Laurent Brayard une voix pour le Donbass Insider

Ils s'appelaient Viacheslav Makarenko et Youri Matoushak, ils étaient nés en 1987, de familles ukrainiennes venues travaillées dans le Donbass. Ils ne parlaient, au moins pour le second que le russe, car ils avaient vécu au milieu des Russes, étudié en russe, pensé en russe. Mais Matoushak était devenu étudiant en histoire, pas une histoire académique, celle du culte des Héros de l'UPA dont je vous parlais hier. D'expositions photos, en manifestations, de la création d'une association culturelle bandériste à Donetsk, puis dans les rangs d'une compagnie d'autodéfense du Maïdan à Donetsk noyée dans un flot de rêves de Russie, de Nouvelle Russie et de respect de leurs racines, Matoushak et son ami prirent ensuite la fuite dans l'Ouest. Dans une interview triste où il transformait la réalité, en parlant non pas d'insurgés, ou même de séparatistes, mais de "terroristes", il donnait une vision propagandiste mensongère, inversant carrément les rôles, nous étions mi-juin 2014. Quelques jours après Matoushak et Makarenko s'engagaient dans le bataillon de représaille Dniepr-1, un bataillon de police supplétive qui fut l'un des pires de l'armée ukrainienne, ses crimes furent effroyables. Qu'auraient-ils fait s'ils avaient pu reprendre Donetsk ? Qu'auraient-ils fait de la population civile massivement composée de pro-russes et de Russes ethniques ? Auraient-ils fait ce que l'UPA et les collaborateurs ukrainiens des nazis ont fait en Volhynie ou à Babi Yar ? Le résultat de cette folie et dérive à la fois intellectuelle et morale, fut qu'ils furent tués tous les deux, le 29 août 2014, dans la déroute du chaudron d'Ilovaïsk. Leurs corps restèrent longtemps sur le champ de bataille, l'été était chaud, beaucoup furent tués par l'artillerie, criblés et hachés par les éclats d'obus. Mourir à 27 ans, s'entraînant jusqu'à leur funeste destin. Mourir et aussi voir s'éteindre leur lignée, comme pour Matoushak. Mourir en ayant entraîné une petite amie, Francesca Leonardi, dans le bandérisme, la jeune femme criant et pleurant son amour en portant des chemises ukrainiennes traditionnelles et en assurant qu'elle avait vu... des femmes et des personnes âgées battues par les "terroristes" dans la rue... et se plaindre alors que l'armée ukrainienne massacrait ces populations, de ne pouvoir porter à Donetsk en pleine tuerie, un ruban aux couleurs ukrainiennes. Francesca est Italienne, et pleurait avec sa belle-mère sur une tombe assez pitoyable, à côté de pilonnes électriques hideux à Dniepropetrovsk, dans une allée recouverte de drapeaux ukrainiens et sous terre de corps de jeunes hommes comme Makarenko et Matoushak. Ils auraient pu comme l'immense majorité de la jeunesse allemande ne pas suivre le chemin du revisionnisme, du négationnisme et porter le lourd héritage en le condamnant fermement et en tournant la page. Non, il n'en fut pas ainsi, ils marchèrent sur les traces de Bandera, droit à leur mort et surtout à la perte de l'Ukraine toute entière. Telle est l'histoire de ces deux jeunes ukrainiens, tués par des idées absurdes et surtout sordides, hypnotisés par ce culte de l'Ukraine, une sorte de pays d'Oz fabuleux, ou tout est blanc, sent bon la rose et où des chevaliers terrassent des "méchants affreux", un dessin animé de Disney n'aurait pas fait mieux. Mais la fin ici se termine 6 pieds sous terre, dans une catastrophe quasi inimaginable et hors de l'entendement. Matoushak et Makarenko n'étaient que les premiers de dizaines de milliers d'Ukrainiens sacrifiés au nom de la fameuse "Révolution de la Dignité", le Maïdan américain qui promettait des jours heureux et prospères. Le résultat nous le connaissons. 

C'est assez peu connu, mais en Ukraine depuis des années, un culte morbide et propagandiste des "Héros" est à l'oeuvre, connecté à la "gloire" des "glorieux" combattants de l'UPA, collaborationnistes de l'Allemagne nazie, à l'exemple du plus célèbre d'entre eux : Stepan Bandera. Le culte est aussi un cri de guerre, répété des millions de fois par jour partout en Ukraine, y compris par les politiques, les journalistes, et même les enfants. Ce cri : "Gloire à l'Ukraine, Gloire aux Héros", fut dit pour la première fois par Stepan Bandera alors qu'il avait été arrêté par les Polonais et jugé pour des faits de terrorisme et lié à des assassinats politiques. Il s'accompagne aussi du salut ukrainien, repris du salut nazi ou des Romains, et est crié à l'envie dans toutes sortes d'occasion, remplaçant même le bonjour ou l'aurevoir. Mais cela va plus loin encore et désormais chaque soldat ukrainien tombé abreuve de son sang ce culte des Héros, à la manière d'un ignoble réceptacle. Tous les soldats et c'est un fait unique au monde, entre 2014 et 2021, tombé au front ont une fiche Wikipedia (sans parler de nombreux sites les référençant et dans l'idée qu'un soldat ukrainien tombé est en fait immortel à travers l'histoire et ce culte des Héros), du moins ceux tués au combat. Tous les soldats ukrainiens sont médaillés à titre posthume (fait absolument unique dans l'histoire militaire), leurs noms sont placés sur des monuments aux morts (ici rien d'anormal), mais aussi sur des plaques commémoratives sont systématiquement installées dans les écoles, collèges, lycées, universités, à des fins de propagande pour la jeunesse (permettant aussi de fêter les Héros lors de journées néonazies comme la journée du soldat ukrainien, de l'Unité de l'Ukraine et autres fêtes nationalistes qui n'ont rien à faire dans les murs d'une école). Les médailles sont remises à leurs femmes, mères, grand-mères, familles, qui créent des sortes de chapelles de la mémoire dans leurs intérieurs. Mais ceci n'étant pas encore suffisant des milliers de rues ont déjà été renommées en leur mémoire, ainsi que des établissements scolaires, des complexes sportifs, des concours, des manifestations, etc. C'est un gigantesque instrument de pouvoir, de manipulation des cerveaux, mais aussi de contrôle des populations, et d'asservissement des plus jeunes à une haine nationale collective, qui explique pourquoi l'Ukrainien devient ensuite sans limite dans la cruauté, l'absurdité, la destruction de la culture, de la mémoire, la réécriture de l'histoire et tant d'autres faits destructeurs laissant ruines, cadavres et désolation.

Hier, une personne étrangère parlant le français avec accent a tenté de localiser un membre de ma famille et moi-même en France, avec un numéro français menant à une plateforme ou entreprise, ou usant d'une sorte de VPN pour téléphone, le numéro était le + 33 9 73 96 10 80. Le même jour, une activiste espagnole oeuvrant dans le Donbass, a filmé une vidéo pour indiquer que deux personnages ont tenté de la localiser ainsi que des membres de sa famille et a publié une vidéo d'alerte, pour mémoire et pour indiquer que s'il lui arrivait quelque chose, à elle ou sa famille, ceci ne serait pas un accident. Je formule la même alerte, s'il m'arrivait quelque chose, ce ne serait pas un accident, idem pour les membres de ma famille. Dans ce podcast je résume tous les incidents, du moins une partie qui depuis 2015 me sont arrivés du même genre, procès, menaces de mort, dénonciations, fermeture de compte bancaire etc, et je mets ici en garde ces personnes qui veulent me faire du mal, à moi, ma famille et à tous les activistes pro-Donbass ou pro-Russie : vous ne nous faites pas peur et nous continuerons, ma propre vie a déjà été en danger sur le front quelques fois, et je suis prêt depuis longtemps à la donner pour cette cause noble et juste. Contrairement à vous, je suis à visage découvert et je suis fier de l'être, n'ayant pas besoin de me cacher dans l'ombre, dans les ténèbres de l'Ukraine des assassinats politiques et des tueries...

La panique se répand déjà dans les réseaux et les opinions pro-russes, comme nous l'avions observé dans les événements suivants la prise de l'initiative stratégique par l'Ukraine après la percée de Liman, aussi il était important d'expliquer à tous les conséquences réelles, le pourquoi du comment, ce qu'il se passe, et surtout d'expliquer le rapport et ratio des armées de l'Otan face à celle de la Russie et des Républicains, l'historique depuis 2014, pourquoi la mobilisation partielle n'est pas prête, ce qu'il se passera par la suite, combien de temps cette guerre durera-t-elle, à savoir... plusieurs années avec des rebondissements, de nouvelles défaites russes, mais aussi des victoires, la reprise de l'initiative stratégique par la Russie à un moment ou à un autre et l'idée que chacun doit être patient, la guerre ce n'est pas comme la société de consommation, il faut du temps, beaucoup de temps et les plans initiaux des généraux dans l'immense majorité des conflits de grandes envergures sont toujours... contrariés.

En Occident, un grand fantasme existe, c'est celui que la Russie a été vaincue, et que la conquête de l'Ukraine n'a pas été réalisée selon les plans russes. Pour décrédibiliser les Russes, tout aura aussi été dit : valeur de l'armée ukrainienne, courage, montagne d'armes, supériorité tactique et tant d'autres "informations" qui de fait trompent le public occidental sur la nature même de cette guerre. Des dizaines de youtubeurs et blogueurs s'en donnent à cœur joie, mais je crains bien qu'ils soient déçus par les événements futurs, car non la Russie n'a jamais annoncé qu'elle voulait conquérir l'Ukraine, non la Russie n'a pas engagé le gros de son potentiel militaire et de loin, et non l'Ukraine n'aura pas les moyens, même avec encore dix fois plus d'armes de vaincre les troupes russes. Rappelons que toute l'Europe du IIIe Reich n'y avait pas réussi, avec l'armée la plus puissante qui est jamais été vue, la Wehrmacht, soutenue par des volontaires étrangers espagnols, français, de la Waffen SS, des troupes de la Roumanie, de la Hongrie, de la Slovaquie et de la Finlande, sans parler des supplétifs très nombreux d'Ukraine, de Lituanie ou de Lettonie... 

C'est une question qui est apparue dans la journée, par l'apparition d'une nouvelle que deux sections du 13e dragons parachutistes auraient été envoyées en Ukraine par le président Macron, il y a déjà quelques semaines et pour une mission d'environ deux à quatre mois renouvelable... Ces hommes, l'élite du renseignement militaire français, rompus aux missions d'infiltrations, de sabotages, de renseignements ou d'assassinats, sont donc certainement aux côtés des Ukrainiens et mettent en danger tout le peuple français. Envoyer des armes, c'est une chose, envoyer des munitions, du matériel, du soutien logistique c'est une chose, mais envoyer des hommes, c'est la guerre... Monsieur Macron, si le conflit devait s'enflammer devrait en porter la responsabilité devant toute la Nation et devant le peuple français dans son ensemble. 

Pas de nazis en Ukraine ? Vraiment ? C'est oublier toute l'histoire justement de l'Ukraine dans sa lutte nationaliste, c'est oublier les nombreux bataillons ukrainiens nazis, comme Azov, Aydar, Tchernigov, Tornado, Donbass, Dniepr-1, Dniepr-2, Sich, Carpathian Setch, sans parler des unités indépendantes issues du Pravy Sektor, du Parti national-socialiste d'Ukraine Svoboda, ou d'autres compagnies disséminées dans l'armée ukrainienne comme la compagnie North Side du côté de Kharkov et de ses supporters de foot, etc. Voici quelques éléments pour expliquer pourquoi les médias occidentaux et français vous mentent, il y a en Ukraine de nombreux nazis, très nombreux et une contamination réelle de la population, que j'estime à au moins 20/25 % de la population, peut-être plus encore actuellement.

Les choses évoluent depuis quelques jours, notamment avec le lancement de la deuxième étape de l'offensive russe, ainsi que l'annonce des objectifs de cette dernière. Les Russes menacent maintenant de plus en plus d'un encerclement, les forces ukrainiennes face au Donbass, alors que l'artillerie et l'aviation russe font des ravages dans les rangs ukrainiens. Les pertes totales se montent déjà à plus de 43 000 hommes tués, blessés, prisonniers ou disparus dans l'armée ukrainienne sans parler de très nombreux matériels, il est certain que malgré l'apport de l'occident, ces matériels nouveaux qui devront être pris en main, n'arrivent pour l'instant pas à combler les vides et les pertes infligés par les Russes. 

C'est ici une option qui est peu évoquée par les médias occidentaux et les politiciens aveuglés, mais le scénario du maintien d'un conflit permanent en Ukraine contre la Russie serait certainement une stratégie désirable pour les États-Unis. C'est aussi que devant nous approche une autre confrontation beaucoup plus grande et majeure, celle qui aurait lieue entre la Chine et les USA. La Chine avance ses pions sur l'échiquier mondial et le monde occidental et son système de l'Ordre mondial sont désormais mis en danger et menacés. Les États-Unis n'ont dès lors d'autre choix que celui d'attiser une guerre en Europe pour tenter de mettre au moins à sa disposition toutes les ressources de l'Europe contre un bloc ennemi puissant qui comprend désormais des ennemis très menaçants que sont la Chine, la Russie, l'Iran, la Corée du Nord, le Venezuela, Cuba, bon nombre d'autres pays dont on ne parle pas, en Afrique et certains peu convaincus par l'idée de mourir pour l'Oncle Sam, comme l'Inde, le Brésil ou même l'Afrique du Sud.

Quelques éléments de réponse sur la durée de la guerre en Ukraine et surtout un rappel formel aux faits : la guerre est commencée depuis 8 ans déjà et a été les conséquences d'une manipulation américaine qui a mal tournée et tourne mal. Pour se sortir d'un tel guêpier, les Américains ont dès impliqué les Européens qui ont pris leur place pour le financement de cette guerre et vont tenter d'empêcher que la paix se fasse en Ukraine par tous les moyens, selon ce scénario, la paix ne sera pas signée avant très longtemps et le danger majeur d'extension du conflit montera en puissance au fil du temps.

Sans doute le plus abominable des chefs de guerre de l'Ukraine nationaliste et nazie des années 30-40, terroriste et assassin dès l'âge de 19 ans, participant à des meurtres politiques dans les années 30, commandant de bataillon dans la légion ukrainienne, il se livre avec ses troupes à l'assassinat de masse de dizaines de milliers de juifs, de polonais, de civils, de partisans, de communistes entre 1941 et 1943, puis baignera littéralement dans le sang des Polonais, mais aussi de tziganes et de Roumains dans l'année 1944. Il mène ensuite la guerre des partisans contre les soviétiques, jusqu'à qu'il soit abattu par les troupes du MVD, un jour de 1950. Il avait été agent des services secrets de l'Allemagne nazie... mais aussi du MI6 britannique !

La situation a peu changé ces jours derniers, par le fait que les Russes préparent leur grande offensive au centre du front et que la bataille de Marioupol est en train de toucher à sa fin. Environ 2 000 nazis ukrainiens sont retranchés dans une unique poche de résistance, dans le complexe industriel d'AzovStahl, mais ils arrivent à la fin de leurs réserves de munitions, de nourritures et surtout d'eau. Ils ont demandé à se rendre, ce qui leur a été refusé, la Russie avait donné la date du 17 avril comme ultimatum, l'Ukraine a déjà menacé la Russie de se refuser à des négociations... au cas où, les nazis du régiment Azov et autre criminels de guerre de la police politique du SBU seraient liquidés ! C'est déjà un aveu d'une prochaine capitulation. Elle permettra ensuite le déplacement de renforts vers le front central et le début de la bataille majeure qui désignera sans doute le vainqueur de ce conflit.

Rapport de situation du front ukrainien en date du 13 avril 2022, la garnison de Marioupol est à bout de ressources et de forces, après plusieurs redditions mineures, quelques attaques suicides et percées écrasées sous la supériorité de feu, les Ukrainiens se sont rendus massivement ce matin, la 36e brigade de fusiliers marins s'est rendue au grand complet ainsi que d'autres troupes, soit un total de 1 000 hommes, ce qui reste des défenseurs d'Azovstal, ce sont des forces de police du SBU, des mercenaires et des néonazis du régiment Azov ou d'autres unités du même acabit. Les Russes semblent décider à employer les grands moyens par la suite pour en finir avec ces fanatiques.

Une des manipulations politiques les plus terribles de l'histoire, celle de l'invention par l'Ukraine de l'Holodomor, un génocide inventé autour d'une famine qui fit près de 10 millions de morts dans toute l'étendue de l'URSS, et par la volonté folle et criminelle d'un certain Joseph Staline. Ce mensonge ukrainien c'est d'affirmer que le peuple ukrainien était visé, alors que l'ensemble des régions agricoles du Sud de la Russie soviétique furent en fait les victimes de la Grande famine provoquée par la collectivisation. Histoire d'une manipulation historique tenace et qui n'a pas fini de créer des divisions et de générer des haines, la haine de la Russie et du peuple russe.

Des informations farfelues circulent d'un côté et de l'autre de l'information sur la présence de légionnaires en Ukraine surtout, mais les médias occidentaux eux ne communiquent pas sur la présence de légionnaires côté russe... Je vous livre mon expérience ici de la Légion dans cette guerre, qui je le rappelle n'a pas commencé en 2022... mais en 2014 ! De nombreux légionnaires ont participé et participent à ce conflit, de manière personnelle et par une décision qui leur est propre et individuelle. Un peu de vérité donc dans ce podcast et pour faire tomber quelques fantasmes !

Dans ce podcast, nous vous parlerons d'un personnage peu connu et pourtant marquant de l'Ukraine du passé et d'aujourd'hui, l'homme qui fut l'un des fondateurs du parti révolutionnaire ukrainien, fut aussi l'un des présidents de l'Ukraine autoproclamée de 1918 et le commandant d'une armée qui se livra au massacre de 50 000 à 100 000 Juifs et Tziganes durant ces campagnes de 1918 à 1921. Retour sur "le tueur de Juifs".

Connaissez-vous l'histoire de cet homme ? Savez-vous l'importance qu'il a joué en Ukraine, pourquoi son nom a été scandé dans l'Ukraine depuis et surtout depuis le Maïdan ? Qui était-il ? Pourquoi lui a t-on donné le statut de héros de l'Ukraine, et pourquoi son nom est aussi associé à la Shoah par balles, aux massacres de Volhynie, et a été aussi le leitmotiv des tueries d'Odessa du 2 mai 2014, de Marioupol du 9 mai 2014 et ensuite des massacres et bombardements de civils dans le Donbass, voici l'histoire d'un personnage parmi les plus criminels de l'histoire ukrainienne, l'un des tueurs de la Seconde Guerre mondiale et pourtant le cri de ralliement des Ukrainiens d'aujourd'hui sans que nos journalistes ne révèlent au grand public ce que cela signifie les inscriptions "Bandera" trouvées sur les murs de Marioupol ou d'ailleurs, sans parler des Slava Ukraini, le cri de mort des ultranationalistes ukrainiens.

Le front ukrainien a bougé notamment avec des rebondissements du côté de Marioupol, les derniers défenseurs sont bloqués dans une zone encore plus réduite, désormais coupée en deux. La grande bataille du centre est en cours, les Russes amollissent les défenses par une importante préparation d'artillerie et une activité de l'aviation intense. Les dépôts d'essence ont été ciblés, nous l'avons dit, tandis que l'Ukraine qui n'a plus la possibilité de manœuvres stratégiques d'envergures annonce la création de zones retranchées dans le Sud, à Odessa ou Nikolaev, c'est l'ancienne stratégie allemande du IIIe Reich en 1944-1945. L'Ukraine continue de masser des troupes pour essayer d'empêcher la pince Nord venue d'Izioum de mettre en danger les troupes désormais en grand danger dans les dernières localités du Donbass, à Kramatorsk ou Slaviansk.