Radio CHU Bordeaux
By Radio CHU
Radio CHU BordeauxMar 22, 2022
Pop Quizzzz
merci à Brigitte, Marie Christiane, Chantale, Catherine, Christian pour cet épisode de Pop Quizzzz
Pop Quizz
Pop Quizz
Sébastien Chaigne présente la course à pied La boucle du Cœur
RadioCHU reçoit Sébastien Chaigne, président fondateur de l'association Love In Heart pour présenter "La boucle du cœur" le samedi 25 mai prochain.
Il s'agit d' une course pied qui permet de promouvoir le sport, informer sur les maladies cardiovasculaires, sensibiliser aux gestes qui sauvent et soutenir la recherche en cardiologie
Les Coups de Coeur de la Machine à Lire - Denis Infante / Rousse ou Les beaux habitants de l’univers (Tristram)
Denis Infante / Rousse ou Les beaux habitants de l’univers (Tristram)
Révélation de la rentrée d’hiver … Roman fable d’une grande beauté
Encore un conte écologique ? une fable ?
La planète manque d’eau … histoire d’une migration. Rousse en fait partie, une renarde … observatrice … découvre des traces de l’existence passée des hommes disparus ( carlingue d’avion écrasé)
Une écriture totalement forgée sur le thème…sècheresse
Partout sévissait sécheresse, partout terre se craquelait, partout vivants souffraient dure soif, mobiles comme immobiles, peuple de sang ou peuple de sève. (...) Quelques-uns pourtant avaient osé, s'étaient décidés pour une des quatre directions, par choix ou guidés par pur hasard, et s'étaient mis en marche, droit devant. Rousse était de ceux-là.»
Une nouvelle version, allusion au Corbeau et le renard ?
L'exergue, emprunté à Jean Giono, dit tout de l'ambition poétique et métaphysique de ce roman splendide : " Dans tous les livres actuels on donne à mon avis une trop grande place aux êtres mesquins et l'on néglige de nous faire percevoir le halètement des beaux habitants de l'univers. "
Les Coups de Cœur de La Machine à Lire - Jean Mattern / Les eaux du Danube ( Sabine Wespieser)
Jean Mattern / Les eaux du Danube ( Sabine Wespieser)
“J'ai passé ma vie à éviter les sensations fortes. Question d'éducation. Pas d'alcool, pas de sauts en parachute, pas de voitures de course. Pas d'aventures non plus. Même le sexe m'ennuie parfois.Tout m'ennuie d'ailleurs, je crois. J'attends que ça passe. Je ne sais pas pour autant ce que “ça”signifie.”
Un pharmacien ( Clément Bontemps) bien rangé va voir ses certitudes remises en question après une conversation avec le prof de son fils.
Et c’est tout le passé d’une famille qui refait surface ? Un prof venu de Hongrie / une mère du pharmacien aussi …un auteur aussi …
Retour vers le Danube. Et vers une époque historique sombre ?Jean Mattern lui-même est originaire d’Europe Centrale.
La musique prend une place importante ? Schubert ?
Dejà dans Le bleu du Lac / Une vue exceptionnelle / figurait la Suite en Do mineur …
Les Coups de Cœur de la machine à Lire - Marion Fayolle / Du même bois (Editions Grand Livre. Gallimard)
Marion Fayolle / Du même bois (Editions Grand Livre. Gallimard)
Sélection Prix des Libraires
Premier roman d’une dessinatrice, illustratrice bien connue par ailleurs auteur de roman graphique … « Les amours suspendues » Prix spécial du Jury du Festival d’Angouleme 2018.
Elle prend la plume et les mots pour raconter une part de sa vie ? Souvenir d’une enfance paysane, née dans l’Ardèche, vit à la campagne, avec des animaux.
La vie à la ferme, le rapport à la terre et le monde paysan et l’héritage laissé aux futures générations.
En ressortent …
Des impressions de générosité ( arbres couverts de ruits, viande abondante) … la fatigue du travail ( grand-mère marquée…) L’odeur tenace des étables … la saleté qui s’incruste sous les ongles …
Beaucoup de raisons de fuir la ferme… et pourtant …l’enfant s’y attache…
Pas évident de rendre poétiques certaines images de la réalité plutôt dure, ingrate …sans concession de la vie à la ferme.
Les Coups de Cœur de la Machine à Lire - Francesca Pollock / Ferdinand des possibles / Editions Verdier
Francesca Pollock /Ferdinand des possibles / Editions Verdier
FP est la belle-mère de Ferdinand, un jeune homme polyhandicapé…
Il ne parle pas, n’entend pas et pourtant parvient à nous raconter son monde !
Qui est Francesca … fille du peintre américain Charles Pollock / venus’établir en France en 1971 /
On pleure, on sourit … une belle rencontre et une leçon ?
Racontez-moi votre histoire - Les ados du pédiatrique invitent Christophe Maroye, guitariste professionnelnt Christophe maroye
Dans cet épisode de Racontez-moi votre histoire, deux journalistes en herbe interviewent Christophe Maroye, guitariste professionnel.
La Récré en Pyjama - Julia est une étoile & La petite étoile de mer et l’hippocampe
1) « Julia est une étoile ». C’est l’histoire d’une étoile qui rencontre une fée….
C’est magique !!
Musique : Evant et Marco - Tomber amoureux
2) « La petite étoile de mer et l’hippocampe »cette étoile de mer ne sait pas quelle est une fée dans l’océan, écoutez bien.
Musique : Les Enfantastiques "Mille milliards d'insectes"
Au revoir mes petits amis
La Récré en Pyjama - L’enfant Kou & Une note de douceur
1) « L’enfant Kou » une belle histoire de Valérie BONENFANT , c’est un enfant qui travaille dans une usine, qui rêve de vivre dans un autre monde et qui est sauvé par un robot.
Musique : Renaud "Mistral gagnant"
2) « Une note de douceur »l’histoire d’une note de musique qui est triste parce qu’elle se sent inutile…
On vous fait des bisous mes petits amis !!
La Récré en Pyjama - Les célèbres chaussettes Troué & Le soleil, la lune et le vent
1 ère ÉMISSION
1) «Les célèbres chaussettes Troué» des chaussettes usées qui ont du succès grâce à notre amie Valérie BONENFANT ! Amusez vous!!!!
2) un joli conte indien « Le soleil, la lune et le vent » Extrait de LUDA.
À bientôt mes petits amis.
2ème édition de la Foulée Solidaire
Marie Christiane Courtioux discute avec Antoine Charbonnier de la 2ème édition de la Foulée Solidaire organisée par le FC Girondins de Bordeaux.
INFOS PRATIQUES : Le FC Girondins de Bordeaux organise sa 2ème édition de la Foulée Solidaire, au profit de l'hôpital des enfants du CHU de Bordeaux, le dimanche 28 avril, sur la mythique plaine des sports du Haillan.
La Foulée Solidaire est devenue un événement incontournable. Il s'agit d'une occasion unique pour les supporters de vivre une expérience immersive sur les terrains de nos joueurs et joueuses professionnelles.
De nombreux invités surprises seront présents cette année. Nous invitons tous les coureurs à venir en marine & blanc.
Trois courses vous sont proposées à partir de 10h :
🏃🏽 1km : la Foulée de BenGi (pour les 10/13 ans)
🏃🏽 4km : la Foulée Rythmée (à partir de 14 ans)
🏃🏽 8km : la Grande Foulée (à partir de 15 ans)
Doc Jazz - 90 ans de Jazz « Hot » Saison 3 L’Ere du Swing - Episode 4 : Sing Sing Sing ! Chanteuses et chanteurs des années 30
Des chanteuses (surtout) et des chanteurs noirs des années 20, le disque ne nous a pas laissé la trace de personnalités transcendantes, mis à part Louis Armstrong, Bessie Smith ou, dans le style « vaudeville » la très influente Ethel Waters.
Comme pour les instrumentistes, l’Ere du Swing va révéler une pléiade de chanteurs-ses de grande classe, puisque chaque orchestre ou presque en comptera un-e ou davantage. A la fin de la période, au milieu des années 40, ils-elles passeront même sur le devant de la scène au détriment des improvisateurs-solistes virtuoses qui faisaient le renom des orchestres au sein desquels ils se produisaient.
The Joint is Jumpin (1937) donne à Fats Waller l’occasion d’évoquer une surprise-partie à Harlem – jusqu’à la descente de police finale pour cause de tapage nocturne !
La même année, la toute jeune Ella Fitgerald – elle n’a que 20 ans - explique à son chéri qu’elle veut du « rock’n roll » (dans Rock it for me, enregistré avec l’orchestre de Chick Webb dont elle va bientôt prendre la direction), tandis que, toujours en 1937, sa rivale de 21 ans, Billie Holiday explique au sien que s’il la plaque, « 3 cœurs se briseront : le mien, le mien et le mien ! » dans Me, Myself and I, où l’on peut entendre de superbes contrechants de Lester Young au saxo-ténor.
En 1938, le grand public va craquer pour un tube totalement déjanté, Flat foot floogee, par le duo Slim Gaillard/Slam Stewart, qui résume si bien la folie rythmique de l’époque qu’on le désignera l’année d’après pour l’édification des générations futures en l’enterrant dans le sous-sol de la Foire de New-York, au sein d’une « Time Capsule » à ne pas ouvrir avant le… septième millénaire !
Dans un tout autre registre, au cours de cette année 1939, Jimmy Rushing chante le blues de façon dramatique : Nobody Knows (somptueusement accompagné par le trombone de Dickie Wells et l’orgue de Count Basie). Et l’on termine sur une note plus légère – voire un peu déjantée elle aussi - de 1935: I’se a Muggin, chanté par Freddie Taylor, avec réponses instrumentales et vocales par le Quintette du hot-club de France et notamment ses deux leaders : Django Reinhardt à la guitare et Stéphane Grappelli au violon. On y entend même pour la première fois une onomatopée qui ne va pas tarder à résonner à travers toute la galaxie de la musique afroaméricaine : « Be-bop » !
Doc Jazz - 90 ans de Jazz Hot ! Saison 3 L'ère du Swing - Episode 3 : L’émergence de l’improvisateur-soliste
Episode 3 : l’émergence de l’improvisateur-soliste
Le Jazz des années 20 est le plus souvent une création collective où les soli sont rares et toujours brefs. Peu de vedettes s’autorisent à improviser plus d’un chorus, hormis Louis Armstrong vers la fin de la décennie.
L’éclosion des Big Bands ne changera pas cet état de choses, ou pas beaucoup. En revanche, au sein des petites formations, les musiciens les plus féconds pourront libérer leur créativité, surtout lorsqu’ils auront eux-mêmes créé le groupe ou qu’ils en assureront la direction musicale.
C’est ainsi qu’en 1935, à la tête de l’orchestre de Luis Russell, Louis Armstrong nous exhorte par la voix et par la trompette à le suivre joyeusement tout au long d’un Swing That Music où – seul soliste - il étale toutes les facettes de son génie en multipliant les tours-de-force techniques. Dans un climat tout différent, en 1939 Chew Berry développe une improvisation envoûtante sur A Ghost of a chance, porté par le superbe arrangement qu’Andy Gibson a écrit pour l’orchestre de Cab Calloway dont le grand saxo ténor est l’une des vedettes. Avec une recréation vertigineuse de l’Elegie de J. Massenet, Art Tatum s’affirme en 1935 comme l’un des plus éblouissants continuateurs des géants du piano classique du 19ème siècle. Il est seul au clavier, même si beaucoup ont pensé à l’époque, « qu’ils devaient être deux » pour déployer une telle virtuosité (anecdote rapportée par Stéphane Grappelli). Dans un tout autre style – il frappe les touches du piano avec l’index et le majeur de chaque main, utilisés comme les mailloches de son vibraphone – Lionel Hampton transforme avec tout autant de génie une chansonnette à la mode (Shine), en un torrent de swing (Piano Stomp, 1937). La même année, à Paris, quatre saxophoniste, deux Français (André Ekyan et Alix Combelle) et deux américains (Benny Carter et Coleman Hawkins) improvisent chacun à son tour sur Crazy Rhythm, l’un des premiers « standards » : à l’initiative d’Hugues Panassié qui supervise la séance pour le label Swing, qu’il a créé avec Charles Delaunay, et accompagnés par un Django Reinhardt déchaîné, ils nous offrent l’une des plus belles versions de ce « tube », chacun s’efforçant de contribuer de son mieux à l’équilibre de l’ensemble sans essayer pour autant d’éclipser les autres musiciens. That’s All enfin, enregistré en 1938 par la toute jeune Rosetta Tharpe nous fait découvrir celle qui va devenir l’une des plus grandes interprètes de gospel.
Seule avec sa guitare (dont presque tous les rockers des années 50 reconnaîtront s’être inspirés), elle incarne à la perfection cet « improvisateur-soliste » issu de l’ère du swing.
Peu de temps après elle se retrouvera d’ailleurs tout aussi convaincante dans le rôle de chanteuse-vedette de l’orchestre (ultra-swing !) de Lucky Millinder.
Doc Jazz - 90 ans de Jazz « Hot » Saison 3 L’ère du Swing Episode 2 : « Swing brother swing ! » : les petites formations
Episode 2 : « Swing brother swing ! » : les petites formations
Pour se produire dans des night-clubs parfois minuscules, comme ceux qui feront la célébrité de « Swing Street » - la 52 ème rue de New-York - des orchestres de petite taille s’imposent.
Ceux de l’ère du Swing vont viser à l’originalité de leurs arrangements autant qu’à la virtuosité de leurs solistes : l’important est de trouver une couleur originale qui vous distingue des groupes concurrents.
Dans Swing brother swing (1935) le pianiste-chanteur Willie « The Lion » Smith évoque l’ambiance des boîtes de Harlem, dont il est une des figures les plus appréciées, et où tout le monde danse (ici la batterie est remplacée par le washboard de Willie Williams). Krazy Kapers (1933) est une composition plus élaborée, de la plume du maître du saxophone alto Benny Carter qui dirige ici brillamment les Chocolate Dandies.
Le Concerto en Ré pour 2 violons de J.S.Bach est une version « Swing » enregistrée pour la marque française éponyme à Paris, en 1937. Sans s’écarter du texte musical originel, l’américain Eddie South et le français Stéphane Grappelli, soutenus par que la guitare inimitable de Django Reinhardt, parviennent à nous faire croire à une improvisation 100% jazz !
De même, Opus 5 (1939) - inspiré par une mélodie de F.Chopin - donne au sextette du contrebassiste John Kirby l’occasion de briller par la virtuosité de ses membres et l’habilité de son arrangement.
Enfin Star Dust, enregistré la même année par le sextette de Benny Goodman (avec Lionel Hampton au vibraphone et Charlie Christian, étincelant à la guitare électrique) et Sweethearts on Parade, de 1939 également, ou Lionel Hampton brode son discours sur celui du saxophoniste ténor Chew Berry (poussés à leur maximum par la batterie « shuffle » de Cozy Cole) sont deux autres joyaux de la période où l’improvisation prend le pas sur l’arrangement et retrouve la spontanéité et la flamme du Jazz New Orleans, mais dans un tout autre style.
Doc JAZZ - 90 ans de Jazz « Hot » Saison 3 : L’ère du Swing Episode 1 : Big Bands…& Big Chiefs !
1934/2024, 90 ans de Jazz « Hot »Saison 3 : L’ère du Swing
« The Swing era », c’est le surnom que les américains ont donné aux années 30, celles de la plus sévère crise économique qu’ils aient connue, et le monde entier à leur suite.
Comme si l’explosion musicale qui a accompagné tant bien que mal la « Grande dépression » méritait leur gratitude, et la nôtre. Comme si la pulsation élastique du Jazz (…c’est ça, le Swing ou sa variante le « Bounce ») avait aidé à rebondir ceux que la crise avait terrassés. De fait, au moment où le tout jeune Hugues Panassié publie à Paris « Le Jazz Hot » en 1934, cette musique est arrivée à maturité : celles et ceux qui la créent dans les dancings, les théâtres et les boîtes de nuit qui constituent son cadre naturel (et non les salles de concert, alors réservées à la musique « sérieuse » et – quasi exclusivement – blanche…) semblent la réinventer en permanence, avec une facilité déconcertante et un bonheur constant : c’est l’époque où naissent un peu partout de fascinants « Big Bands » (notre premier épisode) comme d’incroyables « Petites formations » (2ème épisode), et où surgissent, sortis de nulle part, des improvisateurs-solistes de génie et des chanteurs-euses comme on n’en avait jamais entendu-e-s auparavant (épisodes 3 et 4).
Episode 1 : Big Bands…& Big Chiefs !
Le Jazz connaît une telle faveur et les musiciens se contentent de si peu que les orchestres vont rapidement s’étoffer, passant de 6 ou 7 instruments dans les formations « New Orleans » à 15 ou davantage, en additionnant les sections d’instruments à vent (cuivres et anches) à la section rythmique, cœur battant de l’orchestre, quelle que soit sa taille.
Leurs chefs aux noms illustres doivent avoir toutes les qualités pour réunir durablement des personnalités créatives volontiers indisciplinées et les amener à se plier aux contraintes des arrangements, indispensables à la précision du jeu d’ensemble sans perdre la fraîcheur de leur inspiration. Shangaï Shuffle nous fait entendre en 1934 le pionnier de cette formule, Fletcher Henderson, chez qui pratiquement tous les grands jazzmen de l’époque sont passés un jour ou l’autre.
Echoes of the Jungle (1931) résume le style étrange de son génial concurrent, Edward Kennedy Ellington, qui règnera sans conteste sur le monde des Big Bands jusqu’à sa mort en 1974. Rhythm is our Business, de 1934, affiche avec candeur le but de Jimmie Lunceford – nous faire swinguer. Au faîte du succès, en 1938, il n’hésitera pas à enregistrer pour le label Decca Le Jazz Hot, une composition « dedicated to Hugh Panassié ». Sing, Sing, Sing (1937) – où l’excellent batteur Gene Krupa « drive » l’orchestre du clarinettiste Benny Goodman - nous donne un exemple de ce que les musiciens blancs parviennent à produire en suivant les voies ouvertes par leurs mentors afro-américain.
Et Swingin’ the Blues (1938), superbe enregistrement de Count Basie avec Jo Jones à la batterie, illustre à la perfection ce « Bounce Swing » qui évoque si bien les rebonds d’un ballon passant de main en main sur un terrain de basket.
Docteur Jazz - Episode 3 : La grande crise des années 30... (The Great Depression)
Episode 3 : La grande crise des années 30... (The Great Depression)
Désormais, le monde vivra à l’heure américaine. Et son horloge battra au rythme de la musique qu’on appelle – à tort ou à raison – « Jazz ». Et en particulier quand le Jeudi noir du 24 octobre 1929 verra s’effondrer Wall Street et jeter les américains dans la Grande dépression. Quand John Steinbeck écrira « Les Raisins de la colère » et que Roosevelt, le nouveau président sonnera l’heure du New Deal : on viendra l’écouter dans d’immenses dancings transformés en pistes de compétitions pour les chômeurs désespérés qui tentent de gagner les marathons de danse, tels qu’immortalisés dans « On achève bien les chevaux ». Son rythme bondissant donnera même un nom – et rendra le moral - à la période difficile qui s’ouvre avec les années 30 : ce sera « l’Ere du Swing ». Et celle des big bands, ces formations deux ou trois fois plus étoffées que les groupes New Orleans mais qui embauchent facilement les musiciens de talent qui arrivent du Sud. A condition, bien sûr qu’ils lisent la musique, de plus en plus écrite – on dit : arrangée – tout en restant capables d’improviser des soli pleins d’originalité ...et de swing. Louis Armstrong, lui-même ne se produira plus guère qu’à la tête d’un grand orchestre. Et la musique de la Nouvelle Orléans qui a fécondé cette mutation disparaîtra rapidement d’un paysage musical très sensible à la mode, du moins dans sa forme originelle. SOMEBODY LOVES ME (1930) illustre bien cette évolution : sur une mélodie récente de Georges Gershwin, arrangée en Jazz par Benny Carter pour le big band de Fletcher Henderson, d’excellents musiciens - dont presque aucun n’est « Nouvelle-Orléans » – vont s’exprimer pourtant avec bonheur dans un style proche. Même chose dans le BUNDLE OF BLUES de Duke Ellington (1933), ou le WOLVERINE BLUES d’Earl Hines (1934), tous deux imprégnés de l’esprit de la période précédente, mais arrangés - excellemment - au goût du jour.
A l’opposé, SWEET SUBSTITUTE, gravé et chanté en 1939 par le pianiste Jelly Roll Morton et sa petite formation de style « N-O », illustre l’un des rares exemples de la forme authentique, mais ne rencontre aucun succès.
Quant à PANASSIE STOMP (1938), c’est l’hommage un peu paradoxal rendu par Count Basie - qui dirige l’un des meilleurs big bands du moment - au critique français venu passer quelques mois à New York...précisément pour y enregistrer les vétérans de l’époque précédente qui n’intéressent plus ce qui s’est transformé, il faut bien l’admettre, en véritable business musical !
La Récré en Pyjama - Coquelou contre Poulettou & Du vent dans les moustaches
1 ère histoire )
» Coquelou contre Poulettou »une drôle d’histoire de poulaillers qui se disputent,mais un jour ils deviennent copains,écoutez bien ce conte crée par notre amie Valérie BONENFANT.
Musique : Joseph Kamel, Julien Doré - Beau
2 éme histoire )
« Du vent dans les moustaches » c’est l’histoire d’un tigre qui s’amuse .
Musique : Aya Nakamura chante " Avec classe" de Corneille
On vous embrasse tous mes petits amis !
La Récré en Pyjama - conte de Pâques & l’île de Pâques et le lapin de Pâques
Émission spéciale PÂQUES
2 histoires
1) « conte de Pâques », histoire d’une poule, d’un lapin et d’un poisson tous en chocolat
Une très jolie chanson « les œufs au chocolat « chanson de Nina.
2) « l’île de Pâques et le lapin de Pâques « le lapin et ses copains les oiseaux sont très occupés toute l’année pour préparer des surprises pour PÂQUES.
« La chanson de Pâques « le monde des petits.
À bientôt mes petits amis.
La Récré en Pyjama - J’habite au 58 ème , dehors & La pie brodeuse
1) « J’habite au 58 ème , dehors » un moineau qui s’appelle Peperone se charge d’installer d’autres oiseaux en haut d’un immeuble comme le ferait une agence immobilière, Valérie ton imagination n’a pas de limite !! Merci pour ces contes qui nous font rêver. Écrit par Valérie BONENFANT.
2) « La pie brodeuse » une courte mais jolie histoire d’une pie qui veut aller au bal.
J’espère que vous avez passé un agréable moment avec ces histoires.
Gros bisous mes petits amis.
La Récré en Pyjama - Le chat aux yeux de lumière & Flanelle et Cotono
1). « Le chat aux yeux de lumière » une belle histoire écrite par notre amie Valérie BONENFANT, une amitié surprenante qui naît entre un chat et des mulots , vous allez comprendre…..
2) « Flanelle et Cotono » une jolie histoire de petits ratons écrite par Louis LAPLANTE.
À bientôt mes petits amis !
On vous fais des bisous.
La MHB fête le printemps des poètes
Emission 1 : introduction "Nous vous proposons une promenade ...pour les marquer à jamais" / Christian BOBIN extrait du Plâtrier siffleur / La grâce de l'amour : Paul Eluard L'extase (1963) - Caroline Boidé Tes mains
La grâce du monde : JMarc Fournier - recueil Vertige et ferveur : Beauté diaphane - Merveille si rare / François Cheng - recueil A l'Orient de tout : Nus nous sommes - L'oiseau parle - L'Ouvert
CONCERT PRINCESSE MANON 2024
CONCERT PRINCESSE MANON 2024
"Le Pays des Rêves"sam. 30 mars 2024 de 19h00 à 00h00
Pour les 10 ans de l'association Les Pépites de Manon vous emmènent au Pays des Rêves✨Une éditiion un peu spéciale cette année ..mais toujours avec nos pépites que vous connaissez bien maintenant. Autour d'un répertoire pop, rock, venez écouter des reprises d’hier et d’aujourd’hui ainsi que des compositions originales. Le but ? Passer une excellente soirée empreinte d’émotion et d’humour à l’image de notre Princesse !
Les fonds récoltés permettront d’aider les enfants malades et leur famille.
Tout cela en mémoire de Manon dont le sourire inoubliable nous permet de continuer d’avancer.Parce que le cancer n'épargne pas nos enfants,
Avec eux, avec nous, entrez dans la bataille ! ❤️Nouveauté : cette année vous avez la possibilité d'acheter vos sandwichs et vos boissons en ligne en même temps que vous places
.Buvette (bière et soft 2€),
vente de sandwichs (3€),
frites (3€), crêpes (2€ les 3)
et bonbons (2€)
à partir de 18h et à l'entracte
Attention pas de règlement en CB sur place.
Les éclaireurs sur les chemins de l'humanité - Louis Gaume, un bâtisseur à Arcachon
LOUIS GAUME, UN BÂTISSEUR A ARCACHON
Depuis la seconde moitié du 19 ème siècle, ils sont nombreux, ces hommes et ces femmes, issus de milieux modestes dont le nom a marqué la croissance industrielle de la France et dont la destinée continue de susciter notre admiration et notre étonnement. Il faut certes le recul du temps pour reconstituer et évaluer le parcours de ces combattants de l’économie dont l’œuvre a pris dans le souvenir collectif la teinte de la banalité.
La Récré en Pyjama -L’HOMME QUI PEIGNAIT LES ARBRES & L’HISTOIRE DU DRAGON VERT
Installez vous mes petits amis pour 2 histoires,
1) « L’HOMME QUI PEIGNAIT LES ARBRES » c’est une très jolie histoire de notre amie VALÉRIE BONENFANT, écoutez bien……
Musique : BENSON BOON. « BEAUTIFUL THINGS »
2) « L’HISTOIRE DU DRAGON VERT » n’ayez pas peur, grâce à un enfant qui va l’aider, ce dragon va devenir très gentil.
GAËTAN ROUSSEL /ADELINE LOVO. « CROIS MOI »
J’espère que vous avez passé un moment agréable,
La Récré en Pyjama -J’HABITE UNE LENTERNE & MOUROU LA PANTHÈRE ET LA CHÈVRE
Aujourd’hui 2 histoires pour vous mes petits amis :
1) « J’HABITE UNE LENTERNE » Imaginez une lanterne qui la nuit se transforme en boite de nuit , et ses habitants les moustiques font la fête, devinez qui a écrit ce conte, Ouiiiii! c’est notre amie VALÉRIE BONENFANT,merci Valérie
SAMANTA COTTA « POPCORN SALÉ
2) « MOUROU LA PANTHÈRE ET LA CHÈVRE » , c’est un conte africain dans lequel la panthère terrorise tout le monde.
MIKA. « PASSAGER »
On se retrouve vite, bisous
La récré en Pyjama - MANCA BLUE, LA MARMOTTE SURFEUSE & KIBOU LE CORBEAU
Bonjour mes petits amis, 2 chouettes histoires !
1) « MANCA BLUE, LA MARMOTTE SURFEUSE » cette marmotte aimerait bien s’amuser dans la neige, et glisser dessus , mais habituellement elle dors l’hiver eh bien Valérie BONENFANT va réaliser son rêve, génial non?
SOPRANO « A VOS HÉROS QUOTIDIENS «
2) « KIBOU LE CORBEAU » KIBOU est un corbeau malheureux,les autres oiseaux se moquent tout le temps de lui, mais grâce à un petit ver de terre tout va changer…..
LES ENFANTASTIQUES. « ON EST TOUSPAREILS »
À bientôt mes petits amis
Polar Experss - Michel Bussi, "Mon cœur a déménagé"
Le polar express est un roman de Michel Bussi, "Mon cœur a déménagé" publié aux éditions des Presses de la cité.
Rouen, 1983, une petite fille de 7 ans, Ophélie, a presque tout vu dans le drame qui se joue entre son père et sa mère. "Papa a tué Maman", c'est ce qui semble évident pour tout le monde, sauf pour Ophélie. Placée en foyer, étudiante sous une fausse identité, sa vie va désormais être marquée par une quête obsessionnelle: remettre en place les pièces d'un puzzle qui la mènera à la vérité.
La Récré en Pyjama - Le chien chanteur & Au pays du cirque magique
1 ère histoire
« Le chien chanteur »,la rencontre d’un chien et d’un oiseau qui font un concert et nous devons cette histoire à notre amie Valérie BONENFANT, merci Valérie quel plaisir de partager tes contes avec nos petits amis.
2 -ème histoire
« Au pays du cirque magique » une histoire de clown qui a perdu son nez rouge et qui rencontre une fée et la lune…..
La Récré en Pyjama - Charleston le perroquet & L’escargot et le Rosier
1 ère histoire
« Charleston le perroquet » une histoire très amusante imaginée par notre amie Valérie BONENFANT, Charleston se dit traducteur de langues, vous allez vous rendre compte que c’est un peu n’importe quoi…..
2 éme histoire
« L’escargot et le Rosier ». Avez vous déjà entendu un escargot et un rosier discuter,non?alors bien venu dans cette histoire……
La Récré en Pyjama - Le cygne jaune & Une souris jamais contente
1 ère histoire
« Le cygne jaune « , savez vous qui est le cygne jaune et bien c’est une grue qui se trouve sur un chantier et Valérie BONENFANT qui a une imagination sans limite la fait parler , écoutez bien.
2 ème histoire
« Une souris jamais contente » c’est une souris très bizarre, qui rouspète tout le temps,qui mange trop, un jour….eh bien écoutez cette histoire qui se termine bien.
Histoires de penser à autre chose - "Ce que je sais de toi" d'Eric Chacour prix de la FNABEH MHB
📚🏥 La médiathèque a participé au prix de la FNABEH (Fédération Nationale des Associations des Bibliothèques en Établissements Hospitalier) et a voté pour "Ce que je sais de toi" d'Eric Chacour ! 🏆✨
Catherine, bénévole à la MHB, a pour l'occasion préparé une émission spéciale pour présenter le lauréat ! 🎤
Polar Express - "Une famille décomposée" de Christophe Royer
Le polar express, "Une famille décomposée" de Christophe Royer aux éditions Taurnada
Musique : Pehnidia, d'Angelica Ionatos.
Polar Express - Ian Manook, "Aysuun"
Le polar express, un roman de Ian Manook, "Aysuun ", publié aux éditions Albin Michel.
Musique – Russians - Sting
Polar Express - Cay Redemacher "La traversée vers Mascate"
Le polar express est un roman de Cay Rademacher, "La traversée vers Mascate", publié aux éditions du Masque. Musique – Bei mir bist Du Schön – Andrew Sisters
Polar Express - Antonio Garrido, "Le Jardin des énigmes"
Le polar express, un roman de Antonio Garrido, "Le Jardin des énigmes", publié aux éditions des Presses de la Cité.
musique – London Skies – Jamie Cullum – Album Catching Tales
Papiers d'expo - MusBA & Nuit du dessin
Dans ce nouvel épisode de Papiers d'expo, Christian massé vous parle de la saison impressionniste du MusBA grâce à un partenariat avec le Musée D'Orsay.
Cette année, découvrez l'exposition de Valérie Belin considérée comme l’une des artistes photographes françaises les plus importantes de sa génération
Christian Vous propose également de participer à la nuit du dessin "Venez croquer sur le vif les collections du MusBA". En partenariat avec l'association étudiante Artothem.
1934/2024, 90 ans de Jazz « Hot » Episode 4 : Revival ! (Résurrection)
1934/2024, 90 ans de Jazz « Hot » Saison 2 « Certains l’aiment chaud ! »
Episode 4 : Revival ! (Résurrection)
Initié par Hugues Panassié qui va séjourner 5 mois à New York à l’automne/hiver 1938/39 et remettre le projecteur sur des musiciens du calibre de Sidney Bechet, le retour au Jazz spontané et peu « arrangé » des premiers temps se fait sans doute en rupture avec la formule trop bien huilée des grands orchestres de la Swing Era, bien plus qu’avec le nouveau genre en train d’apparaître sur la scène musicale, mais encore très confidentiel qu’on commence à connaître sous l’appellation « Be-Bop ». Quoi qu’il en soit, son retour, d’abord remarqué seulement par quelques amateurs avertis, permettra à des vétérans de la Nouvelle Orléans de jeter leurs derniers feux (on pense au pianiste Jelly Roll Morton ou au clarinettiste Jimmy Noone). A d’autres d’accéder à nouveau à une notoriété qu’ils avaient perdue : ainsi le tromboniste Kid Ory, qui a quitté Chicago pour la Californie ; ainsi, bien plus encore, le saxophoniste Sidney Bechet qui, trente ans après y avoir fait sa première tournée hors des Etats-Unis, va connaître en Europe – et plus précisément en France, dont il parle couramment la langue – un succès phénoménal et durable, tout en devenant une authentique gloire nationale. WEARY BLUES fait partie des « Panassié Sessions » de 1938, et permet
d’entendre aux côtés de Bechet le grand trompettiste néo-orléanais Tommy Ladnier. MICHIGAN WATER BLUES, enregistré en 1939 par le folkloriste Alan Lomax pour la Bibliothèque du Congrès, donne à Jelly Roll Morton l’une de ses dernières occasions d’évoquer avec nostalgie sa ville natale. DOWN IN HONKY TONK TOWN (1940), brillamment enlevé par Sidney Bechet et Louis Armstrong, ou AT A GEORGIA CAMP MEETING (1955), par l’orchestre de Kid Ory sont autant d’évocations de l’atmosphère trépidante de jadis. Quant à PROMENADE AUX CHAMPS ELYSEES, enregistré à Paris avec l’orchestre français de Caude Luter en 1951, c’est un excellent exemple du talent de compositeur de Sidney Bechet, moins connu mais tout aussi ravissant que ses autres succès du moment (et notamment l’immortelle PETITE FLEUR.
Jazz Hot Saison 2 Episode 3 : La grande crise des années 30… (The Great Depression)
1934/2024, 90 ans de Jazz « Hot »
Episode 3 : La grande crise des années 30… (The Great Depression)
Désormais, le monde vivra à l’heure américaine. Et son horloge battra au rythme de la musique qu’on appelle – à tort ou à raison – « Jazz ». Et en particulier quand le Jeudi noir du 24 octobre 1929 verra s’effondrer Wall Street et jeter les américains dans la Grande dépression. Quand John Steinbeck écrira « Les Raisins de la colère » et que Roosevelt, le nouveau président sonnera l’heure du New Deal : on viendra l’écouter dans d’immenses dancings transformés en pistes de compétitions pour les chômeurs désespérés qui tentent de gagner les marathons de danse, tels qu’immortalisés dans « On achève bien les chevaux ». Son rythme bondissant donnera même un nom – et rendra le moral - à la période difficile qui s’ouvre avec les années 30 : ce sera « l’Ere du Swing ». Et celle des big bands, ces formations deux ou trois fois plus étoffées que les groupes New Orleans mais qui embauchent facilement les musiciens de talent qui arrivent du Sud. A condition, bien sûr qu’ils lisent la musique, de plus en plus écrite – on dit : arrangée – tout en restant capables d’improviser des soli pleins d’originalité …et de swing. Louis Armstrong, lui-même ne se produira plus guère qu’à la tête d’un grand orchestre. Et la musique de la Nouvelle Orléans qui a fécondé cette mutation disparaîtra rapidement d’un paysage musical très sensible à la mode, du moins dans sa forme originelle. SOMEBODY LOVES ME (1930) illustre bien cette évolution : sur une mélodie récente de Georges Gershwin, arrangée en Jazz par Benny Carter pour le big band de Fletcher Henderson, d’excellents musiciens - dont presque aucun n’est « Nouvelle-Orléans » – vont s’exprimer
pourtant avec bonheur dans un style proche. Même chose dans le BUNDLE OF BLUES de Duke Ellington (1933), ou le WOLVERINE BLUES d’Earl Hines (1934), tous deux imprégnés de l’esprit de la période précédente, mais arrangés - excellemment - au goût du jour. A l’opposé, SWEET SUBSTITUTE, gravé et chanté en 1939 par le pianiste Jelly Roll Morton et sa petite formation de style « N-O », illustre l’un des rares exemples de la forme authentique, mais ne rencontre aucun succès. Quant à PANASSIE STOMP (1938), c’est l’hommage un peu paradoxal rendu par Count Basie - qui dirige l’un des meilleurs big bands du moment - au critique français venu passer quelques mois à New York…précisément pour y enregistrer les vétérans de l’époque précédente qui n’intéressent plus ce qui s’est transformé, il faut bien l’admettre, en véritable business musical !
1934/2024, 90 ans de Jazz « Hot » Saison 2 -Episode 2 : « Les enfants du Jazz » (Tales of the Jazz Age)
🎷1934/2024, 90 ans de Jazz « Hot » 🎶
Saison 2, « Certains l’aiment chaud ! » Naissance à la Nouvelle Orléans, d’une musique afro-américaine de haute intensité, « Le Jazz Hot », que l’on explore à travers la discothèque de Hugues Panassié, à l’occasion des 90 ans de son livre qui en a fait découvrir la beauté et la richesse.
Episode 2 : « Les enfants du Jazz » (Tales of the Jazz Age)
A Chicago, où elle s’expatrie lorsque les Etats-Unis entrent dans la 1ère guerre mondiale – ce qui conduit à un véritable exode des populations rurales noires du Sud vers le Nord industriel – cette musique joyeuse, dynamique, naturellement alliée au Ragtime qui lui est contemporain sera celle de la Victoire : grâce au disque et bientôt à la radio, le monde entier va fredonner, tout au long des années 20, des mélodies créoles et danser sur des rythmes nègres. Sous la plume de Francis Scott Fitzgerald (l’auteur mythique des Histoires de l’Age du Jazz, qui paraît en 1922), de Paul Morand, de Cendrars ou de Cocteau, l’Amérique et l’Europe sacrifieront en musique à la frénésie des Années folles. En 1929, Hollywood tendra même le micro à Al Jolson pour produire le premier film du cinéma parlant : « Le Chanteur de Jazz ». Le préjugé de race a fait préférer ce comédien médiocre au visage teint en noir pour la circonstance à un authentique génie devenu follement populaire : Louis Armstrong, qui va incarner ce Jazz qui s’est fait un nom à Chicago, puis à New-York et par là, dans l’Amérique entière, influençant toute une génération de
musiciens enthousiastes, noirs et blancs, qui seront les messagers zèlés de la nouvelle musique. HOTTER THAN THAT (1927) illustre le talent époustouflant d’ Armstrong qui invente l’art du scat, ce chant sans paroles ou la voix reproduit les phrases et les inflexions d’un instrument - la trompette en l’occurrence - sur un splendide accompagnement à la guitare par Lonnie Johnson, néo-orléanais lui aussi. APEX BLUES (1928) fait entendre l’un des maîtres de la clarinette, Jimmie Noone, accompagné par Earl Hines, l’un des maîtres du piano, aux trilles impressionnantes. Sur TIGER RAG son concurrent Jelly Roll Morton déploie toute l’inventivité et l’humour que se devait de posséder un pianiste soliste à la Nouvelle Orléans : il avait souvent à dynamiser à lui seul la clientèle venue consommer en cachette l’alcool interdit par la loi sur la Prohibition. Et pour cela, rien de tel qu’un bon ragtime comme ce CHARLESTON (1923) qui va faire la renommée, sinon la fortune de son compositeur : James P. Johnson. MAPLE LEAF RAG (1932) autre rag célèbre écrit par Scott Joplin, le maître du genre, est l’occasion pour Sidney Bechet et ses New Orleans Feetwarmers d’un feu d’artifice de virtuosité qui ne sacrifie jamais la musicalité. Enfin STINGAREE BLUES (1930), l’un des derniers disques de King Oliver, touche par la sobriété poignante de la trompette du leader auquel répond avec brio son disciple, Henri « Red » Allen.
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1934/2024 : 90 ans de Jazz « hot » Avec Hugues Panassié, à l’écoute de ceux qui l’ont fait. Episode 4 : « T’ain’t what you do ...»
1934/2024 : 90 ans de Jazz « hot » Avec Hugues Panassié, à l’écoute de ceux qui l’ont fait.
Episode 4 : « T’ain’t what you do ...»
C’est le titre d’un hit de l’orchestre Jimmie Lunceford, écrit par deux de ses musiciens, Sy Oliver et Trummy Young. La phrase complète indique que l’important, ce n’est pas tant ce que vous faites que la manière dont vous le faites. Et ça s’applique au Jazz Hot à la perfection : le texte musical n’est pas le plus important, c’est la façon de le jouer qui fait que ça swingue, que ça parle etc. Ainsi le dialogue vertigineux improvisé en live sur le BLUES, par Nat « King » Cole (p) et Les Paul (g) au cours du concert JATP (1944). Ainsi la quasi-transmutation en blues d’une chanson de Duke Ellington DON’T GET AROUND MUCH ANYMORE par « Blues Boy » B.B. King
(1960). Ou l’accord parfait entre le piano de Count Basie et les pas du danseur Sammy Davis Jr. sur la scène du Festival de Newport (BILL BASIE, WON’T YOU PLEASE COME HOME, 1957). Ou le climat envoûtant que le pianiste Ahmad Jamal imprime à ses EXCERPTS FROM THE BLUES (1961) pourtant composés sur une trame harmonique toute différente. Ainsi la manière dont Louis Armstrong se saisit d’une mélodie banale pour en faire un pur joyau du style New Orleans (HELLO DOLLY, concert de Prague, 1965).
1934/2024, 90 ans de Jazz « Hot » : Saison 2, Episodes 1,2,3,4 : « Certains l’aiment chaud ! »
1934/2024, 90 ans de Jazz « Hot »
Saison 2, Episodes 1,2,3,4 : « Certains l’aiment chaud ! »
Naissance à la Nouvelle Orléans, d’une musique afro-américaine de haute intensité, « Le Jazz Hot », que l’on explore à travers la discothèque de Hugues Panassié, à l’occasion des 90 ans de son livre qui en a fait découvrir la beauté et la richesse.
Episode 1 : « Bon temps rouler ! » (Let the Good Times roll)
A la Nouvelle-Orléans au tournant du (19 ème) siècle, tout est
prétexte à musique, et même si la vie n’est pas toujours drôle, la
musique est là pour embellir la vie. Qu’il s’agisse de fêtes familiales - mariages, naissances, funérailles – ou d’évènements sociaux – réunions associatives, banquets, bals annuels – on a toujours besoin de musiciens. Et cela culmine pendant le célèbre carnaval – qui attire au moment du Mardi gras (en Louisiane, on a conservé le nom français) – les mêmes foules que celles qui affluent à Cuba ou au Brésil pour chanter et pour danser. Bien entendu la musique (qui ne porte pas encore de nom spécifique) accompagne la vie nocturne et notamment à Storyville, le quartier du port où l’alcool, le jeu et la prostitution assurent une activité florissante à ceux et celles qui les contrôlent. Le disque manque pour nous restituer cette période en direct, car l’enregistrement phonographique est encore dans
l’enfance. Mais les musiciens qui l’ont connue vont la perpétuer dans la période suivante (les années 20) avec très peu de modifications et les disques qu’ils graveront - le plus souvent à Chicago – constituent un témoignage irremplaçable des premières années du Jazz. JAZZIN BABIES BLUES (1923) annonce la couleur dans son titre et fait entendre le « roi » de la trompette : Joe « King » Oliver, à la tête de son Creole Jazz band qui tisse le contrepoint musical typique de l’improvisation collective propre à cette musique. Dans GATE MOUTH (1926) c’est le clarinettiste Johnny Dodds (qu’on entendait déjà aux côtés d’Oliver dans le titre précédent) qui insuffle sa vigueur aux New Orleans Wanderers et dans BLACK BOTTOM STOMP (1926), les Red Hot Peppers du pianiste Jelly Roll Morton se déchainent avec virtuosité sur le tempo rapide d’une danse (le black bottom) qui préfigure le charleston. OH DIDN’T HE RAMBLE, enregistré deux décennies plus tard (1945) par un autre vétéran de la Nouvelle Orléans, le tromboniste Kid Ory, est une évocation de l’accompagnement musical d’un enterrement en Louisiane (d’abord lent et triste sur le chemin du cimetière, puis accéléré et revigorant sur le chemin du retour). Enfin, CAKE WALKING BABIES FROM HOME (1925) est une irrésistible invitation à la dance par les Blue Five du pianiste Clarence Williams, entraînés par deux des plus grands jazzmen de cette première époque - et des époques ultérieures - le saxo-soprano Sidney Bechet et le trompettiste Louis Armstrong, qui rivalisent d’inspiration et de virtuosité sans pour autant nuire à l’équilibre du dialogue qu’ils nourissent.
Aventures et Solidarités - Association Aladin & La Diagonale des Rêves
Chantal reçoit Alain BRU président de l'association ALADIN & Thierry BEUGNET président de l'association la Diagonale des Rêves.
La Récré En Pyjama - Le chant des Cigales & Le Zoo
1ère histoire
Notre amie Valérie a créée « LE CHANT DES CIGALES ». Contrairement à la fable « La cigale et la fourmi » Valérie nous dit que les cigales ne sont pas paresseuses mais font beaucoup de bien aux touristes en vacances dans le midi grâce à leur chant, qu’en pensez-vous?
Nous écouterons VIANNEY qui chante « DUMBO »
2ème histoire qui s’appelle « LE ZOO », les animaux de ce zoo s’entraînent pour les jeux olympiques, c’est un zoo très particulier, loufoque….
ALDEBERT et GRAND CORPS MALADE vont chanter ce qui est tout à fait approprié
"JOLI ZOO"
Au revoir mes petits amis
La Récré En Pyjama - L’avion qui voulait devenir un oiseau & Lusine et ses crayons
1ère histoire. "L’avion qui voulait devenir un oiseau" de Valérie BONENFANT, il se passe des choses bizarres dans cet avion, l’imagination de Valérie n’a pas de limite.
Les ENFOIRÉS vous proposent Attention au départ
2ème histoire, "Lusine et ses crayons", un conte magique qui se passe dans la forêt…..
On écoute des ENFOIRÉS qui reprennent le titre Sang pour sang
La Récré en Pyajama - Les 2 oreilles & Le conte chocolat
1ère histoire de notre amie Valérie "Les 2 oreilles" alors écoutez bien avec vos 2 oreilles ce sont 2 oreilles qui se parlent, se disputent …….
Les ENFOIRÉS nous enchantent avec Si l'on s'aimait , si
2ème histoire ,également de Valérie qui s’appelle "Le conte chocola" miam miam….
Une belle chanson interprétée par les ENFOIRÉS : L'amitié
Monique présente Les livres illustrés : Caroline et Martine
Moment de nostalgie avec avec Monique qui nous plonge dans l'univers des livres illustrés avec Caroline et Martine !