauveur blanc
NB: Rappelez-vous bien d’une chose: Nous ne vous demandons pas de nous sauver. Nous vous demandons de vous tenir à nos côtés face à l’injustice.
Si vouloir rendre service et vouloir contribuer à changer les systèmes racistes dans lequel nous existons est important et nécessaire, avant cela il est important pour vous de vous confronter à votre privilège et de reconnaître les façons dont le système vous bénéficie. Il est nécessaire, pour que vous aidiez que vous soyez confrontés à ces vérités inconfortables.
Et par dessus-tout, il faut que vous sachiez que si vous aidez, et vous devez le faire, c’est parce que c’est la chose humaine, décente, nécessaire à faire. Vouloir se battre et défendre l’humanité d’une autre personne est quelque chose qui relève du naturel et de l’empathie, ce n’est ni exceptionnel ni à congratuler, cela devrait être la norme.
Le racisme « antiblancs » n’existe pas?
En effet, beaucoup de personnes blanches font référence à des occurrences de discrimination, ou à des actes d’hostilité qu’elles ont subi, émanant de personnes racisées comme étant du racisme. Des expressions connexes ont fleuri pour caractériser ces expériences. Aux Etats-uns a émergé la notion de racisme « inversé » ( reverse racism) et dans les cercles francophones l’expression racisme « anti-blancs » a fait surface, de façon très controversée.
Il s’agit d’un sujet d’actualité qui est très discuté dans les médias. Beaucoup de sociologues considèrent souvent que la notion n’est pas pertinente dans des sociétés où les blancs sont en position de domination tandis que d’autres personnes s’identifient à ce terme et considèrent qu’il est adéquat et pertinent à revendiquer.
La question se pose alors, le racisme anti-blanc existe-t-il effectivement? S’agit-il d’une catégorisation appropriée?
#BLM • Mobilisations : révolution ou activisme performatif?
Masculinité(s) et masculinité toxique
Le syndrome de l’imposteur
Les origines coloniales de la fétichisation des fxmmes noires
Le « F-word »: Le féminisme expliqué par une féministe intersectionnelle
Je discute de la diversité des appréhensions de ce terme, de son historique également et de la multidimensionnalité des idées, mouvements et personnes qu’il recouvre, mais également de certaines de ses limitations notamment le caractère ethnocentré et whitewashed du féminisme mainstream.
Dans cet épisode je partage mes opinions qui, évidemment n’engagent que moi, mais j’espère par ce biais vous avoir fait réfléchir, apprendre ou sinon en tout cas bénéficier d’une écoute plaisante de ma douce voix hehe!
Et vous, quelle est votre définition du féminisme? Est-ce que c’est un terme/ mouvement avec lequel vous vous identifiez?