And They Still Don't Know My Name !

Ce podcast n'a aucune utilité, si ce n'est mettre des paroles, des parcours, des idées, des personnes...en avant ! Pour l'épisode 11 de la saison 2 soit l'épisode 22 du podcast, c'est avec l'humoriste Réda Seddiki et le percussionniste Amine Benchekroun que nous avons pris rdv en live et en public sur la scène parisienne de La Flèche D'Or. Le podcast "Zid Kess" est une émission animée par Réda Seddiki et Amine Benchekroun, tous deux Algériens. L'émission se caractérise par une atmosphère décontractée et conviviale, où différents éléments tels que les confessions, les débats, le rire (dahk), la détente (Erraha), et tout le vocabulaire associé à la culture algérienne sont explorés. L'objectif du podcast semble être de créer une expérience authentique et chaleureuse, sans prétentions intellectuelles ou politiques. Il se veut simplement être le podcast que les animateurs eux-mêmes auraient toujours voulu écouter. A travers les différents épisodes et avec les différents invités ça discute ouvertement de divers aspects de leurs carrières, de leurs vies ici et là, musicale, de leur amour pour l' ART, de leur quête de liberté créative, et de leur engagement envers la qualité et la sincérité dans leurs disciplines respectives. L'émission propose une discussion approfondie avec les invités, abordant des sujets tels que leur jeunesse, leurs débuts dans l'Art, ou dans le monde du travail, dans leurs études, dans leurs hobbies, leur succès ou non, leurs relations amoureuses, leurs relations avec leur public, l'inspiration qu'ils tirent de l'Algérie, leurs perspectives sur la nouvelle génération d'artistes Algériens, et leurs démarches entrepreneuriales ou pas, dans l'industrie artistique ou non. Les commentaires des auditeurs indiquent une réception positive, saluant la qualité du podcast et exprimant leur gratitude envers les deux animateurs pour la mise en lumière d'artistes et intellectuels algériens. Certains auditeurs décrivent l'émission comme une découverte agréable, évoquant une ambiance chaleureuse et familière qui résonne avec eux, que ce Podcast, manquait à la photo familiale Algérienne, et ce des deux rives... MERCI à eux !! Pour ceux qui veulent les découvrir, tout est là : https://li.sten.to/ZidKess ****************************** REMERCIEMENTS : La flèche d'Or pour l'accueil chaleureux, mieux ; EN OR !! Hélène Amétis de http://www.derniersdelaclasse.com pour la post production du podcast Clément Téry de https://www.clementtery.fr pour les jingles du podcast et le Studio Yass Kifo de https://www.yasskifo.com pour le logo du podcast Gülay Surmeli de https://www.vivier-agency.com pour les réseaux sociaux Gabrielle Mirbeau pour la caméra

Ce podcast n'a aucune utilité, si ce n'est mettre des paroles, des parcours, des idées, des personnes...en avant ! Pour l'épisode 10 de la saison 2 soit l'épisode 21 du podcast, c'est avec le plasticien Alexis Peskine que nous avons pris rdv.

Alexis Peskine : L'Artiste Pluriel qui Redéfinit le Métissage Entre héritage afro-brésilien et identité métissée, découvrez le travail captivant d'Alexis Peskine, artiste visuel et plasticien de renom.

Au-delà du métissage, Alexis Peskine se démarque en tant qu'artiste pluriel, explorant les thèmes de l'identité noire et de l'Afrique à travers son œuvre visuellement captivante. Né à Paris en 1979 d'un père franco-russe et d'une mère afro-brésilienne, Peskine a depuis émerveillé le monde de l'art avec son approche unique et profondément personnelle.

Les Racines de l'Art

L'histoire artistique d'Alexis Peskine remonte à ses 8 ans, lorsque les questions identitaires liées à l'expérience noire ont commencé à le toucher profondément. Ses premiers dessins, conservés avec soin, témoignent de sa connexion précoce avec des figures emblématiques telles qu'Angela Davis, Desmond Tutu et Miriam Makeba. Une pluralité d'expériences noires qui ont servi de prémices à une carrière artistique riche et engagée.

Un Art Engagé

Élevé à Paris, Peskine a été témoin du racisme institutionnalisé et du manque criant de représentation multiculturelle dans les médias et l'espace public. Son travail, profondément réfléchi, se concentre sur la complexité des thèmes impactant les personnes de la diaspora africaine. Ses œuvres emblématiques consistent en portraits de grande envergure, créés en enfonçant minutieusement des clous de différentes tailles dans le bois, formant des images composite à couper le souffle.

Métissage des Médiums

Peskine utilise le métal martelé dans le bois comme médium principal, faisant référence aux "power figures" du bassin du Congo. Ces objets spirituellement chargés avaient pour fonction traditionnelle de protéger contre les esprits maléfiques. Métaphoriquement, les clous dans les œuvres de Peskine symbolisent la force, la persévérance et l'auto-possession de l'expérience noire, rappelant les figures de pouvoir du Congo.

Parcours Artistique

Alexis a obtenu un BFA en Peinture et Photographie à l'Université Howard, Washington, DC, suivi d'une MA en Arts Numériques au Maryland Institute College of Arts à Baltimore. Grâce à une bourse Fulbright, il a poursuivi un MFA supplémentaire à M.I.C.A. Son travail a été présenté dans des foires et expositions internationales renommées, soulignant son impact mondial.

Entre Graphisme et Art

La formation initiale de Peskine dans les arts graphiques a façonné son approche artistique. Son esthétique, flirtant avec l'idéologie du consumérisme et la consommation de masse, comble le fossé entre le graphisme et l'art. Son utilisation innovante des clous en tant qu'élément central dans ses œuvres crée une métaphore puissante de la transcendance et de la capacité à construire et détruire.

Un Hommage à la Famille et à l'Héritage

Peskine tire son inspiration de son héritage familial complexe, incluant un grand-père résistant juif et un grand-père afro-brésilien vivant dans une favela. Son travail défie le public avec une approche provocatrice et parfois cynique, tout en explorant des sujets sérieux liés à la famille, aux amis, à la beauté et à l'humour des objets inanimés.

Vers l'Avenir

Peskine continue de susciter l'admiration à travers son art, interrogeant les frontières de l'identité et du métissage.

REMERCIEMENTS :

Hélène Amétis de http://www.derniersdelaclasse.com pour la post production du podcast

Clément Téry de https://www.clementtery.fr pour les jingles du podcast et le Studio

Yass Kifo de https://www.yasskifo.com pour le logo du podcast

Gülay Surmeli de https://www.vivier-agency.com pour les réseaux sociaux

Gabrielle Mirbeau pour la caméra

Ce podcast n'a aucune utilité, si ce n'est mettre des paroles, des parcours, des idées, des personnes...en avant ! Pour l'épisode 9 de la saison 2 soit l'épisode 20 du podcast, c'est avec Marwan Mohammed, sociologue et chargé de recherche au CNRS, se consacre depuis 15 ans à l'étude des carrières délinquantes, en mettant l'accent sur les bandes de jeunes, la désistance et plus récemment la criminalité organisée. Son approche méthodologique privilégie les méthodes ancrées dans l'expérience individuelle, telles que l'observation et les entretiens approfondis. En parallèle, il mène des recherches sur l'islamophobie en utilisant le cadre théorique de la construction des "problèmes publics". Actuellement, ses travaux le conduisent à explorer les carrières criminelles aux États-Unis en tant que membre du Département de sociologie du John Jay College of Criminal Justice. Hasard des calendriers, l'épisode enregistré il y a assez longtemps maintenant, sort presque simultanément avec son livre édité chez Stock. Le livre "Y a embrouille : Sociologie des rivalités de quartier" de notre invité explore le concept d'"embrouille" omniprésent dans les quartiers, souvent perçu comme des bagarres ou des conflits sans grande importance. L'auteur remet en question l'idée que l'embrouille soit simplement l'arbre cachant une violence croissante chez les jeunes. À travers une approche sociologique basée sur quinze années de recherche sur le terrain, Marwan Mohammed révèle que l'embrouille va au-delà d'un simple fait divers. En interrogeant les acteurs locaux, il met en lumière le rôle de l'embrouille comme moyen pour les jeunes d'exprimer leur loyauté, leur identité sociale, et leur quête de respectabilité dans un contexte d'échec. L'essai sociologique offre un regard incarné et accessible, allant au-delà de la simple description et analyse pour construire des stratégies d'action éclairées par la recherche. Ainsi, "Y a embrouille" propose une perspective nuancée sur ce phénomène ancien et en constante évolution, invitant à repenser les discours simplistes et les approches répressives souvent associés à ces rivalités de quartier. REMERCIEMENTS : Hélène Amétis de http://www.derniersdelaclasse.com pour la post production du podcast Clément Téry de https://www.clementtery.fr pour les jingles du podcast et le Studio Yass Kifo de https://www.yasskifo.com pour le logo du podcast Gülay Surmeli de https://www.vivier-agency.com pour les réseaux sociaux Gabrielle Mirbeau pour la caméra

Ce podcast n'a aucune utilité, si ce n'est mettre des paroles, des parcours, des idées, des personnes...en avant ! Pour l'épisode 8 de la saison 2 soit l'épisode 19 du podcast, c'est avec le journaliste sportif Gilbert Brisbois que nous avons échangé. Il est connu pour être le créateur de l'After Foot sur RMC, beaucoup le connaissent depuis 18 saisons, mais que savent-ils réellement de lui ? Gilbert Brisbois a pris le temps de se raconter au micro du podcast pendant une heure trente. On en sait davantage sur son parcours d'homme, celui qui est devenu l'expert du football nous dévoile un peu du off de sa trajectoire. Bonne écoute et découverte à vous. REMERCIEMENTS : Hélène Amétis de http://www.derniersdelaclasse.com pour la post production du podcast Clément Téry de https://www.clementtery.fr pour les jingles du podcast et le Studio Yass Kifo de https://www.yasskifo.com pour le logo du podcast Gülay Surmeli de https://www.vivier-agency.com pour les réseaux sociaux Gabrielle Mirbeau pour la caméra

Ce podcast n'a aucune utilité, si ce n'est mettre des paroles, des parcours, des idées, des personnes...en avant ! Pour l'épisode 7 de la saison 2 soit l'épisode 18 du podcast, c'est avec l'acteur Slimane Dazi, que le monde découvre en 2009 dans le film "Un prophète" de Jacques Audiard.

Le podcast le remercie infiniment d'avoir pris le temps de raconter son parcours et bien plus encore au micro.

Cette parole, ces récits d'hommes arabes nés dans les années 60' et qui ont grandi en banlieue parisienne... où les trouver, où les lire & où les écouter ?

MERCI de partager en commentaire avec nous vos références...

************** REMERCIEMENTS : Hélène Amétis de http://www.derniersdelaclasse.com pour la post production du podcast Clément Téry de https://www.clementtery.fr pour les jingles du podcast et le Studio Yass Kifo de https://www.yasskifo.com pour le logo du podcast Gülay Surmeli de https://www.vivier-agency.com pour les réseaux sociaux Gabrielle Mirbeau pour la caméra

Ce podcast n'a aucune utilité, si ce n'est mettre des paroles, des parcours, des idées, des personnes...en avant ! Pour l'épisode 6 de la saison 2 soit l'épisode 17 du podcast, Naïma Yahi est une historienne, chercheuse, écrivaine et responsable associative française qui a pris le temps de parler de son parcours et bien plus encore au micro. Quelques infos sur notre invité : https://www.radiofrance.fr/franceinter/naima-huber-yahi-comment-les-pieds-noirs-peuvent-ils-penser-leur-histoire-si-leur-pays-ne-le-fait-pas-3326519

" And They Still Don't Know My Name " est une belle excuse pour rencontrer de près des personnes dont j'apprécie le travail de loin.

Madame Naïma Yahi en fait clairement partie.

Cela a été une très belle discussion où j'ai découvert son parcours.

Je parle souvent de la lutte de nos aîné-es, de nos grand-es sœurs et frères... on ne pourra jamais vous remercier à la hauteur des étoiles que vous êtes allés capturer pour vous-mêmes d'abord et pour nous ensuite, etc.

Récolter vos paroles, vos histoires et les donner à entendre à ceux qui veulent bien les écouter, est ma preuve d'Amour et la preuve de mon admiration envers chacun-e d'entre vous.

Merci ! REMERCIEMENTS : Hélène Amétis de http://www.derniersdelaclasse.com pour la post production du podcast Clément Téry de https://www.clementtery.fr pour les jingles du podcast et le Studio Yass Kifo de https://www.yasskifo.com pour le logo du podcast Gülay Surmeli de https://www.vivier-agency.com pour les réseaux sociaux Gabrielle Mirbeau pour la caméra A ma douce Alma pour le prêt de son ventilateur silencieux.

Ce podcast n'a aucune utilité, si ce n'est mettre des paroles, des parcours, des idées, des personnes...en avant ! Pour l'épisode 6 de la saison 2 soit l'épisode 16 du podcast, les humoristes Benjamin Tranié et Djamil le Shlag ont pris le temps de parler de leur parcours d'humoristes français et bien plus au micro du podcast. Leurs co-auteurs Zaïd Sahebdin & Mounir Soussi ont eu la gentillesse de venir avec eux pour se raconter... pour nous dévoiler leurs odyssées... Quelques infos sur nos deux invités : https://www.benjamintranie.fr

https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/la-chronique-de-djamil-le-shlag

https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/la-chronique-de-benjamin-tranie

https://www.billetreduc.com/spectacle-djamil-le-shlag.htm ********************************* Je passe ma vie 'à tomber amoureuse' artistiquement parlant. Ah si vous saviez que And They Still Don't Know My Name ! est l'endroit où je peux aussi inviter mes 'amoureux-zes'. Il y a cinq ans déjà, en écoutant quotidiennement l'émission des '30 Glorieuses' sur radio Nova animée par Yassine Belattar & Thomas Barbazan, je découvre Djamil Le Shlag & Benjamin Tranié. Cinq ans plus tard je prends un malin plaisir à inviter "le ringard" et le "beauf" mais pas que !! Ils bossent tous les deux en binôme avec leurs co-auteurs ; Mounir Soussi et Zaïd Sahebdin Je vous invite donc à découvrir l'envers du décor ! Le podcast garde la même ligne éditoriale, c'est à dire le parcours des invités... mais dans cet épisode... on en apprend bien évidemment sur nos invités du jour...mais avec humour ! Bon épisode à ceux qui écouteront ! Quand on aime, on like, on partage... vous connaissez la chanson, je ne vous apprends rien ! ****************************************** REMERCIEMENTS : Hélène Amétis de http://www.derniersdelaclasse.com pour la post production du podcast Clément Téry de https://www.clementtery.fr pour les jingles du podcast et le Studio Yass Kifo de https://www.yasskifo.com pour le logo du podcast Gülay Surmeli de https://www.vivier-agency.com pour les réseaux sociaux Gabrielle Mirbeau pour la caméra ********************************************

Ce podcast n'a aucune utilité, si ce n'est mettre des paroles, des parcours, des idées, des personnes...en avant !      

Pour l'épisode 5 de la saison 2 soit l'épisode 15 du podcast, les réalisateurs Karim Sayad & Zak Kedzi ont pris le temps de parler cinéma et plus au micro du podcast.    

Quelques infos sur nos deux invités :   

https://bonpourlatete.com/culture/karim-sayad-une-bi-etoile-est-nee    

https://www.yema-vod.com/content/le-regard-de-zak-kedzi      

REMERCIEMENTS :      

Hélène Amétis de http://www.derniersdelaclasse.com pour la post production du podcast      

Clément Téry de https://www.clementtery.fr pour les jingles du podcast et le Studio      

Yass Kifo de https://www.yasskifo.com pour le logo du podcast      

Gülay Surmeli de https://www.vivier-agency.com pour les réseaux sociaux      

Gabrielle Mirbeau pour la caméra

Ce podcast n'a aucune utilité, si ce n'est mettre des paroles, des parcours, des idées, des personnes...en avant !  

Pour l'épisode 10 MABOULA SOUMAHORO & MAME-FATOU NIANG nous ont fait l'honneur de discuter avec nous... aujourd'hui PART TWO !!

Maboula Soumahoro est docteure en civilisations du monde anglophone et spécialiste en études africaines-américaines et de la diaspora noire/africaine. Elle est maîtresse de conférences à l’université de Tours et présidente de l’association Black History Month, dédiée à la célébration de l’histoire et des cultures noires.

Mame-Fatou Niang est une maîtresse de conférence franco-sénégalaise qui enseigne la littérature française et francophone à l'université Carnegie-Mellon à Pittsburgh (Pennsylvanie) et qui s'intéresse aux questions urbaines dans la littérature française contemporaine, ainsi qu'à l'étude de la diaspora noire en Europe.

Ce podcast n'a aucune utilité, si ce n'est mettre des paroles, des parcours, des idées, des personnes...en avant !  

Pour l'épisode 9 MABOULA SOUMAHORO & MAME-FATOU NIANG nous ont fait l'honneur de discuter avec nous... aujourd'hui PART ONE !!

Maboula Soumahoro est docteure en civilisations du monde anglophone et spécialiste en études africaines-américaines et de la diaspora noire/africaine. Elle est maîtresse de conférences à l’université de Tours et présidente de l’association Black History Month, dédiée à la célébration de l’histoire et des cultures noires.

Mame-Fatou Niang est une maîtresse de conférence franco-sénégalaise qui enseigne la littérature française et francophone à l'université Carnegie-Mellon à Pittsburgh (Pennsylvanie) et qui s'intéresse aux questions urbaines dans la littérature française contemporaine, ainsi qu'à l'étude de la diaspora noire en Europe.

Notre invité Walid Boumhani est un danseur de Popping Français...

☆ Walid Boumhani (O Posse / Quintessence) ☆ - Boogaloo - ☆  

Personne ne peut l'arrêter ! Walid, le Boogaloo Popper, à la personnalité et au style unique, est une véritable dancing machine. Il est considéré comme l'un des meilleurs danseurs au monde dans sa catégorie.   Juge international, il parcourt la planète pour diffuser sa connaissance et son amour de la danse. Il a été juge au Juste Debout (France), R16 (Corée), UK BBoy Championship (UK), KOD (Chine), Old Schook Night (Japon), Eurobattle (Portugal), M. I. R (Russie), Pop What You Got (Norvège)....  Walid a su imposer son caractère également dans le monde de la création, il a fait partie des compagnies les plus avant-gardistes avec les compagnies Hip Hop Quintessence et O Posse. Il ne serait pas un artiste complet, s'il ne s'était pas frotté aux tournées musicales. NTM et Dee Nasty ont fait appel à son talent pour leurs tournées. Soliste dans la compagnie Montalvo-Hervieux, directeur artistique du spectacle à succès Air Pose.  C'est durant ses excursions aux quatre coins du monde que Walid partage sa grande expérience à travers des workshops, ateliers, masterclass, plongeant les assemblées de danseurs dans une immersion ludique et une approche de la danse et du corps toute singulière...

- Vendredi 25 Octobre 2013 - L'Humanité - 

Psychologue clinicienne en pédopsychiatrie en Seine-Saint-Denis, Malika Mansouri publie Révoltes postcoloniales au cœur de l’Hexagone. Cet ouvrage restitue la parole de jeunes Français d’origine algérienne sur les révoltes de 2005. Et fait resurgir les liens conscients ou inconscients qui se nouent entre ces événements surmédiatisés et un passé colonial dénié.

Dans votre travail d’enquête, vous avez choisi d’aller à la rencontre de quinze jeunes hommes français d’origine algérienne et de les interroger sur les raisons d’une colère qui a éclaté lors des révoltes de 2005. Pourquoi ces choix précis ?

Malika Mansouri. Dans ma pratique de psychologue psychanalyste, c’est d’abord de l’humain dans toute sa singularité dont j’ai à m’occuper. Pourtant l’actualité chargée de représentations négatives sur les « émeutiers » de 2005 m’a fait éprouver la forte nécessité d’écouter cette jeunesse pour qu’elle ne soit plus seulement parlée, interprétée, mais que chacun puisse en dire quelque chose pour lui-même. J’ai été attentive aux récurrences, aux points communs dans le discours pourtant singulier de chacun. Ils en ont au moins un : une histoire de France spécifique. Il m’est donc apparu nécessaire de tenir compte de l’impact du passé colonial et postcolonial de cette jeunesse identifiée comme « française d’origine étrangère », principalement « maghrébine », puis « subsaharienne », pour une plus juste lecture du présent. Et pour être au plus près de leur subjectivité, il fallait approfondir une seule histoire coloniale. Je me suis rapprochée de celle que je connaissais un peu mieux, l’histoire franco-algérienne, dont je suis. L’histoire collective a une influence sur les individus, sur la structuration psychique des personnes. Et quelles que soient les mesures prises pour effacer l’histoire de la mémoire, au mieux, il en reste des traces, au pire des débris, et cela n’est pas sans effet.

DIALNA c'est la rencontre de deux femmes magiques ; Nadia Bouchenni et Nora Noor.

Dialna est né de la volonté, et du besoin de trouver un magazine qui nous ressemble, qui ne soit pas monochrome, qui donne la parole à celles et ceux qu’on n’entend pas, qu’on ne voit pas. Sans aucune autre prétention que de rendre compte de nos vies, du monde qui nous entoure. Dialna est fait par nous, pour nous, il est à nous. Marhbabikoum !

Nadia Bouchenni et Nora Noor

http://dialna.fr

DIALNA ça s'écoute !! 

Ce podcast n'a aucune utilité, si ce n'est mettre des paroles, des parcours, des idées, des personnes...en avant !  

Pour l'épisode 1, la rappeuse Casey nous a fait l'honneur de discuter avec nous...

Extrait de l'article Madame Rap du 3 mars 2020 : Casey : « J’existe. Et c’est sans conditions »

<< Depuis son dernier album avec Asocial Club il y a six ans, Casey a exploré la littérature féministe avec le spectacle Viril de David Bobée aux côtés de Virgnie Despentes et Béatrice Dalle. Aujourd’hui, la rappeuse est de retour avec Ausgang, projet qui mêle rap et rock mené avec Marc Sens, Manusound et Sonny Troupé. Dans ce long entretien, l’artiste du Blanc-Mesnil nous parle de leur nouvel album Gangrène (disponible le 6 mars) et de son rapport au rock et au féminisme.

Tu as déjà exploré les liens entre rock et rap lors de ta collaboration avec Zone Libre. En quoi le projet Ausgang est-il différent ?

Même si on retrouve Marc Sens dans les deux projets, ils n’ont pas été faits avec les mêmes personnes, donc ça ne peut être que différent. Et Zone Libre existait déjà, alors que là c’est un projet qu’on a monté tous ensemble.

Pourquoi le nom Ausgang ?

J’étais en Allemagne et j’ai vu ça. J’aimais bien la typo et le fait qu’il y ait « gang » dedans. Les noms de groupe, parfois c’est con ! Après j’ai su que ça voulait dire « sortie » et je me suis dit que c’était exactement ce qu’il fallait.

De Spécial Homicide, à Anfalsh, Zone Libre, Asocial Club et Ausgang aujourd’hui, tu as toujours travaillé en collectif. Qu’est-ce que ça t’apporte de plus que le travail en solo ?

Ça existe, ça se tient et ça s’équilibre quand ça se fait à plusieurs. Je ne trouve pas beaucoup d’intérêt au solo. De toute manière, le solo total existe rarement. Il y a toujours des gens qui t’aident à faire ta musique et j’aime les histoires collectives.

Est-ce que tes collaborations découlent d’affinités amicales ou artistiques ?

Un mélange des deux. Quand j’entends le travail de quelqu’un, j’aime penser que la vérité de ce qu’il est se retrouve dans ce qu’il fait. Même si je sais que j’ai tort et qu’on peut très bien être un bon ouvrier et un salaud total.

En France, on a peu connu de groupes qui mêlent rap et rock. Pourquoi d’après-toi ?

Parce que le rock et le rap sont super clivés en France. Le rap, c’est pour les quartiers, les non-Blancs et le rock maintenant, c’est bourgeois et blanc. J’ai l’impression que c’est l’histoire que la France s’est racontée du rock parce que c’est différent chez les Anglo-Saxons...>>