Cap sur la transition

Protests from the farming community have taken place in several European Union countries in the last few months. In the Netherlands, these protests began in 2019, following the government's desire to drastically reduce the excessive production of nitrogen and therefore the Dutch livestock population. What are the root causes of this crisis? And what are the implications for the rest of the EU? In this episode of “European States of Mind” podcasts, Éloise Bodin interviews Daan Boezeman and Henk Westhoek from the PBL Netherlands Environmental Assessment Agency.

Biodiversity should not be endangered in the name of the energy transition. This is what former Finnish Minister for the Environment Sirpa Pietikäinen’s advocates, as she expresses disapproval about recent European legislation which encourages the creation of new mines at the risk of damaging biodiversity, in the name of strategic autonomy. Yet the reuse of critical materials and the circular economy could have been Europe's best assets. In this exchange with Eloïse Bodin, Sirpa Pietikäinen also points to the benefits for private companies and the labour market.

Les activités des entreprises ont très souvent un impact sur la biodiversité. Elles ont donc une responsabilité particulière dans son érosion, mais aussi une capacité à agir pour sa préservation. Depuis une dizaine d’années, des entreprises ont commencé à en prendre conscience et à travailler sur cette question : par secteurs, par coalitions, notamment en évaluant les risques pour leurs propres activités, pour répondre aux préoccupations des consommateurs, ou pour suivre les réglementations qui commencent à se mettre en place. Agnès Hallosserie dresse un état des lieux de l’action des entreprises pour la biodiversité, en répondant aux questions de Sophie Larmoyer.

La crise énergétique qui frappe l’Union européenne depuis plus de deux ans a entraîné une augmentation très importante des prix de l’électricité, dans presque tous les États membres. Pourtant, il s’agit d’abord d’une crise des énergies fossiles et ses origines, profondes, sont parfois ignorées par les débats politiques. Pourquoi le marché européen de l’électricité est-il montré du doigt ? Quelle réponse apporter, et comment mettre en œuvre la transition dans ce contexte ? Andreas Rüdinger répond aux questions de Sophie Larmoyer

Participer à l’éclosion d’un nouveau contrat social, c’est un champ de travail novateur qui s’ouvre à l’Iddri, mobilisant largement les sciences sociales. Si la notion remonte au XVIIème siècle et à Hobbes, il est nécessaire aujourd’hui de la moderniser, et donc de ré-inventer un contrat social, en phase avec les nouveaux questionnements environnementaux, sociaux et sociétaux, pour aider au diagnostic et à la compréhension des problèmes actuels. L’Iddri propose, avec l’Institut Hot or Cool, de s'intéresser à 4 dimensions :  démocratie, consommation, travail et sécurité. Pourquoi, comment et dans quel but ? Marion Bet répond aux questions de Sophie Larmoyer.

Compenser les émissions de carbone est une démarche volontaire pour les entreprises privées et les particuliers. Cela consiste à financer ailleurs des réductions de carbone dont on peut ensuite se revendiquer pour les soustraire à ses propres émissions. Comment fonctionne ce système de compensation ? Est-il fiable et solide et permet-il des réductions réelles et mesurables ? Comment éviter le greenwashing ? Que valent les nouvelles promesses pour l'intégrité des marchés carbone volontaires ? Un échange entre Matthieu Wemaëre, chercheur associé à l’Iddri, et Sophie Larmoyer.

Maillon économique majeur depuis les années 60, le secteur de la grande distribution occupe une place centrale dans le système alimentaire, par son influence sur la production agricole, et jusqu’à la consommation individuelle, qu’elle peut façonner. Pourtant, les enseignes de supermarchés et hypermarchés semblent rechigner à s’engager pleinement dans la transition agro-alimentaire. Elles ont pourtant un rôle central à jouer pour aider les Français à passer à une alimentation plus durable. Comment faire mieux, et avec quelles politiques publiques ? Charlie Brocard répond aux questions de Sophie Larmoyer.

La COP 28 qui se tiendra en décembre à Dubaï, est un moment important dans la mise en œuvre de l'Accord de Paris sur le climat : c’est le moment du Bilan mondial des émissions de gaz à effet de serre, un état des lieux des progrès enregistrés et des efforts encore à faire, avec des recommandations politiques pour la suite. Mais cette COP se déroule aux Émirats arabes unis, et l’action de son Président est scrutée de près, et même déjà critiquée. Les sujets sensibles ne manqueront pas, comme la place des énergies fossiles, ou la réforme du système financier international. Que faut-il attendre de cette COP 28 ? Lola Vallejo répond aux questions de Sophie Larmoyer.

Les fonds marins sont riches en ressources minérales, notamment en matériaux critiques, dont certains, plus rares sur la terre ferme, sont nécessaires à la fabrication des batteries. Ces grands fonds ont déjà été explorés, mais c’est maintenant l’idée de les exploiter qui attire les convoitises, au risque de fragiliser l’écosystème des profondeurs. Comment fonctionnerait cette exploitation minière ? Avec quels risques pour la biodiversité ? Et dans quel cadre ces fonds marins sont-ils gérés, qui décide ? Klaudija Cremers répond aux questions de Sophie Larmoyer.

Un chiffre pour illustrer la dégradation continue des écosystèmes naturels : on estime que 80% des sites de milieux humides ont perdu de leur superficie en 10 ans. Pour enrayer cette tendance, il faut cesser de nuire à la biodiversité et réparer les milieux naturels qui ne parviennent plus à fonctionner avec leur équilibre propre. La Stratégie nationale biodiversité 2030 de la France, attendue pour cet automne, doit stopper l’effondrement du vivant et notamment restaurer la nature. Mais il s’agit d’un enjeu très transversal : quelles stratégies d'action adopter, avec quels financements ? Où en est-on en France, en Europe ? Quels sont les enjeux d’une restauration active de la nature ? Agnès Hallosserie répond aux questions de Sophie Larmoyer.

Réduire les émissions de carbone du secteur agricole de 13 Mt/CO2 d’ici 2030 : c’est l’objectif fixé par le Gouvernement dans le cadre de la planification écologique. Mais les mesures actuellement dans les tuyaux ne vont pas suffire pour atteindre la neutralité carbone et il faut donc adopter un nouveau train de mesures pour l’agriculture. C’est ce qui se discute dans le cadre de la révision de la Stratégie nationale bas carbone (SNBC) française. Moins de bétail ou plus de légumineuses : des pistes existent, mais quels efforts sont encore possibles, techniquement, économiquement et politiquement ? Seront-ils suffisants ? Aurélie Catallo répond aux questions de Sophie Larmoyer.

En 2015, l’Agenda 2030 des Nations Unies a défini les dix-sept Objectifs de développement durable, à atteindre à l'horizon 2030. Lutte contre la faim, pour l’éducation, la durabilité des océans ou encore l’égalité des genres : ces ODD ont été pensés pour couvrir des thématiques larges, mais à mi-parcours de la date visée, le constat n’est pas reluisant. Qu’est-ce qui a manqué jusqu’ici ? Est-ce encore possible de relancer l’ambition politique de la communauté internationale ? Damien Barchiche répond aux questions de Sophie Larmoyer.

L’hydrogène est sous les feux de l’actualité : depuis 2020, plusieurs pays européens se dotent de stratégies pour l'hydrogène, qui peut jouer un rôle déterminant pour la décarbonation. Il s’agit maintenant de passer à la mise en œuvre. Avec quels outils, quels financements, quelles politiques publiques ? Quels sont les écueils à éviter ? Ines Bouacida répond aux questions de Sophie Larmoyer.

Faut-il battre en retraite face à la mer qui monte ? Conséquence particulièrement tangible du changement climatique, l’élévation du niveau de la mer met à rude épreuve de nombreuses zones côtières à travers le monde. Les risques qui pèsent sur les zones littorales sont bien connus et identifiés par la science, et les solutions aussi. Faut-il rester à tout prix en essayant de se protéger, ou lâcher prise et se relocaliser à l'intérieur des terres ? Alexandre Magnan répond aux questions de Sophie Larmoyer.

Depuis quelques années, la méthanisation se développe largement dans le secteur rural. Ce processus, qui permet de valoriser les déchets et résidus agricoles pour produire du biogaz, est une nouvelle source de revenus pour les agriculteurs. Mais l’essor rapide de cette filière d’énergie renouvelable peut-il favoriser l'agroécologie ? Faut-il accompagner ou encadrer son développement ? Quelle place pour le biogaz dans le mix énergétique français ? Jeanne Cadiou répond aux questions de Sophie Larmoyer.

Alors que les catastrophes climatiques et les dégâts qu’elles causent se multiplient, l’expression «pertes et dommages» est de plus en plus présente dans les négociations internationales, sur le climat et sur le financement du développement durable. De nombreux pays sont en effet particulièrement vulnérables et exposés à ces dommages, dont l’impact notamment financier peut être considérable. De quel type de dommages s’agit-il ? Qui est concerné et doit être aidé ? Par qui, et comment ? Lola Vallejo répond aux questions de Sophie Larmoyer.

Après l’invasion russe en Ukraine, la France a finalement traversé l’hiver sans coupures d'électricité, au prix de baisses des consommations organisées dans l’urgence, et au prix d’un soutien financier massif de l’Etat. Quels enseignements peut-on en tirer pour réussir la transition vers la décarbonation? Les baisses de consommation obtenues en urgence seront-elles pérennes? Comment transformer le soutien financier de l’Etat en financement de la transition ? Et que penser du plan REPowerEU de la Commission européenne? Nicolas Berghmans répond aux questions de Sophie Larmoyer.

Lithium, cobalt, nickel… Autant de métaux nécessaires à la construction des batteries, celles des voitures, des téléphones ou des ordinateurs. Nos besoins de ces matériaux vont tellement augmenter qu’on parle aujourd’hui de matériaux critiques. Dans quels pays les trouve-t-on? Dans quelles conditions sociales et environnementales peut-on les extraire ? Risquons-nous de remplacer une dépendance par une autre ? Comment instaurer une économie circulaire, et atteindre 95% de recyclage ? Jean-Philippe Hermine répond aux questions de Sophie Larmoyer. 

Le transport par voie maritime a triplé en 30 ans : il représente 80% du commerce mondial et pèse pour 2% des émissions de gaz à effets de serre. L’évolution de ce secteur est donc essentielle pour lutter contre le réchauffement  climatique. La discussion se déroule dans le cadre de l’OMI, l’Organisation maritime internationale, qui doit prendre en juillet 2023 des engagements plus ambitieux. Le GIEC a dit l’année dernière qu’il faudrait réduire la demande et les kilomètres parcourus, mais l’OMI n’a toujours pas abordé la question sous cet angle… Comment avancer ? Yann Briand répond aux questions de Sophie Larmoyer.

Les institutions de financement international, issues de l’après-guerre, ne sont plus adaptées aux besoins des États. C’est un constat criant, mis en lumière notamment  lors des récentes négociations internationales sur le climat et la biodiversité. Les appels à réformer  les banques multilatérales de développement se multiplient, depuis quelques mois, sur fond de promesses non tenues. Enjeux techniques, besoin de leadership, de flécher l’aide publique au développement vers les pays qui en ont le plus besoin… et, in fine, d’augmenter les financements : 2023 sera-elle l’année de la réforme ? Élise Dufief répond aux questions de Sophie Larmoyer.

Agir pour protéger la biodiversité d’ici 2030 : c’est l'ambition de l’Accord de Kunming-Montréal, trouvé entre tous les pays du monde à la COP 15, à Montréal, en décembre 2022. Objectifs chiffrés, mobilisation des ressources financières, processus de suivi : l’accord a permis de prendre des décisions importantes. Mais comment traduire cette feuille de route collective sur le terrain  ? Le calendrier proposé sera-t-il tenable ? Quelle peut être l’action des secteurs économiques, et quel rôle pour la société civile ? Juliette Landry répond aux questions de Sophie Larmoyer.

Les agriculteurs ont en moyenne 51 ans, et 43% d’entre eux seront à la retraite dans 10 ans, mais un tiers n’est pas remplacé quand il cesse son activité : les terres qui ne sont pas reprises risquent fort d’agrandir la ferme voisine, ce qui est assez peu compatible avec la transition agroécologique. Assurer le renouvellement générationnel des agriculteurs est donc une nécessité pour passer à l’agroécologie, d’autant que les nouveaux agriculteurs se tournent davantage vers une production de qualité. Mais comment favoriser la reprise des fermes existantes ? Aurélie Catallo répond aux questions de Sophie Larmoyer.

Ce nouvel épisode de Cap sur la transition dédié à l’alimentation durable se penche cette fois sur son volet politique. La réduction de notre empreinte carbone passera par des changements dans nos modes de production agricole, mais aussi dans le contenu de nos assiettes. Peut-on agir via l’aide alimentaire aux plus démunis ? Les initiatives locales seront-elles la solution ? Et comment bien informer les consommateurs sur l’impact des produits qu’ils achètent ? Mathieu Saujot répond aux questions de Sophie Larmoyer.

Le contenu de nos assiettes va devoir changer, pour devenir plus respectueux du climat et de la biodiversité, en embarquant tous les consommateurs. Mais quelles sont les implications économiques, sociales et culturelles de cette transition alimentaire ? Quelles politiques publiques sont nécessaires ? Dans un débat parfois marqué par des préjugés erronés, voici un premier podcast pour en comprendre les enjeux :  Charlie Brocard répond aux questions de Sophie Larmoyer.

Retirer le CO2 déjà présent dans l’atmosphère, la “nettoyer” de ses gaz à effet de serre… Est-ce la solution dans la lutte contre le réchauffement climatique ? C’est techniquement possible, en comptant sur la croissance des plantes, ou sur des technologies nouvelles. Mais cela induit des risques et des effets néfastes, notamment sur la biodiversité. Or cette idée est parfois présentée comme une solution miracle pour atteindre la neutralité carbone, au risque de se détourner de la vraie urgence : réduire nos émissions. Alors quelles sont les différentes pratiques de capture du carbone, et les risques associés ? Comment se situent les différents acteurs au milieu de ces solutions ? Alexandra Deprez répond aux questions de Sophie Larmoyer.

Alors que la France et l’Europe traversent une importante crise énergétique, la sobriété est aujourd’hui perçue comme une solution consensuelle. Dans ce cadre, l'efficacité énergétique, par le biais notamment de la rénovation des bâtiments, est une priorité. Comment rendre cette rénovation performante ? Que peuvent faire les pouvoirs publics? Y a-t-il des exemples européens à suivre ? Andreas Rüdinger répond aux questions de Sophie Larmoyer.

Comment sortir les véhicules les plus polluants des centres-villes en tenant compte des inégalités sociales ? Les effets sanitaires et environnementaux de la circulation des véhicules peuvent se résoudre par l’instauration de zones à faibles émissions (ZFE). C’est ce que prévoit la loi française pour toutes les grandes villes : en interdire l’accès aux véhicules les plus polluants - qui sont aussi les plus anciens. Mais quelles sont les implications sociales et économiques, et surtout, comment les prendre en compte ? Jean-Philippe Hermine répond aux questions de Sophie Larmoyer.

Trente ans après le Sommet de la Terre de Rio de Janeiro en 1992, la vingt-septième conférence des parties, la COP 27, aura lieu du 7 au 18 novembre 2022 à Charm el-Cheikh en Égypte. Des relations sino-américaines tendues à la guerre en Ukraine, les événements internationaux récents ne manqueront pas d’orienter les discussions. Quels sont les enjeux de cette COP ? Qu’en est-il de la confiance entre les pays du Sud et du Nord ? Le financement représente-t-il toujours un point de crispation ? La question des pertes et dommages est-elle réellement la question centrale de cette COP ? Lola Vallejo répond aux questions de Sophie Larmoyer.

Les COP, conférences des parties, rythment les négociations internationales sur le climat depuis près de trente ans. De la COP de Berlin en 1995 à celle de Paris en 2015, en passant par celle de Kyoto en 1997, quels ont été les grands moments initiés par ces grands sommets mondiaux ? Au-delà de la négociation des Traités, elles servent aujourd'hui de catalyseur politique et d’espace de dialogue avec la société civile, mais avec quel résultat?  Lola Vallejo répond aux questions de Sophie Larmoyer.

Voitures électriques, solutions agiles et décarbonées pour les livraisons, vélos et transports en commun dans les villes : le transport routier est prêt à faire sa transition. Alors que la fin de la vente des voitures thermiques approche, Cap sur la transition se penche aujourd’hui sur les derniers blocages à lever. Dans un secteur où de nombreuses solutions de décarbonation sont déjà testées, documentées et validées, reste à lever les freins qui empêchent une mue à grande échelle. Solutions industrielles, business models transformatifs, changement de pratiques, acceptabilité sociale soutenue par les pouvoirs publics… à l’Iddri, une équipe travaille sur ces sujets. Et au passage, vous livre enfin les clés pour sortir de la caricature qui vise les voitures électriques... Louis-Pierre Geffray répond aux questions de Sophie Larmoyer. 

Les protéines sont nécessaires à notre alimentation. Mais en Europe, on en mange trop, et en particulier trop de protéines animales. Or ce macro-nutriment s’intègre dans un cycle qui affecte fortement les milieux naturels, car il faut de l’azote pour produire des protéines. Comment fonctionne ce cycle, et comment la consommation de viande et de produits animaux a-t-elle un impact l’environnement ? Pierre-Marie Aubert répond aux questions de Sophie Larmoyer.

Pilier fondateur de l’Union européenne depuis les années 60, la politique agricole commune a beaucoup évolué avec les années et les crises qui ont traversé le continent. Alors qu’une nouvelle PAC entrera en vigueur en janvier 2023, Cap sur la transition revient aux origines de cette politique européenne, pour s’intéresser à la manière dont elle intègre aujourd'hui l’ambition environnementale européenne. La réforme de janvier 2023, qui donne la main aux Etats, provoque des tensions et des bras de fer. Un cadre législatif européen plus contraignant peut-il sauver la mise ? Pierre-Marie Aubert répond aux questions de Sophie Larmoyer.