La Parole de Vie

Seules la personne et l’œuvre du Christ, le Dieu-Homme, peuvent détourner et ont détourné la colère de Dieu de tous ceux qui ont mis leur confiance en Lui. Car par le sang de sa croix, le Christ a expié la totalité de leurs péchés et a satisfait à la colère de Dieu en leur faveur. Ils échapperont donc à la mort (éternité en enfer) et hériteront du Royaume de Dieu. Mais ceux qui rejettent le Christ seront retranchés du pays des vivants. Car il n’y a pas de vie pour ceux qui n’ont pas mangé le Pain de Vie. 

“Je suis le Pain de vie. Celui qui vient à Moi n’aura jamais faim, et celui qui croit en Moi n’aura jamais soif”, déclare le Seigneur dans Jean 6:35. 

     “L’homme est un éternel insatisfait”, dit-on. Car il veut toujours obtenir plus que ce qu’il a déjà – plus de plaisirs, plus d’argent, plus de biens matériels; il aspire toujours à plus de confort. Peu importe combien il possède déjà ou combien les circonstances de sa vie sont agréables, l’homme désire toujours obtenir plus de plaisirs et bénédictions temporelles et aspire à l'idéal en toutes choses. En vérité, l’homme naturel n’est jamais satisfait. Pourquoi? À cause de sa corruption morale et de sa séparation d’avec Dieu. Mais le Seigneur promet une satisfaction totale et éternelle à quiconque vient à Lui. La question maintenant est la suivante: Comment l’homme, connu pour sa faim insatiable de toutes sortes de choses, peut-il être si satisfait au point de ne plus avoir faim ni soif lorsqu’il vient au Christ?

“Travaillez, non pour la nourriture qui périt, mais pour celle qui subsiste pour la vie éternelle, et que le Fils de l’homme vous donnera; car c’est Lui que le Père, que Dieu Lui-même a marqué de son sceau” (Jean 6:27). Je suis le pain de vie. Celui qui vient à Moi n’aura jamais faim, et celui qui croit en Moi n’aura jamais soif. Mais, Je vous l’ai dit, vous M’avez vu, et vous ne croyez point” (Jean 6:35-36).

“Si quelqu'un a soif, qu'il vienne à Moi, et qu'il boive” (Jean 7:37). Cette offre s'adresse à tous ceux qui ont soif...  Allez-vous refuser à votre âme une boisson si précieuse? Pourquoi condamnez-vous votre âme à la sécheresse alors qu'un don gratuit de vin et de lait est préparé pour vous? N'endurcissez plus votre cœur, car le Roi Lui-même, le Seigneur du ciel et de la terre, vous appelle aujourd'hui: “Vous tous qui avez soif, venez aux eaux, même celui qui n'a pas d'argent! Venez, achetez et mangez, venez, achetez du vin et du lait, sans argent, sans rien payer” (Isaïe 55:1). Courez vers Lui, et Il vous purifiera de toutes vos impuretés et idoles et vous donnera l’eau de la vie.

Il n’y a personne comme Dieu, l’Éternel; il n’y a pas d’autre Dieu que Lui. L’Eternel est le puits du salut, la fontaine d’eau vive, le fleuve d’eau de vie qui apporte la guérison à l’âme. Celui qu'Il asperge d'eau pure n'a plus soif et cesse de courir après les citernes crevassées, car l'eau qu'Il lui donne est vivante; cela satisfait son âme. “Celui qui boira de l’eau que Je lui donnerai n’aura jamais soif, et l’eau que Je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau qui jaillira jusque dans la vie éternelle”, déclare le Seigneur Jésus dans Jean 4:14.

Depuis la Chute de l’homme et son expulsion du Paradis de Dieu, l’homme n’est plus le jardin bien arrosé du Paradis, il n’est plus le vase doré et immaculé qui autrefois reflétait parfaitement la gloire du Dieu saint. L’homme est plutôt comme une terre aride, avec un esprit réprouvé et un cœur sensuel. Il n'est plus pur mais un vase sale qui a besoin d'être purifié. Car son âme n’est plus abreuvée par la Source d’Eau Vive – l’homme ne boit plus l’eau pure et douce de Dieu; il boit plutôt le poison du fleuve des ténèbres, un fleuve souillé d’iniquités, d’orgueil et d’immoralité, au péril de son âme. 

Après avoir examiné le caractère unique de l'essence de Dieu et sa singularité en tant que le Créateur auto-existant et le Soutien autosuffisant dans la première partie de cette série, cette deuxième et dernière partie est consacrée au caractère immuable et la fidélité de Dieu, comme cela transparait de son nom personnel, "JE SUIS". La conclusion, qui parle de l'auto-révélation de Dieu, servira de pont vers nos prochaines séries dans lesquelles j'examinerai les déclarations métaphoriques que le Seigneur utilise tout au long de la Bible pour parler de Lui-même, notamment "JE SUIS".

Lorsque l'Éternel envoya Moïse délivrer Israël d'Egypte, "Moïse dit à Dieu: "J'irai donc trouver les Israélites et je leur dirai: ‘Le Dieu de vos ancêtres m'envoie vers vous.’ Mais s'ils me demandent quel est son nom, que leur répondrai-je?" Dieu dit à Moïse: "JE SUIS CELUI QUI SUIS." Et Il ajouta: "Voici ce que tu diras aux Israélites: ‘JE SUIS m'a envoyé vers vous.’" Dieu dit encore à Moïse: "Voici ce que tu diras aux Israélites: ‘L'Eternel, le Dieu de vos ancêtres, le Dieu d'Abraham, le Dieu d'Isaac et le Dieu de Jacob, m'envoie vers vous.’ Tel est mon nom pour toujours, tel est le nom sous lequel on fera appel à Moi de génération en génération" (Exode 3:13-15).

Que communique le nom de l'Eternel à son peuple? Cette série de deux parties, intitulée Portrait du Grand JE SUIS: Un regard sur la beauté transcendante de Dieu, vous donne une réponse claire à cette question.

Tant que la chair n’est pas domptée, l’homme ne pourra jamais être libéré de la domination de Satan. Et puisque par nature l’homme est dominé par la chair, la lutte contre la chair ne peut donc pas être initiée par l’homme. L'initiative doit venir de l'extérieur de lui, la bataille contre la chair doit être initiée et menée par une puissance opposée. Car la chair ne peut pas lutter contre elle-même. Le cœur de l’homme est par nature enclin aux actes de la chair. Par conséquent, il n’a ni la volonté ni la capacité d’engager la bataille contre la chair et il ne peut pas non plus gagner une telle bataille par le moyen de la chair. Comme le dit le Seigneur Jésus dans Jean 3:6a, “Ce qui est né de la chair est chair.” Cette déclaration de notre Seigneur met en exergue la condition corrompue de l’homme et sa capacité naturelle à réaliser uniquement ce qui est cohérent avec sa nature intrinsèquement pécheresse.

Comme nous le lisons dans Jacques 1:14-15, “chacun est tenté quand il est attiré et entraîné par ses propres désirs. Puis le désir, lorsqu'il est encouragé, donne naissance au péché et le péché, parvenu à son plein développement, a pour fruit la mort.” Par conséquent, nous sommes sans excuse chaque fois que nous désobéissons aux commandements du Seigneur, même lorsque nous sommes tentés par Satan. Car nous choisissons délibérément de rejeter les règles de Dieu et de défier son autorité à cause de notre incrédulité et de notre manque de confiance en Dieu – une attitude qui a pour racine l’orgueil; nous choisissons les choses de la chair plutôt que Dieu et les choses de Dieu, parce que nous ne chérissons pas Dieu dans nos cœurs, bien qu'Il doive être l'objet de notre adoration et l'objet de notre joie.

Le diable est animé par un désir d’adoration si ardent que lorsque le Fils de Dieu a été baptisé et emmené dans le désert par l’Esprit de Dieu, il transporta le Fils de Dieu sur une très haute montagne et Lui montra tous les royaumes du monde et leur gloire. Et il dit au Fils de Dieu: “Je te donnerai toutes ces choses, si Tu te prosternes et m’adores” (Matthieu 4:9). 1 Pierre 5:8 nous avertit que le diable “rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il dévorera.” Car il sait que chaque fois qu’un homme se laisse aller à ses mensonges et à ses tromperies, c’est lui, le diable, et non Dieu, qui obtient la gloire, c’est lui qui est adoré, et non Dieu.

“Dieu a-t-Il vraiment dit: ‘Vous ne mangerez aucun des fruits des arbres du jardin’?” (Genèse 3:1). La question de Satan insinuait qu’Ève avait une mauvaise compréhension de la volonté de Dieu et l’incitait à remettre en question la bonté de Dieu. Cependant, la première partie de la réponse d'Ève, “Nous mangeons du fruit des arbres du jardin” (v.2), non seulement révèle la volonté de Dieu pour elle et son mari et sa provision abondante pour leur subsistance, mais exprime également quelque chose qu'ils faisaient depuis le premier jour – ils jouissaient chaque jour de la provision de Dieu. Dieu leur avait donné la liberté de manger les fruits de tous les arbres du jardin, à une seule exception près.

 Personne ne peut renverser la malédiction divine ni annuler ses effets sur les fils des hommes. Comme Job 12:14 le souligne, “Ce [que Dieu] renverse ne sera point rebâti, celui qu'Il enferme ne sera point délivré.” Dès le sein maternel, nous sommes retenus captifs par la mort à cause du péché. Mais nous ne pouvons pas nous délivrer de cet esclavage. Comme Psaume 49:7-9 le souligne, “[Les hommes] ne peuvent se racheter l’un l’autre, ni donner à Dieu le prix du rachat. Le rachat de leur âme est cher, et n’aura jamais lieu; ils ne vivront pas toujours, ils n’éviteront pas la vue de la fosse.” Aucun effort humain, aucune bonne œuvre ne peut sauver une personne de la culpabilité et de la pénalité de ses péchés, car c'est contre un Dieu infiniment saint qu'elle a péché. Et tout péché mérite un châtiment sans fin dans l’enfer de feu. Par conséquent, pour échapper à l’abîme, les pécheurs doivent compter uniquement sur la grâce de Celui qu’ils ont offensé. Car Lui seul peut ouvrir la porte de la prison de la mort où Il les a jetés et leur redonner la liberté. 

Parce que la nature pécheresse d’Adam a été héritée par tous les hommes, tous sont soumis à la malédiction dont il a été frappé, car tous sont privés de la gloire de Dieu. Comme il est écrit: “par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort, de même la mort a atteint tous les hommes parce que tous ont péché” (Romains 5:12). L’implication est que personne n’est innocent. Alors, pour ne pas nous tromper sur notre propre condition corrompue, nous ne devons pas conclure que les misères et les troubles de notre vie sont tous le résultat du seul péché d’Adam. Romains 3:23 dit, “Tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu.” Ésaïe 53:6a, “Nous étions tous errants comme des brebis, chacun suivait sa propre voie.”

L’effet de la chute de l’homme est apparent dans la dégradation des relations humaines, la dégradation de la relation des hommes avec Dieu et avec le reste de la création. Car chaque faculté de leur être a été complètement altérée: leur esprit est devenu dépravé et obtus, leur volonté pervertie, leur cœur endurci, leurs yeux aveuglés, leurs oreilles bouchées et leur langue enflammée – “comme cela est écrit: Il n’y a pas de juste, pas même un seul; aucun n’est intelligent, aucun ne cherche Dieu; tous se sont détournés, ensemble ils se sont pervertis; il n’y en a aucun qui fasse le bien, pas même un seul; leur gosier est une tombe ouverte, ils se servent de leur langue pour tromper. Ils ont sur les lèvres un venin de vipère; leur bouche est pleine de malédiction et d’amertume. Leurs pieds courent pour verser le sang, la destruction et le malheur marquent leur passage, ils ne connaissent pas le chemin de la paix. Il n’y a aucune crainte de Dieu devant leurs yeux” (Romains 3:10-18).

Le serpent dit: “Vous ne mourrez point; mais Dieu sait que, le jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et que vous serez comme Dieu, connaissant le bien et le mal.” Il nia la véracité de l’avertissement de Dieu et déforma le sens de l’interdit prononcé par Dieu afin de ternir la beauté de l’Eternel. Cela amena l'homme à avoir une vision déformée de Dieu, une incompréhension de Dieu, ce qui créa dans le cœur de l’homme le désir de vivre indépendamment de Dieu, en dehors de l'autorité de Dieu et des règles par Lui établies; car le Dieu d’amour était désormais considéré par l’homme comme un oppresseur. Ainsi le désir de l'homme donna naissance au péché, et par conséquent, la paix fut perdue et la mort entra dans le royaume de l’homme. Il se sépara de Dieu et renonça à ses bénédictions.

Quand Dieu a créé Adam et Eve, ils étaient saints, tout comme le Seigneur est saint. Ils vivaient dans la présence de Dieu, jouissant de ses bénédictions, et étaient heureux de vivre, à la gloire de l’Eternel, sous son autorité et selon les règles établies par Lui. Ils n’avaient dans leur cœur ni hostilité envers Dieu, ni orgueil, mais amour, révérence et soumission. Ils se glorifiaient dans le Seigneur Dieu et Lui obéissaient.

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L'homme est le joyau de la création de Dieu, un être doté d'un esprit et d'un cœur, capable d'exercer librement sa volonté, à qui le Seigneur Dieu a donné la terre comme demeure. De plus, il a été choisi par Dieu pour refléter la sainteté de Dieu sur terre et agir en tant que régent adjoint de Dieu sur terre, prenant soin du reste de la création comme Dieu Lui-même le ferait. L’homme a été désigné par Dieu pour gouverner la terre, la remplir et la garder. Telle était sa vocation originelle.  De toutes ses créatures, “Dieu créa l’homme à son image, Il le créa à l’image de Dieu; Il créa l'homme et la femme” (Genèse 1:27).

En tant que régent adjoint de Dieu, l’homme doit représenter fidèlement son Créateur sur terre, afin que la gloire de Dieu puisse briller en lui.

Par sa Parole, Dieu a créé toutes les créatures et a assigné à chacune une utilité et un but: glorifier leur Créateur – chacun selon la capacité qu’Il ​​leur a donnée – et se réjouir exclusivement dans Lui. En d’autres termes, en tant que créatures de Dieu, le but de notre vie est de glorifier Dieu et de trouver en Lui notre bonheur – Il est l’objet de notre adoration et l’objet de notre joie. Nous sommes ici sur terre pour exalter Dieu, pour afficher sa beauté et pour nous réjouir dans sa personne et de ses œuvres. Les versets clés qui soutiennent l'affirmation selon laquelle nous existons pour la gloire de Dieu sont tirés d'Ésaïe 43:6b-7, où Dieu dit: “Ramène mes fils des pays lointains et mes filles de l’extrémité de la terre, tous ceux qui portent mon nom, que J'ai créés pour ma gloire, que J'ai façonnés, que J'ai faits.”

L’attaque de l’âme par le monde aujourd’hui constitue le point culminant d’une bataille de longue date. De nos jours, plus que jamais, le monde a réussi à rendre ses pratiques abominables plus captivantes en les dépénalisant. La consommation de drogues, l’homosexualité, le transgenre, la prostitution, la bestialité, le meurtre de bébés dans l’utérus et bien d’autres pratiques sombres condamnées par l’Eternel sont aujourd’hui légalisées dans de nombreux pays, au mépris de ce qu’a décrété le Dieu Créateur. L’Eternel déclare dans Lévitique 20:10-21, “Si un homme commet un adultère avec une femme mariée, s’il commet un adultère avec la femme de son prochain, l’homme et la femme adultères seront punis de mort. Si un homme couche avec la femme de son père, et découvre ainsi la nudité de son père, cet homme et cette femme seront punis de mort: leur sang retombera sur eux. Si un homme couche avec sa belle-fille, ils seront tous deux punis de mort; ils ont fait une abomination: leur sang retombera sur eux. Si un homme couche avec un homme comme on couche avec une femme, ils ont fait tous deux une chose abominable; ils seront punis de mort: leur sang retombera sur eux...

Le baptême du Saint-Esprit est ce qui définit l'identité des élus de Dieu. C’est le baptême de la régénération, la marque de la propriété du Christ sur ceux que Dieu, avant la création du monde, a prédestinés à l’adoption comme fils. Sans le baptême du Saint-Esprit, nous restons spirituellement morts, séparés de Dieu et hostiles à son égard.

Le baptême du Saint-Esprit est ce qui scelle notre union avec le Christ. C'est en fait ce qui fait de nous des chrétiens – selon ce qui est écrit: “Si quelqu’un n’a pas l’Esprit de Christ, il ne Lui appartient pas” (Romains 8:9). L'Esprit nous vivifie et nous donne l’habilité de réaliser toutes les bonnes œuvres et de persévérer dans la foi. La résidence du Saint-Esprit en nous est ce qui nous distingue du reste de l’humanité, c’est-à-dire...

Contrairement au baptême d’eau, auquel presque tout le monde peut accéder, le baptême du Saint-Esprit est exclusivement réservé aux élus de Dieu. Il est administré par Dieu à ceux qu'Il a choisis dans l'éternité passée en héritage à son Fils, selon les richesses de sa grâce.

Le baptême du Saint-Esprit est l'acte par lequel le Saint-Esprit, à la naissance du salut, unit les élus de Dieu au corps du Christ en prenant résidence en eux et les rend apte à grandir spirituellement et à persévérer dans la foi. Par cet acte souverain et surnaturel de Dieu, le Saint-Esprit nous fait passer de la mort spirituelle à la vie dans l’Esprit et produit en nous la repentance et la foi en Jésus-Christ le Fils de Dieu.

Le Christ a institué le baptême d’eau afin que ceux dont le Père a prédestinés à l’adoption dans l’éternité passé, et pour qui le Fils est mort et qui seraient ressuscités de la mort spirituelle par le Saint-Esprit, puissent s’identifier au Fils dans sa mort, son ensevelissement et sa résurrection. Ceci dit, le baptême d’eau doit être administré à toute personne qui est ramenée de la mort à la vie par le Saint-Esprit de grâce et conduite à la repentance et la foi en Christ, étant justifiée “par le sang de sa croix” (cf. Colossiens 1:20).

L'autorité de baptiser les nouveaux convertis a été donnée par le Christ aux ministres de l’Evangile. En tant que Chef de l'Église, le Christ leur a enjoint de faire des disciples et de les baptiser au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

Le sacrement du baptême a été institué par le Seigneur Jésus au début de son ministère sur terre comme signe de la nouvelle alliance, de la réalité interne de renaissance accomplie surnaturellement par son Esprit. Et cela symbolise la mort au péché et la nouveauté de vie en Christ.

 Le baptême d'eau est le moyen par lequel nous nous identifions au Seigneur Jésus-Christ dans sa mort, son ensevelissement et sa résurrection. C'est une affirmation publique de notre foi en Christ, un témoignage de notre union avec le Christ. Le baptême d'eau symbolise la mort de l'ancien être que nous étions et la nouvelle vie que nous vivons en Christ et pour le Christ. Le baptême d'eau suit le baptême spirituel et sert de témoignage à l’acte interne de régénération initialement accompli par le Saint-Esprit.

La régénération est une œuvre surnaturelle du Saint-Esprit qui, par l'intermédiaire de la Parole de Dieu, selon sa volonté souveraine et sa grâce, convainc les gens de leur péchés, du jugement à venir et de leur besoin du Christ au temps qu’Il a fixé, et implante dans leur cœur l'amour et la foi au Fils de Dieu.

Le baptême d’eau ne nous purifie pas intérieurement et ne nous sauve pas non plus. Cela est un témoignage de notre nouvelle naissance et nouvelle vie en Christ, laquelle est entièrement et exclusivement accomplie par le Saint-Esprit. Le baptême d'eau est le moyen par lequel nous nous identifions au Seigneur Jésus-Christ dans sa mort, son ensevelissement et sa résurrection.

«Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu; et ils sont gratuitement justifiés par sa grâce, par le moyen de la rédemption qui est en Jésus-Christ. C’est Lui que Dieu a destiné à être, par son sang pour ceux qui croiraient, victime propitiatoire,» Romans 3:23-25a. Selon ce qui est écrit: «A celui qui ne fait point d’œuvre, mais qui croit en [Dieu] qui justifie l’impie, sa foi lui est imputée à justice,» Romains 4:5.

Quelle image pouvez-vous obtenir si ce n'est un reflet difforme si vous vous regardez dans un miroir fissuré? Car "Selon qu’il est écrit: Il n’y a point de juste, pas même un seul." Romains 3:10. V.23 dit, "Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu." Un vase souillé et ruiné ne peut prendre conscience de sa souillure et de son abjection qu'en regardant ce qui est saint et intact. Marc 10:18, "Il n’y a de bon que Dieu seul." Et Lui qui nous a tous créés dit: "Soyez saints, car Je suis saint." (1 Pierre 1:16).

Il n'y a pas de vie sans le Christ. Car Il est la Parole de vie qui habite l'éternité, la Lumière de ceux qui sont assis dans les ténèbres, à l'ombre de la mort. Lui seul guide nos pas sur le chemin de la paix. «Il était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par Lui, et rien de ce qui a été fait n'a été fait sans Lui. En Lui était la vie, et la vie était la lumière des hommes» (Jean 1:2-4). Le Christ est la deuxième personne de la Trinité, le Dieu Créateur, «qui donne à tous la vie, le souffle et toute chose» (Actes 17:25). Romains 11:36 dit, «C'est de Lui, par Lui et pour Lui que sont toutes choses. A Lui la gloire dans tous les siècles! Amen!» Colossiens 1:16-17, «En effet, c’est en Lui que tout a été créé dans le ciel et sur la terre, le visible et l’invisible, trônes, souverainetés, dominations, autorités. Tout a été créé par Lui et pour Lui. Il existe avant toutes choses et tout subsiste en Lui.»

Le Seigneur Jésus-Christ n'est pas seulement l'Auteur de la vie biologique, mais Il est aussi l'Auteur de la vie spirituelle. Colossiens 1:19-20 dit, «Car Dieu a voulu faire habiter toute plénitude en Lui; Il a voulu par Lui tout réconcilier avec Lui-même, tant ce qui est sur la terre que ce qui est dans les cieux, en faisant la paix par Lui, par le sang de sa croix.» Dans notre état naturel, nous sommes tous morts par nos offenses et nos péchés, séparés de Dieu. Et la vérité c’est qu'aucun homme ne peut se libérer de la mort spirituelle par ses propres efforts, personne ne peut être justifié devant Dieu par ses bonnes œuvres et mérites. Il n'y a qu'un seul moyen d'être justifié devant Dieu, un seul moyen de passer de la mort à la vie: le Seigneur et Sauveur Jésus-Christ – «Je suis le Chemin, la Vérité et la Vie. Nul ne vient au Père que par Moi», déclare le Seigneur dans Jean 14:6. La vie se trouve exclusivement en Christ. Nul ne peut recevoir la vie, nul ne peut être ressuscité de la mort spirituelle si ce n'est par le Seigneur Jésus, l'Auteur de la vie.

Devant chaque être humain sur cette planète se trouvent deux options: la vie et la mort. La fin de chaque personne dépend de son choix d'aimer l’Eternel, d'obéir à sa voix et de Lui être fidèle jusqu'à la fin ou non. Tous ceux qui rejettent le Seigneur Jésus dans cette vie se réveilleront un jour à leur grande surprise en enfer. Comme l'écrit l'Apôtre Paul dans 2 Thessaloniciens 1:8-9, l’Eternel punira «ceux qui ne connaissent pas Dieu et ceux qui n’obéissent pas à l’Evangile de notre Seigneur Jésus. Ils auront pour châtiment une ruine éternelle, loin de la face du Seigneur et de la gloire de sa force.» Leurs âmes seront livrées à un tourment éternel qu’ils subiront en étant conscients. Seuls ceux qui ont faim et soif de justice, ceux qui meurent au péché et vivent en Christ, hériteront du Royaume de Dieu. Le Seigneur dit dans Apocalypse 21:6-8, «Je suis l’Alpha et l’Oméga, le Commencement et la Fin. A celui qui a soif, Je donnerai de la source de l’eau de la vie, gratuitement. Celui qui vaincra héritera ces choses; Je serai son Dieu, et il sera mon fils. Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les débauchés, les magiciens, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l’étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort.»

Sous la loi la mort régnait à cause du péché, mais en Christ la grâce abonde beaucoup plus. «La grâce règne par la justice pour la vie éternelle, par Jésus-Christ notre Seigneur» (Romains 5:21). Il a détruit le péché et vaincu la mort par son sacrifice expiatoire sur la croix. Comme l'écrit l'auteur du Livre des Hébreux, «[Le Christ] est entré une fois pour toutes dans le lieu très saint, non avec le sang des boucs et des veaux, mais avec son propre sang, ayant obtenu une rédemption éternelle.» (Hébreux 9:12). Ainsi le Seigneur a pu racheter les âmes de ses élus, Il a pu nous ressusciter de la mort spirituelle, nous qui croyons en Lui, et nous a fait hériter la vie éternelle selon les richesses de sa grâce. Comme le dit Hébreux 10:14, «Par une seule offrande, Il a amené à la perfection pour toujours ceux qui sont sanctifiés.» Le «Christ s’est offert Lui-même à Dieu par l'Esprit éternel comme une victime sans défaut, [pour purifier] notre conscience des œuvres mortes afin que vous servions le Dieu vivant» (Hébreux 9:14). Le Christ a vaincu la mort pour nous qui sommes en Lui, afin que nous vivions avec Lui en présence de notre Dieu pour toujours. Et ainsi Paul écrit dans Romains 6:8-11, «Si nous sommes morts avec Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec Lui, sachant que Christ ressuscité des morts ne meurt plus; la mort n’a plus de pouvoir sur Lui. Car Il est mort, et c’est pour le péché qu’Il est mort une fois pour toutes; Il est revenu à la vie, et c’est pour Dieu qu’Il vit. Ainsi vous-mêmes, regardez-vous comme morts au péché, et comme vivants pour Dieu en Jésus-Christ.»

Dans ce monde corrompu, il est impossible pour un chrétien fidèle d’échapper à la haine. Le Seigneur Lui-même dit à ses disciples, «Vous serez haïs de tous, à cause de mon nom» (Matthieu 10:22). Celui qui s'identifie au Christ et Le suit fidèlement ne peut échapper à l'hostilité des ennemis de la vérité. Être chrétien ne met pas fin à nos souffrances dans ce monde, cela nous apporte plutôt plus de souffrances. «Car il [nous] a été fait la grâce, par rapport à Christ, non seulement de croire en Lui, mais encore de souffrir pour Lui», comme l'écrit Paul dans Philippiens 1:29. Dieu nous a accordé le privilège de partager les souffrances de notre Seigneur, afin que, par la souffrance dans la chair, nous soyons préparés et équipés pour vivre le reste de nos jours dans notre tente terrestre, non plus pour les passions vicieuses de la chair, mais pour la volonté de Dieu et la gloire du Christ notre Seigneur. Pierre écrit dans 1 Pierre 4:12-13, «Mes bien-aimés, ne trouvez pas étrange d’être dans la fournaise de l’épreuve, comme s’il vous arrivait quelque chose d’extraordinaire. Réjouissez-vous, au contraire, de la part que vous avez aux souffrances de Christ, afin que vous soyez aussi dans la joie et dans l’allégresse lorsque sa gloire apparaîtra.»

1 Jean 2:6 dit, «Celui qui dit qu’il demeure en Lui doit marcher aussi comme Il a marché Lui-même.» Il y a une opposition claire entre le Royaume du Christ et le royaume des ténèbres. Ceux qui appartiennent au Christ ont crucifié le monde avec ses mauvaises pratiques et se sont détournés de ses mensonges et tromperies. Vous ne pouvez pas embrasser la vérité et le mensonge en même temps. Vous ne pouvez pas réconcilier le Royaume de lumière avec le royaume des ténèbres. Vous ne pouvez pas adorer les dieux de l'hindouisme et vivre en communion avec le Dieu Vivant. «Je suis l'Eternel, voilà quel est mon nom, et Je ne donnerai pas ma gloire à un autre ni la louange qui M’est due aux sculptures sacrées», dit l’Eternel, le Dieu Tout-Puissant dans Esaïe 42:8. Vous ne pouvez pas exalter Marie, ou Bouddha, ou Mahomet, ou tout autre faux dieu et prétendre être enfant de Dieu. «Celui qui déclare publiquement que Jésus est le Fils de Dieu, Dieu demeure en lui et lui en Dieu» (1 Jean 4:15). Vous ne pouvez pas offrir des sacrifices et prières aux morts ou à toute autre idole et être toujours agréable à Dieu; car les choses que vous sacrifiez, vous «les sacrifiez aux démons et non à Dieu» (cf. 1 Corinthiens 10:20). Comme Paul le souligne dans 1 Corinthiens 10:21, «Vous ne pouvez boire la coupe du Seigneur, et la coupe des démons; vous ne pouvez participer à la table du Seigneur, et à la table des démons.»

À moins qu'une personne ne soit née de Dieu, celle-ci reste sous la domination de Satan; elle demeure esclave du système de mal contrôlé par Satan. Notre amour pour le monde nous sépare de Dieu jusqu'au moment de notre conversion. Car il n'y a pas d'unité entre les ténèbres et la lumière; entre le monde et le Royaume des Cieux, il n'y a pas de communion. On ne peut concilier le sacré avec le profane. Entre la pureté morale et la dépravation il n'y a pas d'harmonie; il n'y a pas d'amitié entre le monde et Dieu. Les gens qui aiment le monde sont séparés de la présence glorieuse de Dieu. Car, comme déjà mentionné, «Celui donc qui veut être ami du monde se rend ennemi de Dieu.» (Jacques 4:4). Quiconque soutient une idéologie qui est contre le Christ est un ennemi de Dieu, et il ne peut hériter du Royaume du Christ. À moins qu'une personne ne renonce aux abominations qui sont dans le monde à cause de la convoitise, et ne se tourne vers le Christ dans la repentance et la foi, Satan continuera à régner sur lui, et il n’échappera pas à la seconde mort.

Tout cœur qui s’adonne à une vie de péché sera envoyé au feu de l'enfer. Mais quiconque méprise sa vie de péché, quiconque rejette la chair avec ses désirs et se jette sur la miséricorde du Christ, il lui est accordé la vie éternelle dans le Royaume de Dieu, où le péché est complètement impuissant et la mort vaincue. Par conséquent, jusqu'à ce qu'un homme ait, par la puissance du Saint-Esprit, crucifié la chair, il ne peut pas avoir la vie. Il n'y a aucun espoir pour ceux qui aiment leur corps de péché. Tant qu’un homme ne meurt pas au péché, il restera esclave du péché et sera retenu captif pour toujours par l'aiguillon de la mort, le dernier ennemi de l'homme. Tel est le salaire du péché. Mais celui qui est mort au péché est mort avec le Christ: il a partagé la mort du Christ, il a été baptisé dans sa mort. Et puisque le Christ vit, il vit aussi en Christ, étant né de nouveau, régénéré par l'Esprit de grâce. Comme l'écrit Paul dans 2 Corinthiens 5:17, «Si quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle création. Les choses anciennes sont passées; voici, toutes choses sont devenues nouvelles.»

Nos oeuvres ne peuvent jamais racheter notre âme de l'emprise du péché et de la mort, ni nous soustraire du jugement de l'Eternel. Elles sont comme des haillons souillés aux yeux du Dieu saint. Nous ne pouvons être justifiés devant Dieu que par la justice qui vient de Dieu Lui-même, et qui nous est imputée gracieusement sur la base de notre foi en son Fils Jésus-Christ. Comme Romains 3:20 le souligne, «Car personne ne sera justifié devant Lui par les œuvres de la loi, puisque c’est par la loi que vient la connaissance du péché.» Le salut c’est uniquement par la grâce de Dieu, par le moyen de la foi en Christ, à la gloire de Dieu. Ephésiens 2:8-9 dit, «Car c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. Ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie.»

Cependant, ce n'est que par les desseins de Dieu que l'homme peut être délivré de l'aiguillon de la mort et ramené à la vie. Mais pour hériter de cette vie, il faut mourir à soi, mourir au monde, et embrasser le Christ comme Seigneur et Sauveur. Cependant, cela doit être fait non pas de manière superficielle mais avec la volonté de partager les souffrances de notre Seigneur, de subir la persécution, les pertes et même la mort pour l'amour de son nom. Car nous ne pouvons partager la gloire de notre Sauveur que si nous souffrons avec Lui (cf. Romains 8:17).

L’une des caractéristiques essentielles du monde c’est sa diversité et le contraste saisissant qui définit tout ce qui s’y trouve et tout ce qui s'y passe. Rien dans ce monde n'existe sans son antithèse; toute chose a son contraire: il y a la joie et la tristesse, le bien et le mal, les rires et les pleurs, l'espoir et le désespoir, la paix et la guerre, la vie et la mort; il existe deux portes (la porte étroite et la porte large). Et chaque homme ici sur terre passe par l'une de ces portes qui, par essence, sont opposées. La question que je vous pose aujourd'hui est la suivante: par quelle porte cheminez-vous? Le but de cette question c’est de vous amener à réfléchir sur vos voies; car il est crucial pour chaque personne ici sur terre de connaître la destination éternelle de son âme. Car votre âme connaîtra le tourment si vous abandonnez les voies de la sagesse (la sagesse de Dieu) pour suivre les désirs de la chair.

Connaître la porte que nous empruntons nous donne une image claire de l'endroit où elle nous mène et une meilleure compréhension de ce qui nous attend à l'autre bout. Ceci est crucial, car les deux portes ou chemins sont diamétralement opposés dans tous leurs aspects; ils ne mènent pas à la même destination: l'un c’est le chemin de la vie et l'autre conduit à la perdition. Cela signifie que nous sommes tous en route, chacun vers une destination spécifique: la vie ou la mort, selon la porte où nous nous trouvons. L’Eternel déclare dans Matthieu 7:13-14, «Entrez par la porte étroite. Car large est la porte, spacieux le chemin qui mènent à la perdition, et il y en a beaucoup qui entrent par là. Mais étroite est la porte, resserré le chemin qui mènent à la vie, et il y en a peu qui les trouvent.»

Cette vérité contraste fortement avec ce que prétendent ceux qui sont dominés par la mondanité et qui s’opposent aux doctrines de la grâce – il n'y a qu'un seul chemin qui mène à la vie: la porte étroite, c'est-à-dire le Seigneur Jésus-Christ. En dehors de Lui, Il n'y a pas d'autre moyen par lequel les hommes peuvent être justifiés devant Dieu. Voici le témoignage de Jean-Baptiste concernant l'exclusivité du Christ, «Le Père aime le Fils, et Il a remis toutes choses entre ses mains. Celui qui croit au Fils a la vie éternelle; celui qui ne croit pas au Fils ne verra point la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui» (Jean 3:35-36).

Bien que la porte large qui mène à la perdition ne soit pas étiquetée, ‘chemin de la destruction’ ou ‘porte de l'enfer’ ou ‘chemin de la mort’, c'est là qu'elle mène. Comme Proverbes 14:12 le souligne, «Telle voie paraît droite à un homme, mais son issue, c’est la voie de la mort.» Cela nous rappelle que nous devons être vigilants et faire attention à la voie où nous mène notre cœur. Sinon, nous suivrons le mauvais chemin et nous réveillerons demain en enfer.

Pour hériter de la vie éternelle, il faut entrer par la porte étroite. Mais que signifie entrer par la porte étroite? Et pourquoi entrer par la porte étroite?

La vérité c’est que nous venons dans ce monde tous morts, spirituellement parlant, parce que nous sommes tous conçus dans le péché. Et une fois que nous sommes nés, notre état de pécheur est attesté par notre haine envers Dieu, nos actions immorales, nos pensées lubriques et les paroles abusives et trompeuses qui sortent de notre bouche. «Comme cela est écrit: Il n'y a pas de juste, pas même un seul; aucun n'est intelligent, aucun ne cherche Dieu; tous se sont détournés, ensemble ils se sont pervertis; il n'y en a aucun qui fasse le bien, pas même un seul; leur gosier est une tombe ouverte, ils se servent de leur langue pour tromper. Ils ont sur les lèvres un venin de vipère; leur bouche est pleine de malédiction et d'amertume. Leurs pieds courent pour verser le sang, la destruction et le malheur marquent leur passage, ils ne connaissent pas le chemin de la paix. Il n’y a aucune crainte de Dieu devant leurs yeux» (Romains 3:10-18).

Ainsi, ce qui définit une personne qui est morte dans ses offenses et ses péchés, c'est sa dépravation totale. Une telle personne n'aime pas Dieu, mais est plutôt en inimitié avec Dieu; il aime les actes de méchanceté, ses pensées sont mauvaises. Il rejette Dieu et sa Vérité, et marche selon la chair, dont les actes sont les suivants: «la débauche, l’impureté, le dérèglement, l’idolâtrie, la magie, les rivalités, les querelles, les jalousies, les animosités, les disputes, les divisions, les sectes, l’envie, l’ivrognerie, les excès de table, et les choses semblables» (Galates 5:19-21).

Aujourd'hui c’est le jour du salut, la saison du salut, où l'espérance peut être trouvée. Au début de son ministère sur terre, le Seigneur dit dans Marc 1:15, «Le temps est accompli, et le Royaume de Dieu est proche; repentez-vous et croyez à la bonne nouvelle.» Je vous exhorte à chercher l’Eternel maintenant qu’Il est proche; tournez-vous vers le Christ Seigneur et Sauveur avant que le jugement ne vienne! Car le jour vient, c'est-à-dire le Jour de la colère de Dieu, le temps de la damnation, où le Seigneur punira tous ceux qui, par orgueil, foulent aux pieds le précieux sang de son Fils, le traitant comme une chose sans valeur. Ceux qui rejettent le sang du Christ n'ont aucun espoir de salut, comme Hébreux 10:26-29 le précise clairement, «Car, si nous péchons volontairement après avoir reçu la connaissance de la vérité, il ne reste plus de sacrifice pour les péchés, mais une attente terrible du jugement et l’ardeur d’un feu qui dévorera les rebelles. Celui qui a violé la loi de Moïse meurt sans miséricorde, sur la déposition de deux ou de trois témoins; de quel pire châtiment pensez-vous que sera jugé digne celui qui aura foulé aux pieds le Fils de Dieu, qui aura tenu pour profane le sang de l’alliance, par lequel il a été sanctifié, et qui aura outragé l’Esprit de la grâce?»

C'est maintenant la saison du salut! Le Seigneur a tendu sa main de miséricorde pour accueillir ceux qui sont accablés par leurs péchés, ceux veulent avoir la paix avec Dieu et échapper à l'enfer. Ainsi déclare l’Eternel dans Matthieu 11:28-30, «Venez à Moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et Je vous donnerai du repos. Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car Je suis doux et humble de cœur; et vous trouverez le repos pour vos âmes. Car mon joug est doux, et mon fardeau léger.» Dans Esaïe 45:22-23, l’Eternel déclare: «Tournez-vous vers Moi, et vous serez sauvés, vous tous qui êtes aux extrémités de la terre! Car Je suis Dieu, et il n’y en a point d’autre. Je le jure par Moi-même, la vérité sort de ma bouche et ma parole ne sera point révoquée: tout genou fléchira devant Moi, toute langue jurera par Moi.»

Esaïe 55:1-3, «Vous tous qui avez soif, venez vers l’eau, même celui qui n'a pas d'argent! Venez, achetez et mangez, venez, achetez du vin et du lait sans argent, sans rien payer! Pourquoi dépensez-vous de l'argent pour ce qui ne nourrit pas? Pourquoi travaillez-vous pour ce qui ne rassasie pas? Ecoutez-Moi vraiment et vous mangerez ce qui est bon, vous savourerez des plats succulents. Tendez l'oreille et venez à Moi, écoutez donc et vous vivrez! Je conclurai avec vous une alliance éternelle pour vous assurer les grâces promises à David.» V.6-7, «Cherchez l’Eternel pendant qu’Il se trouve; invoquez-Le, tandis qu’Il est près. Que le méchant abandonne sa voie, et l’homme d’iniquité ses pensées; qu’il retourne à l’Eternel, qui aura pitié de lui, à notre Dieu, qui ne se lasse pas de pardonner.» N'endurcissez pas votre cœur, car «Voici (dit l’Eternel dans Apocalypse 3:20), Je me tiens à la porte, et Je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, J’entrerai chez lui, Je souperai avec lui, et lui avec Moi.»

Proverbes 10:4, «Celui qui agit avec nonchalance s'appauvrit, mais la main des personnes actives est source de richesse.»

La nonchalance n'est pas une vertu mais un vice qui produit des répercussions dévastatrices et souvent irréversibles sur notre vie, alors que la diligence, par la grâce de Dieu, nourrit son homme. Car celui qui a la main nonchalante agit avec perfidie ou malhonnêteté, il se dérobe à ses obligations, c'est-à-dire qu'il fait son travail avec négligence, il évite d'accomplir son devoir ou sa responsabilité, il agit déraisonnablement et s'attire par conséquent la pauvreté et la honte. En revanche, la personne qui est diligente considère soigneusement ses actions, elle travaille de tout son cœur, elle est honnête, industrieuse et consciente de ses responsabilités; sa diligence, par la grâce de Dieu, produit une moisson abondante. Ceci est vrai tant dans le domaine du physique qu’en matière spirituelle. Bien que le contexte de ce verset dans la Sainte Ecriture pointe aux choses physiques, je vais me focaliser sur son application spirituelle, sur ses implications dans notre vie en relation avec le Christ notre Seigneur et Sauveur.

Nous avons été créés pour œuvrer pour la gloire de Dieu. «Car nous sommes son ouvrage (comme le dit l’Apôtre Paul), ayant été créés en Jésus-Christ pour de bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous les pratiquions» (Ephésiens 2:10). Le Seigneur nous a appelés et nous a préparés pour de bonnes œuvres, Il nous a confié des dons variés, et nous devons être de bons intendants de ces dons; nous devons les utiliser consciencieusement, afin de glorifier le Seigneur; nous devons être des serviteurs utiles et non inutiles. 1 Pierre 4:10-11 dit: «Comme de bons intendants des diverses grâces de Dieu, mettez chacun au service des autres le don que vous avez reçu. Si quelqu'un parle, qu’il annonce les paroles révélées de Dieu; si quelqu'un accomplit un service, qu’il le fasse avec la force que Dieu communique, afin qu'en tout Dieu reçoive la gloire qui Lui est due à travers Jésus-Christ. C’est à Lui qu’appartiennent la gloire et la puissance, aux siècles des siècles. Amen!»

«Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice, car ils seront rassasiés», déclare le Seigneur dans Matthieu 5:6. Ceci dit, Celui qui fournit la semence au semeur et le pain pour la nourriture pourvoit également à nos besoins spirituels en nous prodiguant sa grâce, afin que nous soyons bien équipés pour vivre une vie pieuse. Le Seigneur nous appelle dans la justice, nous tient par la main et veille sur nous. Quiconque prend plaisir à ce qui rend gloire à l’Eternel est satisfait, le Seigneur pourvoit à ses besoins spirituels. Ceci est clairement affirmé par le Seigneur dans Jean 15:7 lorsqu’Il déclare, «Si vous demeurez en Moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez ce que vous voudrez, et cela vous sera accordé.» Psaumes 37:4 se lit comme suit: «Fais de l’Eternel tes délices, et Il te donnera ce que ton cœur désire.»

Sans la grâce de notre Dieu, aucun être humain ne serait vivant aujourd'hui, car nous sommes tous des pécheurs. Malgré notre corruption morale, l’Eternel «donne à tous la vie, le souffle et toutes choses» (Actes 17:25). Ceci, comme nous l'avons déjà mentionné, n’est pas une rétribution pour ce que nous Lui avons donné. Car si l’Eternel venait à nous récompenser pour ce que nous avons fait, notre rétribution serait la justice. Et la justice de Dieu exige que chaque pécheur soit condamné à la disgrâce éternelle, qu’il passe l'éternité en enfer. Mais afin de démontrer sa justice, l’Eternel nous a justifiés, en offrant son Fils unique en expiation pour nos péchés, et nous a fait bénéficiaires de sa grâce. Personne sous le soleil ne peut nier que Dieu leur fait grâce, ni prétendre que le souffle de vie et tout ce qu'il possède sont une récompense pour ce qu'il a fait ou donné à l’Eternel. Car «tout cadeau de valeur, tout don parfait, nous vient d’en haut, du Père des lumières et en Qui il n’y a ni changement, ni ombre due à des variations» (Jacques 1:17). L'Apôtre Paul attire notre attention sur le fait que c’est Dieu qui donne, en nous posant cette question dans Romains 11:35, «Qui Lui a donné le premier, pour être payé en retour?» Bien évidemment, la réponse c'est personne; car «c’est de Lui, par Lui, et pour Lui que sont toutes choses. A Lui la gloire dans tous les siècles! Amen» (Romains 11:36)!

Nous devons donc remercier l’Eternel pour sa grâce, Le louer, Le révérer, L'honorer, Lui obéir, Lui rester fidèle, L'adorer, Le servir et nous humilier devant Lui. En d'autres termes, nous devons nous offrir en sacrifice vivant à notre Dieu. L'Apôtre Paul attire notre attention sur la nécessité de présenter notre «corps comme un sacrifice vivant, saint et agréable à Dieu. Ce sera de [notre] part un service spirituel d’adoration» (cf. Romains 12:1). Etant des êtres de nature pécheresse, nous sommes enclins à vivre pour satisfaire les désirs de la chair, à rechercher les mondanités. Mais la grâce de Dieu nous a été donnée pour nous délivrer de cette servitude et nous équiper pour une vie de justice, une vie qui rend gloire à l’Eternel, une vie de gratitude pour tout ce que le Seigneur a fait pour nous. Nous avons été appelés à vivre humblement, à renoncer aux mondanités et à la chair, et à embrasser une vie de foi en obéissance à la volonté de Dieu. Et ainsi, dans les versets 2 et 3, Paul nous exhorte en disant, «Ne vous conformez pas à ce monde, mais soyez transformés par le renouvellement de votre esprit, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait. Car par la grâce qui m'a été donnée, je dis à chacun de vous de ne pas avoir une trop haute opinion de lui-même, mais de garder des sentiments modestes, chacun selon la mesure de foi que Dieu lui a donnée.»

Seule la grâce de Dieu dénoue les cordes de l'orgueil qui tient captif le cœur de l'homme naturel, l’avilit et l'empêche de chercher Dieu. La grâce nous sort du gouffre ténébreux et crasseux qui emprisonne notre âme, et nous donne un cœur nouveau et un esprit nouveau qui acceptent et comprennent les choses de l'Esprit. En d'autres termes, c'est uniquement par la grâce de Dieu que nous sommes vidés de notre corruption morale, libérés de l’emprise du péché et de l'aiguillon de la mort, et nourris d'amour pour le Christ. La grâce de Dieu est fondamentale pour notre naissance et vie spirituelle; c'est le fondement de notre capacité à aimer Dieu et à nous aimer les uns les autres. C'est uniquement par la grâce que nous sommes délivrés du joug de la corruption et adoptés dans la famille du Christ. C'est uniquement par la grâce de Dieu que nous pouvons vivre une vie comblée. La grâce est suffisante pour notre réconciliation avec Dieu notre Père et pour mener à bien la vie qu'Il a préparée pour nous en Christ.

Les œuvres de l'homme ne peuvent pas le couvrir. Peu importe son ardeur, il demeure nu devant le Dieu Saint, séparé de sa gloire. Seul le Christ Seigneur et Sauveur, en qui se trouve la grâce, peut couvrir la nudité de ceux qui s'humilient, considèrent leurs œuvres comme des ordures, se jettent sur les tendres miséricordes et implorent la justice de l'Agneau parfait de Dieu. C’est le Christ qui ôte les péchés de tout pécheur repentant qui a foi en Lui et confesse qu’Il est le Seigneur et Sauveur. Les orgueilleux et les pharisaïques, ceux qui s’amassent les trésors ici-bas, toute personne qui aspire à la gloire des mortels ou s’adonne à ce qui est une abomination aux yeux de l’Eternel, ne peuvent hériter le Royaume de Dieu, car ainsi déclare l’Eternel dans Esaïe 66:2, «Voici sur qui Je porterai les regards: sur celui qui est humble et a l'esprit abattu, sur celui qui fait preuve de respect vis-à-vis de ma parole.»