Avant de tirer la plogue

Quelques jours après le dépôt du dernier rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), Léa et Alex tendent le micro à Émile Boisseau-Bouvier, analyste en politiques climatiques et transition écologique chez Équiterre (et ancien employé d’Hydro-Québec), puis à Sophie Brochu, PDG actuelle de la société d’État. Pour conclure la série, nos animateurs font le bilan sur leur écoanxiété et sur les solutions qui s’offrent à nous.

L’hydroélectricité est une énergie propre et renouvelable, mais ses infrastructures de production chamboulent parfois l’environnement de certains animaux et végétaux. Pour voir à quel point on doit s’en inquiéter, Léa et Alex interrogent des biologistes chargés de préserver l’intégrité des écosystèmes québécois.

Même si c’est difficile à croire, certaines régions québécoises reculées doivent encore se fier à des centrales au diesel pour s’alimenter en énergie. Pour comprendre pourquoi, Léa et Alex se rendent jusqu’au Nunavik, où ils découvrent comment s’organisent la transition énergétique de certaines communautés autochtones du Nord du Québec.

Le 6 juillet 2013, un train transportant du pétrole a explosé en plein cœur de la ville de Lac-Mégantic, faisant 47 victimes. Pour tourner la page sur ce drame, les Méganticois ont décidé de reconstruire leur centre-ville autour d’un grand projet ayant le potentiel de révolutionner la manière dont on alimente en énergie les villes du Québec : un microréseau autonome. Est-ce un premier pas vers « la ville du futur »?

C’est le secteur du transport qui produit le plus de GES au Québec. L’auto solo, mais aussi le transit de marchandises. Pour faire un peu de chemin sur les solutions possibles, Léa et Alex discutent avec Clément Sabourin, un ancien journaliste de l’AFP qui a décidé de fonder une entreprise de transport 100% électrique, puis Jean-Christophe Daigle, chercheur spécialisé en batterie chez Hydro-Québec.

À Saint-Flavie, aux limites de la Gaspésie, l’eau menace les maisons de familles établies en bordure du fleuve. Alors qu’Alex s’entretient avec un résident qui a choisi de déménager et un autre qui préfère rester, Léa sollicite l’aide d’une experte de l’organisme Ouranos pour répondre à une question plutôt inquiétante : la disparition de certaines régions côtières est-elle inévitable?

Pour s’approcher le plus possible d’un garde-manger 100% québécois à longueur d’année, il faudra irrémédiablement augmenter notre production en serres, été comme hiver. Est-ce vraiment réaliste? Alex et Léa demandent l’avis d’Annie-Claude Lauzon et Justine Chouinard, maraîchères-propriétaires de la Fermette, et Jonathan Côté, un expert d’Hydro-Québec qui nous explique les moyens mis en place pour y arriver.

Entre les grandes entreprises se tournant vers le Québec comme alternative verte pour construire leurs centres de données et le musicien Pilou qui utilise le minage de cryptomonnaie pour chauffer l’église qu’il a convertie en hub créatif, nos animateurs interrogent le rôle de la technologie dans la situation environnementale.

Devant l’urgence climatique, est-ce encore possible de voir l’avenir en vert? Avant de tirer la plogue, Alexandre Forest et Léa Ilardo tentent le tout pour le tout!