Radio CHU Bordeaux
By Radio CHU
Radio CHU BordeauxJan 18, 2024
La RĂ©crĂ© en Pyjama - Julia est une Ă©toile & La petite Ă©toile de mer et lâhippocampe
1) « Julia est une Ă©toile ». Câest lâhistoire dâune Ă©toile qui rencontre une fĂ©eâŠ.
Câest magique !!
Musique : Evant et Marco - Tomber amoureux
2) « La petite Ă©toile de mer et lâhippocampe »cette Ă©toile de mer ne sait pas quelle est une fĂ©e dans lâocĂ©an, Ă©coutez bien.
Musique : Les Enfantastiques "Mille milliards d'insectes"
Au revoir mes petits amisÂ
La RĂ©crĂ© en Pyjama - Lâenfant Kou & Une note de douceur
1) « Lâenfant Kou » une belle histoire de ValĂ©rie BONENFANT , câest un enfant qui travaille dans une usine, qui rĂȘve de vivre dans un autre monde et qui est sauvĂ© par un robot.
Musique : Renaud "Mistral gagnant"
2) « Une note de douceur »lâhistoire dâune note de musique qui est triste parce quâelle se sent inutileâŠ
On vous fait des bisous mes petits amis !!
La Récré en Pyjama - Les célÚbres chaussettes Troué & Le soleil, la lune et le vent
1 Ăšre ĂMISSION
1) «Les célÚbres chaussettes Troué» des chaussettes usées qui ont du succÚs grùce à notre amie Valérie BONENFANT ! Amusez vous!!!!
2) un joli conte indien « Le soleil, la lune et le vent » Extrait de LUDA.
Ă bientĂŽt mes petits amis.
2Úme édition de la Foulée Solidaire
Marie Christiane Courtioux discute avec Antoine Charbonnier de la 2Úme édition de la Foulée Solidaire organisée par le FC Girondins de Bordeaux.
INFOS PRATIQUES : Le FC Girondins de Bordeaux organise sa 2Úme édition de la Foulée Solidaire, au profit de l'hÎpital des enfants du CHU de Bordeaux, le dimanche 28 avril, sur la mythique plaine des sports du Haillan.
La Foulée Solidaire est devenue un événement incontournable. Il s'agit d'une occasion unique pour les supporters de vivre une expérience immersive sur les terrains de nos joueurs et joueuses professionnelles.
De nombreux invités surprises seront présents cette année. Nous invitons tous les coureurs à venir en marine & blanc.
Trois courses vous sont proposées à partir de 10h :
đđœ 1km : la FoulĂ©e de BenGi (pour les 10/13 ans)
đđœ 4km : la FoulĂ©e RythmĂ©e (Ă partir de 14 ans)
đđœ 8km : la Grande FoulĂ©e (Ă partir de 15 ans)
Doc Jazz - 90 ans de Jazz « Hot » Saison 3 LâEre du Swing - Episode 4 : Sing Sing Sing ! Chanteuses et chanteurs des annĂ©es 30
Des chanteuses (surtout) et des chanteurs noirs des années 20, le disque ne nous a pas laissé la trace de personnalités transcendantes, mis à part Louis Armstrong, Bessie Smith ou, dans le style « vaudeville » la trÚs influente Ethel Waters.
Comme pour les instrumentistes, lâEre du Swing va rĂ©vĂ©ler une plĂ©iade de chanteurs-ses de grande classe, puisque chaque orchestre ou presque en comptera un-e ou davantage. A la fin de la pĂ©riode, au milieu des annĂ©es 40, ils-elles passeront mĂȘme sur le devant de la scĂšne au dĂ©triment des improvisateurs-solistes virtuoses qui faisaient le renom des orchestres au sein desquels ils se produisaient.Â
The Joint is Jumpin (1937) donne Ă Â Fats Waller lâoccasion dâĂ©voquer une surprise-partie Ă Harlem â jusquâĂ la descente de police finale pour cause de tapage nocturne !
 La mĂȘme annĂ©e, la toute jeune Ella Fitgerald â elle nâa que 20 ans - explique Ă son chĂ©ri quâelle veut du « rockân roll » (dans Rock it for me, enregistrĂ© avec lâorchestre de Chick Webb dont elle va bientĂŽt prendre la direction), tandis que, toujours en 1937, sa rivale de 21 ans, Billie Holiday explique au sien que sâil la plaque, « 3 cĆurs se briseront : le mien, le mien et le mien ! » dans Me, Myself and I, oĂč lâon peut entendre de superbes contrechants de Lester Young au saxo-tĂ©nor.
 En 1938, le grand public va craquer pour un tube totalement dĂ©jantĂ©, Flat foot floogee, par le duo Slim Gaillard/Slam Stewart, qui rĂ©sume si bien la folie rythmique de lâĂ©poque quâon le dĂ©signera lâannĂ©e dâaprĂšs pour lâĂ©dification des gĂ©nĂ©rations futures en lâenterrant dans le sous-sol de la Foire de New-York, au sein dâune « Time Capsule » Ă ne pas ouvrir avant le⊠septiĂšme millĂ©naire !Â
Dans un tout autre registre, au cours de cette annĂ©e 1939, Jimmy Rushing chante le blues de façon dramatique : Nobody Knows (somptueusement accompagnĂ© par le trombone de Dickie Wells et lâorgue de Count Basie). Et lâon termine sur une note plus lĂ©gĂšre â voire un peu dĂ©jantĂ©e  elle aussi - de 1935:   Iâse a Muggin, chantĂ© par Freddie Taylor, avec rĂ©ponses instrumentales et vocales par le Quintette du hot-club de France et notamment ses deux leaders : Django Reinhardt à la guitare et StĂ©phane Grappelli au violon. On y entend mĂȘme pour la premiĂšre fois une onomatopĂ©e qui ne va pas tarder Ă rĂ©sonner Ă travers toute la galaxie de la musique afroamĂ©ricaine : « Be-bop » !
Doc Jazz - 90 ans de Jazz Hot ! Saison 3 L'Ăšre du Swing - Episode 3 : LâĂ©mergence de lâimprovisateur-soliste
Episode 3 :  lâĂ©mergence de lâimprovisateur-soliste
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Le Jazz des annĂ©es 20 est le plus souvent une crĂ©ation collective oĂč les soli sont rares et toujours brefs. Peu de vedettes sâautorisent Ă improviser plus dâun chorus, hormis Louis  Armstrong vers la fin de la dĂ©cennie.
LâĂ©closion des Big Bands ne changera pas cet Ă©tat de choses, ou pas beaucoup. En revanche, au sein des petites formations, les musiciens les plus fĂ©conds pourront libĂ©rer leur crĂ©ativitĂ©, surtout lorsquâils auront eux-mĂȘmes crĂ©Ă© le groupe ou quâils en assureront la direction musicale.
Câest ainsi quâen 1935, Ă la tĂȘte de lâorchestre de Luis Russell, Louis  Armstrong  nous exhorte par la voix et par la trompette Ă le suivre joyeusement tout au long dâun Swing That Music oĂč â seul soliste - il Ă©tale toutes les facettes de son gĂ©nie en multipliant les tours-de-force techniques. Dans un climat tout diffĂ©rent, en 1939 Chew Berry dĂ©veloppe une improvisation envoĂ»tante sur A Ghost of a chance, portĂ© par le superbe arrangement quâAndy Gibson a Ă©crit pour lâorchestre de Cab Calloway dont le grand saxo tĂ©nor est lâune des vedettes. Avec une recrĂ©ation vertigineuse de lâElegie de J. Massenet, Art Tatum sâaffirme en 1935 comme lâun des plus Ă©blouissants continuateurs des gĂ©ants du piano classique du 19Ăšme siĂšcle. Il est seul au clavier, mĂȘme si beaucoup ont pensĂ© Ă lâĂ©poque, « quâils devaient ĂȘtre deux » pour dĂ©ployer une telle virtuositĂ© (anecdote rapportĂ©e par StĂ©phane Grappelli). Dans un tout autre style â il frappe les touches du piano avec lâindex et le majeur de chaque main, utilisĂ©s comme les mailloches de son vibraphone â Lionel Hampton transforme avec tout  autant de gĂ©nie une chansonnette Ă la mode (Shine), en un torrent de swing (Piano Stomp, 1937). La mĂȘme annĂ©e, Ă Paris, quatre saxophoniste, deux Français (AndrĂ© Ekyan et Alix Combelle) et deux amĂ©ricains (Benny Carter et Coleman Hawkins) improvisent chacun Ă son tour sur Crazy Rhythm, lâun des premiers « standards » : Ă lâinitiative dâHugues PanassiĂ©Â qui supervise la sĂ©ance pour le label Swing, quâil a crĂ©Ă© avec Charles Delaunay, et accompagnĂ©s par un Django Reinhardt dĂ©chaĂźnĂ©, ils nous offrent lâune des plus belles versions de ce « tube », chacun sâefforçant de contribuer de son mieux Ă lâĂ©quilibre de lâensemble sans essayer pour autant dâĂ©clipser les autres musiciens. Thatâs All enfin, enregistrĂ© en 1938 par la toute jeune Rosetta Tharpe nous fait dĂ©couvrir celle qui va devenir lâune des plus grandes interprĂštes de gospel.
Seule avec sa guitare (dont presque tous les rockers des annĂ©es 50 reconnaĂźtront sâĂȘtre inspirĂ©s), elle incarne Ă la perfection cet « improvisateur-soliste » issu de lâĂšre du swing.
Peu de temps aprĂšs elle se retrouvera dâailleurs tout aussi convaincante dans le rĂŽle de chanteuse-vedette de lâorchestre (ultra-swing !) de Lucky Millinder.Â
Doc Jazz - 90 ans de Jazz « Hot » Saison 3 LâĂšre du Swing Episode 2 : « Swing brother swing ! » : les petites formations
Episode 2 : « Swing brother swing ! » : les petites formations
 Pour se produire dans des night-clubs parfois minuscules, comme ceux qui feront la cĂ©lĂ©britĂ© de « Swing Street » - la 52 Ăšme rue de New-York - des orchestres de petite taille sâimposent.
Ceux de lâĂšre du Swing vont viser Ă lâoriginalitĂ© de leurs arrangements autant quâĂ la virtuositĂ© de leurs solistes : lâimportant est de trouver une couleur originale qui vous distingue des groupes concurrents.
Dans Swing brother swing (1935) le pianiste-chanteur Willie « The Lion » Smith évoque lâambiance des boĂźtes de Harlem, dont il est une des figures les plus apprĂ©ciĂ©es, et oĂč tout le monde danse (ici la batterie est remplacĂ©e par le washboard de Willie Williams). Krazy Kapers (1933) est une composition plus Ă©laborĂ©e, de la plume du maĂźtre du saxophone alto Benny Carter qui dirige ici brillamment les Chocolate Dandies.
Le Concerto en RĂ©Â pour 2 violons de J.S.Bach est une version « Swing » enregistrĂ©e pour la marque française Ă©ponyme Ă Paris, en 1937. Sans sâĂ©carter du texte musical originel, lâamĂ©ricain Eddie South et le français StĂ©phane Grappelli, soutenus par que la guitare inimitable de Django Reinhardt, parviennent Ă nous faire croire Ă une improvisation 100% jazz !
De mĂȘme, Opus 5 (1939) - inspirĂ© par une mĂ©lodie de F.Chopin -  donne au sextette du contrebassiste John Kirby lâoccasion de briller par la virtuositĂ© de ses membres et lâhabilitĂ© de son arrangement.
Enfin Star Dust, enregistrĂ© la mĂȘme annĂ©e par le sextette de Benny Goodman (avec Lionel Hampton au vibraphone et Charlie Christian, étincelant Ă la guitare Ă©lectrique) et Sweethearts on Parade, de 1939 Ă©galement, ou Lionel Hampton brode son discours sur celui du saxophoniste tĂ©nor Chew Berry (poussĂ©s Ă leur maximum par la batterie « shuffle » de Cozy Cole) sont deux autres joyaux de la pĂ©riode oĂč lâimprovisation prend le pas sur lâarrangement et retrouve la spontanĂ©itĂ© et la flamme du Jazz New Orleans, mais dans un tout autre style.
Doc JAZZ - 90 ans de Jazz « Hot » Saison 3 : LâĂšre du Swing Episode 1 : Big BandsâŠ& Big Chiefs !
1934/2024, 90 ans de Jazz « Hot »Saison 3 : LâĂšre du Swing
« The Swing era », câest le surnom que les amĂ©ricains ont donnĂ© aux annĂ©es 30, celles de la plus sĂ©vĂšre crise Ă©conomique quâils aient connue, et le monde entier Ă leur suite.
Comme si lâexplosion musicale qui a accompagnĂ© tant bien que mal la « Grande dĂ©pression » mĂ©ritait leur gratitude, et la nĂŽtre. Comme si la pulsation Ă©lastique du Jazz (âŠcâest ça, le Swing ou sa variante le « Bounce ») avait aidĂ© Ă rebondir ceux que la crise avait terrassĂ©s. De fait, au moment oĂč le tout jeune Hugues PanassiĂ©Â publie Ă Paris « Le Jazz Hot » en 1934, cette musique est arrivĂ©e Ă maturitĂ©Â : celles et ceux qui la crĂ©ent dans les dancings, les thĂ©Ăątres et les boĂźtes de nuit qui constituent son cadre naturel (et non les salles de concert, alors rĂ©servĂ©es Ă la musique « sĂ©rieuse » et â quasi exclusivement â blancheâŠ) semblent la rĂ©inventer en permanence, avec une facilitĂ© dĂ©concertante et un bonheur constant : câest lâĂ©poque oĂč naissent un peu partout de fascinants « Big Bands » (notre premier Ă©pisode) comme dâincroyables « Petites formations » (2Ăšme épisode), et oĂč surgissent, sortis de nulle part, des improvisateurs-solistes de gĂ©nie et des chanteurs-euses comme on nâen avait jamais entendu-e-s auparavant (Ă©pisodes 3 et 4).Â
Episode 1 : Big BandsâŠ& Big Chiefs !
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Le Jazz connaĂźt une telle faveur et les musiciens se contentent de si peu que les orchestres vont rapidement sâĂ©toffer, passant de 6 ou 7 instruments dans les formations « New Orleans » Ă 15 ou davantage, en additionnant les sections dâinstruments Ă vent (cuivres et anches) Ă la section rythmique, cĆur battant de lâorchestre, quelle que soit sa taille.
Leurs chefs aux noms illustres doivent avoir toutes les qualitĂ©s pour rĂ©unir durablement des personnalitĂ©s crĂ©atives volontiers indisciplinĂ©es et les amener Ă se plier aux contraintes des arrangements, indispensables Ă la prĂ©cision du jeu dâensemble sans perdre la fraĂźcheur de leur inspiration. ShangaĂŻ Shuffle nous fait entendre en 1934 le pionnier de cette formule, Fletcher Henderson, chez qui pratiquement tous les grands jazzmen de lâĂ©poque sont passĂ©s un jour ou lâautre.
 Echoes of the Jungle (1931) rĂ©sume le style Ă©trange de son gĂ©nial concurrent, Edward Kennedy Ellington, qui rĂšgnera sans conteste sur le monde des Big Bands jusquâĂ sa mort en 1974. Rhythm is our Business, de 1934, affiche avec candeur le but de Jimmie Lunceford â nous faire swinguer. Au faĂźte du succĂšs, en 1938, il nâhĂ©sitera pas Ă enregistrer pour le label Decca  Le Jazz Hot, une composition « dedicated to Hugh Panassié ». Sing, Sing, Sing (1937)  â oĂč lâexcellent batteur Gene Krupa « drive » lâorchestre du clarinettiste Benny Goodman - nous donne un exemple de ce que les musiciens blancs parviennent Ă produire en suivant les voies ouvertes par leurs mentors afro-amĂ©ricain.
Et Swinginâ the Blues (1938), superbe enregistrement de Count Basie avec Jo Jones à la batterie, illustre Ă la perfection ce « Bounce Swing » qui Ă©voque si bien les rebonds dâun ballon passant de main en main sur un terrain de basket.
Docteur Jazz - Episode 3 : La grande crise des années 30... (The Great Depression)
Episode 3 : La grande crise des années 30... (The Great Depression)
DĂ©sormais, le monde vivra Ă lâheure amĂ©ricaine. Et son horloge battra au rythme de la musique quâon appelle â Ă tort ou Ă raison â « Jazz ». Et en particulier quand le Jeudi noir du 24 octobre 1929 verra sâeffondrer Wall Street et jeter les amĂ©ricains dans la Grande dĂ©pression. Quand John Steinbeck Ă©crira « Les Raisins de la colĂšre » et que Roosevelt, le nouveau prĂ©sident sonnera lâheure du New Deal : on viendra lâĂ©couter dans dâimmenses dancings transformĂ©s en pistes de compĂ©titions pour les chĂŽmeurs dĂ©sespĂ©rĂ©s qui tentent de gagner les marathons de danse, tels quâimmortalisĂ©s dans « On achĂšve bien les chevaux ». Son rythme bondissant donnera mĂȘme un nom â et rendra le moral - Ă la pĂ©riode difficile qui sâouvre avec les annĂ©es 30 : ce sera « lâEre du Swing ». Et celle des big bands, ces formations deux ou trois fois plus Ă©toffĂ©es que les groupes New Orleans mais qui embauchent facilement les musiciens de talent qui arrivent du Sud. A condition, bien sĂ»r quâils lisent la musique, de plus en plus Ă©crite â on dit : arrangĂ©e â tout en restant capables dâimproviser des soli pleins dâoriginalitĂ© ...et de swing. Louis Armstrong, lui-mĂȘme ne se produira plus guĂšre quâĂ la tĂȘte dâun grand orchestre. Et la musique de la Nouvelle OrlĂ©ans qui a fĂ©condĂ© cette mutation disparaĂźtra rapidement dâun paysage musical trĂšs sensible Ă la mode, du moins dans sa forme originelle. SOMEBODY LOVES ME (1930) illustre bien cette Ă©volution : sur une mĂ©lodie rĂ©cente de Georges Gershwin, arrangĂ©e en Jazz par Benny Carter pour le big band de Fletcher Henderson, dâexcellents musiciens - dont presque aucun nâest « Nouvelle-OrlĂ©ans » â vont sâexprimer pourtant avec bonheur dans un style proche. MĂȘme chose dans le BUNDLE OF BLUES de Duke Ellington (1933), ou le WOLVERINE BLUES dâEarl Hines (1934), tous deux imprĂ©gnĂ©s de lâesprit de la pĂ©riode prĂ©cĂ©dente, mais arrangĂ©s - excellemment - au goĂ»t du jour.
A lâopposĂ©, SWEET SUBSTITUTE, gravĂ© et chantĂ© en 1939 par le pianiste Jelly Roll Morton et sa petite formation de style « N-O », illustre lâun des rares exemples de la forme authentique, mais ne rencontre aucun succĂšs.
Quant Ă PANASSIE STOMP (1938), câest lâhommage un peu paradoxal rendu par Count Basie - qui dirige lâun des meilleurs big bands du moment - au critique français venu passer quelques mois Ă New York...prĂ©cisĂ©ment pour y enregistrer les vĂ©tĂ©rans de lâĂ©poque prĂ©cĂ©dente qui nâintĂ©ressent plus ce qui sâest transformĂ©, il faut bien lâadmettre, en vĂ©ritable business musical !
La Récré en Pyjama - Coquelou contre Poulettou & Du vent dans les moustaches
1 Ăšre histoire )
» Coquelou contre Poulettou »une drĂŽle dâhistoire de poulaillers qui se disputent,mais un jour ils deviennent copains,Ă©coutez bien ce conte crĂ©e par notre amie ValĂ©rie BONENFANT.
Musique : Joseph Kamel, Julien DorĂ© - BeauÂ
2 Ă©me histoire )
« Du vent dans les moustaches » câest lâhistoire dâun tigre qui sâamuse .
Musique : Aya Nakamura chante " Avec classe" de Corneille
On vous embrasse tous mes petits amis !
La RĂ©crĂ© en Pyjama - conte de PĂąques & lâĂźle de PĂąques et le lapin de PĂąques
Ămission spĂ©ciale PĂQUES
2 histoires
1) « conte de PĂąques », histoire dâune poule, dâun lapin et dâun poisson tous en chocolat
Une trĂšs jolie chanson « les Ćufs au chocolat « chanson de Nina.
2) « lâĂźle de PĂąques et le lapin de PĂąques « le lapin et ses copains les oiseaux sont trĂšs occupĂ©s toute lâannĂ©e pour prĂ©parer des surprises pour PĂQUES.
« La chanson de Pùques « le monde des petits.
Ă bientĂŽt mes petits amis.
La RĂ©crĂ© en Pyjama - Jâhabite au 58 Ăšme , dehors & La pie brodeuse
1) « Jâhabite au 58 Ăšme , dehors » un moineau qui sâappelle Peperone se charge dâinstaller dâautres oiseaux en haut dâun immeuble comme le ferait une agence immobiliĂšre, ValĂ©rie ton imagination nâa pas de limite !! Merci pour ces contes qui nous font rĂȘver. Ăcrit par ValĂ©rie BONENFANT.
2) « La pie brodeuse » une courte mais jolie histoire dâune pie qui veut aller au bal.
JâespĂšre que vous avez passĂ© un agrĂ©able moment avec ces histoires.
Gros bisous mes petits amis.
La Récré en Pyjama - Le chat aux yeux de lumiÚre & Flanelle et Cotono
1). « Le chat aux yeux de lumiĂšre » une belle histoire Ă©crite par notre amie ValĂ©rie BONENFANT, une amitiĂ© surprenante qui naĂźt entre un chat et des mulots , vous allez comprendreâŠ..
2) « Flanelle et Cotono » une jolie histoire de petits ratons écrite par Louis LAPLANTE.
Ă bientĂŽt mes petits amis !
On vous fais des bisous.
La MHB fĂȘte le printemps des poĂštes
Emission 1 : introduction "Nous vous proposons une promenade ...pour les marquer à jamais" / Christian BOBIN extrait du Plùtrier siffleur /  La grùce de l'amour : Paul Eluard  L'extase (1963) - Caroline Boidé Tes mains
La grùce du monde : JMarc Fournier - recueil Vertige et ferveur : Beauté diaphane - Merveille si rare / François Cheng - recueil  A l'Orient de tout  :  Nus nous sommes - L'oiseau parle - L'Ouvert
CONCERT PRINCESSE MANON 2024
CONCERT PRINCESSE MANON 2024
"Le Pays des RĂȘves"sam. 30 mars 2024 de 19h00 Ă 00h00
Pour les 10 ans de l'association Les PĂ©pites de Manon vous emmĂšnent au Pays des RĂȘvesâšUne Ă©ditiion un peu spĂ©ciale cette annĂ©e ..mais toujours avec nos pĂ©pites que vous connaissez bien maintenant. Autour d'un rĂ©pertoire pop, rock, venez Ă©couter des reprises dâhier et dâaujourdâhui ainsi que des compositions originales. Le but ? Passer une excellente soirĂ©e empreinte dâĂ©motion et dâhumour Ă lâimage de notre Princesse !Â
Les fonds rĂ©coltĂ©s permettront dâaider les enfants malades et leur famille.
Tout cela en mĂ©moire de Manon dont le sourire inoubliable nous permet de continuer dâavancer.Parce que le cancer n'Ă©pargne pas nos enfants,
Avec eux, avec nous, entrez dans la bataille ! â€ïžNouveautĂ© : cette annĂ©e vous avez la possibilitĂ© d'acheter vos sandwichs et vos boissons en ligne en mĂȘme temps que vous places
.Buvette (biĂšre et soft 2âŹ),
vente de sandwichs (3âŹ),
frites (3âŹ), crĂȘpes (2⏠les 3)
et bonbons (2âŹ)
à partir de 18h et à l'entracte
Attention pas de rĂšglement en CB sur place. Â
Les éclaireurs sur les chemins de l'humanité - Louis Gaume, un bùtisseur à Arcachon
LOUIS GAUME, UN BĂTISSEUR A ARCACHON
Depuis la seconde moitiĂ© du 19 Ăšme siĂšcle, ils sont nombreux, ces hommes et ces femmes, issus de milieux modestes dont le nom a marquĂ© la croissance industrielle de la France et dont la destinĂ©e continue de susciter notre admiration et notre Ă©tonnement. Il faut certes le recul du temps pour reconstituer et Ă©valuer le parcours de ces combattants de lâĂ©conomie dont lâĆuvre a pris dans le souvenir collectif la teinte de la banalitĂ©.
La RĂ©crĂ© en Pyjama -LâHOMME QUI PEIGNAIT LES ARBRES & LâHISTOIRE DU DRAGON VERT
 Installez vous mes petits amis pour 2 histoires,
1) « LâHOMME QUI PEIGNAIT LES ARBRES » câest une trĂšs jolie histoire de notre amie VALĂRIE BONENFANT, Ă©coutez bienâŠâŠ
Musique : BENSON BOON. « BEAUTIFUL THINGS »
2) « LâHISTOIRE DU DRAGON VERT » nâayez pas peur, grĂące Ă un enfant qui va lâaider, ce dragon va devenir trĂšs gentil.
GAĂTAN ROUSSEL /ADELINE LOVO. « CROIS MOI »
JâespĂšre que vous avez passĂ© un moment agrĂ©able,
La RĂ©crĂ© en Pyjama -JâHABITE UNE LENTERNE & MOUROU LA PANTHĂRE ET LA CHĂVRE
Aujourdâhui 2 histoires pour vous mes petits amis :
1) « JâHABITE UNE LENTERNE » Imaginez une lanterne qui la nuit se transforme en boite de nuit , et ses habitants les moustiques font la fĂȘte, devinez qui a Ă©crit ce conte, Ouiiiii! câest notre amie VALĂRIE BONENFANT,merci ValĂ©rieÂ
SAMANTA COTTA « POPCORN SALĂ
2) « MOUROU LA PANTHĂRE ET LA CHĂVRE » , câest un conte africain dans lequel la panthĂšre terrorise tout le monde.
MIKA.  « PASSAGER »
On se retrouve vite, bisousÂ
La récré en Pyjama - MANCA BLUE, LA MARMOTTE SURFEUSE & KIBOU LE CORBEAU
 Bonjour mes petits amis, 2 chouettes histoires !
1) « MANCA BLUE, LA MARMOTTE SURFEUSE » cette marmotte aimerait bien sâamuser dans la neige, et glisser dessus , mais habituellement elle dors lâhiver eh bien ValĂ©rie BONENFANT va rĂ©aliser son rĂȘve, gĂ©nial non?
SOPRANO « A VOS HĂROS QUOTIDIENS «
2) « KIBOU LE CORBEAU » KIBOU est un corbeau malheureux,les autres oiseaux se moquent tout le temps de lui, mais grĂące Ă un petit ver de terre tout va changerâŠ..
LES ENFANTASTIQUES. «  ON EST TOUSPAREILS »
Ă bientĂŽt mes petits amisÂ
Polar Experss - Michel Bussi, "Mon cĆur a dĂ©mĂ©nagĂ©"
Le polar express est un roman de Michel Bussi, "Mon cĆur a dĂ©mĂ©nagĂ©" publiĂ© aux Ă©ditions des Presses de la citĂ©.
Rouen, 1983, une petite fille de 7 ans, OphĂ©lie, a presque tout vu dans le drame qui se joue entre son pĂšre et sa mĂšre. "Papa a tuĂ© Maman", c'est ce qui semble Ă©vident pour tout le monde, sauf pour OphĂ©lie. PlacĂ©e en foyer, Ă©tudiante sous une fausse identitĂ©, sa vie va dĂ©sormais ĂȘtre marquĂ©e par une quĂȘte obsessionnelle: remettre en place les piĂšces d'un puzzle qui la mĂšnera Ă la vĂ©ritĂ©.
La Récré en Pyjama - Le chien chanteur & Au pays du cirque magique
1 Ăšre histoire
« Le chien chanteur »,la rencontre dâun chien et dâun oiseau qui font un concert et nous devons cette histoire Ă notre amie ValĂ©rie BONENFANT, merci ValĂ©rie quel plaisir de partager tes contes avec nos petits amis.
2 -Ăšme histoire
« Au pays du cirque magique » une histoire de clown qui a perdu son nez rouge et qui rencontre une fĂ©e et la luneâŠ..
La RĂ©crĂ© en Pyjama - Charleston le perroquet & Lâescargot et le Rosier
1 Ăšre histoire
« Charleston le perroquet » une histoire trĂšs amusante imaginĂ©e par notre amie ValĂ©rie BONENFANT, Charleston se dit traducteur de langues, vous allez vous rendre compte que câest un peu nâimporte quoiâŠ..
2 éme histoire
« Lâescargot et le Rosier ». Avez vous dĂ©jĂ entendu un escargot et un rosier discuter,non?alors bien venu dans cette histoireâŠâŠ
La Récré en Pyjama - Le cygne jaune & Une souris jamais contente
1 Ăšre histoire
« Le cygne jaune « , savez vous qui est le cygne jaune et bien câest une grue qui se trouve sur un chantier et ValĂ©rie BONENFANT qui a une imagination sans limite la fait parler , Ă©coutez bien.
2 Ăšme histoire
« Une souris jamais contente » câest une souris trĂšs bizarre, qui rouspĂšte tout le temps,qui mange trop, un jourâŠ.eh bien Ă©coutez cette histoire qui se termine bien.
Histoires de penser Ă autre chose - "Ce que je sais de toi" d'Eric Chacour prix de la FNABEH MHB
đđ„ La mĂ©diathĂšque a participĂ© au prix de la FNABEH (FĂ©dĂ©ration Nationale des Associations des BibliothĂšques en Ătablissements Hospitalier) et a votĂ© pour "Ce que je sais de toi" d'Eric Chacour ! đâš
Catherine, bĂ©nĂ©vole Ă la MHB, a pour l'occasion prĂ©parĂ© une Ă©mission spĂ©ciale pour prĂ©senter le laurĂ©at ! đ€
Polar Express - "Une famille décomposée" de Christophe Royer
Le polar express, "Une famille décomposée" de Christophe Royer aux éditions Taurnada
Musique : Pehnidia, d'Angelica Ionatos.
Polar Express - Ian Manook, "Aysuun"
Le polar express, un roman de Ian Manook, "Aysuun ", publié aux éditions Albin Michel.
Musique â Russians - Sting
Polar Express - Cay Redemacher "La traversée vers Mascate"
Le polar express est un roman de Cay Rademacher, "La traversĂ©e vers Mascate", publiĂ© aux Ă©ditions du Masque. Musique â Bei mir bist Du Schön â Andrew Sisters
Polar Express - Antonio Garrido, "Le Jardin des Ă©nigmes"
Le polar express, un roman de Antonio Garrido, "Le Jardin des énigmes", publié aux éditions des Presses de la Cité.
musique â London Skies â Jamie Cullum â Album Catching Tales
Papiers d'expo - MusBA & Nuit du dessin
Dans ce nouvel épisode de Papiers d'expo, Christian massé vous parle de la saison impressionniste du MusBA grùce à un partenariat avec le Musée D'Orsay.
Cette annĂ©e, dĂ©couvrez l'exposition de ValĂ©rie Belin considĂ©rĂ©e comme lâune des artistes photographes françaises les plus importantes de sa gĂ©nĂ©rationÂ
Christian Vous propose Ă©galement de participer Ă la nuit du dessin "Venez croquer sur le vif les collections du MusBA". En partenariat avec l'association Ă©tudiante Artothem.Â
1934/2024, 90 ans de Jazz « Hot » Episode 4 : Revival ! (RĂ©surrection)Â
1934/2024, 90 ans de Jazz « Hot » Saison 2 « Certains lâaiment chaud ! »
Episode 4 : Revival ! (RĂ©surrection)Â
InitiĂ© par Hugues PanassiĂ© qui va sĂ©journer 5 mois Ă New York Ă Â lâautomne/hiver 1938/39 et remettre le projecteur sur des musiciens du calibre de Sidney Bechet, le retour au Jazz spontanĂ© et peu « arrangĂ© » des premiers temps se fait sans doute en rupture avec la formule trop bien huilĂ©e des grands orchestres de la Swing Era, bien plus quâavec le nouveau genre en train dâapparaĂźtre sur la scĂšne musicale, mais encore trĂšs confidentiel quâon commence Ă connaĂźtre sous lâappellation « Be-Bop ». Quoi quâil en soit, son retour, dâabord remarquĂ© seulement par quelques amateurs avertis, permettra Ă des vĂ©tĂ©rans de la Nouvelle OrlĂ©ans de jeter leurs derniers feux (on pense au pianiste Jelly Roll Morton ou au clarinettiste Jimmy Noone). A dâautres dâaccĂ©der Ă nouveau Ă une notoriĂ©tĂ© quâils avaient perdue : ainsi le tromboniste Kid Ory, qui a quittĂ© Chicago pour la Californie ; ainsi, bien plus encore, le saxophoniste Sidney Bechet qui, trente ans aprĂšs y avoir fait sa premiĂšre tournĂ©e hors des Etats-Unis, va connaĂźtre en Europe â et plus prĂ©cisĂ©ment en France, dont il parle couramment la langue â un succĂšs phĂ©nomĂ©nal et durable, tout en devenant une authentique gloire nationale. WEARY BLUES fait partie des « PanassiĂ© Sessions » de 1938, et permetÂ
dâentendre aux cĂŽtĂ©s de Bechet le grand trompettiste nĂ©o-orlĂ©anais Tommy Ladnier. MICHIGAN WATER BLUES, enregistrĂ© en 1939 par le folkloriste Alan Lomax pour la BibliothĂšque du CongrĂšs, donne Ă Jelly Roll Morton lâune de ses derniĂšres occasions dâĂ©voquer avec nostalgie sa ville natale. DOWN IN HONKY TONK TOWN (1940), brillamment enlevĂ© par Sidney Bechet et Louis Armstrong, ou AT A GEORGIA CAMP MEETING (1955), par lâorchestre de Kid Ory sont autant dâĂ©vocations de lâatmosphĂšre trĂ©pidante de jadis. Quant à PROMENADE AUX CHAMPS ELYSEES, enregistrĂ© Ă Paris avec lâorchestre français de Caude Luter en 1951, câest un excellent exemple du talent de compositeur de Sidney Bechet, moins connu mais tout aussi ravissant que ses autres succĂšs du moment (et notamment lâimmortelle PETITE FLEUR.
Jazz Hot Saison 2 Episode 3 : La grande crise des années 30⊠(The Great Depression)
1934/2024, 90 ans de Jazz « Hot »
Episode 3 : La grande crise des annĂ©es 30⊠(The Great Depression)Â
DĂ©sormais, le monde vivra Ă lâheure amĂ©ricaine. Et son horloge battra au rythme de la musique quâon appelle â Ă tort ou Ă raison â « Jazz ». Et en particulier quand le Jeudi noir du 24 octobre 1929 verra sâeffondrer Wall Street et jeter les amĂ©ricains dans la Grande dĂ©pression. Quand John Steinbeck Ă©crira « Les Raisins de la colĂšre » et que Roosevelt, le nouveau prĂ©sident sonnera lâheure du New Deal : on viendra lâĂ©couter dans dâimmenses dancings transformĂ©s en pistes de compĂ©titions pour les chĂŽmeurs dĂ©sespĂ©rĂ©s qui tentent de gagner les marathons de danse, tels quâimmortalisĂ©s dans « On achĂšve bien les chevaux ». Son rythme bondissant donnera mĂȘme un nom â et rendra le moral - Ă la pĂ©riode difficile qui sâouvre avec les annĂ©es 30 : ce sera « lâEre du Swing ». Et celle des big bands, ces formations deux ou trois fois plus Ă©toffĂ©es que les groupes New Orleans mais qui embauchent facilement les musiciens de talent qui arrivent du Sud. A condition, bien sĂ»r quâils lisent la musique, de plus en plus Ă©crite â on dit : arrangĂ©e â tout en restant capables dâimproviser des soli pleins dâoriginalitĂ© âŠet de swing. Louis Armstrong, lui-mĂȘme ne se produira plus guĂšre quâĂ la tĂȘte dâun grand orchestre. Et la musique de la Nouvelle OrlĂ©ans qui a fĂ©condĂ©Â cette mutation disparaĂźtra rapidement dâun paysage musical trĂšs sensible Ă la mode, du moins dans sa forme originelle. SOMEBODY LOVES ME (1930) illustre bien cette Ă©volution : sur une mĂ©lodie rĂ©cente de Georges Gershwin, arrangĂ©e en Jazz par Benny Carter pour le big band de Fletcher Henderson, dâexcellents musiciens - dont presque aucun nâest « Nouvelle-OrlĂ©ans » â vont sâexprimerÂ
pourtant avec bonheur dans un style proche. MĂȘme chose dans le BUNDLE OF BLUES de Duke Ellington (1933), ou le WOLVERINE BLUES dâEarl Hines (1934), tous deux imprĂ©gnĂ©s de lâesprit de la pĂ©riode prĂ©cĂ©dente, mais arrangĂ©s - excellemment - au goĂ»t du jour. A lâopposĂ©, SWEET SUBSTITUTE, gravĂ© et chantĂ© en 1939 par le pianiste Jelly Roll Morton et sa petite formation de style « N-O », illustre lâun des rares exemples de la forme authentique, mais ne rencontre aucun succĂšs. Quant Ă PANASSIE STOMP (1938), câest lâhommage un peu paradoxal rendu par Count Basie - qui dirige lâun des meilleurs big bands du moment - au critique français venu passer quelques mois Ă New YorkâŠprĂ©cisĂ©ment pour y enregistrer les vĂ©tĂ©rans de lâĂ©poque prĂ©cĂ©dente qui nâintĂ©ressent plus ce qui sâest transformĂ©, il faut bien lâadmettre, en vĂ©ritable business musical !Â
1934/2024, 90 ans de Jazz « Hot » Saison 2 -Episode 2 : « Les enfants du Jazz » (Tales of the Jazz Age)Â
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Saison 2, « Certains lâaiment chaud ! » Naissance Ă la Nouvelle OrlĂ©ans, dâune musique afro-amĂ©ricaine de haute intensitĂ©, « Le Jazz Hot », que lâon explore Ă travers la discothĂšque de Hugues PanassiĂ©, Ă lâoccasion des 90 ans de son livre qui en a fait dĂ©couvrir la beautĂ© et la richesse.Â
Episode 2 : « Les enfants du Jazz » (Tales of the Jazz Age)Â
A Chicago, oĂč elle sâexpatrie lorsque les Etats-Unis entrent dans la 1Ăšre guerre mondiale â ce qui conduit Ă un vĂ©ritable exode des populations rurales noires du Sud vers le Nord industriel â cette musique joyeuse, dynamique, naturellement alliĂ©e au Ragtime qui lui est contemporain sera celle de la Victoire : grĂące au disque et bientĂŽt à la radio, le monde entier va fredonner, tout au long des annĂ©es 20, des mĂ©lodies crĂ©oles et danser sur des rythmes nĂšgres. Sous la plume de Francis Scott Fitzgerald (lâauteur mythique des Histoires de lâAge du Jazz, qui paraĂźt en 1922), de Paul Morand, de Cendrars ou de Cocteau, lâAmĂ©rique et lâEurope sacrifieront en musique Ă la frĂ©nĂ©sie des AnnĂ©es folles. En 1929, Hollywood tendra mĂȘme le micro Ă Al Jolson pour produire le premier film du cinĂ©ma parlant : « Le Chanteur de Jazz ». Le prĂ©jugĂ© de race a fait prĂ©fĂ©rer ce comĂ©dien mĂ©diocre au visage teint en noir pour la circonstance Ă un authentique gĂ©nie devenu follement populaire : Louis Armstrong, qui va incarner ce Jazz qui sâest fait un nom Ă Chicago, puis Ă New-York et par lĂ , dans lâAmĂ©rique entiĂšre, influençant toute une gĂ©nĂ©ration deÂ
musiciens enthousiastes, noirs et blancs, qui seront les messagers zĂšlĂ©s de la nouvelle musique. HOTTER THAN THAT (1927) illustre le talent Ă©poustouflant dâ Armstrong qui invente lâart du scat, ce chant sans paroles ou la voix reproduit les phrases et les inflexions dâun instrument - la trompette en lâoccurrence - sur un splendide accompagnement Ă la guitare par Lonnie Johnson, nĂ©o-orlĂ©anais lui aussi. APEX BLUES (1928) fait entendre lâun des maĂźtres de la clarinette, Jimmie Noone, accompagnĂ© par Earl Hines, lâun des maĂźtres du piano, aux trilles impressionnantes. Sur TIGER RAG son concurrent Jelly Roll Morton dĂ©ploie toute lâinventivitĂ© et lâhumour que se devait de possĂ©der un pianiste soliste Ă la Nouvelle OrlĂ©ans : il avait souvent Ă dynamiser Ă lui seul la clientĂšle venue consommer en cachette lâalcool interdit par la loi sur la Prohibition. Et pour cela, rien de tel quâun bon ragtime comme ce CHARLESTON (1923) qui va faire la renommĂ©e, sinon la fortune de son compositeur : James P. Johnson. MAPLE LEAF RAG (1932) autre rag cĂ©lĂšbre Ă©crit par Scott Joplin, le maĂźtre du genre, est lâoccasion pour Sidney Bechet et ses New Orleans Feetwarmers dâun feu dâartifice de virtuositĂ© qui ne sacrifie jamais la musicalitĂ©. Enfin STINGAREE BLUES (1930), lâun des derniers disques de King Oliver, touche par la sobriĂ©tĂ© poignante de la trompette du leader auquel rĂ©pond avec brio son disciple, Henri « Red » Allen.
Les Insolites - Messages aux Extra-terrestres
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MalgrĂ© l'engouement post-Spielberg, avons-nous rĂ©ellement envoyĂ© une invitation Ă nos voisins galactiques ? Des curieux, scientifiques, aventuriers, rĂȘveurs et poĂštes ont-ils dĂ©jĂ fait le premier pas vers une communication interstellaire ? DĂ©couvrez les mystĂšres de l'espace, les rĂȘves humains et les messages potentiels adressĂ©s aux petits hommes verts.
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Femmes Remarquables - Femmes Aviatrices
âïžCatherine nous emmĂšne Ă la dĂ©couverte de ces hĂ©roĂŻnes du ciel, pionniĂšres audacieuses qui ont conquis le ciel đ
Papiers d'Expo - Villes en Gironde au Moyen Ăąge
Dans cet Ă©pisode de Papiers d'Expo, Christian prĂ©sente L'exposition « Villes en Gironde au Moyen Ăge », qui a lieu dans la salle des voĂ»tes des Archives dĂ©partementales de la Gironde du 28 novembre 2023 au 7 avril 2024.
tarif : entre 3⏠et 7âŹ.
1934/2024 : 90 ans de Jazz « hot » Avec Hugues PanassiĂ©, Ă lâĂ©coute de ceux qui lâont fait. Episode 4 : « Tâainât what you do ...»
1934/2024 : 90 ans de Jazz « hot » Avec Hugues PanassiĂ©, Ă lâĂ©coute de ceux qui lâont fait.
Episode 4 : « Tâainât what you do ...»
Câest le titre dâun hit de lâorchestre Jimmie Lunceford, Ă©crit par deux de ses musiciens, Sy Oliver et Trummy Young. La phrase complĂšte indique que lâimportant, ce nâest pas tant ce que vous faites que la maniĂšre dont vous le faites. Et ça sâapplique au Jazz Hot Ă la perfection : le texte musical nâest pas le plus important, câest la façon de le jouer qui fait que ça swingue, que ça parle etc. Ainsi le dialogue vertigineux improvisĂ© en live sur le BLUES, par Nat « King » Cole (p) et Les Paul (g) au cours du concert JATP (1944). Ainsi la quasi-transmutation en blues dâune chanson de Duke Ellington DONâT GET AROUND MUCH ANYMORE par « Blues Boy » B.B. King
(1960). Ou lâaccord parfait entre le piano de Count Basie et les pas du danseur Sammy Davis Jr. sur la scĂšne du Festival de Newport (BILL BASIE, WONâT YOU PLEASE COME HOME, 1957). Ou le climat envoĂ»tant que le pianiste Ahmad Jamal imprime Ă ses EXCERPTS FROM THE BLUES (1961) pourtant composĂ©s sur une trame harmonique toute diffĂ©rente. Ainsi la maniĂšre dont Louis Armstrong se saisit dâune mĂ©lodie banale pour en faire un pur joyau du style New Orleans (HELLO DOLLY, concert de Prague, 1965).
1934/2024, 90 ans de Jazz « Hot » : Saison 2, Episodes 1,2,3,4 : « Certains lâaiment chaud ! »
1934/2024, 90 ans de Jazz « Hot »
Saison 2, Episodes 1,2,3,4 : « Certains lâaiment chaud ! »
Naissance Ă la Nouvelle OrlĂ©ans, dâune musique afro-amĂ©ricaine de haute intensitĂ©, « Le Jazz Hot », que lâon explore Ă travers la discothĂšque de Hugues PanassiĂ©, Ă lâoccasion des 90 ans de son livre qui en a fait dĂ©couvrir la beautĂ© et la richesse.
Episode 1 : « Bon temps rouler ! » (Let the Good Times roll)
A la Nouvelle-Orléans au tournant du (19 Úme) siÚcle, tout est
prĂ©texte Ă musique, et mĂȘme si la vie nâest pas toujours drĂŽle, la
musique est lĂ pour embellir la vie. Quâil sâagisse de fĂȘtes familiales - mariages, naissances, funĂ©railles â ou dâĂ©vĂšnements sociaux â rĂ©unions associatives, banquets, bals annuels â on a toujours besoin de musiciens. Et cela culmine pendant le cĂ©lĂšbre carnaval â qui attire au moment du Mardi gras (en Louisiane, on a conservĂ© le nom français) â les mĂȘmes foules que celles qui affluent Ă Cuba ou au BrĂ©sil pour chanter et pour danser. Bien entendu la musique (qui ne porte pas encore de nom spĂ©cifique) accompagne la vie nocturne et notamment Ă Storyville, le quartier du port oĂč lâalcool, le jeu et la prostitution assurent une activitĂ© florissante Ă ceux et celles qui les contrĂŽlent. Le disque manque pour nous restituer cette pĂ©riode en direct, car lâenregistrement phonographique est encore dans
lâenfance. Mais les musiciens qui lâont connue vont la perpĂ©tuer dans la pĂ©riode suivante (les annĂ©es 20) avec trĂšs peu de modifications et les disques quâils graveront - le plus souvent Ă Chicago â constituent un tĂ©moignage irremplaçable des premiĂšres annĂ©es du Jazz. JAZZIN BABIES BLUES (1923) annonce la couleur dans son titre et fait entendre le « roi » de la trompette : Joe « King » Oliver, Ă la tĂȘte de son Creole Jazz band qui tisse le contrepoint musical typique de lâimprovisation collective propre Ă cette musique. Dans GATE MOUTH (1926) câest le clarinettiste Johnny Dodds (quâon entendait dĂ©jĂ aux cĂŽtĂ©s dâOliver dans le titre prĂ©cĂ©dent) qui insuffle sa vigueur aux New Orleans Wanderers et dans BLACK BOTTOM STOMP (1926), les Red Hot Peppers du pianiste Jelly Roll Morton se dĂ©chainent avec virtuositĂ© sur le tempo rapide dâune danse (le black bottom) qui prĂ©figure le charleston. OH DIDNâT HE RAMBLE, enregistrĂ© deux dĂ©cennies plus tard (1945) par un autre vĂ©tĂ©ran de la Nouvelle OrlĂ©ans, le tromboniste Kid Ory, est une Ă©vocation de lâaccompagnement musical dâun enterrement en Louisiane (dâabord lent et triste sur le chemin du cimetiĂšre, puis accĂ©lĂ©rĂ© et revigorant sur le chemin du retour). Enfin, CAKE WALKING BABIES FROM HOME (1925) est une irrĂ©sistible invitation Ă la dance par les Blue Five du pianiste Clarence Williams, entraĂźnĂ©s par deux des plus grands jazzmen de cette premiĂšre Ă©poque - et des Ă©poques ultĂ©rieures - le saxo-soprano Sidney Bechet et le trompettiste Louis Armstrong, qui rivalisent dâinspiration et de virtuositĂ© sans pour autant nuire Ă lâĂ©quilibre du dialogue quâils nourissent.
Aventures et SolidaritĂ©s - Association Aladin & La Diagonale des RĂȘves
Chantal reçoit Alain BRU prĂ©sident de l'association ALADIN & Thierry BEUGNET prĂ©sident de l'association la Diagonale des RĂȘves.
La Récré En Pyjama - Le chant des Cigales & Le Zoo
1Úre histoire
Notre amie ValĂ©rie a crĂ©Ă©e « LE CHANT DES CIGALES ». Contrairement Ă la fable « La cigale et la fourmi » ValĂ©rie nous dit que les cigales ne sont pas paresseuses mais font beaucoup de bien aux touristes en vacances dans le midi grĂące Ă leur chant, quâen pensez-vous?
Nous écouterons VIANNEY qui chante « DUMBO »
2Ăšme histoire qui sâappelle « LE ZOO », les animaux de ce zoo sâentraĂźnent pour les jeux olympiques, câest un zoo trĂšs particulier, loufoqueâŠ.
ALDEBERT et GRAND CORPS MALADE vont chanter ce qui est tout à fait approprié
"JOLI ZOO"
Au revoir mes petits amisÂ
La RĂ©crĂ© En Pyjama - Lâavion qui voulait devenir un oiseau & Lusine et ses crayons
1Ăšre histoire. "Lâavion qui voulait devenir un oiseau" de ValĂ©rie BONENFANT, il se passe des choses bizarres dans cet avion, lâimagination de ValĂ©rie nâa pas de limite.
Les ENFOIRĂS vous proposent Attention au dĂ©part
2Ăšme histoire, "Lusine et ses crayons", un conte magique qui se passe dans la forĂȘtâŠ..
On Ă©coute des ENFOIRĂS qui reprennent le titre Sang pour sang
La Récré en Pyajama - Les 2 oreilles & Le conte chocolat
1Ăšre histoire de notre amie ValĂ©rie "Les 2 oreilles" alors Ă©coutez bien avec vos 2 oreilles ce sont 2 oreilles qui se parlent, se disputent âŠâŠ.
Les ENFOIRĂSÂ nous enchantent avec Si l'on s'aimait , si
2Ăšme histoire ,Ă©galement de ValĂ©rie qui sâappelle "Le conte chocola" miam miamâŠ.
Une belle chanson interprĂ©tĂ©e par les ENFOIRĂS : L'amitiĂ©
Monique présente Les livres illustrés : Caroline et Martine
Moment de nostalgie avec avec Monique qui nous plonge dans l'univers des livres illustrés avec Caroline et Martine !
Les Coups de Coeur de la Machine Ă Lire - Ne rien faire dâautre que dâĂȘtre heureux de Benoit Broyart
đâš Nouvel Ă©pisode du podcast avec HĂ©lĂšne Des Ligneris, Directrice de la librairie "La Machine Ă Lire" Ă Bordeaux !
đïž Plongez dans le coup de cĆur de la libraire avec "Ne rien faire dâautre que dâĂȘtre heureux" de Benoit Broyart.
đ Un moment d'Ă©vasion littĂ©raire qui cĂ©lĂšbre la joie de vivre et la simplicitĂ© du bonheur. Pour cette nouvelle annĂ©e dites Ă vos proches que vous les aimez !
đ§ Ăcoutez l'Ă©pisode dĂšs maintenant pour une dose de positivitĂ© !
#LaMachineALire #PodcastLittéraire #CoupDeCoeurLittéraire
Les Coups de CĆur de la Machine Ă Lire : Les quatre accords toltĂšques, La foudre et La justice des hommes
đïž DĂ©couvrez les coups de cĆur de la libraire :
- "Les quatre accords toltĂšques" de Don Miguel Ruiz (Jouvence Poche), le livre de sagesse le plus lu au monde,
- "La foudre" de Pierric Bailly (Meilleur livre de l'annĂ©e 2023, Ăditions P.O.L), et
- "La justice des hommes" de Santiago Amigorena (Ăditions P.O.L). đ
đ§ #LaMachineALire #PodcastLittĂ©raire #CoupsDeCoeurLittĂ©raires
Les Coups de Coeur de La Machine à Lire - Bondrée d'Andrée Michaud (Rivages Noirs)
đ Dans cet Ă©pisode des Coups de CĆur de la machine Ă lire, HĂ©lĂšne des Ligneris et Marie Christiane Courtioux prĂ©senterons le livre "BondrĂ©e" d'AndrĂ©e Michaud, publiĂ© chez Rivages Noirs. Un thriller captivant qui promet une exploration intense des mystĂšres du genre humain. đ”ïžââïžđ
Doc Jazz - 1934/2024 : 90 ans de Jazz hot - Episode 3 : « It donât mean a thingâŠÂ»
1934/2024 : 90 ans de Jazz hot Avec Hugues PanassiĂ©, Ă lâĂ©coute de ceux qui lâont fait.
Episode 3 : « It donât mean a thingâŠÂ»
La phrase complĂšte (titre dâune composition de 1931 de Duke Ellington) signifie â Ă propos de la musique: « Tout ça ne veut rien dire si ça ne swingue pas ». Le Jazz hot « balance ». Tout le temps, comme notre cĆur pulse, tout le temps : câest aussi simple que ça !
Et si nos doigts ont envie de claquer et nos jambes de danser, câest que la musique veut bien dire quelque chose ! A Harlem, le Savoy â
« le plus cĂ©lĂšbre dancing du monde » - sâĂ©tait donnĂ© pour surnom : « La maison des pieds heureux. » Dans TRAVELINâ (1963), Jimmy Smith (orgue) et Kenny Burrell (guitare) nous invitent Ă un voyage superdansant. Sur LINGER A WHILE (1955), Jo Jones trouve Ă la batterie une pulsation distincte pour « pousser » au maximum chacun des solistes de lâorchestre de Ruby Braff, et notamment Vic Dickenson (tb) et Sam Margolis (saxo tĂ©nor). Quoique sur un tempo trĂšs tempo lent, BLUES (1956) est nĂ©anmoins formidablement swinguĂ© par les virtuoses Paul Gonsalves (saxo tĂ©nor), Clark Terry (tp) et Willie Jones (le « DĂ©molisseur de pianos »). ON REVIVAL DAY
(1958), LaVern Baker, chanteuse pourtant nullement spĂ©cialiste du Gospel nous entraine â au rythme implacable de la batterie de Joe Marshall â sur le chemin de la RĂ©surrection et⊠gare aux trainards !
Pour finir, Joe « BeBop » Carroll chante avec nonchalance les SCHOOL DAYS (1951) que Dizzy Gillespie va se charger de propulser dans la stratosphÚre !
Doc Jazz - 1934/2024, 90 ans de Jazz hot - Episode 2 : « Heah me talkinâ to ya »
1934/2024, 90 ans de Jazz hotÂ
Avec Hugues PanassiĂ©, Ă lâĂ©coute de ceux qui lâont fait.
Episode 2 : « Heah me talkinâ to ya »
Cette phrase-titre dâun succĂšs de Louis Armstrong de la fin des annĂ©es 20 nous rappelle que le Jazzman veut toujours nous dire quelque chose Ă travers sa musique. Et lâĂ©tonnante expressivitĂ© de la musique « hot » lui a permis de toucher tous les publics, par delĂ les diffĂ©rences socio-culturelles, dĂšs lors quâils faisaient lâeffort dâen accepter les caractĂšres spĂ©cifiques. Ainsi la ferveur de la chorale de Mary Lou Williams qui interprĂšte PRAISE THE LORD (1966), et la clameur du saxo tĂ©nor de Budd Johnson qui lui rĂ©pond. Ou bien la puissance mystĂ©rieuse du dialogue entre la batterie dâArt Blakey et la trompette de Clark Terry dans SWAHILI (1955, arrangement de Quincy Jones.) Ou encore la vĂ©hĂ©mence hyperswinguante de Milt Buckner au piano dans son chorus en block-chords sur le JUMP AND GRUNT dâEddie Vinson (1950). Ou enfin le drame pudique de la femme blessĂ©e que chante Dinah Washington (THE BLUES AINâT NOTHING, 1968), bien soutenue par la guitare de Billy Butler et le saxo tĂ©nor dâEddie Chamblee (arrangement de Fred Norman).
Les éclaireurs sur les chemins de l'humanité - De Gainsbourg à Gainsbarre
De Gainsbourg à Gainsbarre. De l'artiste consacré à la victime de ses égarements.
La rĂ©crĂ© en Pyjama - LA CAPUCHE MAGIQUE & IL ĂTAIT UNE FOISâŠ
Une Ă©mission spĂ©ciale NOĂL pour vous mes petits amis.
1) « LA CAPUCHE MAGIQUE « de notre amie Valérie BONENFANT »qui va loin dans son imaginaire,une drÎle de capuche qui a des pouvoirs incroyables.
On écoutera « NOEL TOUT BLANC »par Québec Issime, trÚs belle chanson de Noël québécoise.
2) "IL ĂTAIT UNE FOISâŠ. »lâhistoire dâun petit garçon pas gentil du tout, mais qui va changer,Ă©coutez.
Nous allons écouter une trÚs belle chanson,émouvante ,merci à VIANNEY ET SOPRANO qui vont chanter « à TA SANTà ».
Plein de bisous de Chantal et Nicolas.
Doc Jazz - 1934/2024, 90 ans de Jazz « hot » Episode 1 : « Le Jazz Hot » Un OVNI oublié
En 1934, un jeune provincial français a lâaudace de publier un livre sur le Jazz, considĂ©rĂ© Ă lâĂ©poque au mieux comme une « musique dâameublement » et au pire comme une « musique de sauvages ».
Hugues PanassiĂ© â il nâa que 22 ans mais se passionne pour cette musique follement originale depuis dĂ©jĂ sic ou sept ans â a mĂȘme la prĂ©tention de faire Ćuvre de musicologue et de critique, confiant dans la pertinence de ceux qui lâont initiĂ© et auxquels il ne cessera de renvoyer, proclamant que ce nâest pas selon ses goĂ»ts quâil tranche dans le vif, mais selon ce quâil voit et comprend des rĂ©actions des musiciens â de prĂ©fĂ©rence amĂ©ricains et noirs â lorsque leurs voyages les amĂšnent Ă se produire dans la capitale.
DĂšs sa parution « Le Jazz hot » stupĂ©fieâŠles amĂ©ricains â comme en tĂ©moigne la bande dâ« actualitĂ©s » qui ouvre lâĂ©mission et aprĂšs sa traduction aux USA, il inspirera Ă Jimmie Lunceford, lâun des chefs dâorchestre les plus en vue du moment un morceau titrĂ© Ă©galement « Le Jazz hot » et Ă une autre star du mĂȘme calibre, Count Basie, « PanassiĂ© Stomp ».
Iconoclaste dans son approche de la musique, PanassiĂ© affirme la primautĂ© de critĂšres habituellement dĂ©laissĂ©s par les spĂ©cialistes : le swing, ce balancement si particulier que les afro-amĂ©ricains impriment au rythme et qui imprĂšgne le « Truckinâ » de Fats Waller (1935), lâexpressivitĂ© quâils donnent Ă la musique qui, avant de sâĂ©crire, doit se jouer comme elle se chante (le « Ding Dong Daddy » de Louis Armstrong (1930), enfin le sens du Blues, ce mĂ©lange subtil de tristesse sans rĂ©signation et dâhumour pudique qui rĂ©sume lâimage de sa condition particuliĂšrement difficile que se fait, dans le premier tiers du XXĂšme siĂšcle, le fils dâesclaves affranchis quâest encore non rarement le jazzman ou sa contrepartie fĂ©minine, la chanteuse : dans son duo de 1927 avec lâun de ses accompagnateurs prĂ©fĂ©rĂ©s, Charlie Green (« Trombone Cholly » comme elle lâa surnommĂ©), Bessie Smith â lâImpĂ©ratrice du Blues comme on lâa surnommĂ©e Ă lâĂ©poque nous restitue le fumet tout Ă la fois tragique et canaille de ce langage privilĂ©giĂ© de la poĂ©tique musicale quâest le Blues.
Dernier élément fondamental du Jazz hot, celui qui coule de sa source créole, la musique apparue vers la fin du XIX Úme siÚcle à la Nouvelle-Orléans : mélangeant les influences les plus diverses, elle allait contaminer progressivement toute la musique afro-américaine. La version du « Doctor Jazz » de Jelly Roll Morton en est la parfaite illustration.